Le beau-père violeur a-t-il aussi été excommunié ?
Le Vatican a excommunié la mère d’une petite fille de 9 ans, violée par son beau-père et enceinte de jumeaux, parce qu’elle avait fait avorter l’enfant. L’équipe médicale qui a procédé à l’avortement a également été excommuniée. Je ne sais pas si le beau-père l’a été également car je n’ai rien entendu à ce sujet.
De nombreux catholiques français, dont Christine Boutin, désapprouvent cette mesure qu’ils estiment contraire aux enseignements du Christ. Dans un débat samedi 14 mars sur radioBFM, les participants ajoutaient que l’enseignement de Jésus prêchait Vie et Amour et que cela impliquait aussi que la religion évolue avec son époque. Ces croyants faisaient remarquer que les prêtres pédophiles avaient non seulement été protégés par l’Église mais qu’ils n’avaient pas été excommuniés, que le négationniste Williamson n’avait pas été excommunié alors que ses prises de position étaient contraires au principe de respect de Vie et Amour.
En ce qui concerne l’équipe médicale, le médecin responsable a été très clair : la vie de l’enfant était en danger et elle serait probablement morte si, à 9 ans, on l’avait laissée mener sa grossesse à terme et accoucher. Le choix de la faire avorter était totalement en accord avec le principe christique de Vie et Amour.
Les participants ont évoqué l’attitude rigide et rétrograde du Vatican en expliquant que, au nom de l’unité de l’Église, on avait réintégré les acteurs les plus intégristes comme Lefebvre et ses amis alors que ces derniers n’avaient cessé de s’opposer au Vatican et de se poser en ennemis de leur hiérarchie. Ils ont expliqué que le Pape actuel était avant tout un théologien, qu’il avait écrit de nombreux ouvrages savants et qu’il n’avait pas été choisi pour ses qualités de dirigeant mais parce qu’il était le plus consensuel des lauréats possibles et que, de plus, il n’avait pas particulièrement eu envie d’être choisi. Ils ont précisé que, à la tête des forces les plus rétrogrades du Vatican, il y avait un certain cardinal Rey qui s’était fait connaître comme moteur de la réintégration de Williamson et consorts et qui avait guidé la décision d’excommunication de la mère de la fillette par le cardinal de Recife.
Il a été rappelé au cours de ce débat que le Vatican tenait actuellement les mêmes propos que ses amis théocrates musulmans à savoir que les lois de D. prévalaient sur celles des hommes et un journaliste a fait justement remarquer qu’une telle affirmation était absurde et hypocrite dans la mesure où les textes sacrés ont été recueillis et interprétés par les hommes et que les religions avec leurs dogmes et principes sont des constructions humaines.
Un participant a également évoqué le cas dramatique de l’Afrique où l’Eglise catholique interdit l’usage et la pratique de la contraception, y compris l’usage du préservatif, ce qui est criminel dans le contexte épidémiologique du Sida. Là encore, on a souligné qu’une telle position n’avait rien à voir avec les principes de Vie et Amour.
Une fois de plus, mais contrairement aux principes de parité généralement respectés sur RadioBFM, seuls des hommes participaient à ce débat et ce n’est pas que leurs propos et prises de positions ne me semblaient pas justes mais j’ai été choquée de ce qu’ils n’aient pas dit un mot de la fillette, violée depuis quel âge ? quels traumatismes ? quelle prise en charge ? et comment s’en sortira-t-elle ? ni du beau-père incestueux.
49 réactions à cet article
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On compatit . Une fois n’est pas coutume. Très vilain ces prélats catholiques . Beurk !-
Merci Fouad.
En effet, il n’est pas courant que tu compatisses à la souffrance des femmes...
Tu viens de gagner une marche vers le paradis -
Détrompe-toi, je suis attristé du sort des femmes arabes dans les sociétés arabes. Je n’en reviens toujours pas même si j’en devine les raisons profondes. Mais j’avoue m’enfoutre du statut des femmes occidentales , elles sont bien défendues elles -
fouaid,
Tu veux dire qu’elles se defendent bien. Et c’est une tres bonne chose. -
Euh... il ne s’agit pas de femme dans cette affaire mais d’enfant.
@ L’auteur,
Vous dites avoir été choquée qu’il n’y ait pas un mot pour la petite victime dans les débats.
Ben.. je dirais que ce n’était pas "l’intérêt" de ce fait divers. Des enfants violés par leurs parents, il y en a tous les jours, au Brésil comme en France, ça ne soulève pas le moindre tollé, sauf exception. Ce qui a attiré l’attention ici, ce sont les déclarations du pape sur l’avortement. Ca me semble donc tout à fait logique et attendu que les discussions portent sur la morale religieuse et non sur les crimes perpétrés. Et pour ma part, c’est limite si je ne m’en suis pas réjoui. Quand je lis par ailleurs les horreurs ou inepties que nombres de gens sont capables de sortir en parlant à la place de victimes dont ils ne veulent surtout rien savoir...
