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Accueil du site > Actualités > International > Une « Guerre » au terrorisme dont l’objectif est la guerre (...)

Une « Guerre » au terrorisme dont l’objectif est la guerre mondiale

Pour comprendre la politique, nationale et internationale – les deux étant reliées – il faut étudier l’économie, puis appliquer ces enseignements à la politique. Il faut poser la question : « Quelles sont les intérêts en jeux dans tel conflit régional ou mondial ? », ce qui devrait ensuite mener à se demander : « Quelles classes sociales sont en action dans ce conflit et pour défendre quels intérêts économiques ? »

 

Ce sont ces questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans le présent document (1).

 

L’hypothèse que nous privilégions est à l’effet que l’alliance des trusts financiers internationaux – associée à plusieurs gouvernements impérialistes dominants – manœuvre en coulisse pour sauver le mode de production capitaliste. Pour ce faire, chacune des alliances impérialistes mène sa politique régionale et internationale en confrontant les autres alliances et en tentant d’inféoder les forces nationalistes des classes bourgeoises et prolétariennes des pays assujettis à ces conflits. Nous verrons que la classe ouvrière tient bien peu de place dans ces manigances alors que, pourtant, elle est l’enjeu final de ces malversations.

 

Deux axiomes complémentaires

Les clés pour comprendre les récents évènements économiques et politiques internationaux sont d’une part : admettre que l’économie commande au politique et rarement l’inverse. De ce premier axiome découle le second, indiquant que les puissances de la finance mondiale commandent aux puissances de la politique internationale, qui elles, doivent s’assurer que les classes sociales s’engagent sans tergiverser sur les sentiers qui leur sont assignés. Ces sentiers d’austérité pouvant être, d’accepter le degré d’exploitation de la force de travail requis pour sauver ce système économique déprécié. Ces sentiers d’austérité pouvant être de se résigner aux sacrifices ultimes que les généraux dicteront – pouvant aller jusqu’à la mort – pour sauver ce système économique dépravé.

Une fois admis ces axiomes, il devient aisé de démêler l’écheveau complexe des intérêts entrecroisés ainsi que le salmigondis des théories « complotistes » qui se disputent la scène du théâtre de Panurge que constitue l’estrade politique internationale. 

 

L’historique du nationalisme chauvin « islamiste »

Depuis 1979, depuis la Révolution iranienne dirigée par l’ayatollah Khomeiny, la religion musulmane est devenue un facteur identitaire très puissant parmi les États-nations où sévit cette religion et l’exploitation néocoloniale. Les bourgeoisies nationalistes locales ont, dans la plupart de ces pays, réussit à faire l’amalgame de leurs multiples intérêts en se servant de ce dénominateur commun qui permet d’apaiser les rapports de classes et parfois même de mobiliser les populaces locales, vivant sous des rapports de production archaïques (semi-féodaux), pour mener des guerres fratricides affectant le partage des prébendes suite à la spoliation des ressources nationales.

Ainsi, l’Irak sunnite fut mobilisé contre l’Iran chiite dans une guerre de huit ans qui couta un million de morts de chaque côté. De la chair à canon ouvrière pour forcer un réalignement politique et économique de la part de la bourgeoisie iranienne dissidente (2). Il est entendu que les puissances impérialistes occidentales tiraient les ficelles en coulisse, encourageant Saddam Hussein à saccager l’Iran qui osait utiliser le nationalisme chiite iranien pour prendre ses distances vis-à-vis ses anciens maitres d’Occident. L’Iran poussera l’affront jusqu’à suggérer que le pétrodollar pourrait être remplacé sur le marché de l’or noir (3). On comprend depuis la signature de l’accord sur le nucléaire iranien que si l’Iran sait se délester de telles inimitées, elle peut rallier la communauté des États accrédités par l’impérialisme mondialisé (4). 

 

L’intégrisme en Afghanistan 

Il en fut de même quand la bourgeoisie gauchiste afghane fit mine de prendre le contrôle de ses ressources pour les vendre aux plus offrants, allant même jusqu’à signer des ententes de défense avec le bloc impérialiste soviétique. Aussitôt, les féodaux nationalistes musulmans afghans, dont les talibans, furent enrégimentés par Al-Quaida, financé par la CIA, pour éradiquer cette bande de nationalistes – laïcs – soumis aux intérêts de l’autre camp impérialiste. Depuis ce temps, les Américains ont été chassés. Les talibans ont repris le contrôle du pays et la population afghane est retournée sous le joug de ses maitres nationalistes islamistes après 30 années de guerre terroriste sanguinaire, menée par les avions et les drones de l’OTAN.

 

La guerre civile au Liban et en Palestine occupée

La guerre civile au Liban fut une autre démonstration de l’utilisation du nationalisme islamiste pour disqualifier un clan et en promouvoir un autre sous de multiples armoiries religieuses-nationalistes (chiite, sunnite, chrétien, druze). C’est le Hezbollah,  l’organisation la plus nationaliste chiite qui est sorti vainqueur de l’affrontement. Il en fut de même dans la guerre entre les clans religieux en Palestine où la bourgeoisie sunnite finit par discréditer les factions bourgeoises laïcisées membres de l’OLP. La bourgeoise nationaliste du Hamas sunnite s’est imposée comme porte-parole de la bourgeoise palestinienne avide de conclure une entente de partage des terres disputées avec les factions religieuses juives au pouvoir à Tel-Aviv. Incidemment, il est intéressant de constater que la puissance impérialiste israélienne, industrialisée et occidentalisée, n’a pas su échapper à cet impératif du nationalisme religieux chauvin, coincé qu’elle se trouve au milieu de cet océan nationaliste-religieux au confluent de l’Afrique du Nord et du Proche-Orient (5).

 

L’Algérie sous les coups du FIS et du FLN

L’Algérie a connu, elle aussi, des crispations islamistes de la part de factions bourgeoises réactionnaires qui avaient été délaissées lors du partage du pouvoir politique – potiche – suite à la guerre « d’indépendance » que dirigea la bourgeoisie nationaliste laïc (pseudo socialiste). Il faut dire que les groupes religieux n’avaient pas fortement contribué au coup d’épée au cours de la guerre « d’indépendance nationale » (sic). Toujours est-il que la population algérienne miséreuse, extrêmement déçue des résultats de la gouvernance indépendante, entendit d’une oreille complaisante les appels à la révolte des factions islamistes nationalistes opportunistes. Ce que la petite bourgeoisie algérienne en exil à Paris et à Montréal ne lui pardonnera pas. C’est pourtant la classe prolétarienne algérienne, celle qui est toujours sous le joug des potentats nationaux laïcs ou islamistes, qui souffrit le plus de cette guerre civile de quinze ans entre les factions nationalistes islamistes (FIS) et les factions terroristes regroupées dans le FLN nationaliste, laïc, pseudo socialiste (6). Même situation en Tunisie et au Maroc dont le poids économique est marginal dans les affaires internationales et où les factions nationalistes religieuses ont été stoppées, emprisonnée ou fusillée avant d’avoir pu se cristalliser ou s’incruster au pouvoir. 

