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Accueil du site > Actualités > Politique > De la ploutocratie à la démocratie, une vaste réforme

De la ploutocratie à la démocratie, une vaste réforme

Je lisais il y a quelques jours un article intitulé une solution pour éviter la peste et le choléra. Il délivrait une façon concrète d’employer les élections présidentielle de 2012 puis les législatives pour rétablir une démocratie véritable a la tête de l’état.

Il serait en outre intéressant de comprendre comment, de manière systémique, la République française est aujourd’hui une république ploutocratique plus qu’elle n’est démocratique. Nous tenterons ensuite de suggérer des solutions pour le rétablissement de la véritable vox populi.

Tout d’abord, il faut comprendre que l’accès à la présidence est avant tout une bataille médiatique. Cette guerre coûte excessivement chère – tenons en pour preuve les détournements de fonds, notamment l’affaire Bongo – qui ont financé la campagne de 2007 de Sarkozy. Le fait d’avoir des fonds à disposition permet donc d’accroitre substantiellement ses chances d’être élu. 

 En sus de la question du coût de campagne, constatons que le capital social est fortement lié au capital économique. En effet, plus une personne est dotée de capital économique, plus son capital social est fourni. Il est communément admis que Mr Sarkozy est familier avec des personnages influents de notre société, tels que Martin Bouygues, Christian Clavier ou encore Bigard, et ceci bien avant son élection. Alors qu’ils soient financier, acteurs, journalistes ou PDGs, ces amis ou ses simples connaissances ont l’avantage de contribuer, de par leur renommée à l’ascension au pouvoir. Rien de répréhensible en soi me direz-vous, certes, mais encore une longueur d’avance acquise sans raison démocratique pour le détenteur de capitaux.

Enfin, le troisième et dernier point de mon triptyque sur les raison de l’état ploutocratique, est celui du maintient au pouvoir. Le maintient découle en réalité des deux points cités ci-dessus. En effet, aujourd’hui le pouvoir est convoité pour de nombreuses raisons. Parmi celles-ci, retenons les deux principales : œuvrer pour le bien de la nation, le pouvoir lui même et l’argent. En l’espèce, l’accès au pouvoir permet de s ‘y maintenir car il permet de consolider ce qui a précédemment permis d’y accéder : l’argent et les relations.        

Bien que ces travers soient pour parti inhérents à notre système démocratique, quelques solutions peuvent être apportées. 

Premièrement, instaurer au maximum l’équité entre les candidats. Il faut que le budget alloué aux campagnes des différents candidats soit établi par une commission indépendante et soit le même pour tous, avec interdiction de financement par les partis ou de financement externe.

Deuxièmement, afin d’éviter au maximum les conflits d’intérêts – afin qu’il n’y ait pas de tentation d’influer sur les lois pour de potentiels gains financiers – le président élu a obligation de revendre l’intégralité de ses titres, actions et obligations boursiers ainsi que l’impossibilité de siéger dans un conseil d’administration ou de cumuler une fonction dans une entreprise privée.

En outre, le pouvoir le la démocratie représentative par la voix de l’assemblée doit être renforcée par la suppression du vote bloqué. De ce fait, si un projet de loi n’obtient pas l’accord de l’assemblée, il doit être soumis à référendum. Ajoutons à ce propos, que le non respect d’une décision référendaire – ce qui exprime un mépris manifeste du peuple – doit conduire à la démission du président et de son gouvernement.

Enfin, la dernière mesure consiste à encadrer les promesses mensongères de campagnes qui sont faites au détriment des électeurs. En communication, cela s’appelle de la publicité mensongère et est sanctionné par la loi. Il ne doit pas en être autrement en ce qui concerne la politique. Si un minimum de 30% (la proportion donnée ici n’est donnée qu’a titre d’exemple) du programme sur lequel un candidat s’est engagé et a été élu n’est pas respecté, il sera d’une part impossible d’exercer à nouveau une fonction politique, et d’autre part, il encourra des pénalités financières qui seront au reversée – à titre de dédommagement – à l’état. 


