bonsoir,
le français se porte très bien, car , en dehors de notre bel hexagone, il est aussi parlé par les belges, les suisses, les luxembourgeois, les quebecquois, certains peuples d’afrique...
et chaque pays apporte sa particularité et sa richesse à la langue française. les quebecquois sont très doués en la matière, puisqu’ils s’empressent de « franciser » les vocables anglais : c’est ainsi qu’on « clavarde » sur son clavier, on cancelle un rendez-vous, ou on envoie un courriel...
la langue française est une matière vivante qui de tous temps s’est enrichie. en partant du gaulois et du latin, on arrive au roman, parlé au nord de la loire, puis au fur et à mesure des échanges commerciaux ou des guerres menées,et de l’evolution de sciences, ce sont des mots grecs, arabes, indiens, italiens, germaniques, russes... qui viennent s’ajouter.
- http://perso.orange.fr/jean-francois.mangin/carolingiens/francais_naissance.htm : Naissance puis évolution du français
- http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/anti/gymling/dico1.htm :« »" ORIGINE DES MOTS. EXPLORATION DU DICTIONNAIRE :
- * Les mots qui viennent du latin sont majoritaires. La filiation est soit directe soit indirecte quand un mot a été emprunté à une des langues romanes ( l’espagnol, l’italien, le provençal, le portugais ), ces langues étant elles aussi filles de la langue mère. Au mot radical s’ajoutent évidemment tous les dérivés.
* viennent ensuite les mots grecs (souvent savants), ceux empruntés aux langues romanes, sans qu’on puisse déceler une origine latine, ceux d’origine germanique (anglais, allemand etc.), hébraïque, arabe, ainsi que des termes empruntés à des langues plus lointaines, avec ou sans intermédiaires ou régionaux, voire des onomatopées. (...)« »"
- http://users.skynet.be/sky37816/Mots_gaulois.html : Mots français d’origine gauloise
- http://www.limsi.fr/Individu/habert/Cours/PX/ProprietesDesLangues01-02Polycopie/node10.html : L’origine de la langue française
- http://www.languefrancaise.net/dossiers/dossiers.php?id_dossier=23 : Chronologie - 2 : origine et ancien français
Du VIIIe siècle (naissance de la langue française) jusqu’au XVe siècle ; période de l’ancien français
le français a longtemps été ou est la langue parlée par les souverains ( angleterre, allemagne, russie, italie, espagne, égypte, liban,...)et des personnes cultivées. jusqu’à la fin de la 1° guerre mondiale, elle fut employée comme langue diplomatique. c’est le traité de versailles en 1919, qui mis fin à cette prédominance.
mais,elle est une des langues officielles de l’onu, du comité olympique international,du vatican ... car elle possède, contrairement à l’anglais, une grande variété de nuances qui permet d’utiliser toutes les subtilités nécessaires à une négociation difficile.
elle est d’ailleurs enseignée dans ce but : -http://www.univ-perp.fr/fr/entreprises2/saic/saic_sic2/sejours_inter_campus/francais_l angue_diplomatique.html ;jsessionid=23063675B4A127FC3D2EFB2D1C01A255.lb_cms2 ;
- http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/francophonie-langue-francaise_1040/langue-francaise_3094/apprendre-francais_11841/francais-pour-travailler_11860/francais-specialite_28935.html
- http://www.amopa.asso.fr/francophonie_defi2.htm :LE FRANÇAIS, LANGUE DIPLOMATIQUE
par le doyen François Pitti Ferrandi
« »" Après la Seconde Guerre mondiale, à la Conférence de San Francisco en 1945, première grande conférence internationale, préparatoire à l’ONU, on avait admis cinq langues : français, anglais, russe, espagnol et chinois. C’étaient les langues officielles, c’est-à-dire que tous les documents devaient être publiés dans les cinq langues. Mais il fallait choisir une langue de travail, une langue de discussion ; toujours cette distinction entre langue écrite et langue parlée (et les services de traduction n’étaient pas perfectionnés comme maintenant).
Les Etats-Unis proposèrent l’anglais, comme étant la langue la plus répandue, la langue des affaires, de l’économie ; mais les autres délégations s’inquiétèrent d’une hégémonie anglo-saxonne sous le couvert de la langue, et firent des efforts pour s’opposer à l’anglais comme langue unique. Elles se rangèrent derrière le représentant français, Georges Bidault, pour appuyer l’adoption du français. Ont voté contre l’anglais les pays de l’Amérique latine, du Proche-Orient, l’URSS. Le français fut admis à une voix de majorité. En 1962, 35 délégations sur 105 s’exprimaient en français et, en 1966, 43 délégations sur 112 s’exprimaient en français, Il en résulte à l’ONU que, dans une séance plénière, on ne traduit pas ces deux langues : l’anglais et le français.