 

L’islamisme intégriste en Turquie, l’alliée de l’OTAN

En Turquie, depuis Atatürk, la bourgeoisie nationale chauvine, un peu comme en Syrie et en Égypte, est solidement aux commandes de l’appareil d’État capitaliste. Cependant, ce pays, tout comme l’Égypte, est en voie d’industrialisation accélérée ce qui provoque – la crise systémique ayant ici aussi ses réminiscences – des affrontements ouvriers et des soulèvements populaires que craint souverainement la bourgeoisie nationaliste chauvine et islamiste, qui avait été mis sur la touche au temps d’Atatürk. Cette fraction de la classe bourgeoise ayant fait de l’islamisme son fonds de commerce refit surface pour réclamer sa part de l’héritage ottoman. La nouvelle Turquie « islamisée » joue docilement sa partition dans le concert des nations manœuvrant dans la région. Elle est donc peu inquiétée par les attaques djihadistes, jusqu’à présent du moins. L’attaque qu’elle vient de perpétrer, sur ordre de l’OTAN, contre les avions de chasse russes le démontre amplement (7). Les États-Unis et l’OTAN laissent cette bourgeoisie véreuse massacrer les nationalistes chauvins kurdes tout en favorisant la dissidence nationaliste des Kurdes d’Irak et de Syrie de manière à brouiller les cartes dans cette région du monde ensanglantée. On se demande pour qui tourne Thierry Meyssan quand il prétend que : « D’une main, le gouvernement français mobilise tous ses médias pour focaliser sa population sur les attentats du 13 novembre, puis sur la Cop21. De l’autre, il profite de l’inattention générale pour lancer avec Israël une nouvelle guerre en Irak et en Syrie. Son objectif n’est plus de renverser le régime laïque syrien, ni de détruire son armée, mais désormais de créer un État colonial à cheval sur l’Irak et la Syrie, géré par des Kurdes, afin de prendre en tenailles les États arabes. Le rêve d’une puissance israélienne du Nil à l’Euphrate est de retour » (8).

La France et Israël ne sont absolument pas au poste de commande des guerres au Proche-Orient que dirige l’État-major américain en prenant grand soin de composer avec son nouvel allié iranien, si puissant dans le Golfe persan (9). L’Iran n’entend pas laisser partitionner l’Irak ou la Syrie. Elle tolère le Kurdistan pour l’instant, mais pour un temps seulement. Les capitalistes israéliens doivent être bien désespérés pour s’acoquiner avec l’Élysée dont l’aviation fut incapable d’assassiner Mouammar Kadhafi sans le soutien logistique et l’intervention décisive de l’aviation américaine (10). 

 

Les Frères musulmans en Égypte

L’Égypte de Moubarak fait bon ménage avec les Frères musulmans depuis longtemps. Le pays fut soumis à une révolte populaire, puis ouvrière, de grande envergure, non pas pour obtenir le droit de vote en vue d’élire un nouveau dictateur, mais pour obtenir le droit de vivre décemment. Contrairement à ce que prétendent certains commentateurs, les révoltes populaires furent réelles et la répression sanguinaire. Cependant, les factions bourgeoises nationalistes faisant des religions musulmane et copte leurs fonds de commerce furent effrayées à la vue de cette succession de soulèvements populaires, durement réprimés par l’armée et elles furent amenées à accepter le maintien du clan despotique de Moubarak (sans Moubarak) et à rétrocéder le pouvoir aux militaires sans déclencher d’actions terroristes à l’étranger. Les Frères musulmans égyptiens, nationalistes religieux chauvins, ont toutefois maintenu une branche d’Al Quaïda dans le Sinaï, telle une épée de Damoclès au-dessus de la tête du pouvoir militaire au Caire. Ils attendent que la situation nationale et internationale se calme avant de revendiquer à nouveau le pouvoir que les urnes bourgeoises leur avaient concédé (11). 

 

L’islamisme intégriste dans l’empire saoudien

L’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, la Jordanie jouent la carte nationaliste wahhabite extrémiste depuis très longtemps. Étant donné que ces pays archaïques – où les rapports de production féodaux craquent sous l’expansion des forces productives sociales – se plient scrupuleusement au partage des redevances pétrolières et à l’usage du pétrodollar pour le commerce de l’or noir, il n’est pas nécessaire d’y créer des troubles sociaux-religieux pour affermer ces États patentés. Cette conjoncture se constate par la relative quiétude dans laquelle vivent ces pays commanditaires des cliques de mercenaires « djihadistes » qui sévissent dans les pays limitrophes. Les brigands « djihadistes » savent que l’on ne mord pas la main qui vous nourrit. Il en va tout autrement au Yémen où une portion de la bourgeoisie locale d’obédience chiite, soutenue par l’Iran, la nouvelle puissance impérialiste régionale, s’est révoltée contre l’autorité féodale des anciennes vandales commensales. L’Arabie Saoudite – état terroriste – y subit une défaite militaire cuisante aux mains de « djihadistes » locaux. C’est le sort qui sera probablement réservé aux velléités des nationalistes séparatistes kurdes d’Irak et de Syrie cherchant à créer un Kurdistan à la solde des sionistes israéliens.  

 

L’intégrisme islamiste en Irak

Quand la bourgeoisie nationaliste laïque d’Irak tenta de s’affranchir de la tutelle des multinationales du pétrole, le maitre du jeu envahit le pays, démantela l’État irakien et offrit le pays en pâture aux clans nationalistes islamistes comme un avertissement de ce qui pourrait survenir à tout autre État récalcitrant. Le Libyen Kadhafi et sa clique capitaliste n’ayant pas compris subirent le même sort quelques années plus tard (12). Depuis ce temps, divers clans de mercenaires représentant du soufisme assurent l’intérim dans ce pays démembré et exsangue. La classe bourgeoise libyenne s’étant rapidement effondré les corsaires du désert, djihadistes sponsorisés, ont été dirigé vers le Sahel, du Soudan à la Mauritanie, en passant par le Mali. Que les puissances occidentales se rassurent, seuls les peuples de Libye et du Sahel subissent les malversations de ces terroristes affrétés. Sous le « false flag » djihadiste ils s’adonnent à divers crimes de droit commun comme le commerce d’esclaves, la contrebande d’armes et de drogues, rien qui ait à voir avec l’Islam.

 

Les terroristes « djihadistes » sévissent contre la bourgeoisie syrienne

Le clan Assad s’était assuré du contrôle sur l’État syrien depuis les années cinquante – au temps où les bourgeoisies nationalistes régionales se répartissaient les pouvoirs en fonction de leur allégeance idéologique, clanique, et sectorielle (industrie et commerce). Le territoire syrien ne recèle pas de grandes richesses naturelles ce qui limite fortement les convoitises des grandes puissances. La « communauté internationale » (sic) consentit à ce que la Russie – une puissance impérialiste concurrente – bénéficie d’un port militaire à Lattaquié, aux confins de la Méditerranée. Mais la géopolitique mondiale, bouleversée par le déclin de l’empire américain et européen et par la montée en puissance de la Chine lointaine – le véritable concurrent de l’ancienne puissance déclinante – il devint nécessaire, aux yeux de la puissance hégémonique décadente, de porter des coups à la Russie afin de l’éloigner de la Chine et de plier son économie aux besoins des entreprises occidentales. S’en suivit une série de conflits téléguidés en Tchétchénie pour commencer, dans le Caucase, dans les Balkans, en Ukraine, puis en Syrie pour terminer.

Ce dernier front est de loin le plus compliqué à analyser et à déchiffrer. C’est que les malfrats des services secrets occidentaux n’ont pas trouvé d’appui sérieux parmi la bourgeoisie syrienne, pas même parmi les hiérarchies religieuses (sunnite, alaouite, chiite, chrétienne) pour déclencher une guerre civile interne et mettre à genoux le clan de Bachar al-Assad, issu d’un compromis entre ces différentes factions bourgeoises nationalistes-religieuses, maintenues par son père dans un fragile équilibre. Les services secrets des puissances occidentales (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Allemagne) et des puissances régionales (Turquie, Arabie Saoudite, Qatar) ont dû transporter, entrainer, armer, financer, ravitailler une armée de mercenaires de pseudo « djihadistes » recrutés parmi les millions de « réservistes » paumés et désœuvrés venus de 40 pays en crise (13).