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35 réactions à cet article    


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 9 février 2011 14:28

    Je pense qu’aujourd’hui la démocratie est empêchée par 2 problèmes fondamentaux :

    1. Le peuple est représenté par des élus.

    2. Le peuple ne dispose pas d’informations pertinentes et de qualité sur l’état du monde.

    Vous proposez des remèdes pour empêcher la trahison des élus. Bien qu’ils soient intéressants, j’ai bien peur qu’ils ne soient insuffisants. La duplicité restera toujours possible. Un certain nombre de personnes ont estimé qu’il n’y a quasiment aucun remède fiable. Le fourbe peut toujours s’emparer du pouvoir. Il est même avantagé par rapport à l’homme honnête car il n’est pas limité par la morale.

    La solution consiste à ne pas mettre sa souveraineté aux mains de représentants élus. L’idée souvent suggérée est le tirage au sort des représentants.

    Il restera ensuite à modifier en profondeur le fonctionnement des médias pour que les représentants du peuple prennent des décisions sur la base d’une connaissance correcte du monde qui nous entoure.


    • ffi ffi 10 février 2011 01:18

      Une variante du tirage au sort, c’est une naissance dynastique. De plus le dauphin peut être formé dès sa prime jeunesse à l’exercice du pouvoir, ce qui n’est pas le cas d’un citoyen tiré au sort.


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE 10 février 2011 10:29

      D’accord avec vous...mais vous ne pensez pas qu’il ya trop d’élus en FRANCE de la commune a bruxelles cela fait un mille-feuilles au fromage....bien tentant(le fromage... les voyages...les cadeaux....)

      et ces 2 blocs formant l’umps sont composés d’avocats d’affaires...de fils d’élus de bonne famille ayant fait l ENA OU SCIENCES PO...C EST DEVENU UN METIER...on ne peut rien diriger en n’ayant jamais gagné sa vie...donc etre complètement déconnecté du terrail..

      des communautés de communes...des régions...une vraie assemblée nationale ..un vrai sénat...pas des caricatures et bruxelles..

      si la CEE ne met pas de l’ordre...dans le transport aerien (de minisrtes..leurs maitresses..et leurs enfants de 3 mariages différents....)
       il nous arrivera aussi une nouvelle révolution car 20% DES FRANCAIS ONT DES LOGEMENTS INSALUBRES PAYES CHERT NE MANGENT DE LA VIANDE QU’NE FOIS PAR SEMAINE

      QUE LE TYRAN SOIT AIDE PAR LA FAMILLE TRABELSI OU DALTON CHEZ NOUS( UN Homme de petite taille (.LA DEFENSE...LES YACHTS...LES BELLES MONTRES...LES BELLES FEMMES...UN EGO ET UNE SUSCEPTILITE DEMESUREES....° LA MEME VOIE QUE ben ALI SON AMi !!! 
       un clown n’a pas sa place a la tete de la FRANCE..............TOUSENSEMBLE


    • YVAN BACHAUD 9 février 2011 15:47

      Pour être en démocratie il faut deux choses.

      Pouvoir choisir ses représentants par le « vote préférentiel » qui existe dans 18 pays sur les 27 de l’Union.
      Pouvoir disposer du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières pour pouvoir abroger une loi ou en proposer de nouvelles directement aux citoyens.

      PAS UN PARTI en dehors du Rassemblement pour l’initiative citoyenne ne demande ses deux réformes de base.. Souvenez vous en en 2012... voir www.ric-france.fr


      • sisyphe sisyphe 10 février 2011 12:49

        D’accord avec ces propositions. 


        Exigeons des partis qu’ils les inscrivent à leurs programmes, ou, sinon, votons pour ceux (celui) qui les propose. 

        Tout peut et doit se jouer aux législatives. 

      • Traroth Traroth 9 février 2011 18:08

        Et pourquoi ne pas simplement supprimer la fonction de chef de l’état ? Passer à une démocratie totalement parlementaire, avec un chef du gouvernement sous contrôle du parlement, voila la vraie solution pour une démocratie plus représentative !


        • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 9 février 2011 18:56

          Vous vous sentez représenté par le parlement ?


        • Arthur 9 février 2011 19:50

          une fuite en avant


        • ffi ffi 10 février 2011 01:14

          Ou en arrière, selon le point de vue que l’on considère.


        • sisyphe sisyphe 10 février 2011 12:47

          @ l’auteur : merci de votre référence à mon article. 

