HADOPI : ça devient lourd !
Alors que le conseil constitutionnel a obtenu les deux oreilles et la queue (cf. Maître Eolas) de la loi Hadopi, on se doutait bien que les défenseurs de cette loi ringarde n’allaient pas en rester là. Même si leur nombre se réduit à peau de chagrin (gouvernement, majors, sociétés de collecte et des artistes, dont quelques-uns uns ont un passé bien rempli vis-à-vis de la fraude fiscale), leur détermination à se rendre ridicule, à nouveau, ne faiblit pas. La seule question qui demeurait était « comment vont-ils se sortir de ce bourbier ? » . La réponse semble évidente, ils ne s’en sortiront pas ! Petit tour d’horizon sur la situation du téléchargement illégal vis-à-vis de la législation.
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107 réactions à cet article
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A ma connaissance, il est tout à fait inhabituel de promulguer une loi incluant, à plusieurs reprises, la mention « dispositions déclarées non conformes à la constitution par la décision du Conseil constitutionnel ». En principe, les points anticonstitutionnels sont corrigés avant la promulgation de la loi au journal officiel.
Cette pratique me semble très suspecte, je me demande réellement ce que ça cache.-
Ce que ça cache, une chose très simple : le mouchard.
Le CC n’ayant pas invalidé cette partie de la loi, l’Hadopi possède encore le pouvoir d’imposer la présence de ce satané spyware.
Or la future loi fourre-tout nommée LOPSI a un besoin impérieux de ce mouchard et de la capacité de pouvoir l’imposer n’importe où et n’importe comment. La Lopsi précise qu’il sera installé sur demande judiciaire, mais ça arrangerais tout le monde si une simple commission administrative pouvait le faire.On l’a déjà dit, et je vais le redire. Hadopi n’avais pas pour but de sauver les revenus des artistes, rien dans la loi votée ne va dans ce sens, mais juste faire plaisir aux potes du patrons et leur offrir une rolex en or supplémentaire par an.
J’oubliais, et surtout de mettre un pied dans la porte et de pouvoir controler ce que fait chaque internaute, devrais-je dire citoyen, sur la toile, dernier média et espace de liberté et de controverse non contrôlé par les amis du chef. -
Le mouchard a, indirectement, été invalidé. Explication de Jules sur Diner’s Room :
"Il s’ensuit que le Conseil censure une série de dispositions relatives à la suspension de l’accès à Internet.
Pour commencer, l’inexécution de l’obligation de surveillance ne doit plus être liée à la seule constatation d’un acte de contrefaçon.Ensuite, les causes d’exonération disparaissent. Et avec elles, tout élément qui y ferait référence. Notamment ceux qui intéressent les dispositifs de sécurisation. Malgré les apparences, ces règles impliquaient une présomption de responsabilité. On aurait pu cependant attendre que le Conseil les maintiennent en tant que telle."
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Ha là là... Heureusement que je suis là pour sauver ce cher gouvernement.
Comme la Chine vient de copier l’idée de Notre Omn... Cher Président,
http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2009/06/12/pekin-organise-le-controle-parental-d-internet
il suffira de dire que ça marche bien en Chine.
Et le tour sera joué.
Ne me remerciez pas, je trouve toujours des solutions-
C’est bizarre que la Chine ait besoin d’un tel outil de filtrage parental puisque internet est déjà filtré en amont par leur gouvernement.
Peut-être le gouvernement chinois veut-il à l’instar du gouvernement français faire preuve d’ouverture démocratique ? -
C’est vrai qu’un bon stratège politique aurait fait machine arrière suite à la décision du conseil constitutionnel.
L’obstination au delà de toute logique, voilà ce qui pourrait faire s’effondrer ce gouvernement.-
Le mouchard ? Même pas peur !
On se fera un plaisir de le ridiculiser, ce mouchard. Celui qui le pondra, regrettera d’être né, à moins d’avoir une morbide tendance masochiste à être constamment à la risée du monde. En plus il parait qu’il faudra l’acheter. Le jour même où il sort, on trouvera la version gratuite et trafiquée sur les réseaux P2P.
Les puissants s’attaquent aux intérnautes. Chiche ! On va encore bien rigoler, mes amis.
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Effondrer le gouvernement ?
Mes mes chers zamis, tout le monde s’en fout du mouchard, de l’Hadopi, et de l’ordinateur.
La majorité des gens ne s’en servent que pour envoyer un mail, à travers le webmail du FAI, pour regarder la meteo ou le guide TV. Certains, plus futés que d’autres, utilisent Word qu’un« ami » ou un enfant a installé en recopiant le CD d’office a l’ecole.
Parler de Firefox, ou d’Open Office, releve déjà d’un niveau superieur de culture, la preuve, Mme Albanel sait que ça existe (mais ne l’a probablement jamais utilisé).
Le téléchargement, ils connaissent le mot, parce qu’il y a un buzz sur le sujet. Tous sans exception voient internet comme un Minitel,
La plupart ne voient même pas le danger que represente le contrôle d’Internet, ils s’imaginent même que c’est déjà le cas. ils ne perçoivent pas la problematique du renversement de la preuve, de la presomption d’innocence etc.... ils pensent concret, et tout ça c’est du fumeux qu’on ressort quand il y a « crime »... et une chanson ou un film, ce n’est pas un crime !
Comprenons bien, quand on lutte pour faire la fin du mois avec un smic pour vivre a 3 ou 4, malgré la CAF, que le patron laisse planer une menace sur votre licenciement, que vos copains sont lourdés par leur entreprise qui délocalisent... et que TF1 vous montre un président copain d’Obama.... INTERNET, c’est FUTILE !
Sarkozy et ceux qui tirent vraiment les ficelles (attention, il y a plein de ficelles et de tireurs de ficelles) l’ont parfaitement compris et s’attachent petit a petit a transformer la societé. ils y arrivent, helas.
... et nous sommes tous complices.
Le jour où, par exemple, nous avons accepté que le plan « vigipirate » ait « gelé » les places de parking devant les écoles, ce fut le premier coup de canif. Les mairies auraient du a cette epoque modipfier le plan de sationnement mais pas prendre une mesure de ce type.(PS vigipirate est toujours en vigueur au plus haut niveau...).
ça a marché, ils ont continué a pousser l’avantage. nous avons des cameras partout ...
Nous avons accepté le controle parental avec le code sur la télécommande de la télé, nous allons l’avoir sur internet (c’est comme ça que les chinois appellent leur mouchard)
... et ce n’est pas fini !
Bonne journée, si c’est possible.-
Helios, vous parlez de la population agée de plus de 60 ans, non ? La majorité de nos politiques, c’est bien ça ?
Parce que ceux qui ont 20 ans aujourd’hui c’est exactement le contraire.
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Pour moi le premier renversement de preuve et présomption de culpabilité a été avec les lois sur la route :
- propriétaire payeur,
- radar automatiques,
...Aujourd’hui tu te fais accrocher par un radar, TU dois prouver que tu n’étais pas au volant. Cette loi, qui concerne presque tout le monde, est passée comme une lettre a la poste. Alors les lois LOPSI 2, DADVSI, HADOPI, etc etc qui concernent peu de personnes (enfin.. qui en concernent beaucoup mais peu en sont conscients) passera encore mieux qu’une lettre a la poste.
Je trouve que le gouvernement divise pour mieux regner :
- les criminels qui roulent vite et les gens bien qui respectent les limitation,
- les criminels qui téléchargent et les gens bien qui regardent juste TF1 avec la freebox.Ce gouvernement enferme les français dans une société sécuritaire, société sécuritaire que j’ai l’impression que les gens veulent. Disons que les gens n’en veulent pas forcement, mais en divisant le gouvernement y arrive. En effet :
- un gars qui a sa super 5 va trouver tout a fait normal que le gvt fasse respecter les limitations et se pense non concerne. Par contre il pourra être concerne par HADOPI.
- le gars qui a sa Porsche et qui est ennuyé par les limitations et les radars se fichera d’HADOPI.Ainsi va la vie. Je pense que la mentalité des français a toujours convoiter ce qu’a le voisin et a détester tout ce qu’il voudrait être mais qu’il n’est pas aide beaucoup. La j’ai pris deux exemples, mais c’est partout pareil :
- enseignants contre parents d’élèves,
- fonctionnaires contre prives,
- conducteur de train contre voyageurs,
- ...De toute façons, on a ce qu’on a voulu. Qui a vote pour Sarko qui était ministre de l’intérieur ? Bon l’erreur est humaine. Mais qui a refile encore 30% a l’UMP aux européens ? L’erreur est humaine, perserver est diabolique.
Hier soir je regardais V pour vendetta... Pourvu qu’on en vienne pas la.
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Ne pas oublier egalement que DADVSI etait deja une loi inique dans la mesure ou elle partait du principe qu’une personne qui achetait un CD a graver ne le faisait que pour y mettre de la musique « volée ». On n’evoquait meme pas l’idée que ce cd puisse servir a faire des sauvegardes, ou a y mettre ses photos de vacances, et encore moins a y mettre du logiciel (meme piraté), vu que les sommes recoltées n’etaient destinées qu’au monde de la musique.
