Ecole : Luc Chatel, un mondialiste de première classe
Il faut savoir décrypter les dernières grandes manœuvres de notre ministre de l’éducation dite nationale. En la matière, le rapport PISA de l’OCDE est considéré comme le baromètre de référence, et il y est encore fait recours en cette rentrée. Or c’est un classement mondialiste, les pays sont jugés à l’aune de sa propre prescription.
Les pays scandinaves sont le fer de lance sur notre continent, de la nouvelle politique éducative mondiale, le nouvel ordre éducatif mondial.
Ainsi caracolent en tête Finlande, Suède.
Il faut bien analyser tous les paramètres de ce rapport dont voici quelques éléments :
« Identifier les facteurs de succès, facteurs exogènes, notamment le milieu social économique et culturel des familles, le cadre scolaire offert par l’établissement, et le système éducatif national, mais aussi subjectifs, comme la motivation des élèves, l’estime qu’ils ont d’eux-mêmes, les stratégies d’apprentissage qu’ils mettent en œuvre. »
Evidemment, et surtout par rapport aux pays nordiques, l’immigration nous plombe, mais ce n’est pas le seul facteur à prendre en considération, et dans tous les cas, ce genre de rapports reste un leurre puisqu’il est destiné à nous arrimer sans résistance à cette galère.
Dans les pays en tête du classement, si l’immigration est très faible et assimilable puisqu’il s’agit surtout de populations russe ou rattachées, le système est très différent en amont de l’école.
En Finlande par exemple, les mères élèvent davantage leurs enfants en bas âge, et ceux-ci n’entrent à l’école proprement dite qu’à l’âge de sept ans, une fois que leurs parents leur ont appris à lire.
L’apprentissage traditionnel de la lecture est une donnée fondamentale dans la réussite scolaire. Les méthodes globales d’aujourd’hui ne structurent pas correctement le cerveau.
Bien sûr, les néopédagogues diront que la méthode globale a été abandonnée, c’est on ne peut plus faux ; sévit aujourd’hui et toujours davantage, une méthode très globale non seulement en lettres, mais encore en sciences et dans tous les autres domaines.
Une méthode globale est celle du part du général pour aller vers le particulier, or, une méthode logique, traditionnelle, part du plus petit élément pour aller vers le toujours plus complexe.
Les méthodes de mise en recherche pour que l’enfant trouve son propre savoir revient à mettre la charrue avant les boeufs.
Cependant ces méthodes fonctionnent moins mal chez des enfants d’ores et déjà structurés, comme le sont plus que nous les petits scandinaves.
Ils s’adaptent d’autant mieux au système d’autonomie qu’ils sont sages et donc attentifs, aucun d’entre eux ne viendraient détériorer quoi que ce soit, c’est un fait, et la mère de famille que je suis, ne peut ignorer que le fait d‘avoir été élevé « sous la mère », y est certainement pour beaucoup.
Et là encore, c’est l’immigration qui fait que des petits, coincés entre deux mondes, désorientés chez nous, se sentant de nulle part, sans attachements, n’ont guère envie d’apprendre quoi que ce soit, quand leur mal être leur permet à peine de vivre, toujours dans l’insatisfaction qui tourne à la haine.
Pour amplifier leur malheur, le système mondialiste les flattent dans leurs différences, ils deviennent comme les autres, le centre, l’enfant au cœur du savoir, or ce prétendu savoir est le néant.
Gangrénés par leur « modèle », nos propres enfants, si tant est que l’on n’est pas su prendre les devants, vont suivre, par mimétisme.
Le jeune en manque de caractère ayant cette fâcheuse tendance à se calquer sur celui qui semble le plus fort en gueule.
Tous ces paramètres amalgamés font de notre système éducatif, une véritable pétaudière, inculte, suffisante, où les laissés pour compte sont comme d’habitude ceux dont les parents n’ont ni les compétences ni les moyens d’y pallier, encore que l’ensemble de la population soit touchée, tout le monde subissant les méthodes mondialistes.
Même si elles sont pires pour les moins aptes à l’étude, elles ne sont pas non plus les meilleures pour les plus doués.
C’est à l’aune mondialiste qu’il faut encore analyser le voyage de Luc Chatel en Finlande et l'an dernier au Danemark, il va feindre de découvrir là-bas, le modèle exemplaire en matière de rythmes scolaires, or il sait pertinemment que ce sont des rythmes anglo-saxons sur lesquels ils veulent nous aligner.
D’ailleurs il était accompagné dans ce voyage, des deux coprésidents du comité de pilotage de la conférence sur les rythmes scolaires, Christian Forestier, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation et de la culture à la Commission européenne.
Les représentants des fédérations de parents d’élèves étaient également du voyage, et Eric Charbonnier, expert de l’OCDE sur l’éducation, partie prenante.
Or ce sont les mêmes personnes que l’on retrouve dans les fora mondiaux sur l’éducation tout-au-long-de-la-vie ou LLL pour LifeLong Learning, initié par Jacques Delors qui en toujours le saint patron.
Luc Chatel va donc nous importer, sous prétexte de nous faire du bien, un renforcement de la perfusion mondialiste.
Le tout étant à terme de répondre à la demande éducative de chacun, en ouvrant le marché éducatif à ceux qui souhaiteraient une autre école, mais ce service-là ne sera pas public, ce sont les Traités que nos gouvernants ont signé en blanc, qui nous le disent.
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