Raison et déraison du mariage homo
Ça y est : la loi autorisant le-mariage-et -l'adoption-pour-tous est votée. Mais on ne sait jamais... Toujours vigilant, le Nouvel Obs garde en ligne son manifeste : "Pour nous c'est oui". Ceux qui ne le savaient pas encore peuvent y lire que les arguments des "antis" ne sont pas fondés en raison.
Et ceux des signataires ?
« Pour nous c’est oui ! » Des « citoyens hétéros ou gays » (1) clament à la face du monde un fiat au « mariage pour tous », dans un manifeste lancé par le Nouvel Obs. (http://tempsreel.nouvelobs.com/mariage-gay-lesbienne/20130108.OBS4745/manifeste-au-mariage-pour-tous-nous-disons-oui.html)
À cette occasion, ils croient devoir affirmer que « les craintes et les critiques suscitées par ce projet n’ont pas de base rationnelle » et y opposent leurs arguments à ce qu’ils appellent la « propagande déversée par les opposants à la réforme ».
Sous-entendu : eux-mêmes, ainsi que plus généralement les partisans de la réforme, sont plus rationnels.
On est en droit de l’espérer car, sur ce critère, on ne saurait être trop exigeant. L’institution du mariage fondé sur la différence des sexes existe depuis des siècles et fonde l’ordre familial et social dans notre civilisation. Pour y renoncer, il faut avoir de bonnes et solides raisons. Sagesse éprouvée, quoique oubliée souvent : il ne « faut toucher (aux lois) que d’une main tremblante », selon la formule de Montesquieu (Lettres persanes, CXXIX, (http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-101473).
Aussi, ces raisons se doivent d’être aveuglantes de rationalité et propres à emporter l’adhésion de tout entendement, pour peu qu’il s’y exerce honnêtement. Le fait qu’elles furent inaperçues par les meilleurs esprits pendant des millénaires ne doit pas nous décourager : c’est peut-être de leur part faute d’avoir eu l’idée d’y penser.
Il est temps de réparer cet oubli.
Dès un premier et rapide survol du texte, l’œil est griffé, au bas de la page, par une curieuse référence aux préférences sexuelles des signataires (« nous, citoyens hétéros ou gays »). Elle ne paraît pas de bon augure pour les droits de la raison. L’homo-rationalité ou l’héro-rationalité n’ont pas plus de sens que les raisons masculine ou féminine. Les forces de l’esprit, cela est communément admis, tendent à élever l’homme au-dessus de ses pulsions et de ses phantasmes. Pour le dire plus crûment : le siège de la pensée rationnelle se trouve davantage dans la tête que dans le slip. Mais passons, et supposons que cette formule rassembleuse ne soit destinée qu’à désamorcer toute accusation de communautarisme homo.
Quels sont, donc, les arguments avancés dans le manifeste ? Nous en lisons principalement trois.
1. « Un mouvement historique d’émancipation a réduit, étape par étape, les discriminations légales dont ils (les homosexuels) souffraient. Il est temps d’abolir la dernière d’entre elles : leur exclusion du mariage civil. »
C’est l’argument de la non-discrimination.
Un grand classique, repris encore récemment par un des signataires, Lilian Thuram, lorsque, sans rire, il affirma que « ceux qui refusent le mariage pour tous (…) sont dans la même démarche que ceux qui refusaient l'égalité à des hommes et des femmes parce qu'ils étaient noirs » (http://yagg.com/2012/12/11/pour-lutter-contre-lhomophobie-dans-stades-il-faut-lutter-contre-lhomophobie-dans-la-societe/)
Les dispositions légales actuelles sur le mariage sont-elles discriminantes pour les personnes homosexuelles ?
La réponse est non. Les personnes homosexuelles ont parfaitement le droit de se marier. Elles peuvent convoler avec qui bon leur semble, et ne sont soumises qu’à la contrainte commune à tous les citoyens : épouser une personne de l’autre sexe.
Les « homosexuels sont des hommes et des femmes comme les autres, libres et égaux en droits et en dignité », certes. Ce rappel n’est peut-être pas totalement inutile, autant que peut ne pas l’être l’énoncé d’une vérité évidente pour chacun. Mais il ne troublera aucun familier du Code civil.