"quels traumatismes ? quelle prise en charge ? et comment s’en sortira-t-elle ?"
Questions qui concernent en France (et plus généralement en occident) un enfant sur dix, a minima selon les diverses statistiques. Certains spécialistes se les posent. Et certains politiques commencent à percuter que le coût social que représente les victimes et rescapés adultes mériterait que l’on se penche sur ces questions de prises en charge...
Le besoin n’est pas dans la déclaration de compassion chrétienne. Encore moins - et ce n’est là que mon avis personnel - émanant d’un pape qui, en tant que cardinal, avait rédigé un protocole officiel sur la conduite à tenir afin d’étouffer au mieux les atteintes sexuelles commises par des prêtres. Document qui stipule que les victimes ou témoins révélant le secret devaient être excommuniées.
http://www.enfancedanger.com/index.php?showfile=1&fid=10&p=downloads&area=1&categ=2
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@naja
Je retiens de votre commentaire que les conséquences morbides des souffrances physiques et psychologiques infligées aux enfants sont un véritable problème de santé publique sur lequel nos dirigeants, s’ils sont civilisés -dans le bon sens du terme- devraient se pencher.
Plus précisément, les enfants maltraités -dans tous les sens du terme- deviennent des adultes malades, asociaux, violents, agressifs, névrosés, toxiques pour leur entourage, destructeurs et j’en passe. -
" Plus précisément, les enfants maltraités -dans tous les sens du terme- deviennent des adultes malades, asociaux, violents, agressifs, névrosés, toxiques pour leur entourage, destructeurs et j’en passe. "
Je ne suis pas sûre d’avoir compris : vous pensez que les personnes maltraitées dans leur enfance deviennent quasi nécessairement nocives pour leur entourage ?
Je serais intéressée par le développement d’une telle assertion.
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@ L’auteur,
Je remarque que vous non plus, vous ne tenez pas à parler des conséquences de ce genre de traumatismes, prises en charge etc. Vous préférez débattre vous aussi de religions, morales, conditions des femmes selon tel ou tel dogme, islam versus christianisme, sans "retenir" que le Vatican a officiellement couvert les abus sexuels sur mineurs commis par des prêtres.
Soit. Mais alors, c’était juste pour faire joli et percutant la conclusion de votre article ?
Je trouve regrettable de se servir ainsi de l’émotion et du tragique (voire de la culpabilité du lecteur qui n’aurait pas eu un mot pour la victime) pour attirer l’attention sur les sujets qui vous tiennent à coeur et sont tout autre.
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@Naja
e remarque que vous non plus, vous ne tenez pas à parler des conséquences de ce genre de traumatismes, prises en charge et
Je crois que vous m’avez mal lue. Je suis la seule, abordant cet évènement, à avoir évoqué le sort de la victime.
J’ai parcouru plusieurs articles sur cette affaire et écouté des émissions où personne, absolument personne n’évoque le sort de cette petite fille et je trouve cela choquant.
Je suis la seule a avoir évoqué le devenir des enfants victimes de violences physiques et psychologiques et le coût (en termes de conséquences) pour la société. Rien ne vous empêche, vous Nadja, d’écrire un article sur le sort des victimes et leur prise en charge.
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Je vous ai bien lu.
Je suis la seule, abordant cet évènement, à avoir évoqué le sort de la victime.
A ce sujet, vous avez posé trois questions rhétoriques dans votre article, oui.
Je suis la seule a avoir évoqué le devenir des enfants victimes de violences physiques et psychologiques et le coût (en termes de conséquences) pour la société.
Euh... le coût, c’est moi qui en ai parlé, vous vous êtes contentée de reprendre mon commentaire là dessus. Votre évocation personnelle sur le devenir des enfants victimes de violence se résume à votre phrase péremptoire sur leur toxicité future. Affirmation à laquelle vous n’apportez aucun développement.
Rien ne vous empêche, vous Nadja, d’écrire un article sur le sort des victimes et leur prise en charge.
Ici, je me suis mal faite comprendre : je me contente de remarquer que la conclusion de votre article est en contradiction avec vos commentaires dans le débat qui suit.
Vous vous en défendez en me renvoyant la balle. Je conçois qu’il soit tentant de vous décharger de la sorte sur autrui mais ce n’est pas moi qui affirme avoir été choquée que le sujet ne soit pas abordé à propos de ce fait divers.
Si cette histoire là a été médiatisée, c’est uniquement en raison de la prise de position et des déclarations de certains éclésiastiques sur l’avortement. Je trouve donc logique que le débat porte là dessus.