Cette loi aurait deja du etre rejetée par le conseil contitutionnel pour ces differentes raisons, mais deja a l’epoque, les lobbys avaient oeuvré aupres des politiques pour la faire passer et surtout pour qu’aucun deputé ne souleve ces problèmes de droits fondamentaux (le CC ne peut prendre l’initiative de rejeter une loi, seuls les deputés/senateurs peuvent en demander le rejet a partir de motifs definis par eux-meme, donc s’ils ne disent rien, n’importe quelle loi liberticide peut etre promulguée).
@ l’auteur (a propos de son retour historique)
il ne faut pas oublier l’ancetre du telechargement participatif, a savoir le minitel, qui permettait a un utilisateur de telecharger des logiciels a partir d’une base commune qu’ils devaient alimenter par leurs propres logiciels (le seul gagnant etant l’operateur minitel qui récuperait l’argent via la consommation telephonique dans les deux cas). Epoque benie ou personne ne s’inquietait de savoir d’ou venait ces logiciels et par qui ils etaient payés. Ce qui prouve bien que ce n’est pas la creativité qui est defendue mais bien les revenues des majors musicaux (il y autant de creativité dans un logiciel que dans une chanson)-
Le net a révolutionné certains secteurs lucratifs tels les stars bouffons du roi et leurs galeries de bimbos racoleuses. En effet, les anciens réseaux de chanteurs à la mode souffrent terriblement de leur incompréhension face au phénomène croissant de liberté et de gratuité dont témoigne le net.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/06/13/les-maisons-closes-broient-du-noir_1206452_3214.html
Vouloir réguler le net à tout prix, c’est afficher sa partialité pour les vieux modèles régissant en fin de règne, c’est défendre les impuissants face à l’individualité naissante du monde vraiment libre.
La seule vraie façon de gagner des parts du marché sans avoir besoin de légiférer, est de peaufiner les contenus. C’est la meilleure matière qui s’imposera sans pub racoleuse, ni propagande insistante, car celle ci a un coût qu’il faut impérativement ajouter. Croissance négative, ça veut dire, meilleur et moins cher. Une opportunité qui fait l’unanimité.
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La HADOPI en tant que telle n’est pas sauvable. Il ne serait pas sérieux d’aller en justice pour une « non sécurisation de l’abonnement », concept flou et pas démontrable. On revient pour l’instant au droit normal, mais l’imagination législative va continuer.
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Le conseil constitutionnel a pris acte d’un manque de lucidité au sein d’une loi comme une autre. C’est possible. Dont acte.
En ce qui concerne la lourdeur de l’avenir, à savoir internet, je ne vois qu’une forme d’anarchie généralisée tel un grand marché, bordel, bazar, foutoir où l’on peut venir piocher ce que l’on veut.La rubrique mode et les technologies, c’est pas mal.-
Je m’interroge, comme beaucoup des membres de ce site, sur l’obsination du gouvernement à faire passer cette loi. Quelle est donc l’urgence ?
Le gouvernement n’a-t-il rien de plus urgent à faire, comme lutter contre le chomage par exemple ?Quels intêrets particuliers sont cachés derrière cette loi ?-
hand attention ,les pros hadopi vont te repliquer que cette loi ,lutte contre le chomage,
manipulation facile -
Qui pourra dire que l’internet n’est pas un formidable vecteur d’emploi. Toute entrave à la libre circulation de l’information est donc contre-productive, ça coule de source.
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Leur intérêt est à peine caché, les riches qui dominent la planète, depuis l’emballement du capitalisme au début des années 80, ont développé une stratégie qui s’appuye sur le contrôle de l’information (et des cervaux) et la mise à l’ombre (prison) ou à l’écart des opposants.
Il ne s’agit pas là d’une théorie du complot, mais d’un mouvement observable (comme en font foi notamment plusieurs articles de Agoravox) et compréhensible à la lumière de théories sociologiques et économiques comme celle de Veblen (http://fr.wikipedia.org/wiki/Veblen). Hervé Kempf en fait une analyse lumineuse dans son petit livre « Comment les riches détruisent la planète ».
Cette ploutocratie avide de gaspillage pour satisfaire sa « consommation ostentatoire » controlera-t-elle assez longtemps le pouvoir politique pour détruire la planète ? Espérons que non, et faisons ce que nous pouvons pour maintenir une « vraie » démocratie au service du plus grand nombre.
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Hadopi, Lopesi sont un moyen de contrôler le Net ni plus ni moins !
La plus grande bourde qu’ils ont faite c’est ne mettre en évidence qu’il y a une personne derrière chaque IP, Maintenant cela restera dans la mémoire collective.
Le pouvoir a peur ! peur d’Internet, Hadopi et surtout Lopesi, c’est pas pour la création ou pour les artistes : Tout le monde l’avait compris ! Alors pourquoi tant de haine ? Car c’est un endroit où pourrait démarrer une vielle révolution (comme celle de la machine à écrire devant l’ordinateur).Et si un jour, on se remémorait qu’un politicien est élu pour nous représenter. Souvent déçu, car ne respectant pas le programme qui avait si brillamment exposé, il faut attendre 5 ans pour s’en débarrasser … en ayant le triste choix de ceux qui restent. Hé oui, il faut un président, un parlement … des ministres, sans quoi il faudrait faire des référendums perpétuels ! La plus belle des démocraties serait celle du peuple non ? … Voilà, vous avez compris ! Imaginer pouvoir voter (par Internet) pour la loi qui vous semble juste, sans avoir besoin de politicien … un rêve utopiste de démocratie … non ?
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« HADOPI : ça devient lourd ! »
A ce niveau ce n’est même plus lourd, c’est carrément pathologique.
A tel point que l’on peut se demander s’il est bien raisonnable de laisser ce type d’individus continuer à diriger notre pays...
Il serait peut être temps de leur faire passer quelques tests d’aptitude avant qu’il ne soit trop tard.
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Le mot « autisme » a été prononcé par l’auteur, et c’est vrai que lorsque j’ai vu C. Albanel, toute contente, expliquer que le Conseil Constitutionnel avait validé 95 % de sa loi, c’est effectivement ce mot qui m’est venu à l’esprit. Pas très rassurant tout ça.
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Si cette loi est promulguée, c’est parce que Sarkozy se croit tout permis. Le Figaro titrait ce matin : « La râclée des anti-sarkozistes ». Ce régime n’est pas loin du facisme.
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La réalité : elle est promulguée la loi HADOPI, c’est tout !
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La réalité n’a donc aucun sens !
Il a été promulguée une infernale machine à SPAM à un coût prohibitif, qui n’aura que très peu d’impact sur le téléchargement et abosument aucun sur la problématique de rémunération de la création à l’heure de la dématérialisation. Autant donner ce fric direct à la SACEM ! -
L’auteur aime les titres autoritaires qui expriment ses velléités et son impatience. L’auteur n’a aucune compétence pour faire les lois.
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En tant que citoyen, j’ai toute compétence pour juger l’action du gouvernement et exprimer mon avis sur celle-ci (d’autant plus lorsque j’ai longtemps travaillé dans le domaine exprimé).
Si ça ne vous plait pas, allez donc faire un tour ailleurs, et cessez de passer votre temps à ne critiquer que les auteurs sans vous préoccuper du fond des sujets. Ca nous fera des cavances. -
« vacances », bien sûr.
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hum... dommage, « cave » associé au gouvernement, ça m’ allait pas mal...
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Un auteur qui se fâche est un auteur qui n’a pas confiance en son propos.
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Et un pendragon qui manipule un auteur ne vaut pas mieux que le Notre Cher Gouvernement.
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Au risque d’être caricaturé dans mes propos ou d’être taxé de sarkozysme, je m’interroge quand même sur la façon de contrer le téléchargement illégal.
Il ne faut pas oublier que ce type de téléchargement est une offense à tous les artistes (notamment les petits artistes) qui sont les moteurs de la création.
Je ne vois pas pourquoi tout le monde s’offusque de vouloir réglementer qqch qui ne l’est pas assez à mon goût et qui permet donc en quelque sorte de « voler » le contenu de la création.
C comme si on n’entrait dans une boulangerie, en passant derrière la caisse, en prenant une baguette et en partant sans payer. Ce serait alors oublier que pour faire cette baguette, il a fallu de la farine, qui elle même vient du blé, etc... et tout le labeur qui va avec.
Alors, mon bon sens me dit quand même qu’il faudrait mieux régenter le téléchargement et que tout le monde y trouve son compte.-
Incroyable...
Vous sortez d’où ?Quelqu’un a du formol ?
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Ha, la comparaison avec la baguette ... ça faisait longtemps qu’on me l’avait plus faite !!!
- Une baguette est un bien matériel : la voler revient à en priver son propriétaire.
- Un morceau de musique est un bien immatériel : le copier n’empêche pas son « propriétaire » d’en garder la jouissance et de pouvoir continuer à le vendre.