En Syrie, le pire des scénarios que pouvait imaginer le Pentagone s’est cristallisé. Le clan de Bachar al Assad n’a pas lâché prise malgré la violence de la sarabande ; la population syrienne, désespérée, effrayée par les atrocités commises par les assassins déversés sur le pays, ne s’est pas soulevée contre le pouvoir despotique, au contraire, elle a trouvé que le despote était plus rassurant que ces truands que l’Occident avait lâché lousse sur la contrée ; la Russie, si vite écartée en Libye, ne s’est pas dégonflé, pas davantage que l’allié iranien que l’on croyait coincer par les sanctions internationales et le boycott de la « communauté internationale » (sic). Enfin, la situation sur le terrain s’est détériorée pour les opportunistes réunis pour la curée qui ont commencé à suivre leur propre agenda. Les mercenaires « djihadistes » se demandant si une autre issue que la mort est envisageable commencent à fatiguer ou à paniquer. Ceci explique les coups de force, comme ceux de Paris, quand la bisbille est prise entre d’anciens complices (14). Et voici que le sous-lieutenant Erdogan est envoyé au front par l’OTAN qui espère toujours que cette guerre atypique se transformera en guerre conventionnelle (15). 

 

L’analyse opportuniste de la gauche bourgeoise

Monsieur Geraoid O’Colmain, analyste politique, déclarait récemment que : « Les attaques terroristes de soi-disant groupes islamistes sont orchestrées de l’étranger tout comme les attaques terroristes de l’OTAN contre l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie et le Yémen, notamment, ont été orchestrées de l’étranger, par les mêmes puissances néo-impérialistes et néocoloniales américaine et israélienne (…) Ces attaques constituent un approfondissement de la guerre entreprise par ces puissances impériales contre les peuples du Moyen-Orient, d’Europe et d’Afrique afin de les diviser pour mieux régner et ainsi tous les soumettre aux puissances du Nouvel ordre mondial en construction, un nouvel ordre dirigé par une poignée de dirigeants tyranniques, une élite machiavélique. (…) Il n’y pas de guerre contre le terrorisme, poursuit monsieur O’Colmain, il y a une guerre menée en utilisant des groupes terroristes « proxys », par ces puissances occidentales, contre les États-nations qui résistent à la domination américano-israélienne et pour « discipliner » les populations laborieuses d’Europe, d’Afrique et d’Orient afin de les soumettre au dictat de ces puissances qui souhaitent provoquer une guerre mondiale entre tous ces peuples afin de nourrir leur industrie militaire et d’armement. Les migrations forcées de millions de réfugiées constituent une ingénierie migratoire coercitive aux dépens des pays de l’Est européens et de l’Allemagne où la pression sera accrue sur les salaires et les emplois des masses ouvrières locales, suscitant régionalement de grands troubles sociaux contre ces migrants innocents. Monsieur O’Colmain ajoute, il n’y a pas et il n’y a jamais eu de guerres antiterroristes de l’Occident contre la religion musulmane, puisque ces groupuscules terroristes, pseudo islamistes, sont les créatures des services secrets occidentaux, Al Quaïda étant l’archétype en ce domaine, conclut l’analyste » (16). 

Dans ce paragraphe succinct, l’analyste condense la théorie du « complot » dont raffole la gauche bourgeoise et qu’elle tente d’accréditer au sujet de la succession d’attaques terroristes qui accablent certains pays depuis des décennies. De nombreuses affirmations faites par le spécialiste O’Colmain sont véridiques, mais elles relèvent du sophisme dans la mesure où elles accréditent la thèse d’un complot régi par l’alliance israélo-américaine construisant un Nouvel ordre mondial (sic), faisant l’impasse sur la responsabilité des bourgeoisies nationalistes chauvines locales, européennes et mondiales. De ce constat, il découle que pour s’opposer aux activités terroristes, de basses intensités commis par des paumés, des brigands, des repris de justice de bas étage ; tout comme pour s’opposer aux activités terroristes de grande envergure, commis par des généraux à l’aide de porte-avions, d’avions de chasse, de drones et de bombardiers géants, il faut renverser chaque bourgeoisie nationale, chacun chez soi, en pays arriérés, néocolonisés, et islamisés, tout comme en pays industrialisés et impérialisés.

Il n’y a aucun Nouvel ordre politique mondial de possible. Un Nouvel ordre politique mondial ne peut reposer que sur un nouveau mode de production en construction. Loin de voir émerger un nouveau mode de production, nous voyons plutôt s’étioler l’ancien mode de production capitaliste, prêt à lancer l’humanité dans une guerre nucléaire apocalyptique plutôt que de s’effacer.  

 

La propagande officielle quant au terrorisme « islamiste »

L’éditorialiste du quotidien l’Orient - Le Jour résume ainsi la position officielle que les médias « mainstream » doivent propager à propos des évènements incriminés : « Les évènements régionaux et internationaux semblent se précipiter. Le Liban, la France et le Mali, trois pays dans trois continents différents, ont été frappés en huit jours par le terrorisme islamiste qui semble étendre ses tentacules de haine un peu partout et menace de nouvelles capitales d'agressions du même type (Bruxelles notamment). Le monde entier se mobilise désormais contre Daech, et des frappes ciblées et intensives sont menées par les Français. Ce qui d'ailleurs suscite une question élémentaire : que faisait jusqu'à présent la coalition internationale menée par les États-Unis qui avait déclaré la guerre à Daech depuis près d'un an et demi ? Toujours est-il qu'en quelques jours, l'opinion publique internationale a basculé, poussant les dirigeants du monde à agir contre cette organisation terroriste » (17).

Ce qui est troublant dans cette série d’allégations c’est que sans s’arrêter à répondre à l’importante question qu’elle soulève, la journaliste s’empresse d’affirmer que la situation a basculé et que dorénavant l’opinion publique internationale poussera les dirigeants de la « communauté internationale » à agir (!) Le laïus de la rédactrice fait partie intégrante de l’intoxication médiatique extrémiste. Elle laisse entendre que les États-Unis et leurs alliés ont déclaré la guerre aux terroristes alors que de très nombreuses informations font savoir que ce sont ces mêmes puissances coalisées qui recrutent, financent, entrainent, arment et soutiennent de toutes les manières imaginables ces pseudo « djihadistes », pour la plupart pauvres et sans moyens de subsistances, et dont 100 000 seraient morts depuis quatre ans en Syrie, et dont les effectifs se maintiennent tout de même à 30 000 combattants actifs grâce à l’aide occidentale notamment.

Le chroniqueur René Naba, ajoute et accuse « [le gouvernement français] non seulement en Libye et en Syrie, mais aussi par son silence mortel sur le Yémen, son alliance privilégiée avec le royaume saoudien, l’incubateur absolu du djihadisme erratique dégénératif et son appendice du Qatar, la Mecque de la confrérie des Frères musulmans, la matrice de toutes les organisations radicales djihadistes d’Al Qaida et Jabhat An Nosra. Enfin, dernier, et non le moindre, de la Turquie le volant régulateur des djihadistes sur le plan militaire, en même temps que le principal pourvoyeur du flux migratoire à destination de l’Union européenne en crise systémique de son économie » (18).

Les services secrets ne dissimulent même pas leurs activités de soutien à l’État islamique (EI). « Les services secrets français auraient encouragé près de 3 500 islamistes français radicaux à se rendre en Syrie (…) soit ils parviendront à renverser le régime syrien, soit ils mourront sur place. L'idée du retour en territoire français n'était même pas envisagée (…) Selon les chiffres avancés, il y aurait ainsi désormais 10 000 combattants de nationalité européenne qui se battent sous la bannière de l'État islamique » (19).