On peut regretter que ce drame ne donne pas lieu à une prise de conscience sur le sort des victimes. Pour ma part, je déplore plutôt qu’un problème aussi grave et répandu intéresse si peu de monde en dehors de quelques évènements médiatisés d’où ressort souvent une instrumentalisation de la douleur des victimes par les politiques (ce qui n’est pas le cas ici). Je témoigne donc assez régulièrement à ce sujet, quand je le juge opportun. C’est à dire quand j’ai quelque chose à faire savoir et que je m’en sens le courage.
PS : Mon pseudo est bien Naja, et non Nadja. -
@Naja
Il y a peu, Agoravox a publié un intéressant article sur Alice Miller, pédopsychiatre et psychanalyste spécialisée dans les souffrances de l’enfant et je vous en recommande la lecture. -
@Naja
Soit. Mais alors, c’était juste pour faire joli et percutant la conclusion de votre article ?
Je trouve regrettable de se servir ainsi de l’émotion et du tragique (voire de la culpabilité du lecteur qui n’aurait pas eu un mot pour la victime) pour attirer l’attention sur les sujets qui vous tiennent à coeur et sont tout autre.
J’ai l’impression que vous êtes vous-même dans une grande souffrance pour exprimer autant d’agressivité mal placée.
Mal placée parce que je ne me suis jamais présentée comme psychologue, psychiatre ou psychanalyste, que les articles publiés sur Agoravox émanent de citoyennes et citoyens qui n’ont pas d’autre prétention que d’exposer leur point de vue personnel et pas de présenter des études ou des thèses, que le système Agoravox ne permet pas d’approfondir les sujets mais de les consommer.
Comment dialoguer avec vous de façon constructive quand vous jetez l’anathème sans apporter de nouveaux éléments au débats et en reprochant de ne pas aborder des thèmes comme la pédophilie des prêtres qui ont été évoqués par d’autres commentateurs ?
Que cherchez-vous exactement ?
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Je ne cherche rien ici. Je fais part de ma perplexité à la lecture de votre article et de vos commentaires, c’est tout.
Oui, je me suis trouvée quelque peu agacée en constatant que vous reprochiez à tous de ne pas avoir aborder les questions que vous ne souhaitez pas creuser non plus. D’où le commentaire que vous jugez chargé d’une agressivité déplacée.
Finalement, après m’avoir renvoyé la responsabilité de développer moi-même, après avoir affirmé avoir évoqué le sort des enfants maltraités quand vous n’avez fait que reprendre un commentaire et poser un jugement péremptoire... voilà que vous m’expliquez que n’étant pas psy, vous n’aviez en fait pas la prétention d’en dire plus que "j’ai été choquée de ce silence" avant de repartir dans un débat sur la condition des femmes et les religions, lequel ignore précisément l’objet de votre indignation. Soit.
Vous ne trouvez pas l’échange constructif. Je vous avouerai que moi non plus.
Je ne crois pas que je vais le poursuivre plus avant d’ailleurs. En effet, je ne tiens pas à répondre à vos questionnements et tentatives d’interprétation sur mes souffrances, sentiments et attentes. Ma personne n’est pas le sujet de ce débat et je désapprouve l’usage de cette rhétorique qui consiste à renvoyer l’autre à son intimité.
Peut-être nous comprendrons nous mieux dans un échange ultérieur.
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Bonjour,Si je comprends bien le terme, un humain(le Pape), peut interdire aux croyants, d’accéder au paradie ? Pourtant, le propriétaire du lieu, c’est Dieu. Le concierge c’est St Pierre. Le Pape est-il le Parisot de la société Paradie ?
Cordialement.-
purée à un millième de secondes près et je passais au dessous de ton commentaire -
Mais quel salmigondis ! Vierge, pas vierge, conception "virginale" (LOL), pas conception virginale, humain, pas humain, etc.
Mais comment un être humain doté d’un minumum d’intelligence et âgé de plus de 5 ans pourait-il croire à de pareilles balivernes ? À ces contes qui ne sont même pas de fées ! -
bonjour furtif et tout le monde,
le mythe de "marie vierge immaculée" a été mis en place au xix ° siècle.
rappelez-vous, c’était napoléon et son code civil, et la glorification de la "femme épouse et mère de famille dévouée à son mari et sa famille". ils ont inventé aussi, dans le même temps, la robe blanche et la couronne de fleurs d’oranger...
de plus, à plusieurs reprises, des révolutions ont secoué la vieille europe, non seulement en france, mais aussi, en italie, allemagne, hongrie... les conservateurs et réactionnaires ont, plusieurs fois, eu chaud aux fesses.
quoi de mieux que l’alliance de l’état et de l’église pour étouffer toute vélléité de rébéllion ?
sous l’ancien régime, c’était le glaive et le goupillon, la révolution française étant passée par là, il y a eu un subtil petit jeu de chaise qui a mis les grands bourgeois à la tête des états, lesquels étaient peu enclins à voir leur patrimoine se diluer dans le "socialisme".