C’est toute la problématique de la rémunération des artistes dans un milieu dématérialisé. Avant Internet, la musique n’existait que support physique, dans quelques années plus aucun support physique de musique n’existera.
Plutôt que d’essayer de contrer une pratique quasi-généralisée et trop difficile à enrayer, il faut se poser la question d’un nouveau modèle économique pour l’industrie du divertissement. Modèle dans lequel les majors seront, de gré ou de force, ramenées à un rôle accessoire : c’est bie ça qui les poussent à effectuer un lobbying constant auprès du gouvernement pour légiférer sur le téléchargement plutôt que de tout mettre à plat et chercher des solutions adaptées à la situation. -
Bonsens : je vous ai plussé parce que vous m’avez fait rire aux larmes et aussi parce que je défends les espèces en voie de disparition.
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Je ne réagirais qu’au message de Olivier from Madina, car les autres sont sans intérêts (ah les défenseurs de la pensée unique !)
Enfin bref, je suis d’accord avec vous sur le nouveau modèle de distribution de la musique et de la vidéo !
Mais mon propos visait à condamner une dérive qui consiste à croire qu’il faut légaliser les pratiques qui sont illégales et cela peut être vrai pour plein d’autres domaines (drogue douce, etc....)
De manière générale, le contrôle ne nuit pas forcément tant que celui-ci est réglementé et soumis lui-même à contrôle, une sorte de police des polices pour vérifier que tout se passe dans le cadre légal. -
Oui, parce que vos commentaires, ô Grand Maître de la Force, sont pertinents, eux. CQFD.
On peut vous clôner avant le formol ?
(But scientifique évidemment). -
La technologie créée l’usage et force l’adaptation législative. L’arrivée de la k7 audio a imposée la mise en place de l’autorisation à copie privée, exception au droit d’auteur. A l’époque, déjà, nombreux étaient (dans la filière musicale) ceux qui hurlaient au vol et à la disparition certaine des artistes.
Les artistes et les arts ne disparaitront jamais, ils sont partie de l’humanité. Simplement, comme tout le monde, ils sont forcés de s’adapter à l’évolution technologique. Il l’ont fait pour la partie technique de leur travail, ils vont devoir le faire pour le mode de distribution de leurs oeuvres et la modification de la chaine de celui-ci.
Comme je l’ai déjà expliqué dans un autre article, la musique est, d’ores et déjà, gratuite sur internet, en toute légalité : utilisez le magnétophone windows et enregistrez Deezer ou une radio online ... c’est de la copie privée. Règlementer le téléchargement ne changera rien à l’affaire. C’est un problème d’adaptation d’un modèle économique à un nouvel environnement.
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Non pas caricaturer, c’est juste une erreur de cible :
La chaîne est la suivante : Artiste – Major – Distributeur – Client
Les Majors et les distributeurs touchent entre 75% à 98% suivant la popularité de l’artiste.
C’est l’antique CD ou DVD et la musique numérique Avec protection qui rapporte au Major … Les artistes eux n’en verront pas la couleur (Vous demandez vous les comptes de votre patron par un huissier pour voir s’ils vous a bien tout payer…)
Si par malheur pour eux, la licence globale ou la légalisation du téléchargement venait à s’imposer : la chaîne deviendraitArtiste - Client
En somme si vous voulez vraiment être pour les artistes … qu’il puissent vivre de leur travail, c’est la Licence globale qui est le plus approprié
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Quand on vole une baguette de pain, un CD ou un DVD, on vole un bien matériel, quand on télécharge illégalement un fichier sur internet ou qu’on copie un CD, on prive l’(es) auteur(s) et le producteur d’un certain manque à gagner et d’une part de bénéfice.
Question, si le bénéfice pris sur chaque morceau de musique ou de film était raisonnable, lors d’un téléchargement légal, cela ne disuaderait-il pas de prendre le risque de pirater ?
Sans vouloir contester le bien fondé de cette rémunération pour les auteurs, il est important qu’elle soit correctement fondée :
- les auteurs qui produisent eux-mêmes (de façon artisanale !) et fournissent envoient un CD par courrier aux consommateurs qui le leur demandent via internet pour environ 20€ payent sur ces 20€ , le transport, le CD et sa gravure, l’enregistrement en studio et le temps nécessaire pour eux pour écrire et enregistrer un certain nombre de chansons, s’ils vendaient le fichier électronique au lieu de vendre le CD, ils économiseraient son coût de gravure et celui du transport, environ 5 ou 6 € mais arrivent vite à un prix plancher qui n’est pas beaucoup moins cher que celui du CD, je suis d’accord que pour eux, le piratage est un manque à gagner important.
- les auteurs qui sont produits industriellement par un petit producteur voient leurs coûts d’enregistrement diminuer du fait que le producteur peut produire plusieurs artistes, la vente en ligne leur permettrait donc un bénéfice plus important en vendant le fichier numérique environ 15 €, le bénéfice étant plus important, le coût du piratage est plus facile à supporter ... mais il existe.
- pour des majors qui produisent des milliers d’artistes, donc des milliards de CD / DVD, en rémunérant, souvent à coup de lance pierre des auteurs salariés, quel est réellement le coût du piratage ?
C’est Bill Gates qui disait il y a quelques années que ça ne le gênait pas que les Chinois piratent Office, puisque ils s’habituent au logiciel et qu’ils finiraient pas l’acheter plus tard : on saurait les y contraindre.En clair, le piratage pour les Majors est un investissement ! Ils s’en plaignent, et font pleurer sur le sort des pauvres auteurs volés par les vilains pirates, mais ce sont ces producteurs les vrais voleurs !
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bonsens n’auriez vous pas un frere que l’on nome arthur mage ?
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Il faut surtout noter les raisons pour lesquelles le CC a censuré HADOPI car il y a là matière à jurisprudence
- le principe de la présomption d’innocence, tout d’abord, mais ce n’est pas très nouveau, il est seulement réaffirmé et précisé ainsi une autorité administrative n’a pas le droit de priver un citoyen d’un de ses droits sans qu’il y ait décision de justice, donc le passage devant un tribunal et l’assitance éventuelle d’un avocat.
- le droit d’expression et de communication est reconnu comme droit constitutionnel et principe fondamental du droit français, parce qu’inclus dans la Déclaration des Droits de 1789, mais en même temps, il reconnait que ces moyens d’expression et de communication doivent s’adapter aux moyens techniques : en reconnaissant Internet comme un droit individuel, du même coup, il reconnait implicitement un grand nombre de moyens de communication modernes comme le téléphone, la télé ...
A mon avis, ce second motif peut aller beaucoup plus loin.Par exemple, un bon avocat ne pourrait-il pas obtenir qu’une coupure de ligne téléphonique pour non-paiement de redevance (automatique puisque décidée unilatéralement par le fournisseur) doive obligatoirement être l’objet d’une décision de justice ?
Encore plus fort, l’asso Droit Au Logement pourrait probablement prétendre que la suspension de fourniture d’électricité comme empêchant l’usage de moyens de communications modernes devrait être l’objet d’une décision de justice, et ainsi on passerait doucement d’une garantie du droit d’expression étendue à la garantie de bénéficier de fourniture énergétique !
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En cas de non paiement, il y a simplement rupture de contrat par non exécution d’une clause (le paiement) par l’abonnée. Il ne peut y avoir besoin de décision de justice pour celà.
D’ailleurs, la décision du CC n’enlève en rien la possibilité qu’a un FAI de couper l’abonnement pour non paiement ou toute autre non exécution d’une clause contractuelle par l’abonné. -
Joan Luc,
Vous ouvrez une boite de Pandorre juridique. Car sans électricité, plus de DROIT à internet. Sauf que.
Il convient, en l’espèce, de distinguer la cause et l’effet, ainsi que le préjudice direct ou par obligation d’un tiers ayant reçu délégation d’autorité de la force publique qui, subcoinsivement peut entrainer une force majeure issue d’un refus d’optempération dont la conséquence l’entraine à l’opposition du contraire de l’injonction d’optempérer.
(Pardon, mais j’adore.)
Plus intelligemment (c’est pas dur) : la coupure d’eau ou d’électricité est faite par décision directe du fournisseur.
Comme pour le FAI : tu paies pas : on coupe.
Là, y’a un tiers qui demande au fournisseur FAI de couper. (ET IL FALLAIT CONTINUER A PAYER. NE L’OUBLIEZ PAS.....)
Dans le texte de loi qui empêche de te couper(et à vérifier car je me fous de le lire) : cela sera tourné comme le droit de vote : tu peux avoir accés au net. Mais t’es pas obligé de l’avoir. Ni même de t’en servir.
Donc, l’obligation d’avoir du courant pour être connecté à ton cher net, ça m’étonnerait que ça marche.....