Le président Vladimir Poutine, dont l’allié syrien est au cœur de la tourmente, a déclaré avoir les preuves que 40 personnalités d’affaires internationales, provenant de pays membres de la coalition anti-EI, financent l’EI directement (20). Des informations tendent à prouver que le chef de Daesh est un agent avéré de la CIA (21). Il est maintenant reconnu que le fils du Président Torque Erdogan coordonne le commerce du pétrole saisi par l’EI dans les puits d’Irak et de Syrie, contribuant ainsi au financement de l’État honni. « Un faisceau de preuves tend à prouver que le Qatar a acheté à l’Ukraine du matériel militaire antiaérien sophistiqué pour le compte de Daesh. L’opération s’est déroulée fin septembre 2015, juste avant l’intervention militaire russe contre l’organisation terroriste. Elle a été approuvée par l’ambassade des États-Unis à Doha. Le matériel a été transféré via la Bulgarie et la Turquie. Officiellement, le Qatar, l’Ukraine, les États-Unis, la Bulgarie et la Turquie luttent contre Daesh » (22).

Enfin, la défiance est tellement grande vis-à-vis des autorités gouvernementales que d’aucuns se demandent si ce ne serait pas l’État bourgeois lui-même qui aurait organisé, orchestré ou laissé s’organiser ces attentats « false flag » au cœur de Paris (23). À l’évidence, le grand capital international ne parvient pas à créer les conditions d’une conjuration et si des voix s’élèvent pour réclamer la guerre, plus nombreux sont ceux qui contestent la propagande des médias à la solde et appellent à se défier des autorités gouvernementales. 

 

L’objectif, c’est la guerre

Brulant les étapes, probablement par excès d’enthousiasme, un expert des affaires irakiennes a vendu la mèche et a dévoilé sans ambages : « À l’aune de pareille expérience, je ne puis voir que d’un bon œil, comme vu d’Irak puis sans doute de Paris, dans la foulée du rapprochement encore frais entre Poutine et Obama, l’inclination de plus en plus forte en faveur d’une alliance unifiée, à l’instar de celle constituée pour abattre le nazisme. Et, à l’heure où Paris est endeuillé, de plus en plus de responsables politiques et de géostratèges militaires mettent lucidement en avant l’efficacité opérationnelle des frappes russes qui, en une semaine, ont eu davantage d’impact que les Américains en une année… En dépit des fortes réticences de ces derniers, apparemment toujours mus par le « Nouvel ordre mondial » jadis proclamé et décrété dès 1991 par Bush père ; semblable prouesse militaire peut s’expliquer par-delà la force mise en œuvre : en effet, ces mêmes Russes sont surtout parvenus à intégrer les autorités irakiennes, iraniennes et syriennes autour d’une structure unique de coordination du renseignement anti-Daech, basée à Bagdad » (24).

C’est bien là où le grand capital multinational souhaite entrainer le monde entier. Rééditer l’exploit de 1940. Recréer l’international de l’apocalypse guerrière, afin de lancer les travailleurs des différents pays les uns contre les autres dans un immense holocauste mondial pour le partage des zones de ressources, des marchés et des secteurs de production de plus-value. Le spécialiste irakien n’a simplement pas compris que l’alliance ne peut être dirigée par deux puissances hégémoniques concurrentes, les États-Unis et la Russie. Contre qui une telle alliance d’ennemis serait-elle dirigée ? Contre un État fantôme, possédant quelques armes fournies par ses ennemis, financer par des commanditaires dorénavant ligués contre lui et ses 30 000 combattants désormais désarmés. En 1940, les puissances de l’axe alignaient près de15 millions de soldats surarmés et bien entrainés… Assurément l’alliance réactionnaire en construction ne vise pas l’État islamique fantoche. Qui vise-t-elle alors ?

Jacques Attali, publie ses rêveries ces temps-ci, et dans ses rêves les plus lucides l’ex-conseiller de François Mitterrand voit une troisième guerre mondiale en préparation dont il fixe le déclenchement en 2030 (25). Pour l’éviter, le poncif propose la création d’un supraétat de droit mondial, la création d’un Nouvel ordre mondial. L’ONU, en quelque sorte, mais en plus autoritaire, solidement ancrée entre les mains des magnats de la finance mondiale assujettissant des milliards de travailleurs ployant sous leur cravache. Bref, le larbin propose de donner à ceux qui fomentent la prochaine guerre un instrument supplémentaire pour parvenir à leurs fins.  

L’expert Patrick Martin pronostique que « Le complexe militaire et du renseignement américain est engagé dans des préparatifs systématiques pour la Troisième Guerre mondiale. Pour le Pentagone, un conflit militaire avec la Chine et/ou la Russie est inévitable, et cette perspective est devenue la force motrice de sa planification tactique et stratégique » (26). Pour faire la guerre – qui plus est – la guerre mondiale – il faut des armes, beaucoup d’armes. En novembre 2015, le recherchiste Jules Dufour du Groupe Mondialisation a publié une étude intitulée : « Le réarmement planétaire » où il révélait que Le monde est de plus en plus militarisé. Les dépenses militaires augmentent sans cesse dans un très grand nombre de pays. Plus de 5 milliards de dollars par jour sont consacrés à la guerre ou à sa préparation. Les gouvernements sont totalement soumis aux exigences des lobbys militaires (…) 640 millions d’armes légères sont disséminées à travers le monde (une pour dix personnes). La production de cartouches militaires est de 14 milliards par an. (…) Les dépenses militaires mondiales ont atteint le total de 1 747 milliards de dollars en 2013. Cela correspondait à 2,4% du PIB mondial (27).

Le spécialiste Larry Chin commente : « Cette crise apocalyptique n’est pas une guerre « contre le terrorisme », mais une guerre « de » terrorisme, menée par des terroristes, guidée par des terroristes, et par des criminels de guerre psychopathes qui se placent au dessus de la loi. Ils n’ont nullement l’intention de mettre fin au terrorisme. En fait, c’est tout le contraire : les armées terroristes de l’Occident sont un atout majeur utilisé pour infiltrer et déstabiliser, pour renverser les régimes que l’OTAN cherche à se rallier, à envahir et à conquérir. Et ils tombent ainsi, l’un après l’autre : d’abord l’Iraq et la Libye, puis les évènements actuels en Syrie, tout cela pour la réalisation d’ambitions plus vastes encore. La « guerre contre le groupe État islamique » ne concerne même pas ce groupe, et ce, quelles que soient les atrocités commises par les tueurs d’ISIS/ISIL eux-mêmes. Cette guerre est, et a toujours été, une guerre mondiale entre superpuissances opposant l’Occident à la Russie et à la Chine, et ce, partout où le dictent les intérêts de l’Occident et de ses grandes entreprises, qu’ils soient géostratégiques ou axés sur les ressources  » (28).

 

Conclusion

Que pourrait-on ajouter sinon que tout est manigancé pour pousser les masses vers la guerre totale. De fait, une guerre mondiale ne peut opposer que deux ennemis irréductibles luttant pour leur survie. Soit ce conflit mettra aux prises l’alliance impérialiste Atlantique dirigée par le « has been » étatsunien, opposé à l’alliance asiatique dirigée par la Chine et la Russie comme le prédisait Samuel Huntington dans son livre « Le choc des civilisations » (29). Cela signifiera que les bourgeoisies nationalistes chauvines auront gagné leur pari de mobiliser les masses prolétariennes pour s’entretuer dans une guerre pour le partage des ressources, des marchés et des secteurs de production de plus-value, source de tous les profits. Une fois cette nouvelle guerre terminée la chair à canon salariée retournera à son esclavage journalier (30).

Mais ce conflit international pourrait opposer deux autres ennemis encore plus irréductibles, la grande bourgeoisie mondiale, et ce qui restera de ses appareils d’État, au prolétariat international, pour l’éradication du mode de production capitaliste et l’édification du nouveau mode de production communiste.