la femme était alors l’outil de pérénisation du patrimoine, son rôle ne se résumant qu’à un ventre et une reproduction d’un endoctrinement fort bien réglé. pour info, l’education sexuelle des jeunes hommes ne leur permettait de pratiquer leur devoir congugal que violemment, ce, dès la nuit de noces la défloration nuptiale était un vértable viol, d’autant plus que les jeunes filles n’étaient pas instruites sur la sexualité.ceci est décrit dans "secrets d’alcoves" de laure adler.
notre bon benoit et tous ses copains de la curie, qui à force de vivre loin des femmes,dans les ors du vatican, ont certainement une case en moins. quelle image de la sexualité peuvent-ils avoir, si ce n’est une image déformée, pervertie et fantasmagorique ???
ces gens là, vivent dans une bulle, loin du terrain, de la réalité su siècle et des humains qui la vivent. c’est pour cette raison que certains évêques français ont poussé un coup de gueule, non seulement sur cette affaire, mais aussi sur l’immobilisme de la curie ainsi que sur la société. -
bonsoir furtif,
il y a longtemps que j’ai quitté le giron de l’église catholique, qui n’a pas su saisir l’opportunité d’évoluer que lui a offert vatican II.
je suis aussi contente que le drame de cette petite fille donne un coup de pied dans la fourmillière. venant après l’affaire willamson, il montre bien combien la curie est déconnectée du monde réel.
les catholiques ont évolué, et si la france est la fille ainée de l’église, de tous temps elle a aussi été rebelle., d’où mon sentiment qu’il risque de se produire une césure, pour ne pas dire un schisme entre les fidèles et la kommandatur papale.
on peut penser qu’avec le temps, le message de don helder camar réapparaisse encore plus fort, non seulement en amérique du sud, mais aussi dans ce bon vieil occident sclérosé, pétri de certitudes et d’arrogance !
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@Claude
sous l’ancien régime, c’était le glaive et le goupillon, la révolution française
Amusant votre lapsus car l’expression exacte est SABRE et goupillon, glaive datant au sens propre de lantiquité romaine et symbole de menace au sens figuré ...
Il y a peu existait encore rue de Babylone à Paris 7ème, une boutique spécialisée dans l’uniforme ecclésiastique et militaire à l’enseigne du "Sabre et du goupillon". Elle existe peut-être encore ...
Le 7ème arrondissement, le plus chic de Paris regroupe autour de l’église Sainte Clothilde les familles aristocratiques les plus anciennes qui ont pour tradition de vouer au moins un de leurs enfants à l’Eglise et au moins un autre à l’armée, les suivants étant réservés au pouvoir politique si ce sont des garçons, aux alliances politiques si ce sont des filles ...
Et si vous pensez que ces traditions sont révolues, tapez au hasard le nom d’anciennes noblesses et vous serez surpris du résultat ...
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@Claude
notre bon benoit et tous ses copains de la curie, qui à force de vivre loin des femmes,dans les ors du vatican, ont certainement une case en moins. quelle image de la sexualité peuvent-ils avoir, si ce n’est une image déformée, pervertie et fantasmagorique ? ? ?
Vous vous trompez, le Pape et ses copains ne vivent pas si loin des femmes. On connait les traditions occultées qui, dans l’Eglise ont toujours existé : relations entre confesseur et religieuses, entre moines et religieuses, le polichinelle dans le tiroir de la bonne du curé et la pédophilie considérée comme une vertu par le clergé -faut bien que la nature s’exprime ;-(
Et aujourd’hui, de nombreux prêtres vivent maritalement ...
Côté Islam l’exemple vient de haut puisque Mahomet soi-même épousa à 50 ans, alors qu’il avait déjà un harem conséquent, la petite Aïcha âgée de 9 ans.
9 ans comme la petite brésilienne. De là à penser que le beau-père était musulman ...ce qui explique pourquoi il n’a pas pu être excommunié par la sainte Eglise catholique ...
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le problème avec Pigri c’est que dès qu’elle se met à faire de l’islamologie de comptoir elle perd les pédales avec ces âneries.
EUh.....tu sais que pour des bédouins du 7 siècle neuf ans c’est déjà une femme. Enuiste si le prophète arabe est comme tu dis un exemple on se demande nous les hommes pkoi il nous a interdit d’épouser plus de quatre femmes alors que lui en a eu 13 ou 14 ( esclaves comprises) une fois prophète.
je ne défends pas l’islam je dénonce les anachronismes débiles des occidentales. -
@Fouad
le problème avec Pigri c’est que dès qu’elle se met à faire de l’islamologie de comptoir elle perd les pédales avec ces âneries.
Le problème avec Fouad c’est que dès qu’il se met à faire sz l’occidentalogie de comptoir il perd les pédales avec ces âneries
EUh.....tu sais que pour des bédouins du 7 siècle neuf ans c’est déjà une femme. Enuiste si le prophète arabe est comme tu dis un exemple on se demande nous les hommes pkoi il nous a interdit d’épouser plus de quatre femmes alors que lui en a eu 13 ou 14 ( esclaves comprises) une fois prophète.