Et pour rester dans le point développé : la coupure d’eau est pour moi un assasinat. Mais il doit exister des « aménagements » contre ce crime. -
Je me permet d’intervenir, je ne reviendrais pas sur la différence entre vole et contrefaçon mais surtout sur cette phrase :
"Il ne faut pas oublier que ce type de téléchargement est une offense à tous les artistes (notamment les petits artistes) qui sont les moteurs de la création.«
J’ai justement dans le cercle de mes connaissances des »petits« artistes (ceux de la France d’en bas ;) ) à qui j’ai demandé leur avis sur la question.
D’après des sources sur Internet, seuls les »gros« artistes sont supposés gagner de l’argent sur la vente de CD (sur une vente d’un CD de 20e, l’auteur/interprète gagne 4e dans le meilleur des cas, (johny ?)).
Mes amis donc, m’ont appris que la vente de CD ne leur servait qu’à titre promotionnel, en gros, avec un CD on passe en radio et la fréquentation aux concerts augmente. Mais faire un CD coûte de l’argent (ils se produisent eux mêmes) et lorsqu’ils rentrent dans leur frais, ils sont content et mettent eux même leur CD à disposition sur les sites de téléchargement !!!
En ce qui concerne cette phrase :
»Alors, mon bon sens me dit quand même qu’il faudrait mieux régenter le téléchargement et que tout le monde y trouve son compte."
Il faut se méfier du bon sens parfois, il y aura forcément quelqu’un qui n’y trouvera pas son compte (surtout s’il est trop gourmand). J’aurais tendance à dire que l’industrie culturel dans sa forme actuelle devrait être la grande perdante mais bon, ils ont la capacité à faire voter des lois...
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« Hadopi 2 sera présenté en Conseil des ministres à la fin du mois
Le gouvernement veut au plus vite faire oublier la claque qu’il a reçue du Conseil constitutionnel. Le texte complémentaire à la loi Hadopi sera présenté dès ce mois-ci, pour une adoption prévue au Parlement lors de la session extraordinaire de juillet.
Christine Albanel a annoncé vendredi que la loi Hadopi sera promulguée et publiée au Journal Officiel »dans les tous prochains jours« , dans sa version rabotée par le Conseil constitutionnel. Concrètement, il s’agit donc de valider la création de l’Hadopi, qui aura pour seuls pouvoirs l’envoi de recommandations aux internautes suspectés de mal protéger leur accès à Internet contre le piratage, et de labelliser les moyens de sécurisation et les offres légales.
Comme elle l’avait déjà annoncée, la ministre de la Culture entend »compléter la loi« , avec un nouveau texte qui sera présenté là aussi, »dans les tous prochains jours« . Le Conseil d’Etat en sera immédiatement saisi, lui qui n’a pas trouvé grand chose à redire à une loi qui violait - pardonnez du peu - la présomption d’innocence, les droits de la défense, le respect de la vie privée et la liberté d’expression. Une fois cette formalité remplie, le texte de l’Hadopi 2 sera présenté au Conseil des ministres »avant la fin du mois de juin« .
Il sera alors inscrit à l’ordre du jour de la session extraordinaire du Parlement, en juillet. Petit en taille, le projet de loi devra compléter le dispostif tronqué de la loi Hadopi, en prévoyant ce que tous les opposants au texte réclament depuis de nombreux mois : l’obligation de passer par le juge judiciaire pour prononcer la suspension de l’accès à Internet.
Christine Albanel a en effet indiqué que la loi serait complétée pour »tirer les conclusions« de la décision du Conseil constitutionnel, »en confiant au juge le pouvoir de prendre les sanctions appropriées et notamment de décider une suspension temporaire de l’accès à Internet, dont le principe a été validé par le juge constitutionnel« . L’un des points encore flous concerne les juridictions qui seront saisies. S’agira-t-il des juridictions ordinaires, ou de tribunaux spéciaux comme l’a souhaité Frédéric Lefebvre ?
Quoi qu’il en soit, les juges qui auront à sanctionner les internautes après saisine de l’Hadopi auront, par application de la décision du Conseil constitutionnel, l’obligation de vérifier la matérialité des faits avant de prononcer toute sanction. Il ne sera plus question de présomption de culpabilité, mais bien de présomption d’innocence. Or, sauf à ordonner de très coûteuses (et donc de très rares) perquisitions aux domiciles des internautes, on ne voit pas par quels moyens les tribunaux pourront avoir la preuve que le titulaire d’un abonnement à Internet avait bien protégé son accès, ou l’avait au contraire laissé délibérément sans protection.
Même la présence d’un fichier piraté sur un disque dur de l’abonné ne devrait pas être une preuve suffisante. Elle prouverait simplement qu’il y a eu contrefaçon, pas qu’il y a eu défaut de surveillance de l’accès à Internet.
C’est donc bien le seul délit de contrefaçon qui pourra être poursuivi par les parquets. Or ce délit existe déjà. A peine annoncée, la loi Hadopi 2 promet déjà d’être totalement inutile.
Mais au moins, elle ne devrait pas violer les droits fondamentaux, et donc susciter moins d’opposition... »Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com
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« »« Le rève des sionistes est de coller un ISBN, une censure, et une taxe sur chaque blog. »"
Quelle est la pertinence de ce propos dans un article sur hadopi, ? C’est le syndrôme Dieudonné qui pollue ??
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Je m’excuse de vous demander pardon, mais un Juif dira toujours : dieu soit loué.
Surtout pas donné.
Je sors du sujet ? -
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Effectivement, on ne voit pas ce que hadopi 2 peut apporter, à moins de faire une exception dans le code de procédure pénale et d’encourir de nouveau la sanction du Conseil Constitutionnel pour rupture d’égalité devant la loi. L’inénarrable Frédéric Lefèvre a même évoqué la création de tribunaux spécialisés dans ce type de délit., alors que Rachida Dati, garde des sceaux, en a supprimé ! En fait, il ne faut pas chercher dans l’autisme du pouvoir une cause rationnelle, mais seulement la peur, celle d’un système de communication et d’information tel qu’internet qui se développe pas tant contre lui que sans lui. Et quand on a peur, on finit par faire n’importe quoi, y compris perdre toute dignité, et s’il en
restait une once à Christine Albanel, elle démissionnerait au lieu de faire comme le coq qui continue à chanter alors qu’il a les deux pattes dans le fumier.-
Le ridicule ne tue pas il paraît !
Ridiculisons-les le plus possible, tous !
db-
Je ne réagirais qu’au message de Olivier from Madina, car les autres sont sans intérêts (ah les défenseurs de la pensée unique !)
Enfin bref, je suis d’accord avec vous sur le nouveau modèle de distribution de la musique et de la vidéo !
Mais mon propos visait à condamner une dérive qui consiste à croire qu’il faut légaliser les pratiques qui sont illégales et cela peut être vrai pour plein d’autres domaines (drogue douce, etc....)
De manière générale, le contrôle ne nuit pas forcément tant que celui-ci est réglementé et soumis lui-même à contrôle, une sorte de police des polices pour vérifier que tout se passe dans le cadre légal.-
Aaahhhh,
re-voilà M. Bon sens (excusez du peu).
J’avais peur d’avoir été pris au sérieux avec mon histoire de formol...
Dites-moi cher Bonsens, vous allez nous les poster combien de fois vos commentaires éculés ?Et vive la police, bien sur.
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Bonsens : dur dur la panne d’inspiration qui vous fait à poster 2 fois le même commentaire ...
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"Mais mon propos visait à condamner une dérive qui consiste à croire qu’il faut légaliser les pratiques qui sont illégales et cela peut être vrai pour plein d’autres domaines (drogue douce, etc....)"
Oui, mais dans ce cas il faut évaluer les dites pratiques et leurs conséquences de façon précise.
Il faudrait voir à être un peu plus circonspect avant de baser un projet de loi sur les chiffres fournis par les maisons de disques.
On aurait aussi pu interdir les appareils photos numériques sous prétexte que ça allait mettre au chômage les photographes et les fabriquants de films argentiques. On ne l’a pas fait, allez savoir pourquoi...
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"De manière générale, le contrôle ne nuit pas forcément tant que celui-ci est réglementé et soumis lui-même à contrôle, une sorte de police des polices pour vérifier que tout se passe dans le cadre légal."
Et qui contrôlera le contrôleur du contrôleur du contrôleur ?
Qu’est-ce que ça change que le policier soit intègre si la loi qu’il doit faire respecter est mauvaise ?
Votre pensée aurait peut être un sens si en même temps qu’on s’apprête à rétablir la peine de mort contre les téléchargeurs, on ne dépénalisait pas la délinquance financière et on ne supprimait pas les juges d’instruction pour éviter les affaires.
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Bonsens dit ; "Je ne réagirais qu’au message de Olivier from Madina, car les autres sont sans intérêts (ah les défenseurs de la pensée unique !)"
Et bien écrivez-lui donc en privé, ne nous prenez pas à témoin.
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Quand je pense que le temps qu’Albanel et sa bande de cakes ignares passent à cogiter là dessus est entièrement financé par nos impots, juste pour satisfaire les intérets d’industriels déjà riches à millions qui s’entêtent à lutter contre la modernité comme on des gamins qui essayent de vider la mer avec un bol, ça me donne envie de tenir des propos démagogiques.
