L’Argentine prouve qu’il y a une vie après la « mondialisation inévitable »
Le vent de l'Histoire tourne : L'Argentine prouve qu'il y a une vie après la "mondialisation inévitable" et que l'avenir n'est pas dans la destruction des États.
Le gouvernement argentin vient de décider, ce 16 avril 2012, d’exproprier le groupe espagnol Repsol de sa participation dans la compagnie pétrolière argentine YPF, qui est donc renationalisée.
Cette nouvelle décision fait grimper aux rideaux le gouvernement de Madrid qui y dénonce une attaque contre les « intérêts espagnols ». Mais elle s’inscrit en réalité dans une politique de longue haleine, mise en œuvre depuis dix ans par le président de la République Nestor Kirchner puis par sa femme qui lui a succédé à ce poste.
- L’actuelle présidente argentine Cristina Kirchner
Cette politique « néo-péroniste » est approuvée par une très grande majorité du peuple argentin : elle consiste à rendre à la République argentine sa souveraineté et son indépendance nationales, et sa capacité à assurer la justice sociale entre ses habitants. Ses succès sont remarquables.
RAPPEL DE L’HISTOIRE RÉCENTE DE L’ARGENTINE
Tout au long des années 90, l’Argentine avait appliqué, sous la présidence de Carlos Menem et à la demande du FMI, une politique ultra-libérale de privatisation à outrance de toute son économie.
Cette politique fut assez comparable à celle dont sont actuellement affligés la France et les pays de l’Union européenne, sous les exigences du même FMI et de la Commission européenne. Dans l’Argentine des années 1990, comme dans la France des années 2000-2010, les médias et les politiciens ne cessaient d’expliquer au peuple argentin qu’il était nul, et que son salut collectif ne viendrait que des « réformes indispensables » consistant à vendre à des groupes privés étrangers tout ce qui appartenait au peuple argentin.
Cette ultra-libéralisation de l’économie argentine a certes provoqué l’enrichissement d’une partie de la population pendant quelques années, et surtout une débauche de consommation.
Mais elle a aussi et surtout entraîné une autre partie de la population dans la pauvreté (environ 20% de chômeurs officiels vers 1998) , avant de provoquer une hyper-inflation et une crise économique et financière de très grande ampleur à la fin des années 1990 et au début des années 2000.
La crise économique et financière culmina en 2001 et conduisit à des décisions historiques : le 6 janvier 2002, le nouveau gouvernement du président Eduardo Duhalde procédait à un gel total des avoirs bancaires et à une dévaluation officielle du peso de 28 % par rapport au dollar. La monnaie argentine continua à baisser très rapidement ensuite, jusqu’à perdre près de 50% face au dollar.
Après avoir mis en place un plan économique très volontariste, le président Duhalde convoqua des élections présidentielles anticipées en avril 2003. Ce fut le candidat péroniste de centre gauche Nestor Kirchner qui fut élu, sur un programme de restauration de l’État et de la souveraineté nationale argentine sur son économie.
Nestor Kirchner a été président de la République argentine de 2003 à 2007. Son bilan est historique :
a) envoyant balader les banquiers, il a « renégocié » la dette du pays en 2005 d’une façon expéditive : il a purement et simplement refusé le remboursement de trois quarts des 100 milliards de dollars de dette extérieure !
b) faisant un bras d’honneur au dogme de l’ultra-libéralisme et de la prétendue « mondialisation inévitable », il a :
- gelé les tarifs de l’énergie et des transports,
- taxé très fortement les importations,
- relancé l’activité économique (+ 50 % en cinq ans !) en la soutenant de façon keynésienne par les dépenses publiques,
- provoqué une forte hausse des salaires,
- et engagé un programme tenace de réappropriation par le peuple argentin des grands services publics du pays qui avaient été bradés à des intérêts privés américains ou européens à la demande du FMI :
- novembre 2003 : Renationalisation de la Poste argentine, qui avait été privatisée en 1997.
- janvier 2004 : Renationalisation de la concession de l’espace radioélectrique national, qui avait été attribué au groupe français Thales Spectrum, filiale de Thales (ex-Thomson) en 1997.
- mars 2006 : Renationalisation de la distribution de l’eau potable qui avait été attribuée au groupe français Suez en 1993.
- mars 2007 : Renationalisation du Chantier naval Darsena Norte, privatisé en 1999. Les employés reçoivent 10% des actions, le reste étant contrôlé par l’Etat.
C’est sa propre épouse, Cristina Kirchner qui lui a succédé au poste de présidente de la République le 10 décembre 2007. Réélue il y a quelques mois, en octobre 2011, elle a continué l’impressionnante œuvre libératrice de son mari :
- novembre 2008 : Renationalisation du système de retraites, qui avaient été privatisées en 1994.
- décembre 2008 : Renationalisation des compagnies aériennes Aerolineas Argentinas et Austral, privatisées et acquises en 1990 par la compagnie espagnole Iberia, puis en 2001 par le groupe espagnol Marsans.
- et enfin, ce 16 avril 2012 : Renationalisation majoritaire (à 51%) de la compagnie pétrolière YPF, qui avait été privatisée et cédée à l’Espagnol Repsol en 1992.
- Le président argentin Nestor Kirchner (aujourd’hui décédé) avec le président bolivien Evo Morales (à gauche) et le président vénézuélien Hugo Chavez (à droite)
CONCLUSION
Tout comme les cas islandais ou vénézuélien, la politique économique, financière, sociale et industrielle menée en Argentine depuis 10 ans est soigneusement censurée dans nos médias asservis à l’oligarchie financière et industrielle euro-atlantiste.
Cette censure s’explique : tout ce qu’a décidé le gouvernement de Buenos Aires, avec le soutien massif de sa population, prouve que les dogmes de l’ultra-libéralisme et de la « mondialisation inévitable » sont des mensonges et des politiques insanes, sur lesquelles un peuple peut – et doit – parfaitement revenir.
Après avoir failli être détruite par les tenants de la privatisation de la planète au profit d’une infime minorité, l’Argentine est la preuve vivante que l’avenir n’est pas dans la destruction des États, mais dans leur résurrection.
Je me permets au passage de voir, dans la politique de renaissance argentine, des points de ressemblance frappants avec le programme de renationalisation des services publics essentiels que j’avais présenté le 3 décembre dernier.
Ce n’est pas parce qu’une censure médiatique absolue m’a empêché de soumettre ce programme présidentiel libérateur au vote des Français qu’il a perdu de son intérêt et de sa pertinence. Bien au contraire, l’exemple argentin montre qu’il est plus actuel que jamais et que l’histoire finira, tôt ou tard, par lui donner raison.
A lire également sur le site de l'UPR : http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/largentine-prouve-quil-y-a-une-vie-apres-la-mondialisation-inevitable
123 réactions à cet article
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Pourquoi vous ne parlez pas des chiffres du chômage argentin qui sont soigneusement maquillés ? De l’inflation qui est en train de ruiner les ménages argentins et dont les chiffres sont eux-aussi truqués ?
La présidence argentine fait la même erreur que les péronistes passés. Ils sacrifient leur économie sur le long terme au bénéfice immédiat de la popularité électorale.
La seule inconnue est de savoir quand le Peso argentin va à nouveau décrocher, sans que rien ne puisse arrêter la chute cette fois.
Au fait, combien de présentations vous avez eu ? Je suis curieux de le savoir.
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je cite :
« Ils sacrifient leur économie sur le long terme au bénéfice immédiat de la popularité électorale ».
La politique de Sarko a sacrifié notre économie à long terme (baisse de crédit dans la recherche quand celle-ci est justement une recherche à long terme, casse de l’instruction public, casse des centres de formations publiques, etc..., etc... au bénéfice immédiat de sociétés privés.
Pas la peine d’aller en Argentine pour comprendre ce que le peuple a vécu, tous les jours, des français ne mangent plus à leur faim, des enfants sont mal soignés grâce aux franchises de la sécu à l’ augmentation des médicaments, beaucoup ne se chauffent plus à cause du prix des énergies, etc... .
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Et bien, ça n’est en tout cas pas pire que ce qui se passe en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Irlande, en Italie, en Grande-Bretagne, aux USA et d’autres pays où l’on sacrifie des millions d’emplois sur l’autel du libre-échange.
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Ce n’est pas un secret. François Asselineau a eu quatre représentations quand 250 militants ont pendant deux mois payé de leur personnes pour aller à la rencontre des maires. Il avait obtenu près de 200 promesses de signatures qui se sont évaporées lorsque de nombreux maires ont argué qu’ils n’avait aucune couverture médiatique. A par ça nous vivons dans une saine démocratie...
"La seule inconnue est de savoir quand le Peso argentin va à nouveau décrocher, sans que rien ne puisse arrêter la chute cette fois."
Le spécialiste de l’économie argentine nous fera peut-être aussi un pronostic éclairé sur l’Euro ? -
Il aurait été bon que vous nous renseignassiez sur la décennie d’extrème miséritude que vient de traverser et que traversent encore la grande majorité - MAJORITE - du peuple argentin. Cette crise majeure, omerta dans les média, evidemment... Le film de Fernando Solanas, « la dignitad de los nadies » raconte des choses un peu moins déconnectées sur la situation argentine. Voyez plutôt.
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Effectivement, tout n’est pas rose en Argentine. Mais est-ce que cela l’est en Europe, notamment en Grèce, en Espagne, en Italie, en Irlande et prochainement en France.
Les Argentins ont repris leur liberté, leur libre-arbitre, leur liberté et ils ont bien raison.
Il vaut mieux être pauvre et libre que pauvre sous la férule d’une troïka non élue et anti démocratique.
Vous dites qu’ils sacrifient leur économie sur le long terme au bénéfice immédiat de la popularité électorale. Que croyez vous que nous faisons au nom de l’économie libérale court-termiste ? -
Je conseille à Mmarvinbear l’excellent documentaire de Fernando Solanas « Mémoires d’un saccage » et celui de Denis Robert « clearstream expliqué à un ouvrier de Daewoo »
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Bonsoir mmarvin,té,le « sympathisant socialiste » qui chie sur la vrai gauche...comment dire, c’est pas étonnant ! -
Même pas fichus de chercher un minimum d’infos :
Immigration en Argentine
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/ARG/fr/SM.POP.NETM.html
Parti au pouvoir
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_justicialisteMouvement Nationaliste , Démocrate et Chrétien.
Comme Mélenchon donc ?
Pour info :
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=1&codeStat=SM.POP.NETM&codePays=FRA&codeTheme2=1&codeStat2=x&langue=fr -
Mais ces infos mises à part, encore une fois,
Comme certains l’ont souligné, tout n’est pas tout roses aux Pays des Socialistes
d’Amerique du Sud....de bons reportages à voir sur ces pays mal connus de par chez nous :
Les docus de Diego Bunuel :
http://www.youtube.com/watch?v=7XcbXQtcyRQ -
Wow. Moins 28. Je me croirais sur un article onze-septembriste...
Bon, de toute façon, 4 ou 200, c’est du pareil au même, ça fait pas 500.