Euh, tu sais que pour des ploucs du 7ème siècle, neuf ans, c’est déjà une femme et que l’espérance de vie au Moyen âge était de 30 ans ? Que la vie de Mahomet est, jusqu’à nouvel ordre, le chef des croyants, que concubine ou esclave une femme exploitée sexuellement reste toujours une esclave sexuelle aussi longtemps qu’elle ne dispose pas de la liberté de dire NON ? Que la limite à 4 femmes est assortie d’un rappel de la responsabilité du mari à les entretenir décemment ? Qu’il s’est auto déclaré prophète et qu’il s’est en conséquence auto autorisé à agrandir son harem ?
je ne défends pas l’islam je dénonce les anachronismes débiles des occidentales.
Je ne défends pas l’Occident ni les religions chrétiennes, juives, boudhistes ou animistes, je dénonce les anachronismes débiles des moyen-orientaux et des musulmans en particulier.
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Fouaid :
La noblesse et les rois de Frances ont aussi parfois epouse des fillettes dans le passe. Les mariages a ce niveau etaient tres politiques et servaient a apporter la paix (pieux espoirs) agrandir les territoires etc... -
certains mariage etait arrange meme a la naissance
surtout chez les bourgeois et noble, la femme etait donc aussi une marchandise chez nous
ne parlons meme pas du droit de cuissage -
le chef des croyants , t’as trouvé ça où Pigri, durant tes vacances au Maroc ou quoi
Je te taquine . Mais ton féminisme dogmatique est terrifiant. Brrrrrrrrrrr.
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@Fouad
le chef des croyants , t’as trouvé ça où Pigri, durant tes vacances au Maroc ou quoi
"Chef des croyants", j’ai trouvé ça dans Iznogoud ))))
Je ne suis jamais allée dans un pays du Maghreb d’une part parce que je n’ai jamais supporté d’être harcelée sexuellement et ça suffit pour ça en France, d’autre part parce que pour le khôl, le henné, le couscous, les foulards et kaftan, ya tout à Paris .....
Je te taquine . Mais ton féminisme dogmatique est terrifiant. Brrrrrrrrrrr.
I taquine you tout. Ton dogmatisme machiste, phallocratique et patriarcal est terrifiant. Brrrrrr ;-((((((
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c’est une obsession chez toi cette histoire d’harcèlement par le musulman. t’en es malade ou quoi ?
Ouais la drague dans ces pays ça vire très vite à l’ harcelement sexuel .Misère oblige.
je ne sais pas si t’es au courant mais les touristes occidentaux qui visitent ces pays déambulent rarement seuls dans les ruelles des médinas. En général ils visitent ces pays depuis leurs hôtels loin des populations
à Paris tu risques plus souvent de te faire emmerder que sur un circuit balisé de Marrakech .
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@Fouad
je ne sais pas si t’es au courant mais les touristes occidentaux qui visitent ces pays déambulent rarement seuls dans les ruelles des médinas. En général ils visitent ces pays depuis leurs hôtels loin des populations
Les ghettos pour touristes, le style expat, c’est pas mon truc
Et du soleil, yen a today à paris, un rayon sur mon lit, les portes fenêtres grand ouvertes sur le balcon et le parc, alors ...devoir faire la brebis pour visiter des pays en tranquille, non merci !....
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Bonjour
Curieusement ces excommunications ne se produisent que dans les pays où la religion se sent en position de force.
En France ce genre de gesticulation serait totalement ridiculisée et desservirait énormément l’Eglise. De là à penser que le message "divin" n’est plus aussi universel que le prétend le Pape il n’y a qu’un pas.
Au Mexique on a même canonisé un saint... qui n’a jamais existé ailleurs que dans l’imaginaire des croyants.
Une religion à géométrie variable, s’adaptant aux réalités locales dans le but de ratisser large pour faire du chiffre !
On est pas loin des stratégies de Mac Donald !
Radix-
@radix
Je vous nomme pape de ce fil, Radix, votre commentaire est approuvé à 100% -
sissy972 14 mars 2009 14:50Bonjour
Faire un enfant à une jeune femme promise à un autre et lui faire croire que l’enfant qu’elle porte est le messie, ce pauvre Joseph était un sombre crétin !! Joseph est devenu, comme le boeuf, l’ami de la famille.
Dans ce scénario, avait-on besoin de donner un rôle au mari cocu ? celui de nourrir cet enfant qui n’était pas de son sang.
Si je suis excommunié par ce que je viens d’écrire, j’accepte avec joie car au moins je pourrrais dire haut et fort, que je ne fais plus partie de cette religion honnie qui traite les femmes comme de la m...