 

Références

 

  1. Robert Bibeau (2015) L’intégrisme islamiste contre le national chauvinisme. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/integrisme-islamiste-contre-national-chauvinisme/
  2. http://www.histoire-pour-tous.fr/guerres/3202-la-guerre-iran-irak-1980-1988.htm
  3. Robert Bibeau (2015) La guerre des monnaies. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-guerre-des-monnaies-contestation-de-lhegemonie-du-dollar/
  4. Robert Bibeau (2015) Le ralliement de l’Iran par les accords sur le nucléaire. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-ralliement-de-liran-par-les-accords-sur-le-nucleaire/
  5. Robert Bibeau. (2015) La « question nationale » palestinienne, bourgeoise et réactionnairehttp://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-question-nationale-palestinienne-bourgeoise-et-reactionnaire/
  6. http://www.20minutes.fr/monde/151104-20070411-15-ans-guerre-civile-algerie
  7. http://www.lefigaro.fr/actualites/2015/11/24/01001-20151124LIVWWW00087-en-direct-avion-russe-abattu-Turquie-Syrie-s-24-avion-de-chasse-abattu.php
  8. Thierry Meyssan (2015). La France et Israël lancent une nouvelle guerre en Irak et en Syriehttp://www.voltairenet.org/article189360.html
  9. Sauf pour les jeux de massacres que la bourgeoisie israélienne organise régulièrement contre les résistants nationalistes palestiniens dans les camps de concentration de Cisjordanie et de Gaza.
  10. Robert Bibeau (2011) Le parricide, la guerre civile en Libye. http://www.mondialisation.ca/le-parricide-la-guerre-civile-en-libye/23498
  11. Robert Bibeau (2012) Le « Printemps arabe » bilan d’un avortement. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-printemps-arabe-bilan-dun-avortement-2/
  12. Robert Bibeau (2011) La lutte de libération néocoloniale du peuple libyen se poursuit. http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-lutte-de-liberation-neo-100583
  13. http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/colere-et-lucidite/
  14. Michel Collon (2015) J’accuse. http://www.michelcollon.info/Terrorisme-Michel-Collon-accuse-et.html
  15. http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/12881-syrie-helicopteres-russes-envoyes-porter-secours.html
  16. « À propos des attaques à Paris le vendredi 13 novembre 2015 ». https://www.youtube.com/watch?v=f3rYKr28DBs&feature=youtu.be
  17. Scarlett Haddad. L’Orient-Le Jour – 21/11/15. http://www.france-irak-actualite.com/2015/11/la-guerre-contre-daech-change-la-donne.html
  18. René Naba (2015) La rémission par le sang de civils innocents. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-remission-par-le-sang-de-civils-innocents/
  19. Complots « False flag » http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/attentats-de-paris-qui-tire-les-51610  et http://www.france-irak-actualite.com/2015/11/la-guerre-contre-daech-change-la-donne.html
  20. https://www.youtube.com/watch?v=Fe1Oc2eccXU
  21. Le chef de DAESH travaille pour la CIA http://mai68.org/spip/spip.php?article7949
  22. Andrey Fomin (2015) Le Qatar et l’Ukraine viennent de fournir des Pechora-2D (fusée sol-air) à Daesh http://www.voltairenet.org/article189368.html
  23.  Complots « False flag » http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/attentats-de-paris-qui-tire-les-51610
  24. http://www.france-irak-actualite.com/2015/11/l-intervention-russe-en-syrie-vue-d-irak.html
  25. Jacques Attali. Une 3e guerre mondiale. https://www.youtube.com/watch?v=QfPjTt3U96E
  26. http://www.mondialisation.ca/washington-se-prepare-a-la-troisieme-guerre-mondiale/5487295?utm_source=Infolettre+Mondialisation&utm_campaign=396d25a961-Infolettre_08_11_1511_8_2015&utm_medium=email&utm_term=0_24340f1e06-396d25a961-82720701&ct=t(Infolettre_08_11_1511_8_2015)&mc_cid=396d25a961&mc_eid=74b176f7a
  27. Jules Dufour (2015) Le réarmement planétaire http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/le-rearmement-planetaire/
  28. Larry Chin. 19.11.2015 Pousser les masses vers la guerre totale. http://www.mondialisation.ca/pousser-les-masses-vers-la-guerre-totale/5490191?utm_source=Infolettre+Mondialisation&utm_campaign=61c2cb15c5-Chin_article11_23_2015&utm_medium=email&utm_term=0_24340f1e06-61c2cb15c5-8272070 
  29. Samuel Huntington. (1997) Le choc des civilisations. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Choc_des_civilisations
  30. Robert Bibeau (2015) Les attentats terroristes indiquent le désespoir des capitalistes. http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/les-attentats-terroristes-indiquent-le-desespoir-des-capitalistes

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31 réactions à cet article    


  • Clark Kent M de Sourcessure 26 novembre 2015 08:56

    Vous écrivez :


    « Il en fut de même quand la bourgeoisie gauchiste afghane fit mine de prendre le contrôle de ses ressources pour les vendre aux plus offrants, allant même jusqu’à signer des ententes de défense avec le bloc impérialiste soviétique. »

    J’aimerais que vous développiez les deux notions que je me suis permis de mettre en gras ; je n’en comprends pas le sens.



    • Norbert 26 novembre 2015 17:03

      @M de Sourcessure

      Effectivement on peut s’interroger sur le sens de ces assertions parce que :
      1) Il n’y a pas de prolétariat afghan et pas de bourgeoisie afghane.
      2) Le bloc soviétique ne pouvait être impérialiste au sens marxiste car l l’URSS n’était pas un pays capitaliste qui cherchait à étendre des marchés ou à exporter des capitaux. L’Afghanistan était pour l’URSS une question stratégique de sécurité.


    • Aristoto Aristoto 26 novembre 2015 18:54

      @M de Sourcessure
       
      j’imagine que l’Afghanistan meme en ces temps reculé du moyen age était habité par autre chose que des bédouins éleveur de moutons !!!

      Après en ce qui concerne le role des soviete : j’en sais pas grand chose, tout ce que je sais c’est que la domination américaine du monde à foutu un sécré bordel un peu partout ou ils se sont aventué. je me dis qu’une domination mondiale du bloc de l’est n’aurait pas été pire.


    • V_Parlier V_Parlier 26 novembre 2015 23:26

      @M de Sourcessure
      Moi j’ai une autre question : Est-ce que l’auteur faisait partie de ceux qui glorifiaient l’armement des rebelles syriens, puis la « révolution » ukrainienne, pour ensuite tenter de convaincre le public d’adopter à présent une attitude pacifiste ? Je dis ça, je dis rien.... (Peut-être que je me trompe)

      Pourquoi cette question ? Parce-que je viens de voir encore une fois un journaliste de Libé tenter cette performance catastrophique sur BFMTV, en se faisant rétamer par un guerrier de derrière les fagots. Et oui, les bobos alignés bien propres souteneurs de terroristes qui se découvrent tout à coup pacifistes sont maintenant à poil. Ils en sont réduits à plaindre daesh plus qu’ils n’ont plaint les nations détruites au son de leurs applaudissements !


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 novembre 2015 02:11
      @M de Sourcessure

      Ça me semble évident. En Afghanistan un parti dit démocratique populaire - un ramassis de petit bourgeois locaux avait pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’état soutenu par Moscou. Ce sont eux que je qualifie de bourgeoisie gauchiste afghane - cette bourgeoisie de gauche (sic) qui voulait se vendre aux soviétiques plutôt qu’aux américano-britannique.

      Le bloc impérialiste soviétique était dirigé par l’URSS et comprenait les pays du COMECON - ou du Pacte de Varsovie. 

      Que dire d’autres ??

      Robert Bibeau. Directeur Les7duQuébec.com

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 novembre 2015 02:18
      @Norbert
      Il y avait une bourgeoisie d’affaires et commerciale afghane Amin Karzai en étant l’archétype.

      Il y avait un petit prolétariat des transport et commercial en Afghanistan trèes minoritaire il est vrai

      L’URSS était bel et bien un État impérialiste dominant les pays du COMECON et pratiquant l’échange inégal avec ces pays comme par exemple avec Cuba sucre contre armes et minerais.