Purée, même Dédé l’abeille a eu plus de succès.
ÇA vous plombe pas un peu le moral ?
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@thales
t’as les yeux rivés sur les chiffres de l’Immigration,Or, le Vénézuela est encore un pays d’Émigration...Et vous allez voir que ça va pas tarder pour la France...A tellement vouloir virer les clandés, c’est le français eux-mêmes que vous allez finir par faire partir.Concernant Chavez, il appelle à l’Union de tous les gouvernements Socialistes Sud Américains. Il travaille en étroite collaboration avec toute la Gauche du continent. Il est en conflit à la vie à la mort avec l’ensemble des représentants des T-Parties que Marion Anne Perrine Lepen a voulu rencontrer aux USA.Soit dit au passage, les communistes sont Patriotes : Ils représentaient 80% des résistants.Au Front National, quand un des fondateurs meurt, vous lui crachez à la figure et n’osez même pas commémorer sa mort, car vous voulez à tout prix faire oublier votre passé NEO-NAZI :Ce n’est pas de l’Histoire ancienne, c une nouvelle toute fraiche.Chavez fait partie de ceux qui se sont battus contre l’emprise du fascisme en Amérique Du Sud,Le Front National est un parti dont le logo lui-même a été pris au parti Fasciste Italien MSI :Si ton modèle c’est Chavez, vote à Gauche. -
Pour que melenchon fasse exactement comme les kirchner, il faudrait deja qu il décide de sortir de l´euro de la meme maniere que l argentine est sortit de la zone dollar en 2000-2001.
En effet, avant 2000, l argentine avait les memes problemes que la grece actuellement ou que la france (certe a une moindre échelle), la monnaie était acouplé au dollar et était beaucoup trop forte pour son économie : les entreprises délocalisaient au brésil, les touristes étrangers préferaient d autres destinations....Donc, qu il sorte d abord de l euro, melenchon. -
devideduardo :
L’argentine n’était pas en phase de devenir la première économie de la zone Dollar.C’est le cas de la France. La France va devenir la première puissance économique européenne.Nous allons donc prendre le contrôle de la zone Euro, et faire de l’Euro une monnaie Socialiste. Je suis sûr que si les socialistes sud américains avaient pu, ils n’auraient pas hésiter à prendre le contrôle du Dollar.
D’ailleurs, Chavez a mis en place une monnaie commune pour l’Alba : -
@mmarvinbear
Pourquoi vous ne parlez pas des chiffres du chômage US, Anglais, espagnol, etc... qui sont, eux aussi, soigneusement maquillés ? De l’inflation qui s’annonce grandiose et se prépare à ruiner les ménages européens et américains du nord et dont les chiffres du chômage sont eux-aussi truqués ?
La gestion financière du monde a sacrifié toutes les économies sur le long terme au bénéfice de profits immédiats qui, maintenant que la chasse d’eau est tirée , entraine les peuples et les nations dans le grand tourbillon de la cuvette des chiottes.
La seule inconnue est de savoir quand le système va s’effondrer, sans que rien ne puisse arrêter la révolution globale qui se prépare.
Que cette révolution se fasse dans le calme ou la violence, là se trouve la question. En attendant regardez-les s’agiter, ces financiers, politiques et merdias officiels. Ils tentent de sauver les apparences. La ruche est en pleine déconfiture, ça buzz de partout et vous vous venez nous dégueuler votre peur du changement.
C’est quoi votre idée ? qu’avez-vous à défendre ? votre assurance-vie ? vos sicavs ?
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A charge de revanche, il ne serait pas mauvais dans votre cas de compléter vos informations, glanées sans doute dans une certaine presse :
- pour l’argentine, c’est là : http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/argentine_et_fmi/index.html
- pour le processus de « mondialisation » entamé et mis en oeuvre depuis un demi siècle c’est là :
http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/strategie_du_choc/index.html... et pour quelques illustrations et développements, c’est là : http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/strategie_du_choc_et_crises/in dex.html
Pour conclure (car tout raisonnement peut raisonnablement proposer une conclusion ou hypothèse d’action) seul Mélenchon a compris cela en proposant un projet cohérent avec le diagnostic qui découle de ces ensembles de faits et d’observations dans chacun de ses meetings ou interviews où il tient la dragée haute aux journalistes et économistes d’opérette (comme ce Lenglet) ...
Mon vote - cette présidentielle est cruciale - découlera de ces observations.Ah, j’allais oublier : le résultat de cette présidentielle nous engagera dans une voie : celle que SKZy aurait menée, et celle que Hollande mèrera sans doute (plus aucun doute possible avec son désir de rester dans l’OTAN, et avec ses actions antérieres : caution au TCE de 2005 (CONTRE LE CHOIX DES FRANCAIS) caution solidaire à l’UMP au Lisbonne (sans que les français aient eu leur mot à dire... En 2016, le MARCHE TRANSATLANTIQUE apportera un point d’orgue à cette longue entreprise qui tente en ce moment de mettre les pays d’Europe à genoux : http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/marche_transatlantique__le_grand____/index.html
Que sur-Vive la France...
et courage, Jean Luc Mélenchon !!! Vous êtes en position d’être notre ultime recours ! -
"Pourquoi vous ne parlez pas des chiffres du chômage US, Anglais, espagnol, etc... qui sont, eux aussi, soigneusement maquillés ? De l’inflation qui s’annonce grandiose et se prépare à ruiner les ménages européens et américains du nord et dont les chiffres du chômage sont eux-aussi truqués ?
"
Parce que le sujet du jour est l’Argentine et le panégyrique qui en est dressé par un gars qui s’est fait ratatiner par une abeille.On vous a jamais appris à l’école qu’un hors-sujet, c’était zéro d’office ?
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Toujours le même bourrage de crânes transmis par nos médias bien-pensants et autres libéraux.
En Argentine en 1995, le chômage était de 18,80% en 2011, il était de 7,2%
En France, il est à 10,2%
Espagne : 23,30%
Grèce : 22%
Portugal : 14%
Italie : 9,2%
Chypre : 9,6%
Belgique 7,4% Source
Son PIB a augmenté de 23,98% en comparaison celui de la Chine (donnée en exemple par les libéraux) a augmenté de 21,64%. Source
Il y en a pour qui tout doit rester figé et qui pensent qu’avec un claquement de doigts les choses peuvent changer. Ce n’est pas si simple. Il faut laisser du temps au temps et toujours essayer de croiser plusieurs infos. Sinon on tombe dans ce piège ici
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on ne vous a jamais appris, à l’école ou ailleurs, que pour juger une politique il fallait mettre les choses dans leur contexte ?
En l’occurrence, il faut comparer la politique menée en argentine avec celles qu’implicitement vous posez en comparaison.
Le choix c’est soit de poursuivre dans la voie libérale imposée par les organes des tenants du tout marché privé, soit d’en prendre le contrepied en récupérant le bien commun pour le remettre aux citoyens.Les politiques imposées aux argentins ont mené ce pays à la ruine.
Celles qui sont appliquées aujourd’hui ne pourront certainement pas le faire plonger plus bas.
Même le plus long voyage comme par un pas, selon le dicton.
L’argentine en est au début de son voyage de reconquête du bien commun.
Quand aux politiques du FMI et consorts, je dirais que l’échec est en soi une démonstration suffisante.... -
Sans donner de valeur plus précise, annoncer une progression du PIB de 23 % n’a aucun sens. L’ URSS annonçait des progressions de 300 % quand les usines sortaient 300 paires de chaussures au lieu de 30.
Le chomage argentin est estimé, avec les corrections et les précautions d’usage, à 9 %. Ce n’est guère différent d’ici.
Par contre, près de 25 % des argentins vivent au niveau du seuil de pauvreté.
L’inflation officielle est de 9 % par an. Les banques et les instituts indépendants l’estiment en réalité à près de 20 %. Les syndicats argentins sont souvent dans la rue pour réclamer des hausses de salaire. Curieux, si l’Argentine est le petit paradis chaviste annoncé.
L’économie argentine souffre aussi du manque d’investissement étranger. Les annonceurs européens et américains ne se pressent pas à Buenos Aires, sachant qu’ils peuvent perdre leurs billes suite à un crash ou une expropriation.
L’ Argentine a renationalisé une grosse raffinerie sans prendre le temps d’avertir le propriétaire ni même l’indemniser.
On n’appelle pas ça du vol ? Evidemment, cela fait bien sur un petit livre rouge. Mais j’aimerai vous voir quand un ami a vous viendra chez vous et vous prendre votre télé ou votre lit au motif que le bois a été coupé sur son terrain.
Je suis curieux de voir votre réaction.
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@Répiblicaine
A combien est le chômage au Brésil et en Chine ?
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@Mmarvinbear
25% des argentins sous le seuil de pauvreté et déjà combien aux USA, si on prend les vrais statistiques, pas celles publiées par les médias aux mains des financiers ?Inflation galopante en argentine et chez nous ? Nourriture, énergie, immobilier tout a été presque multiplié par deux en dix ans mis à part le salaire médian qui fait quasiment du sur place. C’est sûr qu’en sur-pondérant les écrans plats made in China et le prix des ordinateurs pentium I tout en virant des statistiques nourriture, immobilier, énergie et tout ce qui dérange, on peut faire croire un certain temps à une inflation de 1,5% mais il semblerait que la plupart de nos compatriotes soient en train de découvrir la supercherie à leurs dépens.
Renationnaliser un compagnie pétrolière sans en avertir les propriétaires ce serait du vol ?
Et vendre des entreprises publiques rentables jusqu’aux autoroutes, parfois pour une somme symbolique, sans s’embarrasser de l’accord du peuple, vous appelez ça comment ?
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25% des argentins sous le seuil de pauvreté et déjà combien aux USA, si on prend les vrais statistiques, pas celles publiées par les médias aux mains des financiers ? : Depuis les années 70, le taux varie entre 12 et 16 % de la population.
Inflation galopante en argentine et chez nous ? Nourriture, énergie, immobilier tout a été presque multiplié par deux en dix ans mis à part le salaire médian qui fait quasiment du sur place. : Faux. Sur les 10 dernières années, l’inflation a été de 12 % à peu près, à comparer aux 20 % annuels en Argentine. Avec des variations. Le carburant et les loyers ont eux plombé la note.
Renationnaliser un compagnie pétrolière sans en avertir les propriétaires ce serait du vol ? Et vendre des entreprises publiques rentables jusqu’aux autoroutes, parfois pour une somme symbolique, sans s’embarrasser de l’accord du peuple, vous appelez ça comment ? : de la politique. Oubliez-vous que les élus ont annoncé leur programme de privatisation ? les citoyens ont voté en connaissance de cause. Il ne faut pas l’oublier : ils sont les premiers responsables des choix faits en leur nom.
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"
Bonsoir mmarvin,té,le « sympathisant socialiste » qui chie sur la vrai gauche...comment dire, c’est pas étonnant !"parce qu’une méluche bien pote avec Buisson, c’est la vraie Gôche peut-être ?