Mais je n’irais pas non plus grossir les rangs d’une autre religion car aucune ne respecte les femmes comme elles respectent les hommes. Je me contenterai de regarder le ciel et ses étoiles et de penser que "ce" qui est là-haut est neutre et ne fait aucune différence entre les humains.-
Ne pas oublier que les familles recomposées partagent et nourrissent sans se soucier du sang qui circule dans les veines des enfants.
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C’est à ce stade où le dogme montre son vraie visage que le principe de laïcité prend toute sa dimension ....
Dans un état laïque l’excommunication n’engage que celui qui la prononce.
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Sissy 972Si Dieu récupère votre IP, direction l’enfer !-
d’après les toutes dernières nouvelles ,l’excommunication de la mère et de l’équipe des médecins a été levée par l’Eglise hiérarchique de l’évêque avec pour argument que l’excommunication n’est proposée que pour les personnes qui pratiquent l’avortement de manière répétée
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bonne nouvelle
ca montre que le pape est un equivalent de ploutocrate -
Excommunication levée pour la mère de l’enfant et l’équipe médicale, mais que voilà une bonne nouvelle !
Mais le Vatican s’est-il prononcé sur le viol à répétition commis par le beau-père ?
Et quelles autorités morales ont condamné le violeur et exprimé leur soutien à cette pauvre petite fille et sa maman ?
Le Vatican va-t-il profiter de cet évènement au rententissement mondial pour lancer un appel contre le viol en famille et le viol en général ?
Je rappelle qu’en France, aujourd’hui, toutes les deux heures une femme est violée. Alors dans les autres pays moins égalitaires que la France, ça donne quoi ?
Je rappelle aussi qu’un tiers des hommes incarcérés dans les prisons françaises ont été condamnés pour crimes sexuels. Et dans les autres pays ? Je suppose qu’ils ne sont pas condamnés ...
J’attends ! Monsieur le Pape, qu’avez vous à dire sur le viol du haut de votre splendeur immaculée ???? -
@ oncle
un eveque est plus "proche" du peuple -
Pas de Boogie Woogie avant de faire vos prieres le soir !
L’Eglise nous montre encore sa face la plus cynique. Laissons ces tristes sires macerer dans leur masturbation intellectuelle qui ne changera rien au drame que vit cette fillette. -
L’article ci-dessous ’le Monde du 11 mars- donne des détails sur l’affaire qui est encore plus sordide qu’on ne pouvait le supposer puisque le prélat a affirmé que l’avortement était plus criminel que le viol et que le beau-père violait aussi la soeur handicapée ....
Bonne nouvelle, le sale type est en taule ! enfin, si on veut car, si ça met le criminel hors circuit, ça ne résoud pas le problème sur le fond ... 										Le docteur Rivaldo Mendes de Albuquerque ne parvient pas à cacher sa « tristesse ». Ce fervent catholique, qui a coutume d’aller à la messe tous les dimanches, est l’un des médecins qui ont été excommuniés jeudi dernier par l’archevêque de Recife (Etat de Pernambouc, dans le nord-est du Brésil), Mgr José Cardoso Sobrinho, pour avoir fait avorter une fillette de 9 ans violée par son beau-père. Une affaire qui révolte et abasourdit les Brésiliens. « J’ai pitié de notre archevêque parce qu’il n’a pas réussi à avoir de la miséricorde face à la souffrance de cette enfant », a déclaré le médecin. Frêle - 1, 33 mètre pour 36 kilos -, mal nourrie et anémique, la victime, dont l’identité n’a pas été révélée, portait des jumeaux. L’équipe médicale qui a procédé à l’IVG a expliqué que celle-ci était d’autant plus inévitable que la fillette risquait de succomber à la grossesse, entrée dans sa quinzième semaine. En voyant son ventre protubérant, sa mère, qui ignorait tout du comportement de son époux, a d’abord cru à un abcès vermineux…
Verrous. Mère et fille ont quitté leur ville d’Alagoinhas, dans l’arrière-pays de Recife, et vivent dans un lieu maintenu secret.
Le beau-père, un ouvrier agricole de 23 ans, est lui sous les verrous après avoir avoué qu’il abusait de l’enfant depuis qu’elle a 6 ans, ainsi que de sa sœur aînée de 14 ans, de surcroît handicapée. La famille est issue d’un milieu pauvre où l’avortement est particulièrement mal vu. Aidée par des activistes, sa mère a fait face aux pressions de son entourage et notamment du père biologique de la gamine, un évangéliste, qui ne voulait pas entendre parler d’IVG. Pour avoir autorisé la démarche, elle a également été excommuniée. L’IVG est toujours interdite au Brésil, sauf en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. L’avortement était donc parfaitement légal.