      L’URSS cherchait à s’emparer de marchés en Afrique et à y investir mais sa technologie industrielle était trop arrièré pour attirer plusieurs pays africains.

      Tout ceci confirme que l’Afghanistan était bien pour l’impérialisme URSS une base stratégique pour ses visées expansionnistes.

      Robert Bibeau Directeur. Les7duQuébec.com






    • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 novembre 2015 02:34
      @V_Parlier

      Vous feriez mieux de ne pas PARLIER monsieur parler

      Mes textes (200 environs) sont toujours disponibles sur AGORAVOX MONSIEUR MAUVAIS PARLEUR

      Ma position est simple... Bachar al-Assad est l’affaire des syriens et de personne d’autres. Impérialistes Français hors de Syrie. 

      Il n’y a jamais eu de "Révolution ukrainienne JAMAIS ni aujourd’hui ni il y a 50 ans ou 100 ans.

      Lisez mon texte qui n’a rien du texte d’un pacifiste - fumiste - Je crie à la révolution mondiale mais la révolution du prolétariat.

      Je ne crois pas aux journalistes bobos de services - que vous semblez être. 

      NON les peuples ne feront rien dans tout ceci - seul le prolétariat tiens le monde dans ses mains et tous ceux là n’en font pas partie ni en Ukraine ni chez Daesh, ni chez les islamistes ni chez les pleureuses officielles hypocrites.

      Robert Bibeau. Directeur Les7duQuébec.com
       

    • V_Parlier V_Parlier 27 novembre 2015 09:32

      @Robert Bibeau
      C’était une question que je posais, et mon constat allait surtout vers le débat auquel j’ai fait référence.
      Permettez moi tout de même de penser (si j’en ai le droit) que le marronnier de la lutte des classes est une esquive pour remplacer des guerres par d’autres (les capitalistes sachant le faire aussi avec d’autres « idéaux ») et que vous n’êtes pas toujours si clair que ça Je vous cite (autre billet) :
      « Je ne crois pas que les puissances occidentales »préfèrent" l’EI et Daesh et Al-Nostra. Ces bêtes monstrueuses sont nées de manière spontanée, en prenant racine dans la misère séculaire des travailleurs et des paysans du Moyen-Orient. Certaines puissances régionales (Arabie, Émirats Arabes Unis, Turquie, Israël), désespérées et effrayées à la perspective d’un retour de l’esprit de révolte du Printemps arabe qui cette fois ne se laissera pas empêtré-liquidé dans le guêpier démocratique bourgeois". -> Je ne suis toujours pas convaincu.
      Mais nous ne discuterons pas sur des dogmes idéologiques (trop absolus et indiscutables pour moi) car nous ne nous convaincrons certainement pas, c’est inutile.


    • Norbert 27 novembre 2015 15:15

      @Robert Bibeau

      Je ne partage pas du tout votre avis. Le problème de l’ économie soviétique n’était certainement pas la surproduction avec la recherche désespérée de débouchés pour leurs « marchandises » qui en découle. Il pouvait certes arriver que le nombre de boulons produits excède par trop celui des vis, mais pas à cause du marché mais seulement à cause de la gestion bureaucratique de la caste dirigeante. Cette caste était obligée de se cacher pour jouir de ses privilèges et elle a constituée la force principale de la restauration capitaliste face à une classe ouvrière passive et privée de pouvoir politique depuis trop longtemps. Les échanges de l’URSS avec beaucoup d’autres pays étaient inégaux (avec l’Inde par exemple) mais au détriment de l’URSS qui cherchait simplement une bonne entente stratégique. En matière d’armement, l’outil de production très en retard de l’URSS l’obligeait à consacrer des efforts colossaux pour arriver à juste compenser les efforts occidentaux.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 novembre 2015 15:35
      @V_Parlier

      Je ne vois pas de contradiction entre cette citation d’un autre billet que je reconnais et le texte incriminé ci-haut.

      Vous n’êtes pas convaincu et c’est votre droit que je respecte et que je ne partage pas (votre scepticisme)

      Non je ne discute pas d dogme mais de faits et de leurs interprétations - là il est possible de glisser vers le dogmatisme si nous n’y prenons garde.

      Robert Bibeau Directeur Les7duQuébec.com



    • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 novembre 2015 15:46
      @Norbert

      Je suis d’accord avec votre diagnostique de l’outil de production très en retard de l’économie capitaliste soviétique ce qui fut la cause profonde de son effondrement.

      Pour ce qui concerne cette « caste bureaucratique » au pouvoir - j’ai entendu cette analyse idéaliste combien de fois dans ma vie politique... Les trotskystes véhiculent ces fredaines anti-marxistes.

      Une caste ou une classe sociale prend racine - prend vie dans les rapports de production d’un mode de production. Une caste bureaucratique capitaliste ne pouvait naitre que du mode de production capitaliste qu’elle renforce - ou elle se renforce - jusqu’à pouvoir prétendre à l’hégémonie exclusive ce qu’elle fit en 1989-1991 en abolissant les restants faméliques gouvernementaux qui entravaient quelque peu leur jouissance privé de leur capitaux.

      L’URSS ne pouvait chercher une bonne entente stratégique - les puissances impérialiste sont forcées de s’affronter - forcées par leur développement économique lui-même c’est inexorable et hors de la volonté des marionnettes au pouvoir.

      La classe ouvrière soviétique n’a JAMAIS été au pouvoir = jamais même pas du temps de Lénine qui n’a pu faire qu’une révolution démocratique capitaliste.

      Robert Bibeau Directeur. Les7duQuébec.com


    • Norbert 27 novembre 2015 17:39

      @Robert Bibeau

      Trotsky n’a jamais prétendu que la société communiste a été réalisée en URSS. La caste bureaucratique n’est pas une génération spontanée et Lénine qualifiait déjà la République soviétique comme présentant des déformations bureaucratiques qui pouvaient lui être fatale sans révolution internationale imminente. Il n’y a absolument rien d’idéaliste dans la magistrale analyse que fit Trotsky de la dégénérescence stalinienne. Les prédictions qui découlaient de cette analyse se sont réalisées avec une précision qui suffirait à anéantir les thèses concurrentes (Castoriadis par exemple) dans n’importe quel domaine des Sciences exactes. Il est vrai que la relative lenteur avec laquelle ces prédictions se sont réalisées (à cause de l’équilibre du monde issue de la deuxième guerre mondiale) a semé une zizanie conséquente dans le camp de ceux qui se réclament du Trotskysme (et plus globalement du Marxisme) dont « on » ne s’est pas encore remis.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 novembre 2015 22:58
      @Norbert
      1) Soit Trotsky n’a pas dit que le communisme était réalisé en URSS - D’accord.

      2) Lénine et Trotsky se sont tous les deux attachés à décrire l’épiphénomène plutôt que la cause profonde et réelle de l’échec de la Révolution bolchévique.

      3) La phrase précédente implique que Trotsky s’est totalement gouré dans sa « magistrale » analyse de la dégénérescence - Pour qu’il y ait "dégénérescence il aurait fallu qu’il y ait victoire puis trahison ou dégénérescence OR il n’y a pas eu victoire JAMAIS de la Révolution prolétarienne en URSS.
      4) La cause de cet échec de la Révolution prolétarienne russe n’est pas pour la raison que les autres révolutions prolétariennes ont échouées ailleurs en Europe. Non plus parce que le socialisme était impossible dans UN SEUL PAYS. Non plus que la bureaucratie a miner la révolution prolétarienne. La bureaucratie a diriger la révolution démocratique bourgeoise et a poursuivit son oeuvre pendant l’édification du capitalisme en URSS.