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@ Mmarvinbear
D’où sortez-vous vos chiffres, de la pravda officielle néolibérale ?
Inflation de 12%, ben voyons, avec des variations comme vous dites... sur les besoins primaires (logement, énergie, baguette de pain...) , un détail quoi !
Le problème c’est que le détail représente la plus grosse part du budget d’une famille modeste ou moyenne inférieure.Pour les privatisations, ils avaient annoncé la couleur ou ils nous ont fait vendre les bijoux de famille après avoir volontairement endettés le pays pour nous obliger à le faire ?
Franchement, les socialistes ont-ils annoncé la couleur lorsqu’ils sont allés signer des traités européens favorisant certaines privatisations des transports et de l’énergie ? Quant à la droite, soi disant bonne gestionnaire, elle a creusé la dette du pays comme jamais.Bref vous me semblez d’une mauvaise foi (ou d’un cynisme ?) sans borne
Effectivement l’Argentine ne va pas encore super bien mais dans quel état était-elle en 2002 ?
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Euh c’est un peu rapide de dire que Mélenchon est le seul. C’est déjà oublier que le FdG est un attelage divers, et oublier ceux qui sont en dehors, y compris en dehors de la gauche.
Sur la question de la machine de guerre européenne et des nationalisations Dupont Aignant a aussi quelque point de convergence.
Et sur la question de l’UE et de l’euro, je répète ce que j’ai dis à propos d’autres articles ou commentaires, Mélenchon n’est pas si clair (lui en tant que responsable politique), pas plus que le FdG. Avoir une grande gueule pour dire que la France tapera du point sur la table à Bruxelle pour négocier à la marge est une chose, obtenir le changement radical de l’UE pour en changer totalement la destination en est une autre. Croire que les capitalistes européens (pas seulement les allemands, Sarko continuera à être représenté à bruxelle sans aucun soucis par le reste de la clique) abandonneront leur main mise totale sur l’euro outil de « modération du cout salarial » et sur l’europe « outil de convergence des droits sociaux » et sur les règle de « liberté de l’espace européen » c’est faire preuve d’un optimisme confinant à la naiveté.
Car la négociation entre la gauche plus rien et les autres gauches européenne (majoritaire alors) à déjà eu lieu à Nice. La négociation entre le grand homme Mitterand (modèle de Mélenchon qui refuse d’en faire une critique trop appuyée, tout comme vis à vis de Jospin) et Kohl a déjà eu lieu.
Et si l’on affiche pas clairement que pour s’en sortir, on est pret à en sortir (de l’UE et de l’euro), on ne pourra que négocier comme d’habitude que des miettes. Aujourd’hui il faut tenir clairement le discours que l’application d’un projet politique de gauche ne peut se faire qu’en rendant sa pleine souveraineté au peuple français, et qu’il n’est pas négociable et préalable à une quelconque négociation européenne.
Et je retourne l’argument, la France est un grand pays, on verra bien si le reste de l’europe suit sur ces bases. Il ne s’agit pas de négocier le vote des français sur des choses aussi essentielle que la souveraineté budgetaire ou monétaire, sur leur droit à disposer de service public, d’un droit du travail et le niveau du smic. -
@mmarvinbear
Quel que soit la progression du pib argentin, il est évidemment plus sain qu’un gouvernement privilégie son peuple et non les requins de la finance.
En europe, où jusqu’ici on a privilégié les requins, la croissance du pib est en chute libre et le bien commun est mis à sac.
Si les argentins en sont là, aujourd’hui, c’est bien à cause de ces politiques de merde que lui ont fait subir tes idoles neo-machinchoses
« »« Le chomage argentin est estimé, avec les corrections et les précautions d’usage, à 9 %. Ce n’est guère différent d’ici. »« »
Ils étaient en faillite totale il y a 10 ans et tu ne vois pas l’évolution qu’il y a eu ?
« »« Par contre, près de 25 % des argentins vivent au niveau du seuil de pauvreté »« »
Tu devrais sortir un peu et regarder autour de toi. Pas la peine d’aller en argentine pour voir la misère qui progresse... Ballade toi dans Paris par exemple.
En ce qui concerne l’inflation il va être temps de te préparer à la connaitre bientôt dans ton ptit coin d’paradis franchouillardo-bourge. Elle est encore cachée mais elle arrive vite...
« »" L’inflation officielle est de 9 % par an. Les banques et les instituts indépendants l’estiment en réalité à près de 20 %.« »" Haaaa parce que tu prêtes encore foi dans le calcul des banques ? c’est beau un tel aveuglement.
Bon, je pense avoir saisi que tu trembles pour ton assur-vie et tes éconocroques.
pour le reste de ton post, je préfère ne pas répondre... je deviendrais grossier inutilement
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L’ Argentine a renationalisé une grosse raffinerie sans prendre le temps d’avertir le propriétaire ni même l’indemniser.
On n’appelle pas ça du vol ?
Voler des voleurs, ce n’est pas voler, c’est reprendre sa propriété.
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Tout à fait d’accord avec Diogene et je rajouterai que lorsqu’on a pris un coup de marteau sur la tête , ce n’est pas parce que vous retirez le marteau que vous n’avez plus mal à la tête !!! Alors un minimum de patience devant de telles réformes qui de toutes façons ont déjà amené de plus beaux fruits que le libéralisme ! En fait il n’y a que le chemin vers la ruine des nations dans lequel l’ultra libéralisme se montre imbattable ! .....
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Tall 17 avril 2012 18:10Totalement d’accord avec le principe qui veut que les Etats doivent garder l’autorité suprême sur toute autre forme de puissance. Surtout lorsqu’il s’agit de démocraties.
Et si en prime, on peut avoir une présidente aussi sexy ... où est le problème ?-
d’arrêter de penser avec sa b*** ?
et non, ce n’est pas une démocratie. du moment même où vous déléguez/abandonnez votre pouvoir ce n’est plus une démocratie.
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Franchement en France tant pour le contenu politique ou une présidente sexy on est loin de trouver notre bonheur.
Même Melenchon travesti ne passerait pas aussi bien que la présidente de l’ArgentinePhilippe
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@atlantis
La démocratie ? il y a une une tentative de vraie démocratie à athène vers -500... elle n’a pas duré longtemps.
Depuis nous avons eu droit à des ersatz de démocratie... du canada-dry...
Vous vous souvenez ? ça a la couleur, ça a le look.... mais ça n’en est pas... -
@diogène : non c’est sûr elle a pas duré longtemps. a peine 200 piges, la même durée que notre « ripoublik » depuis la révolution française.
ah mais vous avez mal fait vos devoirs maison au fait. parce qu’il y a eu bien d’autres. et justement la révolution française en a éradiqué une, en france. allez, je vous laisse chercher l’endroit : b******n.
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Merci Monsieur Asselineau !
Nous ne pouvons qu’espérer que d’autres pays fassent preuve de la même audace. Personnellement, je souhaite de tout coeur que vous obteniez votre sésame pour les prochaines présidentielles. Cordialement-
et j’aime le titre du $ monde $
Repsol YPF, dernière victime de l’interventionnisme de Buenos Aires »
«Par ailleurs on lit ussi
’The European Commission has warned that nationalizing YPF would be bad for the investment climate in Argentina,’
De quoi passer ine conne soirée ...enfin ..et attendre notre tour.
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« L’Argentine fait chuter Repsol en bourse »
Pour une fois que c’est un pays qui fait chuter le cours d’une multinationale et pas l’inverse....Champagne !!! -
y a une autre solution plus « réglo » pour les nationalisations : laisser la bourse tomber à zero au prochain crack et acheter au prix du marché cad presque rien.
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Comme Rothschild à l’occasion de la défaite française à Waterloo ?
Ce dernier, qui avait appris la défaite de Napoléon avec 20h d’avance sur les autres,
lança la rumeur « géniale » que Napoléon avait ... gagné !!!
La bourse anglaise alors chuta chuta, Rothschild acheta acheta, puis lorsque la tempête se calma, il apparu que Rothschild avait tout racheté en Angleterre.Du beau travail d’enfoiré, Goldman Sachs n’a rien inventé !!
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Hoax. Différentes versions de l’histoire circulent. En réalité, on ne sait pas quand il a appris la victoire de Wellington. La seule certitude est qu’il a fait fortune en revendant de l’or sur la place de Londres en achetant des obligations du gouvernement anglais.
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Faisons la même chose, en commençant par les autoroutes. Il est démentiel que nos autoroutes ne nous appartiennent plus et que ce que nous devions continuer à payer au-delà du coût de la construction et de l’entretien !!
Il faut aussi retrouver les coupables qui ont ainsi vendu une partie de la France à des intérêts extérieurs, probablement en touchant de grosses commissions occultes.-
« autoroutes ne nous appartiennent plus »
C’est faux. Les autoroutes sont en concession.
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Ce sont les actionnaires étrangers qui fixent le prix des péages car ils sont majoritaires. Nous devons payer un droit de passage pour rouler sur nos autoroutes. Où va l’argent ? Pas là où il serait utile pour le pays, mais dans la poche des actionnaires.
(Désolé pour la faute de syntaxe dans le premier message) -
Les « concessions » sont assorties d’un cahier des charges établis par nos élus.
Il y a, entre autre, la construction de nouveaux troncons à la charge du concessionnaire, mais qui reviendront au concédant à la fin du contrat.
Ce qui veut dire que déjà depuis plusieurs années, ce ne sont pas nos impots qui financent la constructions des autoroutes. -
Sauf que la marge entre les couts d’exploitation et les droits de passage revient à des sociétés privées là où elle devrait revenir à la collectivité
Par ailleurs, pour votre gouverne, nous ne sommes pas dans le monde des bisounours, et tout investissement par les sociétés privées fait l’objet de négociation accroissant la durée de la concession. C’est le cas pour les constructions nouvelles, mais également en ce qui concerne l’exploitation de tronçon hors péage.
Vous me direz que l’interet est de faire supporter par le privé le cout des emprunts. C’est doublement faux, d’abord par ce que je viens d’expliquer (voir le viaduc de Millau remboursé en un temps record), ensuite car s’agissant d’aménagement du territoire il est de l’interet de l’état de garantir la construction. Si les sociétés d’autoroutes étaients publiques, c’est avant tout car les sociétés privées chargées de les construires et exploiter à l’origine (sauf Cofiroute) avaient toutes bu le bouillon. Et en matière de PPP ou de concession l’état est bien souvent obligé de garantir les emprunts
Bref, il n’y a aucun avantages à ce type de disposition pour la collectivité
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Et bravo pour votre campagne énergique et courageuse, Monsieur Asselineau. Vous avez été l’une des lumières de cette présidentielle marquée par l’injustice et la manipulation des médias. Votre travail d’information portera ses fruits. Une partie de la France s’éveille : petite en nombre mais tenace et farouche, la résistance s’organise.