Sans doute, la discrimination évoquée se trouve ailleurs. Les homos seraient discriminés en ce que, contrairement aux hétéros, ils ne peuvent se marier selon leur orientation sexuelle, ni « avec la personne qu’il(s) aime(nt) ». C’est parfaitement vrai. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls. Les zoophiles, les pédophiles, et tous les amoureux de leur frère, sœur, fils ou fille, sont dans le même cas. Pour ceux-là, chacun conviendra sans qu’il soit besoin de gloser beaucoup que ce n’est que justice. Pour les homos, cela serait-il injuste ? Peut-être. Mais alors cette injustice doit être démontrée.
Quoiqu’il en soit, entendons-nous sur la nature de la discrimination que dénoncent les signataires : elle ne concerne nullement les personnes, mais les types de mariages. Ces « citoyens attachés aux valeurs républicaines » se réfèrent à une république très différente de celle qui est issue des principes de 1789. Le fronton sous laquelle cette dernière prospérait arbore l’inscription de l’égalité entre tous les citoyens devant la loi. Et nullement le droit de chacun de bénéficier d’une loi qui s’accorde à ses préférences.
La non-discrimination, l’ « égalité » qu’invoque le manifeste relèvent donc, non du républicanisme, mais du relativisme culturel, de l’indifférence en matière de modèle matrimonial, du renoncement à l’altérité sexuelle comme paradigme commun et fondateur.
Or, à côté de l’affirmation péremptoire du fait que tout-le-monde-a-le-droit-de, l’on cherche encore un argumentaire circonstancié sur les motifs profonds et impérieux qui rendraient souhaitable l’abandon d’un tel paradigme.
Mais peut-être est-ce faute d’avoir suffisamment considéré le « mouvement historique » auquel cet abandon fournit son apothéose : poursuivons notre lecture.
2. « Nous les (ces critiques) avons déjà entendues quand le gouvernement Jospin a instauré le pacs en 1999. Treize ans ont passé. Des dizaines de milliers d’enfants vivent dans des familles homoparentales »…
C’est l’argument du fait accompli.
Il est communément utilisé par les zélateurs des changements « sociétaux ». Le fait est : la loi doit s’incliner. Le rôle du législateur n’est pas tant d’affirmer et de défendre des principes, de tracer des limites, que d’accompagner et encadrer les évolutions sociétales. Si, Dieu nous en garde, elle s’appliquait à la sécurité routière, cette logique conclurait de la multiplication des excès de vitesse à la nécessité de modifier le code de la route en augmentant la vitesse autorisée.
C’est l’esprit libéral dans toute sa splendeur. Il a repris à son compte, et avec une efficacité plus redoutable encore, l’injonction marxiste : assez cherché à comprendre le monde, transformons-le ! Le refus de tout principe fondé en raison et de toute vérité autre que pratique. L’adaptation flexible aux évolutions, sans interrogation sur leur valeur intrinsèque.
Ses apôtres sont des pragmatiques et s’honorent de vivre dans un monde ouvert : si l’on interdit, cela se fera (cela se fait déjà) de toute façon. De la même manière que les entreprises à qui l’on impose un droit du travail trop contraignant vont se délocaliser en Chine, les homos iront se marier en Angleterre ou en Espagne, les lesbiennes se faire inséminer en Belgique, et les gays payer des mères porteuses sur la Toile.
Le fait (contre lequel le politique ne peut jamais rien) crée le droit, tel est l’arrière-plan de l’idéologie libérale progressiste en matière sociétale. Le droit aussi, dès lors bien sûr qu’il va dans le sens de l’Histoire, devient lui-même un fait, auto-justifié et non questionnable. Le pacs a été voté : cela suffit à invalider pour toujours les résistances qu’il suscita et justifie d’aller encore plus loin, dans la même direction.
Dans le placet du Nouvel Obs, le pragmatisme prend l’apparence d’une preuve expérimentale : de la fausseté des craintes exprimées face au projet de loi. Malgré l’existence de nombreuses familles homoparentales, lit-on, « l’institution familiale est toujours bien vivante » et les « fondements de la société occidentale » n’ont en aucune manière été ébranlés.