          Les solutions que vous proposez sont intéressantes, et devraient effectivement aider à reconquérir un peu de démocratie ; je les approuve..
          Mais, dans l’état actuel des choses, elles ne me semblent pas suffisantes ; c’est constitutionnellement que les choses doivent changer, par, entre autres, l’avènement d’une VIème République, constituée de façon à éviter les dérives autocratique et ploutocratique actuellement à l’oeuvre. 

          Mais continuons d’alerter les citoyens ; c’est oeuvre de salubrité publique, et il y a urgence. 
          Merci pour votre article. 

          @ Traroth 

          Tu dis : 

          Par Traroth (xxx.xxx.xxx.125) 9 février 18:08

          Et pourquoi ne pas simplement supprimer la fonction de chef de l’état ? Passer à une démocratie totalement parlementaire, avec un chef du gouvernement sous contrôle du parlement, voila la vraie solution pour une démocratie plus représentative !


          Absolument d’accord avec ça. 

          Le présidentialisme est une dérive anti-démocratique, surtout dans une constitution conçue sans aucun contre-pouvoir. 

          Mais comme c’est la constitution actuellement en cours, on n’échappera pas à la prochaine élection d’un président. 

          C’est pourquoi je propose, dans l’état actuel des choses, de « zapper » le président, en lui octroyant une petite minorité lors de l’élection présidentielle (votes blancs), et d’accorder toute son importance aux élections législatives, pour élire une chambre à l’image du refus des citoyens de ce système dévoyé, et de la défense de leurs droits. 

          Un président élu avec une petite minorité des inscrits, et ne disposant d’aucune majorité à l’Assemblée Nationale, se verrait contraint de nommer un gouvernement sur lequel il n’aurait pas de prise, et serait renvoyé à un rôle d’inauguration des chrysanthèmes ; première étape, avant le vote d’une nouvelle constitution, parlementaire, sans un chef élu disposant de tous les pouvoirs et de toute impunité. 

          La route est longue, mais, comme le dit un vieil ami chinois smiley 

          « le chemin de la plus haute montagne commence à ton pas ». 


        • Traroth Traroth 13 février 2011 20:17

          Est-ce que je me sens représenté par le parlement ? Déjà un peu plus que paer Sarkozy, ça c’est sûr !


          Mais là n’est pas la question. A partir du moment où le parlement est le seul dépositaire de la représentativité, il ne comportera plus comme une bande de godillots !

        • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 9 février 2011 18:55

          « De la ploutocratie à la démocratie »


          Je crains hélas que les deux n’aillent de pair.

          Démocratie implique massification, in-distinction et rabaissement des individus au profit d’un collectif tiré vers le bas au nom des principes égalitaires.

          • ffi ffi 10 février 2011 01:16

            Je crois en effet que la démocratie aboutit toujours à la ploutocratie. C’est logique, il n’y a que les ploutocrates qui peuvent faire concourir leur poulain aux élections avec réussite.


          • viva 9 février 2011 19:11

            Un contrôle citoyen des décisions politiques , de l’utilisation des moyens de l’état et des l’argent des contribuables est primordial.

            Si un chef de l’état ne respecte pas ses engagements il doit destitué et rendre des comptes devant la nation .


            • ffi ffi 10 février 2011 01:13

              Qui peut destituer le chef de la police et des armées ?


            • non666 non666 10 février 2011 12:42

              http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/constitution2.htm#titre9

              "Article 68
               : Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour.

              La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l’autre qui se prononce dans les quinze jours.

              La Haute Cour est présidée par le président de l’Assemblée nationale. Elle statue dans un délai d’un mois, à bulletins secrets, sur la destitution. Sa décision est d’effet immédiat.

              Les décisions prises en application du présent article le sont à la majorité des deux tiers des membres composant l’assemblée concernée ou la Haute Cour. Toute délégation de vote est interdite. Seuls sont recensés les votes favorables à la proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution.

              Une loi organique fixe les conditions d’application du présent article."


              Concretement Sarkozy pourrait deja etre poursuivi pour avoir violé la souveraineté de la France mais comme ceux qui pourraient le faire (le parlement) sont ceux qui ont violé avec lui cette souveraineté du peuple clairement exprimée par referendum, ils devraient tous se fusiller eux-memes....