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@gaspart
Le travail d’info bravo ,ça aidera certains de nos con- citoyens a ne pas se laisser berner par les insanités de notre chantre de la sarkosie qui continue sa litanie anti démocratique . Faut il lui rappeler que l’Argentine n’a été a une époque que le refuge des pires nazis ,peut etre en est il descendant , ? et maintenant que le pouvoir de tous les criminels argentins à bascule ,que par le pouvoir on restitue au peuple ses richesses,on trouve asselineau qui vient nous dire que c’est pas bien ,que l’espagne de rajoy peut s’indigner ! les colonies ,asselineau c’est cuit ,vous n’avez pas encore compris ! -
Chaque médaille a un revers. Ignorer cette réalité nous condamne à nous enchainer à ce revers. Et rien de plus dur que de briser les chaines que l’on s’est fabriqué soi-même.
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Oui enfin si on doit attendre que la France arrive au point ou en est l’Argentine pour que ça commence à bouger, on n’est pas sortis de l’auberge...
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Bonsoir à tous,
A quand notre Kirchner, Nestor ou Cristina ?
Les Argentins ont envoyé au diable le FMI, leur « dette » et toutes ces conneries...
Nous serions bien inspirés de prendre exemple sur ce Peuple au lieu d’écouter les politicards
cupides au service de le haute finance qui prétendent nous gouverner...Ils parlent de serrer la vis, quelque soit l’élu...ça continue.
@+
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@ chacalduo 06
Il me semble que J.L. Melenchon propose d’envoyer au diable les financiers et leur « marché ». Il propose de faire un audit de la dette et de refuser de payer la part illégitime. Il propose aussi de faire rentrer dans les Services Publics, La Poste, EDF, GDF, ...Et surtout il refuse de répondre positivement aux injonctions du FMI et de la Banque Centrale Européenne.
« quelque soit l’élu...ça continue ». Non ! dimanche votez J.L.Melenchon ! -
Bravo !!! Nous sommes d’accord.
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Bravo M. Asselineau pour ce très bel article qui chasse d’un revers de main votre passé de droite que certains vous reprochent à tort.
A la différence de M.Mélenchon qui se réclame inspirer par les révolutions sud-américaines, vous avez le mérite de défoncer et de rompre clairement avec ceux qui nous asservissent plutot que de vous contenter de renégocier avec nos bourreaux.
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Merci très bel article.
Je vous propose un nouveau sujet.
Guillotines, échafauds, et bûchers, Nuremberg-Neuilly en 68 ans. Traité sur l’épuration des traîtres et des voyous par le droit populaire.-
Die Welt a la science infuse ? Première nouvelle... Surtout venant du pays où c’est la Deutsche Bank qui a racheté clearstream une des banques de compensation qui en fait est une énorme lessiveuse et permet d’envoyer tous ses deniers vers des paradis fiscaux et les cacher aux magistrats pour qu’ils ne puissent surtout pas faire leur travail... Et c’est grâce à clearstream que l’Argentine s’est retrouvée en faillite... Pourquoi Clearstream aurait communiquer le matin même où l’Argentine s’est effondrée en disant qu’il ne pouvait être tenu pour responsable (cf documentaire de Denis Robert Clearstream expliqué à un ouvrier de chez Daewoo)
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J’apprécie vos idees, M. Asselineau. Neanmois, j’aurais apprécie avoir le point de vue du peuple argentin. Est-ce réellement la panacée que de se libérer du joue des marches ?
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« Augmentation de 30% du salaire minimum au Venezuela. » Lien, LeMonde.fr
« La Bolivie abaisse l’âge de la retraite à 58 ans. » Lien, Liberation.fr
Faudra en parler à Sarkozy.
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Ce qui est drole avec ces « paradis socialistes », c’est l’indesciptible enthousiame qu’ils sucitent ici alors même que leur solde migratoire montre qu’ils n’enchantent personne.
Taux de migration bolivie : -0.84 / 1000
Taux de migration venezuela : 0 / 1000Mais
USA : +3,62 / 1000
Amusant non ?
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comparez ce qui est comparable !
solde migratoire de la colombie qui a une économie assez libérale, et qui est tres proche des usa : -0,66 pour 1 000 habitants.Ces dernieres années de nombreux colombiens ont d ailleur migré vers la venezuela. -
« Ces dernieres années de nombreux colombiens ont d ailleur migré vers la venezuela. »
Bah vu que le solde migratoire du Venezuela est de 0/1000, ca veut dire soit que les colombiens repartent fissa, soit que les Vénézueliens vont chercher pitance ailleurs.
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« Sinon j’espère que vous vivez aux USA, simple question de cohérence. »
Bah non la cohérence de mes intervention serait de ne pas vivre ni au Vénézuela, ni en Bolivie. Je suis donc cohérent puisque je ne vante rien. Moi.
Par contre pour les supporters des ces paradis, la cohérence voudrait qu’ils y soient déjà. Mais les soldes migratoires indiquent le contraire.
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Asselineau encense le post-péronisme !!!
bientôt, je le sens bien là il va nous proposer la centrale nucléaire à fusion froide !!!ah ah ah !!!-
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le post péronisme c’est une façade. La réalité c’est aussi ça :
Cambriolage, menaces sur ses enfants, le paradis argentin peut se transformer en cauchemar. Car, à Buenos Aires, un habitant sur deux vit toujours sous le seuil de pauvreté. Une quinzaine de bidonvilles se sont structurés sur le mode des favelas brésiliennes : trafics de drogues, enlèvements, règlement de comptes. Des délinquants, jeunes et souvent armés, font régner la terreur. 90 000 armes circuleraient illégalement dans la capitale. Opérations coup de poing dans les quartiers chauds, surveillance vidéo ultramoderne et même station radio avec flash infos et conseils anti-agression, la police de Buenos Aires est sur les dents. Pourtant les forces de l’ordre ont du mal à faire face. Les malfrats sont très bien renseignés et pour cause : ils recrutent au sein même de la police. En 2007, 1 400 policiers ripoux ont été mis à pied. Avec la violence, la corruption est aujourd’hui l’autre fléau de la société argentine.La gangrène de la police et la plaque tournante de la drogue vers l’Europe...-
la violence est un phénomene en amérique latine qui n a rien a voir avec les formes de politique des états.
Buenos aires, caracas ou lapaz sont des villes aussi dangereuses que mexico, rio ou bogota.Le seul pays épargné par la violence reste Cuba, peut etre parceque les marchands de canons n´ont pas réussi a infiltré le marché. -
Amalgame éhonté d’un ignare. L’Argentine souffre comme rarement un pays dans ce nouveau siècle. Et au lieu de l’aider, comble... on la prend en exemple. Et on se fait moinsser quand on fait référence aux témoins de la catastrophe humanitaire en cours, ceux qui osent montrer le contraire de ce qu’un Ânesselinneau leur écrit. Comme quoi la mauvaise foi n’a pas de couleur.
OMERTA !
Putain, mais voyagez alors... -
Bien sur que l argentine souffre, mais elle a quand meme sérieusement reussi a sortir la tete de la merde dans laquelle elle était.
Et il est toujours plus interressant de voir un pays en croissance et devellopement aprres qu il ait touché le fond plutot que voir la grece et les autres pays europeens s enfoncer de plus en plus.C est dans ce sens qu il sert de modele : le but n etant pas de resemblet a l argentine.Et je n ais pas besoin d y voyager, je vis en amerique du sud depuis 5 ans, je suis aux premieres loge ! -
Pour ce qui est des NATIONALISATIONS, il ne faut pas les voir avec les yeux d europeen.
Les gouvernements ne viennent pas dans votre PME pour vous exproprier seance tenante !Il y a des entescedants, ces grosses entreprises sont liée aux états.Souvent ces états ont acquis des concessions, des terrains au tiers de leur valeur réelle en magouillant avec les anciens gouvernements corrompus.En exemple : de 2000 a 2010 le gouvernement peruvien a vendu les 90% des terres de l amazonie, superficie plus grande que la france. Les populations n en ont bien sur pas vu la couleur, le président s en étant mis la plus grande partie dans les fouilles, et les entreprises gazieres, petrolieres, forestieres et minieres ayant acheté ces terrains un tiers de leur valeur.Le gouvernement est maintenant passé a gauche.L expropriation n est elle pas normale ?les multinationnalñes connaissent les risques et généralement refusent les rachats au prix ou elles l ont , elles, achetées. -
« elle a quand meme sérieusement reussi a sortir la tete de la merde dans laquelle elle était »
Vous êtes sérieux ?
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Quant aux expropriation, parlons alors du Honduras... dépecé au profit entre-autres des proches de Chavez (France-culture, ce matin, reste à vérifier).
L’origine de l’oligarchie n’est que secondaire pour moi. C’est ce qui est exposé dans « las dignidad de los denies » dont je parlais plus haut. L’espoir n’occulte la souffrance qu’un temps. -
L auteur n a meme pas l’honneteté de dire que le « miracle »argentin ne repose que sur la flambée du soja !
Dailleurs les pays d amerique du sud n appliquent leur modèle généreux que grace a la speculation des matières premières
super modèle !
L inflation est par ailleurs toujours forte en argentine , sur les marchés les prix changent tous les jours !
ils peuvent plus emprunter sur les marchés et ne jouissent que de leur banque centrale , tout l inverse de nous
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Un pied de nez à la mondialisation ? Il le vendrait à qui le pétrole ?
La seule chose qui a changé vient du faite que des politiciens multi-millionnaire véreux dans ce pays peuvent s’accaparer n’importe quelle richesse au nom de leur peuple.
Pensez-vous vraiment qu’ils l’on fait pour leur peuple ? Qui dirigent réellement ces entreprises d’État ? Le peuple ?L’Argentine depuis plus de 15 ans est sous la dictature Kirchner. La dictature en place cherche juste une nouvelle manne financière pour maintenir son pouvoir en place et s’attaque au pétrole (Méthode Chavez).
20 milliards de dollars de gisements de pétrole à se partager entre mafieux au pouvoir. Fils, filles, cousins, amis vont s’en mettre plein les poches et le peuple dans tous ça... Ils vont bien construire une petite école avec deux-trois millions de dollars pour les maintenir à l’écart, acheter des médicaments juste avant les élections pour acheter les votes et évidemment nourrir l’immense corruption dans ce pays.Cette mondialisation sauvage ne peut pas tout excuser. Une vraie démocratie du peuple doit être directe.
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Bah non cogno3, c’est vous qui n’avez pas compris.
Si le Vénézuela vend son pétrole, et il aurait tord de ne pas le faire, cela fait de lui un acteur de la mondialisation. Comme les autres...
Et finalement ce qui se passe là bas, on s’en fout. Tant qu’ils continuent à vendre leur pétrole.
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cogno
...et la dictature heureuse
Qu’une dictature vienne du marché ou vienne de politiciens, cela reste une dictature.
Que le pétrole soit exporté par une entreprise privée ou une entreprise publique cela reste une économie mondialisée.
Tout ce que l’on constate se sont des politiciens qui agissent en tyran en volant qui ils veulent pour y placer leurs amis et la famille. Vous ne répondez toujours pas à ma question. Qui va diriger cette entreprise ? Le peuple ?