La famille est bien vivante, sans doute. Mais cela cautionne-t-il toutes les formes qu’elle prend ? La mafia aussi est « bien vivante ».
Quant à l’ébranlement des fondements de la société occidentale, nos signataires n’en aperçoivent aucun signe. Ils sont, à vrai dire, bien les seuls. Tant mieux pour eux. Probablement, pour être perceptible à travers les épaisses murailles de leurs villas, il devrait avoir la fulgurance du feu du ciel sur Sodome et Gomorrhe. Cela ne relève point chez eux de la religiosité primitive. Ces esprits positifs, au contraire, ne croient qu’à ce qui fonctionne. Ils savent peut être que les civilisations, généralement, pourrissent lentement et souvent à leur insu. Mais, prophètes de la postmodernité, ils ont surtout une conscience aigüe de l’accélération de l’histoire. L’Empire romain a mis cinq siècles pour mourir, le Léninisme cinquante : si, au bout de cinq ans d’homoparentalité légalisée, les sociétés libérales et antiracistes n’ont pas été réduites en ruines fumantes, c’est la preuve, non sans doute qu’elles sont indestructibles, mais qu’au moins tout va très bien Madame la Marquise.
3. « (L’) institution du mariage est solide : son extension aux homosexuels ne saurait la remettre en cause, bien au contraire (…) le Code civil est débarrassé d’une ancienne discrimination. Pour le reste, il est inchangé »
Nous avons bien compris : le mariage-pour-tous n’enlève rien aux conjoints hétéros (de quoi se plaignent-ils ?), il ne fait qu’ajouter un droit aux homos. Pas du moins pour le mariage : que du plus ! Les familialistes que l’on voit défiler contre la loi Taubira devraient plutôt se réjouir de ce que les homos, ouvriers de la dernière heure, viennent grossir leurs rangs.
Que le mariage survive à sa réforme et même s’en porte mieux, sociologiquement parlant, reste « bien vivant », l’on peut fort bien l’imaginer. Mais cela laisse entière la question : de quel mariage s’agira-t-il ? Les époux hétéros verront-ils leur statut matrimonial inchangé ?
Ici, un peu de logique s’impose.
Première possibilité : le mariage est un genre commun dont la différence spécifique est homo ou hétéro. Dans ce cas, il y a deux espèces de mariages. Et – sauf à dissocier totalement mariage et filiation (ce qui ne semble pas être le présupposé des signataires qui défendent dans le même élan « mariage » et « famille » homos, ni celui d’ailleurs des militant(e)s gays et lesbiennes pour qui la légalisation de la PMA et de la GPA pour les couples de même sexe constituent le corollaire obligé de la loi Taubira) – il y a nécessairement deux espèces de filiations. Une filiation inédite, qui reste à définir, et éventuellement à décliner en sous-espèces : deux papas ; deux mamans ; un papa, un papa bis et une maman ; (voire un papa, un papa bis, une maman ovule et une maman ventre) ; une maman, une maman bis (avec éventuellement deux possibilités : une maman ovule et ventre et une maman purement sociale ou une maman ovule et une maman ventre) et un papa, d’une part. Une filiation hétérosexuée (« un papa et une maman »), fondée sur la dualité égalitaire et l’altérité sexuelle, d’autre part.
Dans cette perspective, effectivement, la famille traditionnelle se verrait préservée. Mais les enfants nés dans les familles homoparentales, eux, seraient assignés à des cartographies familiales expérimentales, dont certaines (si d’aventure elles étaient légalisées), les filiations purement homos, ont toujours été repoussées en dehors du pensable par toute l’humanité connue. Ces enfants-là, à qui l’on imposerait des familles que, par euphémisme, l’on appellera « différentes », bénéficieraient ils d’une égalité de traitement ? Ne seraient-ils pas, en un mot, discriminés ?
La « république » dont les signataires affirment défendre les valeurs devra alors, par ce côté-là aussi, s’éloigner beaucoup de son origine et de ses fondements. La tunique sans couture de la nation une et indivisible cher à nos fondateurs, laissera la place à un deux-pièces, voire à un patchwork.