            • 38300 13 février 2011 18:21

              « Qui peut destituer le chef de la police et des armées ? »
              réponse :
              Le Peuple. Non ?


            • Arthur 9 février 2011 19:48

              Pourquoi remplacer Sarkozy qui a le mérite, par ces gaffes, ses outrecuidances, son égocentrisme de nous jeter un rai de lumière sur la vie et les mœurs de la vie politique en France. et par qui le remplacer ?
              Quels sont les programmes politiques actuels, en dehors de nuances idéologiques, de coloration politique, il y peut de différence avec les candidatures présentent.
               Y a t’ il aujourd’hui un homme politique ou une force politique, qui est prés à accepter qui est un véritable contre pouvoir, de réintroduire une conduite morale dans les affaire de l’État, de crée l’équivalent d’un tiers État où la société civile soit reconnus et puise exercer un rééquilibrage dans l’arbitrage du pouvoir exécutif et législatif. la réponse est mon.

              Comme des mouche attirer part le pot de miel, ils nous promettent qu’ils sont les seul à capable à résoudre et à apte à administrés la destinées la France, mon œil. 

               Il se base tous sur le principe du pouvoir pyramidale, et aucuns sur un pouvoir collégiale et à se titre, s’insite à vote nul pour les prochaines élections, car tous nous mentent, et il est temps qu’ils soient discrédités d’une manière singlantes.


              • Arthur 9 février 2011 22:45

                Oh oui


                • ffi ffi 10 février 2011 01:12

                  Vous proposez moult contrôles. Mais qui contrôlera ? Les élus auront toujours la possibilité de les adoucir... Ils pourront toujours clamer la nécessité d’agir...

                  En fait, vous tentez de rafistoler un système qui est voué à dégénérer en oligarchie, vu que l’autorité sur le bien commun est mise en vente et qu’elle se trouve tôt ou tard accaparée par les plus puissants des intérêts particuliers.

                  La démocratie ne fonctionne pas. Elle est toujours faussée, elle ne peut jamais être vraie, c’est un attrape-gogo.

                  Le seul régime stable et avantageux pour le plus grand nombre, c’est la monarchie.


                  • Arthur 10 février 2011 02:57

                    c’est pour cela que je voudrais il ai une démocratie participative, la Suisse en donne l’exemple depuis bien longtemps, les Français serrait bien inspirer de suivre l’exemple de se pays.


                  • ffi ffi 10 février 2011 14:55

                    Reconstitution des corps intermédiaires. Démocratie directe dans ces corps. Monarchie pour faire régler le rapport entre les corps au regard du bien commun.


                  • jluc 10 février 2011 12:35

                    « Deuxièmement, afin d’éviter au maximum les conflits d’intérêts – afin qu’il n’y ait pas de tentation d’influer sur les lois pour de potentiels gains financiers – le président élu a obligation de revendre l’intégralité de ses titres, actions et obligations boursiers ainsi que l’impossibilité de siéger dans un conseil d’administration ou de cumuler une fonction dans une entreprise privée. » Ce n’est même pas une garantie !

                    Prenez le cas de Sarkozy (qui ne s’enrichit pas énormément directement) : ses deux frères Guillaumes et François étaient de mauvais hommes d’affaires avant 2007... ils roulent fortune aujourd’hui dans les complémentaires maladie et retraite, et dans la pharmacie. N. Sarkozy est demi-frère de Olivier Sarkozy un des dirigeants du groupe Carlyle, et dont le père est Frank G. Wisner diplomate membre de la C.I.A. . Pour les amis voir la bande du Fouquet’s.

                    Çà fait quand même beaucoup de conflits d’intérêts pour un président qui ne cumule pas de fonction.


                    • sisyphe sisyphe 10 février 2011 12:54

                      Le problème est constitutionnel. 


                      Il ne faudra voter, aux législatives, que pour les partis fermement engagés à instaurer une VIème République, garante d’un processus démocratique. 

                      Faites circuler cet appel le maximum autour de vous, pour faire pression sur les élus, sur les partis.