Au Conseil de Sécurité, à l’occasion de la résolution 242 sur le conflit israélo-palestinien, plusieurs délégués regrettèrent l’emploi de l’anglais car le texte dit qu’« Israël must withdraw from occupied territories », dont le sens peut être : « se retirer des territoires occupés », ou « se retirer de territoires occupés ». La différence est grande car si l’on interprète des, il s’agit de tous les territoires ; si l’on comprend de, il suffit d’en quitter quelques-uns pour que la résolution soit appliquée. On comprend que ces divergences d’interprétation qui avantagent l’une ou l’autre des parties, ont pu faire couler beaucoup d’encre et aussi, hélas, beaucoup de sang. Il fallut établir la traduction française.
Notons en passant que les papes, reçus à l’ONU y ont parlé en français, Paul VI et Jean-Paul II Les notes internationales du Vatican sont aussi en français.(...)
Je pourrais vous citer interminablement des phrases d’étrangers illustres qui se félicitent de connaître le français, pour eux ou pour leurs concitoyens. Je me limiterai à une citation du président Senghor, qui n’est pas vraiment un étranger : « Le français est une langue à vocation universelle, de gentillesse et d’honnêteté, et il nous a fait don de ces mots abstraits si rares dans nos langues ».(...)
Pour finir, permettez-moi de vous rappeler ces mots émouvants de Benjamin Franklin ; il disait : « Tout homme a deux patries, la sienne et puis la France. » Nous aimerions pouvoir dire une formule encourageante : « Tout homme doit avoir deux langues, la sienne et puis la langue française ». Soyons vigilants pour en garder la beauté et l’élégance.
« »"
la langue française est difficile parce sa grammaire est truffée d’exceptions à la règle, avec une orthographe parfois ardue à assimiler, et des règles compliquées.
néanmoins lorsqu’elle est bien parlée, c’est un délice pour l’oreille : raymond barre, édouard balladur parlent encore un français d’une grande pureté, avec des accords grammaticaux peu usités. dominique villepin le maîtrise bien également.
le français serait en danger si on n’intégrait pas de nouveaux mots. qu’importent qu’ils viennent de langues étrangères, on se les approprie et on apprend à les manier avec rondeur, puis, on se met à jongler avec et finalement ils deviennent de vieux compagnons de route...
plusieurs chercheurs linguistes et grammairiens se sont penches sur les textos et les sms .
- http://www.smspourlascience.be/index.php?page=1 : faites don de vos SMS à la science !
« »" *** ETUDIER LES SMS ***
Les recherches de ce projet concernent la linguistique (étude descriptive et systématique des langues), la sociolinguistique (qui met la linguistique en relation avec les phénomènes sociaux et culturels) et les aspects liés à l’ingénierie linguistique et à l’enseignement.
A l’inverse de la communication écrite habituelle, le langage SMS a les attributs d’un langage bref et rapide. L’objectif est de transmettre un message intelligible tout en faisant le plus court possible (nombre limité de caractères et inconfort du clavier). Ces contraintes ont fait naître un langage qui se fonde sur des codes multiples(...)« »"
- http://www.ledevoir.com/2007/02/01/129491.html :
- http://www.languefrancaise.net/news/index.php?id_news=144 :C koi 7 drôle 2 langue ? « »" (...) Professeur de linguistique à l’Université de Neuchâtel, Daniel Elmiger confirme : « Récemment, une mère m’a montré un message que lui avait envoyé sa fille : ‘L vi1 ap soop’ (elle vient après souper), disait-elle. La maman ne parvenait pas à le comprendre. » (...)
Parce qu’il n’impose aucune règle, le SMS permet aussi de s’exprimer en toute liberté. Les fantaisies les plus audacieuses sont autorisées. En ce sens, le message court stimule la créativité.
D’ailleurs, les adeptes du SMS n’ont pas tout inventé. « Doukipudonktan ? », écrivait Raymond Queneau dans Zazie dans le métro. Ou encore : « Izont des bloudjinnzes, leurs surplus américains ? ».
Plus tard, Prince utilisait lui aussi la phonétique dans les titres de ses chansons. D’ailleurs, le « U » (pour « you ») a fini par s’imposer même dans la langue écrite anglaise.
« La forme a un intérêt en soi, commente Daniel Elmiger. Dans la chanson, la poésie, les messages personnels, on peut lui accorder une importance particulière. En cela, cet intérêt pour un nouveau langage n’a rien de révolutionnaire. » (...)« »"
- http://www.ledevoir.com/2007/02/01/129491.html :
- Le clavardage, massacre de la langue ou renaissance linguistique ? Frédérique Doyon
Édition du jeudi 01 février 2007
Mots clés : linguistique, Internet, clavardage, Informatique, Langue, Québec (province)
- http://www.bulletin.auf.org/spip.php?article70 : Linguistique - SMS pour la science « »Pour la première fois, une étude scientifique propose un point de vue global sur ce que l’on peut appeler le langage SMS. Refusant de se fier aux intuitions ou aux impressions, les auteurs de cette analyse linguistique basée sur un corpus de données authentiques, bousculent les idées reçues.(...)« »"