Beaucoup d’États africains reconnaissent deux statuts matrimoniaux, monogame et polygame, mais ils offrent à tous les enfants nés sous leurs lois (au moins) un père et une mère. La République française, elle, ira beaucoup plus loin et poussera le communautarisme jusqu’à créer, au minimum, deux catégories de citoyens, en fonction de leur origine : les homo-filiés et les hétéro-filiés. Une discrimination non pas, celle-là, entre les modèles matrimoniaux, mais entre les personnes.
Seconde possibilité : Le mariage est une espèce logique exempte de sous espèces. Tous les mariages n’en forment qu’une seule sorte. Il n’y a que le mariage, pour tous, le même. Mais alors, par principe, ce mariage ne se définit plus comme l’union d’un homme et d’une femme, mais comme l’union de deux personnes, indépendamment de leur sexe. Vu du côté de la parentalité, il ne sera plus fondamental d’être mère ou père, l’essentiel sera d’être « parent ». Au détriment de l’identité sexuelle, la neutre « fonction parentale » s’imposera. Et avec elle, les modifications nécessaires dans les documents d’État civil, et dans le Code. Modifications, qui s’appliqueront à tous.
Concluons.
Les discours des rabbins, philosophes, juristes, psychanalystes, psycho-sociologues, pédiatres et autres ronchons qui s’opposent à la loi Taubira n’ont pas de « base rationnelle » et ne s’élèvent pas au-dessus de la « propagande » ? Admettons. (Accordons aussi que le manifeste sponsorisé par les actionnaires du Nouvel Obs ne soit pas de la propagande.)
Reste que l’argumentaire des partisans de la loi ne paraît pas beaucoup mieux fondé.
Le manifeste qui nous intéresse ici, par nature lapidaire, ne saurait dérouler de longues chaînes d’arguments, on le comprend. Mais il a le mérite de résumer fort bien ce que l’on peut lire ailleurs, sous des formes plus développées.
Cet argumentaire, donc, analysé et éclairci, à quoi se réduit-il ? A ceci :
- Un trait relativiste, « mol oreiller » de l’esprit.
- Un énoncé libéralo-pragmatiste, ignorant tout principe fondé en raison.
- Une affirmation ambiguë qui, dépliée, se révèle soit fausse, soit grosse d’une apologie de la discrimination.
Une telle indigence n’est pas totalement surprenante de la part (à ne lire que les premières signatures) d’un bouffon de foire, d’un ploutocrate actionnaire potentiel de l’industrie du ventre à louer, d’un animateur publicitaire, d’un écolo-libertaire pseudo provocateur, d’un ricaneur pour temps de cerveau disponible, d’un footballeur reconverti dans le business antiraciste (à côté desquels on s’étonne de ne pas encore apercevoir la crosse de l’habituel benêt mitré des médias) et de beaucoup d’autres dont le jugement, sur ce sujet, n’inspire aucun respect particulier, pas davantage en tous cas que l’opinion du premier passant dans la rue. En revanche, elle ne laisse pas d’étonner sous la plume d’un psychiatre, d’un historien ou d’un philosophe d’honorable volée. Et l’on est tout simplement sidéré de lire au bas de cette profession de foi les signatures prestigieuses des phares de l’anthropologie française.
Auxquels l’on ne saurait reprocher de mal connaître leur sujet : « la différence sexuée et le rôle différent des sexes dans la reproduction », voilà le « butoir ultime de la pensée », explique, par exemple, Françoise Héritier. (Masculin/Féminin. La pensée de la différence, Paris, Odile Jacob, 1996, p. 19.)