      5) Arrivons enfin à la cause de l’Échec bolchévique national et mondial. A) Les modes de production doivent impérativement se succéder dans l’ordre et aucune étape historique ne peut être SKIPER.  Une société féodale arriérée ne peut donner naissance à une société communiste sans passer d’abord par le stade capitaliste. B) Un mode de production ne peut être écarter - balayer tant qu’il recèle des capacités de développer des forces productives. Un mode de production ne peut être éliminé tant que ses rapports de production sont assez large pour contenir de nouvelles forces productives.
      C) En Russie et dans le reste du monde en 1917 le mod de production dominant - semi-féodal en Russie ou capitaliste comme en Allemagne n’avait pas terminer leur parcours historique et donc aucune révolution prolétarienne ne pouvait y être victorieuse (Même qu’en Russie le prolétariat de masse faisait défaut). 

      Lénine - Staline et ceut été Marx en personne ne pouvait faire que ce qu’ils ont fait avec la bureaucratie qui avait dirigé la révolution démocratique bourgeoise

      Staline a créer une société capitaliste a un train d’enfer qui a pu tenir tête et vaincre le capitalisme nazi 23 ans plus tard au prix de dizaines de millions de morts Lénine ou Trotsky aurait fait pire ou mieux mais dans le même sens imparable.

      Robert Bibeau. Directeur Les7duQuébec.com
       

    • Norbert 29 novembre 2015 22:46

      @Robert Bibeau

      Tout d’abord merci pour votre réponse.

      Nous semblons être d’accord sur le point qu’il ne faille pas trop « personnaliser » l’histoire et, sur ce point, Trotsky répondait à certains qui lui reprochait de n’avoir pas utilisé ses relations avec l’armée rouge pour éliminer Staline, que sans le moteur des masses révolutionnaires la bureaucratisation se serait effectuée avec lui aussi bien qu’avec Staline.

      Entre la mort de Lénine et le contrôle absolu de Staline sur le parti bolchévik c’est une véritable contre révolution qui s’est produite avec l’assassinat de presque tous les révolutionnaires. Ceux que l’on retrouve aux postes dirigeants dans les années 30 ont presque toujours été hostiles à la Révolution de 1917 ou, dans le meilleur des cas, n’y ont joué aucun rôle. Ce qui s’est passé n’est pas juste une lutte au sommet de l’État. Avec Staline, le collectivisme bureaucratique a triomphé mais l’économie n’est pas devenue capitaliste pour autant. Tout montre que l’économie soviétique n’obéissait pas aux mêmes contradictions.

      Contrairement à vous, je pense sincèrement qu’une victoire de la Révolution allemande aurait changé complètement la donne. C’est, je l’admets, difficile à prouver aujourd’hui.

      Vous dites : « A) Les modes de production doivent impérativement se succéder dans l’ordre et aucune étape historique ne peut être SKIPER. »

      C’est une vision très linéaire des processus qui ne me semble pas correspondre aux lois générales de l’évolution. Il était très clair que la faible bourgeoisie Russe n’était pas du tout apte à accomplir une Révolution bourgeoise. D’autre part les pays capitalistes avancés faisaient obstacles à ceux des pays semi-féodaux voulant emprunter la même route (réaction du tout sur les parties)

      En faisant le bilan aujourd’hui, on pourrait même être tenté de soutenir la thèse opposée à la votre : Est-ce que des pays « attardés » n’ont pas plutôt été obligés de connaître une phase de collectivisme bureaucratique pour accéder au mode de production capitaliste ?
      Je reste ouvert sur cette question.

      Quoi qu’il en soit, pour moi les société évoluent comme les organismes et vivants au même titre que les inventions technologiques. Les premiers « plus lourd que l’air » ont été des semi-échecs et leurs envolés de quelques mètres en ont faire rire plus d’un. Cependant ces premiers essais préfiguraient l’aviation moderne. 

       En ce sens je pense que la Révolution bolchévique reste un phare précieux.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 30 novembre 2015 01:14
      @Norbert
      Vous semblez pensé que votre avis importe à l’histoire. Ce n’est pas le cas.La révolution bolchévique a eu lieue et la SEULE CHOSE QUI IMPORTE N’EST PAS DE LA TROUVER BONNE OU MAUVAISE. 

      La seule chose qui importe aujourd’hui pour la génération révolutionnaire présente est d’en tirer les bons enseignement. CE QUE VOUS NE FAITES PAS ET EN CELA VOUS AVEZ TORT MONSIEUR. Si tout le mouvement révolutionnaire faisait ainsi - cette expérience historique aurait été inutile. Je maintiens et je signe vos obsessions trotskystes - RIDICULES - à propos de la bureaucratie ET la bureaucratisation ....

      Ridicule car vous croyez détenir une clé d’explication avec cette foutaise de bureaucratie comme si une autre voie avait été possible = De fait vous aimez cette théorie de la bureaucratie décisive car elle vous permet de maintenir que l’économie soviétique a été du début (1917) à la fin une économie capitaliste et nullement socialiste et évidemment pas communiste. Le prolétariat moderne en 2015 - serait incapable de vous dire ne serait-ce qu’une seconde ce que sera l’économie communiste - 

      Nous l’apprendrons en le fabriquant et en 1917 le monde totalement arriéré - y compris l’Allemagne - l’Angleterre - la France ne pouvait pas imaginer - construire le communisme que nous ne saurions décrire aujourd’hui.

      Vous écrivez encore à propos de votre manie obsessive « bureaucratique » comme explication de tout  : "Est-ce que des pays « attardés » n’ont pas plutôt été obligés de connaître une phase de collectivisme bureaucratique pour accéder au mode de production capitaliste ?

      Je reste ouvert sur cette question. Les pays féodaux sont parvenus au développement capitaliste en passant par une hase de révolution démocratique bourgeoise - que Lénine a appelé lutte de libération nationale et MAO a appelé Révolution démocratique populaire regroupant - la paysannerie et l’artisanat des bribes d’ouvriers sous la botte de la bourgeoisie maoiste ou autre - Rien à voir avec la classe prolétarienne et sa révolution anti-capitaliste mondiale. Comment faire une révolution prolétarienne anti-capitaliste dans des pays sans prolétariat et sans capitalisme ? Il me semble que cela est facile à comprendre.M’enfin...Robert Bibeau. Direteur. Les7duQuébec.com

      http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs/la-flexibilite-na-jamais-empeche-la-hausse-du-chomage/

       


    • Norbert 30 novembre 2015 10:35

      @Robert Bibeau

      Je ne vois pas à quel moment j’ai eu l’air de considérer que l’histoire s’intéressait à mon avis. J’ai vraiment l’impression que vous répondez à quelqu’un d’autre car dans mon intervention précédente vous devriez plutôt trouver une tendance à restreindre le rôle que jouent, même les grandes personnalités de l’histoire, alors nous autres.....

      Tirer les leçons de la Révolution bolchévique, c’est aussi exactement ce que je préconise . Je n’ai à aucun moment employé les mots « bonne ou mauvaise » qui renvoient plutôt à un jugement d’ordre moral. Il semble que nous ne tirions pas les mêmes enseignements de cette expérience historique mais vous affirmez péremptoirement que c’est vous qui avez « les bons enseignements ». Cependant je le dis tout net, du point de vue du prolétariat mondial je pense que la Révolution Russe fût une victoire et donc une défaite pour l’impérialisme. Je vous pose donc la question suivante : Fort de vos enseignements, vous auriez été dans quel camp durant la Révolution bolchévique. Aucun peut-être ?

      « Je maintiens et je signe vos obsessions trotskystes - RIDICULES... »
      C’est assez répandu en politique et surtout à « l’extrême gauche », les divergences entre des interprétations qui devraient être discutées comme on le fait en Sciences dégénèrent en excès de langage. Si jamais vous déteniez une plus grande vérité, vous n’auriez jamais et c’est dommage, la chance de me la faire valoir de la sorte.