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Et oui, 577 de députés rien que pour le vote solennel d’une loi dont il fallait être autiste pour ne pas se rendre compte qu’elle était inconstitutionnelle.
Je me demande combien nous aura coûté rien que cette séance finale, je passe sur la passoire qu’à été le sénat à ce sujet.
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Ce gouvernement me fait penser à une grenouille à qui on a coupé les pattes. ça gesticule dans tous les sens. le but faire des réformes. Quelles réformes ? n’importe quoi pourvu de donner l’impression que ça bosse pour les français. Ah ! pour les effets, on s’en branle joyeusement. L’état supprime 100 000 emplois, le privé ne veut pas être en reste bientôt 900 000 emplois auront disparu. Les conséquences, le trou de la sécu 20 milliards bof !! Les gens ne savent pas mesurer la profondeur du gouffre. Les conséquences plus personne pour payer les retraites ! Bof ! Les gens ne savent pas ce que veut dire travailler jusqu’à 70 ans, ils pensent que ça peut être bien !! Ils ignorent qu’ils auront été viré bien avant et que leur retraite sera amputée en conséquence.
Alors Hadopi là-dedans, donner l’impression de faire quelque chose contre les « pirates » tout en cachant que si les « pirates » n’achètent pas les disques ( pour un morceau en général) c’est qu’ils n’ont pas un rond pour ça dans leur budget. Bref ! Que les petits « auteurs » ne seront plus connus. Ils s’en tapent !
Ce gouvernement s’agite dans une incohérence totale et dans une gande inconséquence.-
+1 pour Furio.
Et Sa majesté convoque les 2 Assemblée pour jouer les monarques.
Ca fera parler Téeffeun et Notre Pravdagaro.
Tout ce fric dépensé pour quoi ? De toutes façons, Son Immense Lumière, n’en a rien à foutre du parlement..
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« »"Je m’interroge, comme beaucoup des membres de ce site, sur l’obsination du gouvernement à faire passer cette loi. Quelle est donc l’urgence ?« »«
l’alibi, c’était protéger la création, mais avec les incompétents qui ont oeuvré, on voit le résultat.»« »Un morceau de musique est un bien immatériel : le copier n’empêche pas son « propriétaire » d’en garder la jouissance et de pouvoir continuer à le vendre.« »
Vous êtes un utopiste, ou un inconscient ?
Comment expliquez-vous que les ventes de disques aient baissé à peu près proportionnellement au développement du télé chargement, sans payer ???
Vous savez quand même qu’il a fallu un studio, des musiciens, et que ces gens ont l’outrecuidance de penser qu’il est légitime de percevoir des revenus de leur création ??
et accessoirement, ils pensent aussi qu’ils devraient avoir le choix de donner, on non, leur musique. Les internautes qui téléchargent sans payer, ce qui est la majorité des ados et post ados, partagent généreusement quelque chose qui ne leur appartient pas, qu’ils n’ont pas payés, et qu’ils n’imaginent même pas de payer un jour.
Une réponse à cet état de fait m’a été rétorquée « je connais un groupe qui vend des tee-shirts après les concerts, ( je résume sur les produits dérivés) donc ce groupe est un marchand de fringues qui se sert de la musique en produit d’appel. Intéressant.
Sans oublier les salles de concerts qui font des prix attractifs (en partageant la recette avec les artistes, quand il y a recette,) mais qui gagnent leur vie avec le demi de bière, non partagé.
Quand des spectateurs dépensent plus d’argent pour boire que pour le prix de la place, (et le salaire des artistes) il me semble qu’il y a un problème de fond assez sérieux.
Ce n’est pas dans les couloirs des majors que j’ai étayé ce point de vue, mais à la fréquentation quotidienne de musiciens et d’artistes de la chanson, entre ce contexte de liberté de pirater, et la crise, c’est un désastre qui se prépare.
Bien sûr, ensuite, la route sera libre pour tous les produits industriels façon US qui viendront laminer les derniers survivants. Et qu’on ne parle pas de qualité, ou d’absence de qualité, tout le monde sait qu’en 2009, quelques artistes majeurs n’auraient plus aucune chance d’exister. Comme d’ailleurs Pierre Desproges serait »black listé" par tous les médias très politiquement corrects.
Si c’est ça, la grande révolution du net, je préfère les bonnes vieilles révolutions à l’ancienne.-
Je ne suis ni utopiste, ni inconscient. Je me contente de mettre en avant la réalité des choses.
Il n’a jamais été démontré une relation de cause à effet entre le téléchargement illégal et la baisse des ventes de disques. De nombreuses autres raisons existent : appauvrissement de l’offre, créativité musicale en berne sur les « têtes de gondole », tarif prohibitif des CD alors que, souvent, 1 ou 2 morceaux seulement sont recherchés ... etc.
Il existe, en outre, des signe qui désavouent ce rapprochement : Le plus important est que le cinéma ne s’ait jamais aussi porté alors que le téléchargement de film est en plein essort. Un autre est lié à la vente , en hausse constante, des places de concerts : cela indiquerait un déplacement du budet « musique » du disque vers le live (vous faites d’ailleurs une erreur en affirmant que le prix des concerts baissent : c’est le contraire)
Comme vous le voyez, la problématique n’est pas aussi simple qu’une simple affirmation dénuée de preuves.
Pour finir, et pour la enième fois : la musique est déjà gratuite légalement sur Internet. C’est un fait. Il ne s’agit de priver les artistes de revenus mais de trouver d’autres moyens de rémunération. -
Désolé pour l’orthographe, mais impossible d’éditer après la prévisualisation !
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« »« (vous faites d’ailleurs une erreur en affirmant que le prix des concerts baissent : c’est le contraire) »« »«
c’est vrai, je faisais un raccourci avec la région parisienne, où les »artistes en développement’ comme on dit, doivent payer la salle, et amener le public, le plus souvent, et afficher des prix de places qui n’ont qu’un lointain rapport avec le prix réel. S’ils envisagent d’être rémunérés..
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PS quand on voit que le problème du droit d’auteur à réactualiser , et adapter aux nouveaux moyens de diffusion, est dans les mains d’un groupe qui se fait prendre la main dans le sac, en utilisant sans autorisation la musique d’un groupe, on mesure que le bout du chemin est loin d’être en vue.
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Pour résumer : Hadopi est une loi française, elle ne passe pas. Point. Il n’y a que les japonais qui ont réussi a passer une loi de cette ampleur. Tirons en les conséquences qui s’imposent. Privilégions les médias que la sociale-démocratie choisit pour nous. Quant aux langues de vipères qui n’ont rien a dire au sujet de cette loi car non-français, qu’ils se concentrent sur la prochaine et sur l’Europe. Les élections ont eu lieu la semaine dernière, le écologistes et la droite les ont remportées.
Bien à vous.-
« Privilégions les médias que la sociale-démocratie choisit pour nous »
Ce serait assez étonnant que vous expliquiez en quoi vous critiquez la démocratie, mais..... espérons.
Elitisme, peut-être... ????
Pour votre info :
http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2009/06/12/pekin-organise-le-controle-parental-d-internet
Soit, la Chine vient de copier sarko qui avait oublié de mettre un copyright sur son idée de « démocratie ». -
Je prends, merci pour le lien. Je me demande où se situe la France au niveau de la sociale-démocratie ? Je vous propose Sociale-République...
Pour en revenir à ce forum, des débats à thème dans les différentes rubriques serait une bonne idée. Médiapart et Rue89 restent de bonnes alternatives. -
C’est étonnant de voir tous ces pirates se réjouir que les sanctions seront plus lourdes. Enfin, pas si étonnant quand on sait qu’ils sont une mouvance suicidaire.
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Où avez-vous vu que la sanction pour non sécurisation de sa connexion Internet (le délit prévu par la loi Création et Internet) serait plus lourde en passant par la case Justice ?
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Laissez tomber ... aucune discution n’est possible avec lui.
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Juste pour rire, jaune, l’acceptation implicite de la gratuité de la culture, en général, ne pourrait-elle pas induire en filigrane l’idée du tout gratuit ? y compris le travail en général , allons jusqu’au bout de la logique...
Le problème, avec ce genre d’idée idiote, c’est qu’il va bien y avoir un conseiller pour la souffler du côté de l’Elysée...
D’ailleurs, le Medef ne serait pas contre... ils avaient bien émis l’idée il y a quelques années que les chômeurs indemnisés pourraient être mis au service des entrerprises... pas bête, pour réduire les chiffres du chômage.-
Mais qui a parlé de gratuité générale pour la culture ?
Et vous faites une erreur d’analyse profonde : la gratuité pour l’utilisateur final n’implique pas l’absence de rémunération pour les créateurs. Je vous propose d’étudier le fonctionnememt de Google pour vous en convaincre ! -
Silence ! Norbert nous parle du concept de gratuité :
« Le problème, avec ce genre d’ idée idiote »...
