De la ploutocratie à la démocratie, une vaste réforme
Je lisais il y a quelques jours un article intitulé une solution pour éviter la peste et le choléra. Il délivrait une façon concrète d’employer les élections présidentielle de 2012 puis les législatives pour rétablir une démocratie véritable a la tête de l’état.
Il serait en outre intéressant de comprendre comment, de manière systémique, la République française est aujourd’hui une république ploutocratique plus qu’elle n’est démocratique. Nous tenterons ensuite de suggérer des solutions pour le rétablissement de la véritable vox populi.
Tout d’abord, il faut comprendre que l’accès à la présidence est avant tout une bataille médiatique. Cette guerre coûte excessivement chère – tenons en pour preuve les détournements de fonds, notamment l’affaire Bongo – qui ont financé la campagne de 2007 de Sarkozy. Le fait d’avoir des fonds à disposition permet donc d’accroitre substantiellement ses chances d’être élu.
Enfin, le troisième et dernier point de mon triptyque sur les raison de l’état ploutocratique, est celui du maintient au pouvoir. Le maintient découle en réalité des deux points cités ci-dessus. En effet, aujourd’hui le pouvoir est convoité pour de nombreuses raisons. Parmi celles-ci, retenons les deux principales : œuvrer pour le bien de la nation, le pouvoir lui même et l’argent. En l’espèce, l’accès au pouvoir permet de s ‘y maintenir car il permet de consolider ce qui a précédemment permis d’y accéder : l’argent et les relations.
Bien que ces travers soient pour parti inhérents à notre système démocratique, quelques solutions peuvent être apportées.
Premièrement, instaurer au maximum l’équité entre les candidats. Il faut que le budget alloué aux campagnes des différents candidats soit établi par une commission indépendante et soit le même pour tous, avec interdiction de financement par les partis ou de financement externe.
Deuxièmement, afin d’éviter au maximum les conflits d’intérêts – afin qu’il n’y ait pas de tentation d’influer sur les lois pour de potentiels gains financiers – le président élu a obligation de revendre l’intégralité de ses titres, actions et obligations boursiers ainsi que l’impossibilité de siéger dans un conseil d’administration ou de cumuler une fonction dans une entreprise privée.
En outre, le pouvoir le la démocratie représentative par la voix de l’assemblée doit être renforcée par la suppression du vote bloqué. De ce fait, si un projet de loi n’obtient pas l’accord de l’assemblée, il doit être soumis à référendum. Ajoutons à ce propos, que le non respect d’une décision référendaire – ce qui exprime un mépris manifeste du peuple – doit conduire à la démission du président et de son gouvernement.
Enfin, la dernière mesure consiste à encadrer les promesses mensongères de campagnes qui sont faites au détriment des électeurs. En communication, cela s’appelle de la publicité mensongère et est sanctionné par la loi. Il ne doit pas en être autrement en ce qui concerne la politique. Si un minimum de 30% (la proportion donnée ici n’est donnée qu’a titre d’exemple) du programme sur lequel un candidat s’est engagé et a été élu n’est pas respecté, il sera d’une part impossible d’exercer à nouveau une fonction politique, et d’autre part, il encourra des pénalités financières qui seront au reversée – à titre de dédommagement – à l’état.
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