      "= De fait vous aimez cette théorie de la bureaucratie décisive car elle vous permet de maintenir que l’économie soviétique a été du début (1917) à la fin une économie capitaliste"

      J’ai dit au contraire que l’économie soviétique n’était pas capitaliste (Et il y a beaucoup d’arguments pour étayer cela), vous lisez trop vite. . Comment sera la société communiste future ? Nous ne le savons pas et il me semble que nous soyons ici d’accord.

      On peut constater qu’à Cuba, en Chine au Vietnam en Corée des Révolutions résultant d’insurrections de guérillas paysannes dirigées par des staliniens ont été accomplies. La classe ouvrière n’a joué aucun rôle ou presque dans ces mouvements. Mais l’URSS existait et le monde était déjà divisé en deux camps. il eut été impossible à Fidel Castro d’établir une économie planifiée sans l’existence préalable de l’URSS. Que vous le vouliez ou non et pour le coup l’histoire se fiche bien de votre avis, l’URSS a été le premier État ouvrier de l’histoire et il ne fait aucun doute que la bourgeoisie mondiale considérait l’existence du bloc soviétique comme la plus grande menace qu’il soit pour elle. C’est le fait principal de toute l’histoire politique du siècle dernier pas seulement dans la tête des trotskystes mais dans les rapports de forces réels et dans les principales batailles qui se sont déroulées. 


    • Allexandre 26 novembre 2015 11:04

      100% d’accord avec vos allégations. Les marchés financiers et les grands patrons d’industrie veulent une guerre mondiale. Ils l’auront car ils tirent les ficelles des marionnettes politiques soumises à leur bon vouloir. Seuls une levée des peuples peut stopper cela. Mais l’arme propagandiste est tellement puissante qu’elle a déjà converti bon nombre de peuples à se battre contre le méchant islam. On se trompe d’ennemi à coup sûr, mais qui en a conscience ? Pas grand monde. Que toutes ces pourritures aillent en première ligne. Je ne servirai pas de chair à canon", ça c’est sûr !


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 novembre 2015 02:26
        @Allexandre

        Vous oubliez plusieurs variables dans votre déclaration

        1) L’impérialisme creuse sa propre tombe et il frappera si fort le prolétariat qu’il le forcEra à réagir et à se battre contre son ennemi + ATTENTION JE N’AI PAS ÉCRIT LE PEUPLE - CE MOT JE L’EXCÈCRE =

        2) Le prolétariat ne bouge pas il est vrai. Mais il ne bouge ni pour soutenir les impérialistes - leurs ennemis ni pour se révolter. Il reste stoic. Ce sont les petits bourgeois qui s’expose sur les réseaux sociaux, les médias à la solde et il est très bien qu’il en soit ainsi - Ils se démasquent tout autant qu’ils sont. Rien à attendre d’eux sinon la capitulation.

        3) Ne vous inquiétez pas pour l’ISLAM Ils sont 1,5 milliards d’individus et c’est le seul groupe religieux qui s’accroit chaque année. Ce ne sont pas quelques millions de « juifs » épars - Avant de faire rentrer 1,5 milliards de musulmans en chambre à gaz ça va prendre davantage que la LDJ et que le FN.

        Robert Bibeau. Directeur Les7duquebec.com

         

      • .
        ’’...Mais ce conflit international pourrait opposer deux autres ennemis encore plus irréductibles, la grande bourgeoisie mondiale, et ce qui restera de ses appareils d’État, au prolétariat international, pour l’éradication du mode de production capitaliste et l’édification du nouveau mode de production communiste.....’’
        .
        L’article est très long...et très bien écrit. Quant a votre conclusion, j’aimerais en discuter .... a partir de Juin 2029 .  Si vous le voulez bien, je vous recontacte  ?


        • Enabomber Enabomber 26 novembre 2015 15:33

          M’en fous j’attends la 4e guerre mondiale. Pour celle-là j’ai tout l’équipement dernier cri dont parlait Einstein.


          • Hijack Hijack 26 novembre 2015 15:35

            Pas mal la caricature de l’article ... montrant notre horde de guerriers prêts à l’attaque ... heu ... à la soumission.


            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 26 novembre 2015 17:05

              Oui, mais qui sont les belligérants, qui sont les fautifs et qui sont les victimes ?



              • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 novembre 2015 02:41
                @Mohammed MADJOUR
                Il me semble que l’article les identifie clairement

                Il suffit de relire il me semble.

                Le premier protagoniste - même s’il ne parait pas beaucoup et que les médias ne lui donne jamais la parole c’est le prolétariat qui brille par son absence au combat ce qui embête les va-t’en guerre.

                Eh OUI pensez à 1939 - les hordes d’ouvriers allemands qui acclamaient Hitler et la guerre.

                Avez-vous de tels rassemblements ouvriers - prolétaires acclamant la Merckel, Hollande ou Cameron ou Obama ou même Poutine ??? AUCUN

                Leur préparatifs de guerre n’emballe personne et répugne au plus grand nombre.

                Dans un article précédent je parlais de la façon que les travailleurs forcés d se battre au Vietnam ont brisé l’effort de guerre américain. Les ouvriers américains ne sont pas mobilisés pour une guerre mondiale je vous l’assure et la grande bourgeoisie ne peut donc en faire .

                Robert Bibeau Directeur Les7duQuébec.com



              • alanhorus alanhorus 26 novembre 2015 18:30

                Une des conséquence de leur guerre c’est la guerre au tourisme.


                • Aristoto Aristoto 26 novembre 2015 18:34

                  Donc pour bien me situer dans tous ça : haaaaaaaaaaa et merde qu’ils s’entretuent entre eux je continue à vivre simplement mais dignement avec mon RSA smiley


                  • Aristoto Aristoto 26 novembre 2015 18:47

                    @Aristoto
                    Donc si je comprend bienmon ennemie...c’est la finance !!!!!! Non je déconne, donc mon ennemie au fond c’est françois Hollande !!! L’ennemie est en vérité en intérieur de nous même. Bon sang c’est diablement freudien tout ça : l’ennemi c’est NOUS !!


                  • D-503 26 novembre 2015 19:59


                    Incohérences, contrevérités et argumentation fallacieuse ... Nous sommes en pleine logorrhée.
                    Un certains nombre de pays sont touchés par des attentats et ne sont pas vraiment des entités impérialistes ... (Liban, Kenya, Tunisie ...).

                    Quant au allégations de Geraoid O’Colmain, elles n’engage que lui. La seule chose évidente, c’est qu’il utilise des bribes de vérité mélangées à de grands mensonges.
                    L’honnêteté intellectuelle semble décidément de plus en plus absente d’un certains nombres d’articles postés sur ce site.


                    • elpepe elpepe 26 novembre 2015 22:00

                      Bonsoir
                      AH vous nous avez manque
                      Dans la photo sur le drapeau noir c est la Tour Effeil ?


                      • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 novembre 2015 02:55
                        @elpepe

                        Pourquoi t’aurais-je manqué ? Je sors mon texte hebdomadaire cette semaine comme les semaines passées et comme la semaine prochaine 

                        Il faut dire que la semaine passé je discourais sur des concepts d’économie peut-être trop avancés pour les parlures que je perçois cette semaine.

                        C’est connue en politicaillerie tout un chacun est expert. (sic)

                        Robert Bibeau. Directeur Les7duQuébec.com


                      • Hijack Hijack 28 novembre 2015 14:58
                        Les soldats du califat ...

                        .

                        Attention, images pénibles à voir ...


                        • Hijack Hijack 29 novembre 2015 00:21

                          J’ignore ce que ça vaut, à vérifier donc, mais si c’est du sérieux, ce serait très grave :
                          .

                          Attentats de Paris : le DRS algérien avait prévenu la DGSE

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