Pourquoi tant de réjouissance ? Avez-vous de la famille en commun avec Mme Kirchner ? -
Si Monsieur Asselineau dit des vérités à l’encontre de l’ultra libéralisme que je partage « objectivement » , il me paraîtrait plus crédible s’il n’avait collaboré avec des politiciens qui furent tous des réactionnaires bon teint et pour certains des fanatiques de la sauvagerie économique mondialisée.
L’Argentine, l’Islande, l’Equateur et d’autres sont des exemples à suivre, mais je fais bien plus confiance au Front de Gauche pour mettre en déroute les banksters et les mulinationales qui veulent réduire notre pays en esclavage.
Pour cela nul besoin de sortir de l’Europe,ni de l’euro, comme le démontre fort brillamment l’économiste du Front de Gauche, Jacques Généreux dans son livre « Nous on peut ».
L’ Europe et l’euro ne sont pour rien, en tant que tels, dans ce qui se passe, mais parce qu’ils sont entre les mains d’ultra libéraux déjantés et hytériques.
Un pays comme la France peut par des mesures techniques simples et sans demander l’avis de personne, annuler une bonne partie de sa dette et emprunter à un taux très faible, voire à taux zéro.
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C`est amusant de voir que l`on citait ici même l`Argentine comme un exemple pour la Grèce, cette dernière aurait du faire de même hein ! Se mettre en faillite sortir sa planche a Drachmes etc...
L`Argentine n`est jamais sortie de sa situation voir pire elle s`est enlisée, ce qui va se passer c`est encore une nouvelle fois le peuple qui va payer « la rébellion » de Cristina Kirchner.
Elle cherche seulement a faire pression sur les compagnies pétrolières pour qu’elles augmentent leur production sur le territoire argentin, la facture pétrolière du pays ayant bondi l’an dernier de 110%, on est loin de la démondialisation....
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Voyons M. Asselineau, vous oubliez de préciser qu’il s’agit maintenant de fixer les prix des actions. Le débat est au Sénat http://www.lanacion.com.ar/1465726-con-de-vido-arranca-la-sesion-en-el-senado
Ça râle parce qu’il y en a qui savent compter et ont découvert que ce sont les mêmes depuis 9 ans, ceux qui ont organisé le désastre et se la jouent maintenant de sauveteurs de l’indépendance énergétique du pays, avec les pesos des argentins, bien sûr. Mais tant que ce ne sont pas des francs, on ne va pas se tracasser, non ?
Au fait, l’euro et son compte à rebours ? Combien il nous reste avant le big-bang ?
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@Mor Aucon
Pour répondre à votre question, je vous renvoie vers un de mes derniers articles :
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Merci M. Asselineau, de daigner me répondre. Puisque vous êtes de si bonne humeur, pourrais-je vous demander d’éclairer ma lanterne au sujet des carburants argentins ?
Comment se fait-ce, qu’à la frontière entre l’Argentine et le Brésil s’organise tout un marché autour de la contrebande de l’essence argentine au prix, dérisoire dans la région, des voleurs de YPF-Repsol, pour ponter les prix exorbitants de la nationalissime Petrobras brésilienne ? La mesure de Cristinita Perón serait-elle destinée à faire monter le prix du carburant pour stopper cette contrebande ? Les argentins vont-ils apprécier ce poids additionnel sur leur budget déjà bien difficile à boucler ?
Los precios de los combustibles en la Argentina están entre los más bajos del mundo ( les prix des combustibles en Argentine sont parmi les plus bas du monde )
Ne manquez pas le tableau qui se trouve au tout début de l’article référencié qui date du mois d’août 2010. -
Attendez, ne vous précipitez pas à la réponse, il y a des nouvelles. Le ministre argentin de planification à demandé de l’aide à son homologue brésilien de l’énergie. http://g1.globo.com/economia/noticia/2012/04/ministro-pede-que-petrobras-amplie-investimentos-na-argentina.html
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Pour finir d’abuser de votre disponibilité à l’écoute, voici une autre nouvelle : Carlos Menem, qui a privatisé YPF, vote maintenant pour sa nationalisation. http://www.elmundo.es/america/2012/04/20/argentina/1334929834.html
Nous avons un besoin urgent d’un éclairage lumineux, du genre de ceux dont vous avez le secret.
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En résumé, ce pays a appliqué le programme du FN.
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LA VRAIE NATURE DE L’UE DÉMASQUÉE
BRANLE-BAS DE COMBAT GÉNÉRAL DANS L’UNION EUROPÉENNE CONTRE LA DÉCISION SOUVERAINE DE L’ARGENTINE DE RENATIONALISER SA COMPAGNIE PÉTROLIÈREPour faire suite cet article, je signale que la décision souveraine du gouvernement de Buenos Aires de renationaliser la compagnie pétrolière YPF (à 51%) suscite un tollé et des menaces ahurissantes de la part de l’Union européenne et de plusieurs pays européens. Ils en appellent notamment au G20, au FMI et à l’UE pour faire cesser ce « scandale » que constitue un gouvernement qui agit en faveur de la majorité de sa population.
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1) Le gouvernement espagnol, furieux, a convoqué deux fois en une semaine l’ambassadeur argentin pour lui dire :
- que l’expropriation d’YPF « rompt la bonne entente entre Espagne et Argentine »,
- qu’il s’agit d’un « geste hostile à l’Espagne »,
- qu’il va conduire l’Espagne à annoncer des mesures de rétorsion « fortes » dans les jours à venir, dans les domaines diplomatique, commercial, industriel et énergétique
[source : http://www.romandie.com/news/n/Petrole_l_Espagne_reagit_a_l_expropriation_d _YPF_par_l_Argentine47170420122053.asp]
2) Le Président de la Commission européenne, José Barroso - qui est de nationalité portugaise et que cette affaire ne devrait pas concerner - s’est dit « extrêmement déçu » de la décision de faire passer 51% d’YPF sous le contrôle de l’État argentin et des provinces du pays.
Cette réaction a de quoi surprendre venant de l’ancien leader des étudiants « maoïstes » du Portugal de 1974. Elle se comprend davantage lorsque l’on connaît la carrière ultérieure de M. Barroso, devenu ensuite boursier de l’OTAN, étudiant à Washington, puis Premier ministre portugais.
À ce poste éminent, il avait soulevé un scandale en 2003 lorsqu’il avait voulu vendre de gré à gré la compagnie nationale pétrolière du Portugal à prix d’ami au fonds d’investissement Carlyle, qui gère, entre autres, les fortunes de la famille Bush et de la famille Ben Laden.
Brader les sociétés pétrolières publiques à des amis est donc conforme à l’éthique de M. Barroso. Mais qu’un gouvernement s’avise de faire le chemin inverse, en renationalisant des entreprises publiques devenues privées, lui semble monstrueux.
3) Récitant la même leçon que M. Barroso, la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, la Britannique Catherine Ashton "of Upholland", a estimé quant à elle que la décision du gouvernement argentin envoyait « un très mauvais signal » pour les investissements étrangers dans le pays. Elle s’est même faite menaçante en prévenant que l’UE « étudiait toutes les voies possibles pour répondre à Buenos Aires. »
L’inénarrable « baronne travailliste » [sic] s’est dite aussi « alarmée » par le fait que la présidente argentine Cristina Kirchner ait fait référence dans son discours « à des mesures similaires qui pourraient concerner bientôt les investissements dans les télécommunications et le secteur bancaire en Argentine. »
Vu de l’UE, une telle volonté paraît en effet le comble du sacrilège !
[source : http://www.romandie.com/news/n/_L_expropriation_d_YPF_Repsol_en_Argentine_e nvoie_un_tres_mauvais_signal41170420121755.asp
4) Mme Lagarde, la Française ultra-pro-états-unienne copine de Dick Cheney et directrice du FMI, a fait savoir que le Fonds monétaire international déplore que « l’Argentine soit imprévisible ». Le FMI, lui, est parfaitement prévisible....
5) Le gouvernement britannique vient se se joindre à ce concert de lamentations et de menaces : un communiqué du ministre britannique des affaires étrangères, William Hague, a fait savoir que Londres est « très inquiet » de l’annonce de l’Argentine.
En précisant que « la décision de Buenos Aires va à l’encontre de tous les engagements pris par l’Argentine au G20 de promouvoir la transparence et réduire le protectionnisme », le gouvernement britannique ajoute qu’il va « travailler avec l’Espagne et l’Union européenne pour s’assurer que l’Argentine respecte ses engagements et obligations internationaux. »
CONCLUSION
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La décision de l’Argentine de renationaliser sa compagnie pétrolière a le mérite de faire tomber les masques de ce qu’est la prétendue « construction européenne. »
Loin de viser au bonheur des peuples et à la paix dans le monde, elle vise à l’accaparement des richesses du monde au profit d’une oligarchie des affaires et de leurs actionnaires, quitte à susciter la guerre. Elle n’hésite pas un instant à prendre fait et cause pour des intérêts industriels et financiers privés contre la décision d’une grande nation souveraine et elle retrouve aussitôt des accents guerriers et néo-coloniaux.
Pour les citoyens français, la leçon argentine est double :
- d’une part, cette affaire prouve une énième fois à quel point l’appartenance de la France à l’Union européenne salit notre image aux yeux du reste du monde.
En 1964, lorsque de Gaulle était allé à Buenos Aires, ce sont des centaines de milliers d’Argentins qui s’étaient pressés sur son passage pour acclamer le nouveau « libertador », celui qui osait tenir tête à Washington, à l’Europe fédérale et aux puissances d’argent. De nos jours, la France vue d’Amérique latine est perçue comme indigne de son passé glorieux. Elle est vue comme le larbin méprisable des intérêts de ces mêmes forces financières et atlantistes qu’elle combattait jadis.
- d’autre part, il suffit de prendre connaissance des réactions listées précédemment pour imaginer ce que seraient les réactions de la Commission européenne et des autres États membres de l’UE si la France se mettait en tête de « désobéir aux traités européens » comme ose le promettre M. Mélenchon à ses électeurs crédules.-
Merci pour ces informations.
L’illusion européenne devra, de toute façon, être combattue dans la rue.Il me semble qu’une intervention n’ayant suscité aucune intervention soulevait des problèmes fondamentaux, notamment celui du soja argentin génétiquement modifié introduit par Monsanto en 1996, qui a permis de booster l’activité économique du pays lors des dix dernières années, notamment grâce à l’import que nous en faisons pour nourrir notre bétail européen. Seulement, comme toutes les créations de Monsanto, ce soja GM est en train de faire déchanter, notamment à cause des effets du RoundUp, extrêmement nocif pour les terres et l’humain et de surcroît stérilisant.
L’Argentine, comme de nombreux autres pays d’ailleurs, a été aussi attaquée économiquement sur son agriculture et la santé de sa population via le géant de l’agriculture Monsanto qui est l’un des meilleurs alliés des élites financières. Pour faire machine arrière sur le soja, ça va être coton.
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Enfin la bonne question !