                        • bizu 10 février 2011 16:54

                          @ FFI qui prone une monarchie, je ne sais pas qi l’option monarche est une garantie de monarchie étant donné que l’homme est au pouvoir à vie. Cependant, la monarchie comble un probleme qu’Alexis de Tocqueville avait mis en évidence dans son ouvrage « De la démocratie en amérique ». Le fait que le pouvoir ne soit plus de facto attribué à l’aristocratie fait que les hommes placés au pouvoir « ont leur fortune à construire », et ceci engendre donc tous les problemes que nous connaissons alors. 




                          • ffi ffi 10 février 2011 19:51

                            La démocratie est fondée sur l’argument, très recevable, mais théorique, de mettre le meilleur au pouvoir pour obtenir le meilleur gouvernement possible.

                            En pratique, il est difficile d’affirmer que les hommes que le processus démocratique mène au pouvoir soient les meilleurs... Le processus étant corruptible à à peu près tous les niveaux.

                            De même que les hommes politiques contemporains sont secondés dans leur tâche par leur cabinet et administration, de même l’est le monarque. Sa mission d’autorité est de garantir le bien commun. Il est en position d’arbitre, au-dessus des lobbies et partis, et il a même intérêt à une société pas trop inégalitaire pour qu’aucune oligarchie ne lui fasse de l’ombre.

                            Plus que l’homme détenteur de l’autorité, c’est l’institution permettant sa transmission et son exercice qui compte. Un homme excellent secondée par une institution médiocre, sera tiré vers le bas. En revanche, un homme certes moyen, mais secondé par une excellente institution, exercerait de manière acceptable l’autorité. La démocratie élective est polluée par trop de blabla, de promesse, donne trop d’activités annexes à l’élu pour garder son autorité toujours précaire, faisant qu’il peine trop à réfléchir en tant soit peu au-delà des apparences et de ses appartenances pour que son gouvernement soit de qualité. Tout le monde comprend bien qu’un travailleur précaire est d’une efficacité moindre qu’un travailleur aillant la sécurité de l’emploi, car il est bien tenu.

                            D’où, l’autre intérêt de la monarchie, qui est la continuité de la politique à long terme, ce que ne permet pas la démocratie, qui procède d’élections en élections.

                            Il suffit de voir le patrimoine que nous avons hérité de ce système, et de le comparer au patrimoine créé par la démocratie... Il n’y a pas photo.. Entre des merveilles culturelles et des banlieues, que choisissez-vous pour l’avenir ?


                          • Arthur 123 16 février 2011 16:11

                            La monarchie est une autre forme de l’oligarchie. Louis XIV disaient l’État c’est moi, une fois dit, il a signée son arrêt de mort.


                          • bizu 10 février 2011 16:56

                            je me corrige, 1ere phrase « je ne sais pas si l’option monarche est une garantie de démocratie » ! 



                            • ffi ffi 10 février 2011 20:16

                              Justement si, sauf que ce n’est pas la même. L’ancien-régime était constitué de multiples corps intermédiaires et de parlements, ou chacun pouvait faire valoir directement ses intérêts. Il y avait des élections dans les paroisses. Rien n’empêchait les gens de s’organiser démocratiquement s’ils le voulaient, et fut souvent le cas.

                              La monarchie historiques s’est fondée sur les universités (qualité de s’unir vers), assemblées d’hommes s’étant librement organisés en corps sociaux pour faire valoir leurs intérêts (les corporations ouvrières, par exemple). Celles-ci ont été dissoutes à la révolution, laissant les ouvriers à la merci des grands bourgeois avec le XIXème que l’on sait.

                              La monarchie peut être vue comme une anarchie, excepté pour la protection du bien commun (la République), qui est placé sous l’autorité d’une personne indépendante de tout corps social.


                            • ffi ffi 11 février 2011 03:09

                              De plus, je rappelle que juste avant 1789, la France venait d’inventer :
                              - le vol (frères mongolfier)
                              - le moteur (Denis Papin)
                              - la voiture (le fardier de Cugnot)
                              - la Chimie (Lavoisier)
                              - les techniques d’extraction du pétrole (pechelbronn)
                              et avait commencé à mathématiser l’électricité (Coulomb).
                              ...
                              Si cela n’est pas une façon de laisser s’exprimer le peuple, quand on voit la chape de plomb tombé sur la science contemporaine...