Oh putain, on est mal barres.Et attention a l’Amalgame qui suit...
(je résume, en gros Norbert nous assène : gratuité = Médef faisant travailler les chômeurs gratuitement).
Dans le genre raccourcis... on dirait du Lefebvre !On t’a connu plus objectif collègue !
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« du Lefèbvre ?? »« mais c’est une injure majeure, ça...
évidemment, j’ai poussé le bouchon un peu loin, mais l’idée de la gratuité de la culture est souvent avancée, ce qui est une bonne idée sur le fond, sauf qu’elle induit dans l’esprit de beaucoup que les créateurs sont de purs esprits qui n’ont pas à se préoccuper des basses contraintes du quotidien.
Pour l’amalgame, ce serait peut-être judicieux de relier ce que pense le medef de la culture (et des intermittents) avec une certaine idée de la société.
ce que je vois, ici, et maintenant, c’est la désagrégation de tout un ensemble de structures ayant vocation à éduquer sur le plan culturel, et la phrase banale » à part ça qu’’est-ce que vous faites ?« est dans la droite ligne de l’idée du culturel gratuit. Sous entendu, c’est du passe temps de branleur saltimbanque, c’est pas un métier, donc ça ne mérite pas un salaire, donc on n’a pas à payer... Je sais que le résumé peut être perçu comme provocateur, mais pas plus que le slogan » internet libre et gratuit" -
T’as raison, j’y ai été un peu fort, excuse-moi, personne, et surtout pas toi, ne meite d’etre traite ou compare à Mgr Lefebvre, sauf lui-même ou peut-être sa copine Nadine.
Ceci-dit, le temps du concert « gala » pour promotionner les ventes des supports materiels que furent les rouleaux, puis les disques, puis les K7, puis les CD, etc... s’est transformé en celui (que connurent nos artistes avant Edison) plus sain où désormais l’enregistrement fait la promotion du concert (ce qui arrive tous les jours).
Cela nous remet Céline Dion à sa place par rapport à Bach, qui a traverse les ages a coup de « live ».
Les droits d’auteurs furent un vol organise pour fermer la gueule des inventeurs transformes en oisifs rentiers tandis qu’on s’engraisse sur leur dos (et surtout sur le notre).
Il y la même différence entre un tableau dans le salon et un autre exposé.
Vive le net, vive l’autoproduction, les concerts et les expos, vive l’art et la culture !
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« »« Mais qui a parlé de gratuité générale pour la culture ? »"
Vous avez raison, mais qui en parle vraiment ??
dans les faits, pas les internautes qui téléchargent gratuitement. Si vous avez des ados dans votre entourage, combien payent pour la musique ? L’idée d’acheter, de payer avec leur argent est un folkore dépassé, inimaginable. Payer pour des sonneries de téléphone, oui...
J’ai un petit fils de 16 ans (j’avoue mon âge) qui achète des disques, sur Ebay, ou sur Amazon, étant donné qu’il habite dans un bourg auvergnat de 5000 habitants, mais dans son collège, c’est une exception, une anomalie, un déviant...-
Vous éluder une partie de ma réponse, à savoir que l’accès gratuit à un produit ou à un service ne signifie pas une absence de rémunération pour un auteur ou un fabriquant. Un portable à 1€ avec un abonnement, c’est gratuit, pourtant le fabriquant du portable est rémunéré. TOut ceci n’est qu’un problème de modèle économique.
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Tiens.
Bien... malgré votre âge cannonique, vous éveillez en moi une envie de différencier savoir et intelligence.
Comme je n’ai ni l’un ni l’autre, je resterai neutre en comptant les balles qui passent.
Vos petits-enfants ne pourront vous confirmer que ce qui est appris à l’école à évolué, depuis ces dernières années.
Il ne leur est plus demandé un savoir maximum (même si c’est pas con d’apprendre une récitation ou l’orthographe) MAIS de savoir :
- hiérarchiser l’information (y’en a trop...)
- savoir la retrouver. (l’utiliser au mieux)
Alors, il est sûr que l’on ne va pas leur apprendre à avoir un autre oeil sur la manipulation. Faut tout de même en faire des CONsommateurs.
Contrairement à une prof de français un peu excrentrique qui nous avez demandé d’analyser les pubs en fin d’informations nationales....
Ce que nous avons VU suite à cette analyse faite par nous mêmes était incroyable.
Nous étions passés du stade de simple ingurgiteur à l’état d’esprit capable de critique...
Depuis, je suis non seulement allergique à la pub, mais sais surtout que le coût de la pub se retrouve dans le prix du produit.....
Revenons à la « culture ».....
Série américaine. Film catastrophe avec sauveur à la clé. Chansons merdeuses dans lesquelles on détecte tout de suite si l’auteur est compositeur ou non (pardon ha que mon johny.....)
Licence globale pour ces merdes... ?????
Je préfère d’office (open) couper mon accés au net.
Surtout qu’un bon programme informatique n’a pas besoin de mise à jour. Lorsqu’il est bien conçu. -
Olivier from,
J’ai oublié de vous répondre.....
Rien n’empêche de faire du shareware..... COMME POUR LES LOGICIELS.
Mais là, malaise pour les auteurs : on ne paie QUE pour les bons logiciels.
Imaginons de ne payer QUE pour les bons auteurs ou les bons films......
Le tri serait vite fait. -
Il est difficile de comparer ce qui ne l’est pas et de tenter de transposer des modèles économiques entres des marchés aux caractéristiques différentes.
Pour l’utilisateur, le logiciel a toujours une fonction (professionnelle, éducative, gain de temps ....) alors que la musique n’est qu’un divertissement. Sans compter que la musique est déjà gratuite à grande échelle : radio, clip télévisés, streaming légal sur Internet, concerts gratuits ... etc. Il devient de plus en plus difficile (pour ne pas dire impossible) d’attribuer un « prix » à un morceau de musique compte tenu de sa large diffusion gratuite et légale. Même le modèle du ShareWare aurait du mal à s’imposer dans cette situation. -
« »"Un portable à 1€ avec un abonnement, c’est gratuit, pourtant le fabriquant du portable est rémunéré. TOut ceci n’est qu’un problème de modèle économique.« »«
D’accord, on »donne" un matériel en faisant payer pendant un an ou deux, c’est bien ça ?
Comment appliquer ce modèle économique à la musique, ou la littérature ? faire payer un abonnement forfaitaire à tout internaute, et répartir ensuite ? mais au début, qui va financer l’enregistrement d’un album ? Un chanteur à guitare peut faire ça dans sa cuisine, OK, mais un orchestre ? j’avoue que je suis assez réfractaire aux problèmes d’économie, mais il y a des bases simples que je comprends. Enfin j’essaie... -
Les majors, à dessein, ont infantilisés les artistes musicaux. Ces derniers (on va dire les médiatiques) ont perdu le sens des réalités économiques.
Un artiste est un travailleur indépendant comme un autre. Je suis photographe, j’en suis un aussi. Il m’a fallu d’énormes investissements pour exercer : local et aménagement pour le studio, éclairage, informatique, matériel de prise de vue ... etc. Un musicien, chanteur ou autre doit être soumis au même principe : financer le lancement de son premier album (sachant qu’internet est un vecteur extraordinaire pour ceux qui sont bons). C’est un investissement qu’il récupérera (ou pas) par la suite. Ensuite, sur chaque euro empoché, il fait comme tout travailleur indépendant, il en garde une partie pour ré-investir (enregistrer un nouvel album).
Le cancer de la création musicale, ce n’est pas le téléchargement, ce sont les majors et les distributeurs (ainsi que les radios, à un autre niveau). Ils contraignent la création, non pas vers l’excellence mais vers le profit à tout prix. Vous dites qu’un artise doit pouvoir choisir de donner son oeuvre ou pas. Je suis d’accord. Sauf que lorsqu’une major signe au nom d’un artiste avec Deezer, elle décide pour lui qu’il ne gagnera que 5 euros pour 10.000 écoutes ... soit rien du tout ... gratuit. L’artiste n’a plus son mot à dire sur ses revenus. Les majors mènent la danse sur l’air du capitalime financier. Les revenus des artistes sont très secondaires par rapport aux leurs. Vous penser sincèrement que la création et la culture ont quoi que ce soit à voir avec ça ??? -
mais tout-à-fait d’accord avec vous, je ne crois pas avoir dit autre chose, même si j’ai forcé le trait et joué un peu la provoc...
L’exemple de la photo est plutôt bien choisi, je n’y avais pas pensé, et pourtant j’aurais dû...Et quand j’ai parlé du droit d’auteur, ça n’a jamais été le droit des majors.
Qui seraient sans doute assez intéressées par un copyright façon US, qui dépossède l’auteur au profit de l’éditeur, ou du détenteur du copyright. -
hormis la bonne tenue, et la pertinence des avis sur Hadopi dans ces échanges, en général, l’aspect « rémunération de la culture » est souvent escamoté sur la plupart des sites-blogs-forums, où leséchanges consistent à insulter les avis différents, et agonir d’injures les gens qui ont pris position.