Sans s’interdire toutefois d’affirmer en un autre lieu : « une fois la "barrière mentale" levée, je ne vois pas ce qui empêcherait un couple homosexuel d'avoir les mêmes droits et les mêmes capacités d'élever un enfant. »
Ici, soudain, une explication se dessine. Nous étions victimes d’une homonymie. La « raison » invoquée par les partisans du mariage-pour-tous n’est pas la raison au sens classique, celle à laquelle croyaient Platon, Maïmonide, Averroès, Thomas d’Aquin, Newton, Einstein et quelques autres (dont Françoise Héritier lorsque, délaissant les plates-formes et les micros citoyens, elle pratique son métier d’anthropologue) : la capacité à penser et décrire le réel, à entrer dans l’intelligence de son ordre. Elle est plutôt cette force dissolvante qui, sur l’injonction d’une idole au double nom - « égalité » et « Histoire » - fait tomber les « barrières mentales », et déconstruit ce que la raison (au sens premier du terme) a cru dévoiler de l’intelligibilité du monde.
Voilà qui éclaire un peu la présence, apparemment incongrue, à la même tribune de grands esprits et, disons, de moins grands : la « raison » égalitaire est l’esprit retourné contre lui-même.
Premiers signataires :
Jean-Jacques Aillagon, ex-ministre de la Culture ; Christophe Alévêque, humoriste ; Sophia Aram, humoriste ; Ariane Ascaride, actrice ; Roselyne Bachelot, ex-ministre ; Alex Beaupain, chanteur ; Guy Bedos, humoriste ; Nicolas Bedos, humoriste ; Rachid Benzine, islamologue ; Pierre Bergé, homme d’affaires ; Stéphane Bern, animateur ; Laurent Binet, auteur ; Valérie Bonneton, actrice ; Corinne Bouchoux, sénatrice EELV ; Marielle Bousquet, sportive ; Zabou Breitman, réalisatrice ; Cali, chanteur ; Barbara Carlotti, chanteuse ; Isabelle Carré, actrice ; Patrice Chéreau, réalisateur ; Julien Clerc, chanteur ; Stéphane Clerget, pédopsychiatre ; Jean-Paul Cluzel, président du Grand-Palais et de la Réunion des Musées nationaux ; Matali Crasset, designer ; Boris Cyrulnik, psychiatre ; Daphné, chanteuse ; Dave, chanteur ; Kéthévane Davrichewy, auteur ; Josée Dayan, réalisatrice ; François-Xavier Demaison, acteur ; Marie Desplechin, écrivaine ; Diastème, auteur ; Marcial Di Fonzo Bo, comédien ; Lou Doillon, actrice ; Hélène Fillières, actrice et réalisatrice ; Caroline Fourest, éditorialiste ; Christophe Girard, maire PS du 4e arrondissement de Paris ; Maurice Godelier, anthropologue ; La Grande Sophie, chanteuse ; Juliette Gréco, chanteuse ; Serge Hefez, psychiatre ; Françoise Héritier, anthropologue et ethnologue ; Christophe Honoré, réalisateur ; Chantal Jouanno, sénatrice et ex-ministre des Sports ; Juliette, chanteuse ; Bruno Julliard, adjoint aumaire de Paris chargé de la Culture ; L, chanteuse ; Bernard Lavilliers, chanteur ; Benjamin Lazar, metteur en scène ; Noël Mamère, député écologiste ; Bruno Masure, journaliste ; Jacques-Alain Miller,philosophe et psychanalyste ; Judith Miller, philosophe et psychanalyste ; Gaël Morel, acteur, scénariste et réalisateur ; Helena Noguerra, actrice et chanteuse ; Océanerosemarie, humoriste ; Pierre Palmade, humoriste ; Emmanuel Pierrat, avocat et éditeur ; Mazarine Pingeot, auteur ; Claude Ponti, auteur pour enfants ; Bruno Putzulu, acteur ; Olivier Py, metteur en scène ; Franck Riester,député UMP ; Jean-Luc Romero, ex-homme politique ; Pierre Rosanvallon, historien ; Elisabeth Roudinesco, historienne etpsychanalyste ; Marcel Rufo, pédopsychiatre ; Olivia Ruiz, chanteuse ; Laurent Ruquier, animateur ; Céline Sciamma, réalisatrice ; Alex Taylor, journaliste ; Lilian Thuram, ex-footballeur ; Serge Tisseron, psychiatre ; Lewis Trondheim, dessinateur ; Didier Varrod,directeur de la musique sur France Inter...
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