                              Pour info, la révolution a dissout les académies.

                              Elle a dissout aussi, toutes les organisations ouvrières, les universités, les parlements : tous ces multiples lieux où le peuple pouvait exprimer ses intérêt. Par quoi l’a-t-elle remplacée ? Un parlement unique parisien où les « représentants » s’arrogent le droit de parler pour les autres...

                              La démocratie effective a énormément diminuée à cette période. Certes, en théorie, les citoyens peuvent intervenir sur tout, par l’intermédiaire de leurs représentants, mais en pratique, ils ne peuvent même plus intervenir sur ce qui les concerne... C’est pour cela que les royalistes ont gagné les élection de 1797, obligeant Bonaparte à faire son coup d’état.

                              Bref, je n’ai pas nécessairement le besoin de donner mon avis sur des sujets politiques dont j’ignore tout et pour lesquels je ne suis pas compétent, surtout qu’il ne sera même pas entendu. Ce que je veux absolument, c’est que le pays soit prospère et que là ou je suis, pour ce qui me concerne expressément, j’ai mon mot à dire et que celui-ci soit écouté.


                            • bizu 10 février 2011 17:00

                              @ Bruno

                              « L’idée souvent suggérée est le tirage au sort des représentants. »
                              L’idée n’est pas mauvaise, mais alors il faudrait que tout citoyen soit éligible, même s’il s’y oppose ? Ou alors on retombe dans le travers de « celui qui cherche à être élu recherche le pouvoir où l’argent ». Sauf s’il est philanthrope et humaniste, ce qui est plus rare, admettons le…


                              • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 10 février 2011 21:22

                                @bizu

                                Voici 2 situations extrêmes opposées :

                                1. Seuls les filous avides de pouvoir et d’argent ont une chance d’accéder au pouvoir/

                                2. Toute personne peut représenter le peuple (même ceux qui ne le souhaitent pas et ceux qui ne connaissent rien au sujet du débat).

                                Entre les 2, il y a à mon sens la place pour un juste équilibre.

                                Je serais partisan que les représentants soient tirés au sort parmi les citoyens ayant 2 caractéristiques :
                                1. Avoir fait le choix de pouvoir être tiré au sort (les filous seraient tous là, mais noyés parmi une masse énorme de personnes honnêtes) .
                                2. Avoir montré un minimum de connaissance du sujet traité (rappelons-nous par exemple ces députés qui votent des lois sur internet sans rien y connaître)

                                Certes le deuxième point est assez lourd et couteux à mettre en place, mais pas impossible pour autant. Mais la démocratie vaut bien qu’on y mette le prix. On n’a pas à transiger sur une chose si fondamentale. J’imagine que la démocratie offrira ensuite un bon retour sur investissement.


                              • 38300 13 février 2011 18:47

                                Je pense que quand le cochon devient trop gras, il suffit d’arrêter de l’engraisser !
                                Je m’explique :
                                Nos élus sont des ri-pou parce qu’il y a de l’argent à prendre (beaucoup trop..) en « exerçant » leur fonctions.
                                On se plaint que nos élus sont malhonnêtes et s’accrochent au pouvoir ? Arrêtons de les payer aussi grassement.
                                Il ne resterait naturellement que les passionnés du sujet a traiter, des amoureux de leur nation, des « citoyens » au vrai sens du terme.
                                Les candidats changeraient d’eux même, sans devoir faire de couteux procès pour les interdire de droits électoraux.
                                Plus besoin de voter des lois pour interdire le cumul des mandats.

                                Nos élus actuels et tous les candidats à le devenir, dans leur grande majorité sont des PARASITES, rien d’autre...

                                Pourquoi ne pas partir du même principe que ce que proposera Sarko lui même, aux futurs citoyens qui seraient appelés pour être jury populaire, c’est à dire en se basant sur le manque à gagner qu’ils subissent ponctuellement à exercer une fonction publique ? 

                                Il faut payer les élus, en juste rémunération des efforts qu’ils fournissent, en fonction de leurs métiers respectifs exercés et selon leur déclaration de revenus de l’année fiscale précédent la prise de fonction publique.

                                Le principe de ne pas perdre sans rien gagner à être élu, pourrait faire du ménage en France.

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