Merci de l’avoir posée, Parkway. -
Il n’y aura pas de miracle Mélenchon. Jamais l’électorat ne basculera massivement à gauche même motivé par la pire présidence que nous ayons eu sous la cinquième. De plus, l’Europe des peuples est une chimère en laquelle seuls les Français ont l’air de croire. Il n’y a qu’un signal à donner à l’exécutif et à nos élus, c’est l’abstention. Les maires ont déjà donné l’exemple en ne souhaitant pas présenter de candidats pour 64 % d’entre eux.
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Asselineau ne votera pour personne et appel à l’abstention pour ne pas donner davantage de légitimité à cette mascarade démocratique.
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" La décision de l’Argentine de renationaliser sa compagnie pétrolière a le mérite de faire tomber les masques de ce qu’est la prétendue « construction européenne. » "
si certains ont encore des doutes je ne saurais que trop leur conseiller un peu de lecture :
http://bit.ly/Iofjbw (Attention c’est une bombe) -
Bravo Augustule, ça c’est de la réflexion.
Repos ! -
Je vous invite a visionné cet excellent documentaire en 5 parties sur la façon dont les argentins ont repris les usines abandonnées par leurs employeurs. Chaque salarié a le même salaire, il n’y a pas de patron, les décisions se prennent par vote de chacun.
C’est aussi intéressant dans la mesure où on peut voir où va l’Europe et Us et ce que devront faire les populations pour survivre. Ce qui l’est encore plus c’est que ces entreprises vivent mieux sans patrons, ni cadres, ni actionnaires, sont rentables et vendent moins cher leur production que les multinationales.A ne manquer sous aucun prétexte !Un réfugié au Vietnam. Bon courage ! -
Oui mais le problème c’est la crise de l’euro. La prochaine crise ne sera ni américaine (US) ni - certainement pas, vu la position florissante dans laquelle ils se trouvent - sud-américaine (les pays d’amérique du sud n’ont pas subi la crise post-attentats du 11 septembre et n’en ont pas été affectés comme l’ont été les US et l’europe - et le Japon - ; ils n’ont pas non plus été accroché par la crise de 2008 des subprimes causées par les credit default swaps).
Encourager une nationalisation qui prive une société privée telle que repsol de nombreux revenus revient à scier la branche sur laquelle nous sommes assis. L’Espagne fait partie des PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne) qui ont beaucoup de problèmes pour sortir de la crise de la dette actuellement.
La mondialisation actuelle n’est pas anti-état ni anti-socialisme anti-capitalisme débridé, elle tend à aider chaque continent pour que la croissance revienne. Par conséquent, supporter cette nationalisation d’YPF va à l’encontre de la solidarité que les Etats se doivent. Dans le monde inter-connecté d’aujourd’hui aucun Etat ne s’en sortira en enfonçant l’autre dans une crise économique.
De plus, que veut-on ? Une souveraineté nationale ou aider les pays pauvres. La mondialisation n’a pas que des mauvais côtés. Prenez par exemple ces supermarchés qui ont ouvert au Kenya ou au Lesotho. Le but n’était pas d’appauvrir les citoyens de ces Etats mais de les aider à se nourrir. Or qui a fait ça ? La mondialisation. Celle-ci n’est pas l’appauvrissement des Etats en particulier pour une hégémonie mondiale profitant à quelques uns mais bien leur enrichissement par la solidarité grandissante entre Etats qui veut que la croissance de l’un entraîne la prospérité de l’autre.
La sortie de l’Euro participe de la même veine. Se porter bien pendant un certain souverainement, puis se prendre une crise dans la gueule qui anéantit les progrès obtenus.
De plus, si les Etats doivent disparaître, ce n’est pas nous qui allons l’empêcher.
Méditons cette phrase de Nixon : « Notre plus grand ennemi à tous, c’est l’Etat ».
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Je travaille dans un service public. Je ne scie pourtant pas la branche sur laquelle je suis assise en disant qu’il ne faut pas redouter autant la mondialisation car je sais qu’on va pas foutre à la porte du jour au lendemain tous les fonctionnaires mais bien qu’ils seront embauchés ailleurs car le travail pour la popuation sera toujours là.
Les citoyens pour qui je travaille ne sont va s’arrêter du jour au lendemain de faire la même chose qu’hier. Ils auront encore besoin de nous.
Seulement, mon employeur sera le gouvernement mondial d’ici 30-40 ans plutôt que l’Etat français ou d’un autre pays et je vois pas ce que ça changera. De toute façon on peut rien y changer donc ça sert à rien de gloser de manière intellectuellement masturbatoire sur le sujet.
De plus, j’adore Lady Gaga et ne compte pas avoir d’enfants donc je m’en contrefous de ce qu’on leur dira. Du moment qu’on ne m’oblige pas à faire quelque chose, ça va.
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C’est touchant.
Oui, il y aura toujours besoin du travail.
Par contre, prétendre croire que pour vous, cela se résumera à changer d’employeur est d’une naïveté provocante.A qui parlait Nixon en prononçant cette phrase ?
Et s’il parlait au peuple états-uniens, faudrait-il le croire puisqu’il était chef de cet état ennemi de tous...Passons sur ce paradoxe et restons-en aux principes.
C’est simple, ce qui appartient à l’État appartient au pays et donc appartient au peuple.
Ou tout au moins le peuple est légitime s’il fait l’effort de s’en rendre maître.Ce qui appartient « aux marchés » appartient à des inconnus et le peuple n’a aucun pouvoir ni légitimité pour s’en rendre maître.
La disparition des États au profit des marchés revient à abandonner la démocratie et ramener la valeur de l’humain à celui d’une tête de bétail.
On ne veut pas seulement une souveraineté nationale, on veut que cette souveraineté soit sous contrôle démocratique. J’irais plus loin en disant que cette démocratie doit partager les objectifs de liberté, d’égalité et de fraternité. Cette base répond plus rationnellement aux besoins de la planète que la loi de la jungle généralisée qu’est le capitalisme triomphant.
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@ Cubitus« en disant qu’il ne faut pas redouter autant la mondialisation car je sais qu’on va pas foutre à la porte du jour au lendemain tous les fonctionnaires mais bien qu’ils seront embauchés ailleurs car le travail pour la popuation sera toujours là. »
Ah oui ? Dans votre beau monde où tout baigne grâce aux capitaux prédateurs qui enserrent le monde, vous ne voyez même pas ce qui vous attend. En tant que fonctionnaire, si vous êtes virée vous n’aurez qu’une retraite peau de chagrin. Vous serez en concurrence sauvage avec les moins-disants salariaux, et vous serez poussée à la rue. Libre à vous de choisir. Ou de rêver.
Car pour le capital spéculateur, les salaires et la protection sociale sont toujours trop élevés. Le rêve historique c’est d’avoir des frais généraux les plus faibles possibles. Et devinez, dans les plans comptables quel est le poste le plus vulnérable ? Je vous laisse choisir.
Le travail et son organisation ne se sont jamais internationalisés. Mais le capital, oui, et il est le vaiqueur historique d’un combat de plus de 150 ans.
C’est cette défaite quasi-planétaire que vous allez subir, ou que l’on sent déjà.
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Combien de personnes sont déjà allées en Argentine ?
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Bonne question. Personne ne sait mais il semblerait que le protectionnisme peroniste ait réduit le nombre accordé de visas d’entrée en Argentine à 1 : celui de M. Asselineau.
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@cogno3
Où voyez vous un argument ?
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Et comme les pays qui ont le plus de croissance ne sont pas ceux classés comme les plus free par le tableau, la liberté économique n’est donc pas la garantie de la croissance économique.
Pourtant il me semble que c’est ce que promettent le libéraux.
Nous auraient ils mentis à l’insu de notre plein gré.
De même l’espagne est assez bien placé au niveau libéralisme économique sans être épargnée par la dette. -
« certes, mais entre être l’esclave du FMI et le travailleur Argentin pauvre mais qui peut garder un espoir car son pays à redécouvert la Liberté il n’y a pas photo »
Primum vivere : deinde philosophari...
Pour tenir de tels propos c’est que vous n’avez jamais été dans la merde.
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A combien est le salaire minimum en Argentine ?
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M. Asselineau, gardez la foi, nous avons besoin de gens comme vous.
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En 1998-1999 On a pas demandé l avis des argentins pour privatiser YPF , il n y a pas eu de referendum.
Pourquoi devrait on demander l avis des actionnaires pour renationaliser ?Le libéralisme est il irréversible ?Si par malchance on se retrouve en france avec un président qui décide de tout privatiser : les immeuble, les terrains d état, les plages, le louvre, la tour effeil, les écoles, les hopitaux........Le président suivant n a t il aucun recours ?Un pays n a t il pas le droit de gérer s il le veut ses ressourcer naturelles ?-
L’Argentine est en effet le plus français des pays d’Amérique du Sud. Tout comme en France, les votes s’achètent à coup de générosité médiatique, tout comme en France, la Gauche y a le portefeuille bouffi et la larme de crocodile empathique et tout comme en France, le déni de réalité y est un dogme.
Mais l’élève dépasse le maître sur bien des points :- En France, nous ne nous sommes pas encore autorisés à prélever sur les dépenses futures des caisses de retraite pour payer les besoins de financements immédiats. Nous n’avons pas encore osé le discours des « biens substituables » pour justifier la division par trois du taux officiel d’inflation. L’argentine est un pays latin pur jus, où l’individualisme prime sur le sens de la citoyenneté, les lobbies publics se foutant royalement des souffrances qu’impose une bureaucratie étouffante à une population étranglée par le coût de la vie.Il faut avoir mis le pied sur cette terre pour comprendre, loin des élucubrations intellectuelles franchouillardes, ce qu’est le quotidien d’un Argentin. Ca a la puissance dramatique du tango et la musique de fond y est aussi triste. Les veilles nocturnes au guichets automatiques pour tirer les quelques subsides mensuels accordés par des politiciens aux fortunes miraculeuses , les coupures régulières d’électricité, d’eau, les carences de carburant, la délinquance explosive dans le grand Buenos Aires, les 4 heures quotidiens passés dans les transports publics pour des emplois sous payés et intellectuellement peu stimulants. Et l’Argentin de soupirer, lorsqu’on lui demande s’il a un espoir de changement :« que sééé shoo », se sentant totalement impuissant face au « kilombo » politique de cette terre pourtant si généreuse, résolu à vivre l’instant le plus intensément possible parce qu’on n’est jamais sur du lendemain (une grosse différence culturelle avec la France).Non, vraiment, Mr Asselineau, pour fonder un projet politique, il vaux mieux se baser sur la vertue que sur le vice, regardez plutôt au Nord de chez nous pour trouver des exemples de transparence et d’honnêteté et de cohésion sociale. Je ne souhaite à personne le quotidien d’un argentin sous l’administration Kirshner.-
Au fifilafiloche
Pour que ton beau discours soit crédible, il faudrait d’abord ne pas répéter connement les jolies propagandes de la« communauté internationale ».
Cette oligarchie aux abois a bien trop peur du « mauvais exemple » pour laisser passer ça sans contre attaquer à l’arme lourde.Pour juger du niveau de crédibilité de tes interventions ....