« La loi de Dieu est au-dessus de celle des hommes et la fin ne justifie pas les moyens : deux innocents sont morts », martèle Mgr Sobrinho, un ultra-conservateur qui avait tenté, l’an dernier, de faire interdire la distribution par le gouvernement de la pilule du lendemain dans le Pernambouc. L’ecclésiastique persiste et signe. Quand on lui a demandé pourquoi il n’a pas puni le beau-père, il a déclaré : « Le viol est un péché moins grave que l’avortement »… Et il a enjoint au président Lula de réviser la doctrine de l’Eglise après que ce dernier a affirmé qu’« il n’était pas possible de permettre qu’une gamine violée garde [ses enfants] d’autant qu’elle risquait de mourir ». Comme Lula, de nombreux catholiques brésiliens dénoncent l’« obscurantisme » et la « cruauté » de l’Eglise. D’autant que le Vatican, par la voix du cardinal Giovanni Battista Re, président de la commission pontificale pour l’Amérique latine, a défendu cette excommunication collective au nom du « droit à la vie ».« C’est un cas triste mais le vrai problème, c’est que les jumeaux conçus […] ne pouvaient être éliminés », a déclaré le cardinal au quotidien italien La Stampa.
Hommage.« A partir d’aujourd’hui, je cesse d’être catholique ! » écrit une lectrice de la Folha de São Paulo, qui se dit « écœurée et indignée ». Une autre se demande pourquoi les prêtres pédophiles, eux, n’ont pas été excommuniés… La Folha accuse l’Eglise d’exercer une « pression indue alors que le domaine de l’avortement est du ressort exclusif de l’Etat ». Pour le principal journal du Brésil, qui rappelle que plus de 3 000 IVG ont été légalement réalisées dans les hôpitaux publics l’an dernier, c’est surtout la médiatisation de cet incroyable fait divers qui a poussé Mgr Sobrinho à une décision aussi radicale. « Il a encore aggravé la violence subie par la victime alors que des prêtres brésiliens pardonnent l’avortement aux femmes qui viennent le confesser », renchérit Yury Puello Orozco, de l’ONG Femmes catholiques pour le droit de décider, favorable à l’IVG. L’opinion est d’autant plus choquée que ce cas est loin d’être isolé. Selon une étude menée l’an dernier dans un hôpital de São Paulo, 76 % des victimes de sévices sexuels avaient moins de 17 ans et près de la moitié, moins de 12 ans… Ces sévices sont généralement commis par quelqu’un de leur entourage : beau-père, père, grand-père, oncle ou voisin… « Souvent, les victimes ne savent même pas que la loi autorise l’avortement en cas de viol et bien des médecins se gardent de leur en parler, par conviction ou par crainte de représailles », dénonce Orozco.
Olimpio Moraes, le chef de l’équipe qui a procédé à l’IVG, en sait quelque chose. C’est la deuxième fois que Mgr Sobrinho l’excommunie : le prélat ne lui avait pas pardonné non plus sa défense de la pilule du lendemain. « Je ne donne pas mon avis sur la religion et je m’attends à ce que les religieux ne donnent pas non plus le leur sur la médecine », a lancé le Dr Moraes, après avoir été chaudement applaudi à Brasília, avant-hier. Le ministre de la Santé, José Gomes Temporão, a rendu hommage à son équipe qui a « sauvé la vie d’une enfant ». L’affaire devrait permettre de « faire mûrir dans la société l’idée que l’avortement est une question de santé publique », a espéré Temporão. Le ministre est favorable à la dépénalisation totale de l’IVG, contrairement à l’écrasante majorité de ses compatriotes, encore très imprégnés des préceptes de la religion. Au Brésil, les IVG clandestines - près d’un million par an - sont la quatrième cause de mortalité maternelle.
					
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@furtif
l’archevêque de Récif s
RECIFE et pas "récif" !
Ce qui me rappelle un jeu de mots entendu dans l’émission de BFM dont je parlais dans mon article.
"En prétendant défendre la Chrétienté, l’archevêque de Récife a buté contre le récif de la crétinerie ..."
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Article qui demontre la polemique entre justice et organisation.
Il est facheux de croire qu’une organisation qui a pour but la promotion de l’Homme ( l’etre humain) s’abaisse a valider une injustice voire meme un crime en excommuniant ( c’est a dire en expulsant a titre definitif un croyant) une personne alors meme que sa foi n’a pas ete mise en cause. S’il s’agit du meurtre d’un enfant, l’affaire peut etre consideree comme relevant du seculier et entrainant un choc mais doit-on bannir a titre definitif un fidele pour une tache qui ne porte foncierement pas atteinte aux dogmes de l’Eglise ? Que penser des maffieux qui vont regulierement a l’eglise tout en faisant leurs emplettes de peches homologues ?
Cela est d’autant plus facheux qu’au Bresil la religion catholique revet une tres grande importance. Elle est un des elements structurants la societe. Excommunier une fillette, violee de surcroit reste une affaire d’une certaine importance et un abus de pouvoir qui ternit l’image de l’Eglise a un moment ou son avantage serait plus de redorer son blason. Elle en a les moyens, les hommes de bonne volonte ainsi que la surface necessaire pour ce faire.