Bien sûr qu’internet est un outil fabuleux, mais comme tout ce qui concerne la vie des citoyens il faut un code de conduite, je n’ose dire de morale, une morale individuelle qui incluerait le respect des autres, et de leur création.-
« l’aspect « rémunération de la culture » est souvent escamoté... »
Norbert, combien coûte la culture ?
Combien se facture le « respect des autres » ?
A combien estimez-vous le pris du « respect de la création » ?
Vous me faites franchement peur, après ce que vous avez écrit plus haut sur la gratuité « en général »... Ce sont les arguments de Pascal Negre, promoteur, et de M le Forestier, rentier.
Faire du premier un chômeur et du second un chanteur sera l’avantage inéluctable des téléchargements pirates qu’il faut coûte que coûte supporter jusqu’à ce que disparaisse cette notion féodale de droits d’auteur (qui n’aura après tout duré qu’un peu plus d’un siècle, c’est plus que les licences de taxis, mais moins que les charges de notaires).
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donc nous voila au coeur du problème, le droit d’auteur. Que vous contestez ?
(quant à me mettre dans le camp de Pascal Nègre, là, c’est vous qui poussez le bouchon)Le droit d’auteur serait dépassé, dans tous les domaines ? littéraire ? Musical ?? qu’est-ce que vous proposez pour le remplacer ?
Sauf à considérer que l’art, et la création sont le privilège de ceux qui des rentes pour vivre, il faut bien que le musicien qui a travaillé des années pour maitriser son instrument, soit rémunéré ?
Un écrivain qui a passé des années sur un livre, on le paye comment ?? Les mécènes comme Louis XIV qui payait Molière, ou Lulli, se font rares. -
et ne mélangeons pas tout, P Nègre n’est pas légitime dans le droit d’auteur, c’est un marchand qui a des droits d’éditeur, et là, c’est sûr qu’il y aurait à redire.
Pour les auteurs, ceux qui créent quelque chose, c’est quand même différent. Enfin il me semble. Sur la féodalité, c’est vrai que Villon qui meurt de faim, c’est beau pour la légende, ou Mozart, qui avait le statut d’un domestique dont les compositions étaient considérées comme des biens appartenant à son « maître »
Cette féodalité là me gêne un peu.
N’importe quel citoyen lambda maitrise son droit à l’image, mais les artistes eux doivent accepter que leurs « droits » soient mis à disposition à volonté... ça aussi ça me gêne. -
"Le droit d’auteur serait dépassé, dans tous les domaines ? littéraire ? Musical ?? qu’est-ce que vous proposez pour le remplacer ?«
Simple, je ne propose RIEN
C’est le »hard« média qui a inventé le droit d’auteur. Ce type de support a faussé la donne pendant un peu plus d’1 siècle.
Comme le photographe qui shoote un scoop, ou l’expose après, comme le peintre qui expose ou performe, comme le musicien sur la scène, chacun mérite salaire.
Comme l’entrepreneur qui fabrique une route, qui lui aussi mérite rémunération, mais qui ne me demande pas un écôt chaque fois que je passe dessus, tout travail mérite salaire.Votre expression »rémunération de la culture" sonne drôle, vous ne trouvez pas ?
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Vous faites erreur le droit d’auteur est né vers vers 1800,
A l’origine du droit d’auteur, il y a l’exaspération de Beaumarchais de constater qu’à l’initiative de directeurs de théâtre, ses pièces se jouent, remplissent les salles, et font la fortune de leurs propriétaires sans que lui-même en retire le moindre sou. Au départ, l’idée n’est donc pas de faire payer l’auteur par le public, mais de faire en sorte que ceux qui tirent profit de l’exploitation d’une oeuvre reversent au moins une part des bénéfices à son créateur.
donc les hard média n’ont pas grand chose à voir... l’expression ’« rémunération de la culture » est dérangeante ? peut-être, mais se mettre la tête sous terre pour ne pas voir les réalités n’est pas une solution.
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Mais ne doutons pas de leur aptitude à tout oser …
Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait.
(Michel Audiart, les tontons flingueurs)-
« »« A combien estimez-vous le pris du « respect de la création » ? »« »
d’abord la liberté de donner ou non ce qu’il a créé. C’est un bon début...
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Ils gagneront encore pas mal croyez moi, mais fini les sommes indécentes que certains artistes peuvent percevoir. Prenez Jauni alidé, croyez pas qu’il c’est gavé assez, il a gagné certainement de quoi entretenir des centaines de familles aisément durant leurs vies entières et cela sans la peur de l’avenir et tout son cortège de drames qui peuvent en découler, méditer la dessus.....Mais de toutes manières le problème n’est pas là, le contrôle, là est le nerf d’ HADOPI......
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Ouais, bon on parle de créateurs, Jojo est un interprète fabriqué comme un sous produit de Presley, c’est un produit commercial des majors qui ont construit leur fortune sur des impostures, c’est pas nouveau. Et ces produits, téléchargement pirate ou non trouveront toujours des clients qu’on fera payer (avec des produits dérivés, par exemple, ce qui est la négation de la création artistique non ? )
Mais, Jojo ou pas, personne n’oblige les gens à se ruiner pour engraisser ces idoles. Libéraliser le droit d’auteur, en le supprimant plus ou moins, c’est transférer ce qui est dû aux artistes créateurs dans d’autres poches, on revient au 18 ème siècle, les bistrots, restaurants jouaient de la musique sans payer de droits... mais en présentant la note, si j’ose dire, aux musiciens qui venaient boire un coup...-
Derrière HADOPI se cache la notion de culture au sens politique (et non artistique) du terme.
La culture pour un politique c’est un savoir commun qui aide les gens à vivre ensemble. Et lorsque cela marche c’est un outil de pouvoir très puissant.
Pourquoi par exemple entendez vous toujours parler d’exception culturelle ? Parce que le maintient d’une création en France au travers de dispositifs « artificiels » aide les gens à se sentir Français. Et donc à soutenir le gouvernement de la France. Si la France perd cette « exception », alors la différence culturelle avec ses voisins européens va s’estomper. Et le grand perdant cela ne sera pas ses citoyens mais le gouvernement... Le sport joue exactement le même role. Si le gouvernement sponsorise c’est parce qu’à chaque fois qu’un sportif de haut niveau gagne c’est bon pour la fierté nationale et donc pour le gouvernement.
Alors HADOPI sert justement à cela. A maintenir TF1, à maintenir les radios, à maintenir tout ce que l’état peut controler afin de faire exister une exception culturelle via des réglements à la con. Et c’est justement parce que c’est cette prérogative de l’état a créer la culture qui est attaqueé que les lois sont si violentes.
A l’inverse dans les pays qui ont renoncés à utiliser l’arme culturelle (comme les pays nordiques) la question du droit d’auteur est beaucoup moins sensible. Mais en France, en Angleterre ou aux USA on a beaucoup trop a y perdre.
Pour le reste, la culture a toujours trouvé des moyens de se financer et va continuer à le faire. Mais internet fait ici tomber une réelle frontière et les conséquences vont certainement être inattendues.
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« »"Un artiste est un travailleur indépendant comme un autre. Je suis photographe, j’en suis un aussi. Il m’a fallu d’énormes investissements pour exercer : local et aménagement pour le studio, éclairage, informatique, matériel de prise de vue ... etc. Un musicien, chanteur ou autre doit être soumis au même principe : financer le lancement de son premier album (sachant qu’internet est un vecteur extraordinaire pour ceux qui sont bons).« »
En théorie, c’est bien, mais si une banque peut financer un travailleur indépendant qui a du matériel, un fonds de commerce, en gros du concret à hypothéquer, pensez-vous qu’une banque financera un album sur l’immatériel de la valeur artistique ???
Bon, la nuit portant conseil, suite demain... Quoi qu’il en soit, le débat a été constructif, c’est déjà ça de pris ...
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Donc, si j’ai bien compris, faut être d’accord avec l’auteur sinon pfuit ! MDR
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Je suis en accord avec ça, tant que ça reste décent, regarder le prix d’un CD..... Le même problème avec les jeux vidéos qui peuvent grimper à 60 €, indécent, les prix seraient plus attractifs le problème ne se poserait pas......
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voici le point du vue d’un artiste intermittent concerné par le problème :
Une balle dans quel pied ?
Je suis auteur-compositeur-interprète-producteur et je me demande aujourd’hui dans quel pied je dois me tirer une balle.
Deezer, myspace, youtube and co. Si je mets ma musique en libre écoute sur internet, personne ne va acheter mon nouvel album (pied droit). Si je ne la mets pas, personne ne va entendre ma musique, puisqu’elle ne passe pas en radio (pied gauche).
Les médiathèques. Si je vends aux médiathèques, les personnes qui empruntent mon CD peuvent le copier en 2 minutes sur leur ordinateur et ils ne l’achèteront donc pas (pied droit). Si je ne vends pas aux médiathèques, ça me coupe d’un bel outil pour faire découvrir ma musique (pied gauche).