C’est bien toi qui disait que les médecins Cubains avaient à peine le niveau infirmier.
Je t’avais répondu sur ce siteLes études de médecine générale à l’école internationale Latino-Américaine de Cuba à la Havane c’est 6 ans et demi .
6 mois de préparation aux études de médecine ( tri : beaucoup seront redirigés vers des études d’infirmier , d’autres vers des professions d’auxiliaires de santé.
2 ans de cours fondamentaux : Anatomie, physiologie, biologie, physique chimie, santé environnement etc ...
Suivi de 4 ans de cours et stages en hopitaux et chez des médecins généralistes.
Bonne journée
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J affirmais il y a quatre ans que les « médecins »cubains envoyés au Vénézuela avaient le niveau d’infirmiers et profitaient de l’aubaine pour se perdre au Brésil. Je le confirme.
Merci pour l’effort de mémoire, il est apprécié à sa juste valeur. -
@François Asselineau
Bonjour Monsieur Asselineau.
Je vous souhaite bon courage pour continuer votre œuvre et ne pas perdre votre motivation.
J’ai suivi avec attention votre campagne (ou plutôt son absence TOTALE d’écho dans les médias) ce qui n’a fait que confirmer à mon avis le fait que nous vivons bien sous une dictature digne de l’Union Soviétique...
Je suis personnellement plutôt partisan des thèses d’Étienne Chouard, mais pour une fois depuis très (trop) longtemps je serais allé déposer un bulletin dans une urne.
Vos proposition auraient permis de minimiser la mainmise de l’oligarchie sur la vie publique Française et aurait permis, je l’espérais, de permettre ensuite un passage vers une démocratie plus citoyenne.Bon courage !
Ce qui se passe actuellement en Amérique Latine est pour nous une bonne leçon de VRAIE démocratie, à savoir la réappropriation des biens collectifs par les peuples.
Malgré tout ce qui est fait pour dénigrer ces pays dans la propagande officielle des médias aux ordres de la finance et des politicards corrompus, la réalité sur le terrain est nettement plus agréable que ce qu’on nous raconte.
Il y a certes des progrès à faire, mais la condition de ces peuples est en grande voie d’amélioration car ils ont tous ce point en commun : Ils ont réussi à se débarrasser des requins de la finance internationale.
Et cette amélioration de condition se traduit par une grande motivation de ces gens à reconstruire leurs pays, à les faire prospérer pour le bien de tous.
J’ai de nombreux amis étudiants qui viennent d’Amérique du sud. A l’exception d’un Colombien qui ne VEUT PAS RETOURNER DANS SON PAYS NATAL, tous souhaitent terminer leurs études et retourner chez eux pour faire profiter à tous des connaissances acquises en France.
Je pense que la motivation de ces jeunes est le meilleur indicateur de la santé démocratique de ces pays. Argentine, Brésil, Vénézuela (Chavez n’est pas selon ces étudiants celui que l’on décrit dans tous nos médias), Cuba aussi... Tiens, ce n’est pas une dictature honteuse et les jeunes ne la fuient pas ?
Seul mon ami colombien ne veut pas retourner dans son pays. Il le décrit comme une dictature ignoble totalement inféodée aux États-unis, avec des opposants qui sont impitoyablement traqués par les services spéciaux et la CIA. Les narcotrafiquants sont secondaires selon lui, et ne sont pas réellement pourchassés pour permettre au gouvernement de continuer à perdurer en créant une insécurité bien utile.
Nous avons besoin d’un sursaut démocratique réel en ce moment. Si l’un des « favoris » est élu, nous allons nous faire mettre en pièces et ils nous diront encore avec une larme à l’œil « qu’on ne peut pas faire autrement »..
Si un candidat alternatif non-adoubé parvient au pouvoir, une attaque féroce se produira contre la France.N’oublions pas que le 16 avril Eurex a lancé un contrat à terme sur Obligations assimilables du Trésor Français...
Donc les hedge funds pourront allègrement parier à la baisse sur les bons du Trésor Français par des ventes à découvert avec des leviers financiers de 50 !!!Et n’oublions surtout pas que c’est ce cher Sarkozy qui a favorisé cette magouille, ce qu’il se garde bien de nous annoncer (ainsi que les médias).
Tout est en place pour lâcher les chiens.-
Mis à part la longue litanie d’affirmations à l’évidence non nourries de l’expérience du terrain (on ne peut reprocher à un énarque de n’avoir ni le temps ni le goût pour se mélanger aux populations locales), n’y a t il pas une incohérence fondamentale entre le titre qui prône une fermeture des frontières et la nature même de l’économie argentine toute tournée vers l’exportation ?
Il n’y a pas à aller chercher loin loin pour trouver un contre exemple qui fonctionne. Le Chili, de part sa taille, aurait du être condamné à devenir un satellite de son imposant voisin, mais ses choix il y a 30 ans, lors de sa démocratisation, ont été tout autre. Au lieu de choisir une bureaucratie lourde centralisée, il a préféré la démocratie sociale de style scandinave, favorisant la transparence aux dépends de la corruption, baissant les droits de douane pour devenir la plate forme d’échanges la plus prospère d’Amérique du Sud. Il domine aujourd’hui l’Argentine économiquement et politiquement.@ ProudhonLes argentins issus du peuple n’ont ni les moyens ni le temps de faire du tourisme scolaire dans l’une des capitales les plus chères du monde. Votre panier test argentin, c’est la jeunesse dorée issue des familles oligarques prospérant dans les quartiers Nord de Buenos Aires (d’Olivos à Tigre). Rien à voir avec la jeunesse métissée qui constitue pourtant le lit électoral du Peronisme et ne connait que les plages boueuses de l’embouchure de la Plata (Quilmes).-
Heu... Buenos Aires et La Paz n’ont pas la violence de Mexico, Caracas ou Bogota.
J’ajouterais même volontiers que Buenos Aires n’a pas la violence de Paris ou de sa banlieu. Je veux dire par là que la violence gratuite est très rare.
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Franchement si vous cherchez des exemples à suivre pour la France essayez au moins des pays qui font un peu rêver car personnellement l’Argentine ça ne me donne pas envie plus que ça...
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L’Argentine se redresse de la succession de dictatures plus ou moins violentes qui ont régulièrement vidé le pays et ses habitants de leurs richesses. Mouvement dont les Peron ne font pas exception mais c’est là un débat hasardeux.
Comme chez les voisins d’Amérique du Sud, chacun sait ou a appris à faire avec ce qu’il y a (Es lo que hay !!) et nous sommes loin de notre habitude à la protection sociale généralisée dans tous les domaines. L’assistanat et l’excès de stucturation en France montrent parfois leurs revers dans l’utilisation du système par les magouilleurs et le découragement à entreprendre.
En même temps, nous pouvons nous demander pourquoi malgré ce protectionnisme de l’individu, on oblige ce dernier à payer beaucoup trop cher des services qui devraient être réellement publics : transport (autoroutes, chemin de fer, bus, métro,...), énergie, eau, santé et j’en passe. Cela ressemble à une fourmillière dans laquelle la seule liberté du citoyen est de produire, acheter et se laisser tromper par la machine médiatico-politique.
Partout en Amérique du Sud, malgré les grandes difficultés et l’histoire dramatique de ces derniers siècles, les individus sont globalement plus heureux. Cela est indéniable et difficilement discutable... N’y a-t-il pas dans cela de quoi interroger nos systèmes de valeurs ?
Pour l’Argentine, et cela se passe aussi au Brésil, au Paraguay et ailleurs, de nombreuses minorités, souvent dans les provinces reculées, sont dans des situations scandaleuses : ignorées par le pays, manipulées, expulsées, exploitées et parfois librement assassinées par les lobbies agricoles du soja ou du maïs. Cela se répète partout dans le monde (déforestation, pollution par les engrais, pesticides, insecticides, utilisation des OGM, actions violentes, manipulations politiques, etc.). Il est à espérer que ce domaine est aussi dans la ligne de mire de quelques gouvernements... C’est aussi valable chez nous !
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L’Avenir s’assombrit en Espagne et ce n’est pas l’expropriation de la filiale argentine du pétrolier Espagnol Ropsol qui rassurera les espagnols…
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Et ça continue parfois avec un peu de remous.
Il n’est pas donné dans l’article l’info de « Nestor Kirchner est décédé en 2010 d’une crise cardiaque. »
De plus au sujet des Malouines, on arrive au 30ème anniversaire de la guerre avec l’Angleterre,
il est question de remettre à César ce qui appartient à C...-
Dans un pays où on danse le tango comme une religion, tout est possible.
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Christina montre une nouvelle fois que l’Argentine n’est plus un pays sous développé qui se fait voler ses ressources par la « mère patrie ».
L’Argentine est un grand pays.-
L’argentine est un parfait exemple du constructivisme étatique qui consiste à considérer les individus comme des pions au service de l’Etat dont les droits sont parfaitement conditionnels et modifiables à souhait par le pouvoir en place. Outre la corruption, le maquillage des chiffres, la fuite des capitaux et les lois coercitives et clientélistes, les étatistes argentin se mettent maintenant aux nationalisations sauvages. On se marre.
Comme disait un type intelligent : « Il n’y a démocratie, au sens littéral du terme de ‘souveraineté du peuple’, que pour les citoyens qui sont libres de gérer eux-même leurs affaires et leur vie, peu importe le système politique. Et pour ça, une condition nécessaire : la liberté individuelle, garantie par la justice. Nulle démocratie pour ceux que leur gouvernement traite comme des mineurs sous tutelle ou des criminels en liberté conditionnelle. » Si le régime argentin représente « la vraie gauche », alors en effet les mélanchonistes sont de vrais petits fachos en puissance qui se disputant la place des plus fachos avec les lepénistes. Un régal.-
« on se marre »
Le plus drôle, c est de voir un ancien inspecteur général des finances faire l’apologie d’un pays où l’économie informelle, échappant donc à l’impôt, est plus élevée que tous les pays euro méditerranéens (dont est issue la grande majorité de la population argentine).L’Enarquie n’est pas à une incohérence près. -
Jeudi 19 avril 2012 :
Quelles possibilités de couverture contre un scénario d’éclatement partiel de la zone euro ?
Avec la remontée récente des taux d’intérêt sur les dettes périphériques, la question de la pérennité de la zone euro dans sa structure actuelle se pose pour de nombreux agents économiques exposés à la monnaie unique.
Parmi un ensemble des possibles très vaste, allant de la sortie d’un seul pays comme la Grèce à l’explosion totale de la zone euro, nous retenons un cas intermédiaire, à savoir la sortie de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne. Ce choix est motivé par le risque de crises politiques et sociales que les niveaux de chômage atteints, notamment parmi les jeunes, font peser sur ces pays.
Nous estimons les impacts potentiels sur les changes et les taux d’intérêt des pays sortants et des pays core puis proposons des stratégies de couverture sur les marchés obligataires souverains et corporates, actions et matières premières.