La distribution. Je n’ai pas mis mon album en magasin car les magasins ne s’intéressent pas à un faible vendeur potentiel comme moi, je n’aurai aucune visibilité et ça me rapporte plus par album (et c’est plus sympa) de vendre en direct ou en sortie de concert, mais je loupe plein de ventes, la plupart des journaux n’en parlent pas et je ne peux pas avoir de subventions (pied droit). Si je fais distribuer mon album, je dois financer la fabrication, la SDRM et la promo, je prends le risque que le distributeur ait des problèmes financiers, et j’ai de bonnes chances au final de perdre de l’argent (pied gauche).
Hadopi. Je suis pour car je trouve que le piratage va trop loin, mais je passe pour un mec de droite copain de Pascal Nègre (pied droit). Je suis contre car c’est répressif, c’est dépassé (voir plus haut Deezer and co...) mais comment je gagne ma vie, moi ? Et comment je paie les gens, moi (musiciens, ingénieur du son, attaché de presse...) ?
La musique, c’est un métier. Même sur un seul pied.
ignatus
pour le mag « ledoigtdansloeil.com »
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Norbert, j’ai une idée : fais-en une chanson !
Moi j’aime bien écrire des chansons... -
- HADOPI c’est partout ?
- alors essuie !
Désolé, besoin de vacances...-(-
« »"Comme le photographe qui shoote un scoop, ou l’expose après, comme le peintre qui expose ou performe, comme le musicien sur la scène, chacun mérite salaire.
Comme l’entrepreneur qui fabrique une route, qui lui aussi mérite rémunération, mais qui ne me demande pas un écôt chaque fois que je passe dessus, tout travail mérite salaire.
Votre expression »rémunération de la culture« sonne drôle, vous ne trouvez pas ? »« »
et pourquoi acceptez-vous le péage sur l’autoroute ??
Tout travail mérite salaire, d’accord, il y a eu une proposition suggérant de payer un musicien pour le temps qu’il joue en scène, comme si apprendre une partition, ou un role pour un comédien leur tombait du ciel juste avant le spectacle. Je ne sais pas si ça sonne drôle ’rémunérer la culture" mais pour le photographe, tiens un bon exemple, on lui paye un tirage, et la photo est exploitée partout ??, parfois recadrée, selon la fantaisie de l’utilisateur, ou avec une légende qui déforme le sens de la photo... C’est normal, puisque la photo a été payée ??? je ne trouve pas ça normal.
pas plus qu’un musicien qui a chiadé ses enregistrements doit avoir les boules quand c’est diffusé sur des sites au son pourri. C’est aussi un aspect du droit -moral- de l’auteur.
Qui n’est pas différent du droit à l’image que chaque individu lambda peut exercer.-
Il y a tant à dire sur HADOPI (et la suite qui nous attend) ....
1- je crois me souvenir qu’au début du phonographe les éditeurs de partitions musicales ont crié au loup.....et ils se sont adaptés ...et ont diminué en importance, voire ont disparus. La même chose attend nos chères (warf warf) majors.
2- indépendamment de tout ce qu’implique juridiquement HADOPI (renversement de la preuve ..), le streaming rend ce projet de toute façon obsolète : les adolescents regardent leurs séries en VO (content le prof d’anglais) avant que cela ne passe, 2 ans plus tard, sur TFmachin, on peut ecouter de la musique LEGALEMENT (enfin il parait) sans passer par la case achat CD ou téléchargement légal et payant. A quoi rime alors Hadopi, si comme je le pense, le streaming va augmenter encore en ampleur ?
ah oui, en Chine, ça doit être interdit le streaming, bientôt chez nous ?3- Internet c’est c’est l’échange de fichiers : si vous vous connectez sur un site de streaming et que vous écoutez le titre musical A, le site en question a déposé le fichier représentant A sur votre disque.....Bien sûr, celui ci est difficile à trouver (ouais enfin ...), il est censé être partiel (ouais enfin....), mais si le site est mal conçu (c’est le cas de beaucoup) et si vous savez ou chercher (il parait qu’il y a des tutos sur le net, mais j’ai pas vérifié, hein) , il est eventuellement envisageable de copier ce petit fichier cadeau. Je me demande, dans l’hypothèse ou un méchant lamer ferait cela, si il est en infraction ? en fait il se contente de recopier ce qu’on lui a élégamment donné....quelqu’un a une idée ?? il parait même que c’est plus facile encore en LINUX qu’en WINmachin.
4- refus de la licence globale ? les majors sont mortes et elles ne le savent pas encore. En fait les artistes auront de moins en moins besoin d’elles : plus de supports CD et donc dématérialisation de la musique, contact direct avec le public via internet, concerts. Les majors sont mortes, et avec elle l’idée d’une centralisation complète du milieu. Internet c’est tout le monde et personne à la fois, pas de centre, et tous au milieu. Le plus drôle, c’est que les VPN payants seront une sorte de licence globale (dévoyée je suis bien d’accord) , mais les majors n’en verront pas la queue d’une cerise.
5- en fait, et sans sombrer dans le délire du complot, ce qui leur pose problème à tous nos gentils décideurs c’est que Internet (tout imparfait qu’il est : pub, spam et autres saloperies) les remet à leur vraie place : nulle part ! Internet permet la discussion et l’échange sans eux !
pas contre eux, comprenons nous bien, mais sans eux ! alors bien sûr, ils ne sont pas contents !! ben oui, on les comprend....et on s’en fiche.
6- Pour finir, j’ai été consterné de la méconnaissance du monde de l’internet manifestée par nos députés (pas tous bien sûr),
certaines vidéos ont égayé mes soirées sur la toile .....et ce sont eux qui ont voté HADOPI (bientôt LOPSI2, attention). Ils passent le CE2I nos députés ? ce serait utile, non ?-
Un artiste est un travailleur indépendant comme un autre. Je suis photographe, j’en suis un aussi. Il m’a fallu d’énormes investissements pour exercer : local et aménagement pour le studio, éclairage, informatique, matériel de prise de vue ... etc. Un musicien, chanteur ou autre doit être soumis au même principe : financer le lancement de son premier album (sachant qu’internet est un vecteur extraordinaire pour ceux qui sont bons).« »
On voit bien ce qui motive l’auteur : la jalousie.
Il est jaloux que les artistes musiciens ou chanteurs sont soutenus par des agents et des producteurs.
L’auteur n’en a pas, quand il existe des agents pour photographe. Il ne doit pas être si bon. En tous les cas, c’est ce qui motive, chez lui, cette charge contre les droits des auteurs et leurs dispositifs de créations/productions.-
@ pendragon
En général, je ne me permets pas de relever les fautes de grammaire, en faisant moi-même abondamment. Pour vous, cher artiste-entrepreneur-photographe, je ferai une exception car je connais votre rigueur. Chez vous, elle frise l’obsession.
J’ai remarqué que vous aviez des problèmes avec le subjonctif. Il est vrai que son usage n’est pas facile. Il va falloir vous y mettre car la perfection qui vous est si chère est à ce prix.
Nous travaillerons aujourd’hui sur cette phrase boiteuse dont vous êtes l’auteur :
« Il est jaloux que les artistes musiciens ou chanteurs sont soutenus par des agents et des producteurs. »
Je vous propose les trois corrections suivantes, au choix :
1) Il est jaloux que les artistes musiciens ou chanteurs soient soutenus par des agents ....
2) Il est jaloux des artistes, musiciens ou chanteurs, soutenus par des agents..
3) Il est jaloux que des agents et des producteurs soutiennent les artistes...
Un de vos admirateurs
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@ Daniel H,
Quand la chose est sûre et un fait, après « que » il est conseillé et autorisé de mettre l’indicatif, pour exprimer cette certitude, puisque le subjonctif est le mode du souhait et des suppositions et d’autres états d’âmes si l’on peut ainsi dire. Les artistes sont effectivement soutenus par des producteurs, ce n’est pas une supposition.
Le français est plus riche et libre que vous le pensiez.-
@ Prendragon
La langue française est riche comme beaucoup d’autres mais pas si libre que cela dans les formes de son emploi.
Votre résistance à apprendre me navre. Il est normal de poser des questions mais il vaut mieux éviter d’être affirmatif dans un domaine que l’on maîtrise mal. Je suppose que vous avez appris la langue assez tard ou que vous avez baigné longtemps dans une culture différente.
Vous me faites penser au peu regretté LERMA. Lui aussi avait des lacunes linguistiques et des idées ultra conservatrices. Peut-être le connaissez-vous ?
Quoiqu’il en soit, sachez que le subjonctif doit également s’employer avec des verbes exprimant l’émotion, le sentiment et l’APPRÉCIATION.
Il est jaloux est une appréciation et le subjonctif s’impose.
Cela s’entend d’ailleurs à l’oreille, ce qui renforce mon sentiment concernant votre apprentissage tardif de notre langue. En tout cas FELICITATIONS, j’aimerais écrire l’anglais aussi bien que vous écrivez le français.
l
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