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Personne ne lira ce commentaire, alors je vais faire bref : je ne vois pas la différence avec Total qui exploite l’Afrique. Et il y a certainement d’autres exemples, dans d’autres domaines, similaires....
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Sinon, pour parler plus « actu » :
Qques réflexions sur les slogans des 2 qui font la course en tête :
« La France forte » => ils promettent quoi exactement avec ça ? Si c’est dans le sens « La France boulimique », alors je dis ok les mecs, je signe, vous savez faire. La mal’bouffe généralisée, symptomatique de la pauvreté et du manque d’éducation, c’est dans vos cordes.
« Le changement c’est maintenant » => quelqu’un pourra-t-il expliquer à Flamby que ça ne s’appelle pas « changement », mais « alternance ». Le « changement », comme il est assez culotté pour l’appeler, ce serait de rayer définitivement de nos écrans ces têtes de peigne-cul (on conjugue le « peigne » ou le « cul » je sais jamais) une bonne fois pour toute.-
l’ Argentine, elle, a rebattu sa propre monnaie.
La crise de l’ Euro, avec sa conséquence déflationniste, se rapproche chaque jour un peu plus de la France. La cause ? le traité de Maastricht qui précise le statut particulier de la Banque centrale allemande...euh pardon je voulais dire européenne !-
C’est un peu facile de parler de l’Argentine sans y avoir mis les pieds.
C’est ultra démagogique.Ils sont beaux vos principes. Je suis d’accord. Sauf que les faits sont un peu plus compliqués que décrits.Vous oubliez que l’Argentine a des richesses naturelles que nous n’avons pas.Vous oubliez que la Peso argentin vaut pret d’1/5 du dollar soit une devaluation par 5 en 10 ans. Et comme la France importe tout, c’est assez mal barré : salaires de merde et prix multipliés par 5. Oubliez les vacances. Oubliez votre ordinateur qui vous sert à ecrire dans votre bulle.Vous oubliez que le chômage est encore très élevé. Que les annonces d’emploi spécifient l’age et le sexe des candidats potentiels. Vous oubliez les architectes chauffeurs de taxi.Vous oubliez que ce pays est 10 x plus corrompu que la France et que l’oligarchie économique est bien plus puissante qu’en France et que ce que vous dites. Que vous pouvez acheter des flics, des juges et des politiciens facilement, puisque tout le monde est pauvre et qu’ils vont chercher l’argent où il se trouve.Vous oubliez l’émigration des cerveaux et des capitaux.Vous oubliez que plus personne n’ira investir la-bas, puisqu’ils ne remboursent pas. Le TGV qu’on allait leur vendre ne sera jamais construit et ils continueront a racheter les wagons de metros et les trains, et les avions dont les pays riches ne veulent plus.Vous oubliez que tout se paye par traites, par versements. Quasiment tout.Sortez de l’euro et nationalisez tout, avec vos petits bras musclés, et c’est ce qui vous attend !Je suis pour convaincre le reste de l"Europe, pour un droit de veto sur les services monopolistiques et publics, contre les paradis fiscaux et pour des gestions cooperatives.Mais ne prenez pas l’exemple de l’Argentine, c’est vraiment du foutage de gueule.-
A relativiser
La présidente argentine Cristina Kirchner multiplie depuis des semaines les mesures de rigueur, réduisant les subventions aux services publics et contrôlant les importations pour faire face à la crise internationale.
Réélue en octobre dans un raz-de-marée (53,9%), Mme Kirchner a rapidement supprimé 852 millions d’euros de subventions, une mesure qui se traduit par des augmentations des tarifs dans divers domaines.
Elle a appelé cela « la sintonia fina » ("le réglage en finesse") de l’activité économique, un euphémisme pour éviter le mot « rigueur ».
"La volte-face dans la politique fiscale et de revenus est éloquente si on la compare avec l’année électorale", dit à l’AFP l’économiste Marina Dal Poggetto du cabinet Bein & Associés.
En 2011, l’année de la campagne, les subventions avaient atteint un record de 12 milliards d’euros, soit 50% de plus qu’en 2010, selon les chiffres de l’Association argentine du budget.
Les Argentins vont devoir désormais remplir un formulaire s’ils estiment qu’ils ont besoin d’une subvention pour leurs factures d’eau, d’électricité ou de gaz. Les premiers touchés ont été les services financiers, les casinos, les aéroports, les compagnies pétrolières et de téléphone.
Dans la capitale, l’Etat a cédé le métro à la ville pour n’avoir plus à le subventionner : le prix du billet a aussitôt augmenté de 127%.
Pour Marina Dal Poggetto, après avoir enregistré 8% de croissance en moyenne depuis 2003 (8,8% en 2011), l’Argentine "sait qu’elle ne pourra garder ce rythme".
Cette économiste prévoit une croissance de 3,5% en 2012, en dessous des prévisions officielles (5,1%).
Le pays sait aussi que son défaut de paiement record (76 milliards d’euros) a fait de lui de 2001 un paria des marchés internationaux, auxquels il n’a toujours pas accès.
L’Argentine est donc contrainte de faire des économies et d’avoir une balance commerciale excédentaire, afin de préserver ses réserves monétaires qui ont diminué de 4,5 mds d’euros en 2011, passant de 39,5 à 35 mds d’euros.
Le gouvernement a mis en place, dès le lendemain de l’élection d’octobre, une série de contrôles draconiens sur l’achat de devises étrangères, afin de tenter de limiter la fuite de capitaux.
La nécessité d’une balance commerciale positive, est devenue « une question d’Etat », selon la Fondation des recherches pour le développement (FIDE).
L’Argentine, deuxième exportateur mondial de maïs, principal fournisseur international d’huile et de farine de soja, troisième en graine de soja, bénéficie depuis des années de la hausse du prix de ces matières premières.
En 2011, le pays a eu un excédent commercial de 7,8 mds d’euros, de 11% inférieur à 2010.
Cette année, le gouvernement prévoit une augmentation de 8,8% des exportations (69 mds d’euros) et de 8,1% des importations (62,5 mds d’euros), soit un excédent de 6,5 mds d’euros.
Pour y parvenir, il a décidé de contraindre les importateurs à remplir des déclarations détaillées de leurs achats en se réservant un délai pouvant aller jusqu’à dix jours avant de donner son feu vert.
Ces mesures protectionnistes ont été très critiquées par ses partenaires du Mercosur (Paraguay, Brésil et Uruguay), qui représentent 25% des exportations et 31% des importations argentines.
« La solution trouvée par le gouvernement a été de contrôler les importations », dit à l’AFP l’économiste Orlando Ferreres.
"Ce n’est pas une vraie solution, mais c’est assez logique« , estime-t-il. »C’est du court terme, ajoute-t-il, car le manque de pièces détachées importées freine la production industrielle".
L’inflation, qui a atteint 25% en 2011 selon les économistes indépendants, demeure la grande faiblesse du modèle argentin.
Le gouvernement tente pour la première fois de limiter les hausses salariales, au prix d’un conflit potentiel avec les syndicats.-
L’Argentine regorge de ressources natuelles riches et a indexé son développement économique sur la fortes croissance économique Chinoise,Indienne et Brésilienne
L’Argentine possède de nombreux pôles d’excellence économiques et industriels,parmi lesquels on peut signaler ,par leur nature stratégique,les technologies de l’information,le spatial et le nucléaire civil.
Issu d’une technologie 100% argentine, le réacteur modulaire Carem-25 devrait permettre de diminuer les risques grâce à sa petite taille.
l’Argentine qui cherche à revenir à l’avant-garde des technologies de l’atome, grâce au développement d’un nouveau réacteur entièrement conçu et fabriqué sur le territoire national, ce type de centrale n’existe nulle part ailleurs et a été baptisé Carem-25, pour Centrale Argentine à Éléments Modulaires.
Ce mini réacteur ne fournira de l’électricité qu’à une population de 100.000 personnes afin d’améliorer l’efficacité des processus de sécuritéLa Commission Nationale à l’Energie Atomique considère ce concept de mini centrale comme très sécurisé et elles peuvent être implantées dans des zones isollées qui ne sont pas connectées au réseau électrique national
L’Argentine envisage d’exporter sa nouvelle technologie et redevenir une puissance atomique civil
L’Argentine va disposer de l’un des principaux pôles d’énergie éolienne d’Amérique du sud d’une puissance totale de 300 mégawatts en Patagonie(octobre 2011)
Déclaré en faillite en 2001 avec 140 milliards de dollars de dette,l’Argentine grace à la présidence de Nestor Kirchner va developper une politique économique et industrielle différente de ses prédécesseurs et de celle de la pensée unique du libéralisme débridé du FMI,et il va imposer ses idées politiques qui permettront le redressement économique et financier de son pays et d’une forte croissance économique aujourd’hui,considérée comme l’une des plus forte au monde.
Présidente de l’Argentine en 2007 ,Christina Fernandez Kirchner est réélue au 1er tour avec 54,11% le 23 octobre 2011 sur son bilan économique et social (9% de croissance en moyenne)
La nouvelle politique économique est sociale de la Présidente Christina Fernandez Kirchner c’est avant tout la création d’un sous-Secrétariat pour la compétitivité, qui cherchera à améliorer l’efficacité économique, et l’enjeu va au-delà du taux de change et exige surtout une planification à long terme.
l’Argentine est l’un des pays au monde qui a le plus augmenté ses importations entre 2010 et 2011 : + 30% et, parmi les pays du G20 l’Argentine a eu la plus forte progression d’importations.
La création d’un Secrétariat pour la compétitivité, qui sera chargé de faire des ajustements macro-économique pour générer une plus grande valeur ajoutée, plus d’innovation, dans la science et la technologie et surtout les infrastructures qui manquent cruellement au développement du pays (des lignes TGV seraient un apport à forte valeur ajoutée pour une clientèle principalement touristique mais aussi pour des entrepreneurs européens de très petites entreprises ou de PME et PMI qui pourraient plus facilement circuler et donc faire des affaires avec des entreprises Argentines)
L’Argentine est aujourd’hui au coeur des débats politiques de tous les pays européens en crise car l’Argentine a dit NON au modèle libérale de la pensée unique du FMI.
L’Argentine c’est aussi un pays fantastique par la diversité de ses paysages dans ses belles provinces que sont :
Buenos-Aires,Catamarca,Chaco,Chubut,Cordoba, Corrientes,Distrito Federal, Entres-Rios,Formosa,Jujuy,La Pampa,La Rioja,Mendoza,Missiones,Neuquén,Rio Negro,Salta,San Juan,San Luis,Santa Cruz,Santa Fé, Santiago del Estero,Tierra del Fuego,Tucuman.L’Argentine c’est aussi des très bons restaurants (surtout à Rosario) avec la meilleure viande au monde et les meilleurs vins au monde
l’Argentine a accueilli environ 5,17 millions de touristes en 2010, soit une hausse d’environ 20%
l’Argentine séduit de plus de plus de touristes, en France 79800 français se sont rendus en Argentine d’ailleurs en 2011 les vols Paris - Buenos Aires sont les lignes les plus rentables d’Air France et le taux d’occupation est souvent très élevés
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