Enfin, l’auteure pose la question de l’excommunication du violeur ( il perd son statut de beau-pere des l’aggression de sa belle-fille). Elle ne saurait avoir lieu. La presence de ce triste sir est en prison et non pas en dehors d’une Eglise qu’il ne respecte pas et d’une communaute qu’il meprise. Ceci dit, il pourra se faire de nouveaux amis et connaitre Black Mamba, le costaud qui n’a pas vu de femme pendant quinze ans et dont le co-detenu etait regulierement sollicite pour des faveur intimes avant de mettre fin a ses jours.-
@Bob
Excommunier une fillette, violee de surcroit reste une affaire d’une certaine importance et un abus de pouvoir
Non, Bob, la fillette n’a pas été excommuniée, mais "seulement" sa mère et les médecins orthogénistes ...pour la bonne raison que je suppose qu’à 9 ans, elle n’avait pas fait sa communion, elle n’était pas encore entrée "en toute conscience" dans l’Eglise.
à moins de 9 ans assez grande pour que son viol soit considéré comme un pêché moins grave que l’avortement, assez grande pour "donner la vie" au risque de perdre la sienne, pas assez grande pour faire sa communion, assez grande pour mourir en couches au nom du "droit à la vie" ...des foetus mais pas la de la sienne...
Il est tout de même stupéfiant que des millions de gens à travers le monde puisse respecter une institution qui manifeste de telles incohérences et une telle mauvaise FOI !
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Curieux, j’ ai eu plusieurs sons de cloche. L’excommunication entraine une perte des saints sacrements quelque soit l’age.
Par ailleurs, au risque de vous deplaire, la religion ainsi que sa structure n’est pas a remettre en cause du fait des agissements d’individus marginaux et favorisant leur propre interet. Ce que vous dites pourrait s’appliquer aux pretres pedophiles et devrait par leur simple presence dans l’Eglise la condamner. Il n’en est rien. La delinquance se doit d’etre jugee par la loi des hommes et, si les faits sont averes, condamnee par cette meme loi. L’excommunication ne releve que des doctrines contraires aux dogmes officiels.
Plusieurs courants existent au sein de l’Eglise, attaquer celle-ci revient a la radicaliser et a minorer des courants plus moderes et travaillant pour une meilleure adaptation de l’Eglise au monde. Si l’on suit votre raisonnement, le fait de trouver un pedophile en France devrait faire condamner la totalite de la population francaise. Vous comprendrez qu’un criminel ne puisse representer qu’une partie infinitesimale de la societe et vous avez tout a fait le droit de le considerer comme anormal. -
Je crois que le Vatican a annulé la décision d’excommunication prise par l’evèque local, mais celà étant dit, la religion n’a rien à faire dans la vie sociale et politique et doit être cantonnée à la sphère privée.
C’est une leçon que l’Eglise Catholique Brésilienne va devoir apprendre par coeur !-
glouglou 15 mars 2009 18:52C’EST LE PAPE QUI DOIT ÊTRE EXCOMMUNIÉ !!
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Source : ZEnit
ROME, Dimanche 15 mars 2009 (ZENIT.org) - Le président de l’Académie pontificale pour la vie a dénoncé l’excommunication lancée récemment par l’archevêque de Recife au Brésil, contre la mère et l’équipe médicale ayant procédé à l’avortement d’une fillette de neuf ans, violée par son beau-père.
Dans L’Osservatore Romano du 15 mars, Mgr Rino Fisichella a précisé qu’« avant de penser à l’excommunication », il aurait fallu un « témoignage de proximité avec celui qui souffre, un acte de miséricorde ». Il a notamment dénoncé « un jugement qui pèse comme un couperet ».
L’enfant, que Mgr Fisichella prénomme Carmen, « devait avant tout être défendue, embrassée, caressée avec douceur pour lui faire sentir que nous étions tous avec elle ». « Tous, sans distinction aucune ». « Avant de penser à l’excommunication, il était nécessaire et urgent de sauvegarder sa vie innocente et de la ramener à un niveau d’humanité dont nous, hommes d’Eglise, devrions être des experts et des maîtres », a-t-il ajouté.
« Cela n’a pas été ainsi et, malheureusement, la crédibilité de notre enseignement s’en ressent et apparaît aux yeux de beaucoup comme insensible, incompréhensible et privé de miséricorde », a poursuivi le haut prélat. « C’est vrai, Carmen portait en son sein d’autres vies innocentes comme la sienne », même si elles étaient le « fruit de la violence », et « elles ont été supprimées ». « Cela ne suffit toutefois pas pour porter un jugement qui pèse comme un couperet ».
Le président de l’Académie pontificale pour la vie a également dénoncé « le tapage et les réactions suscitées par l’intervention de l’évêque ». « La violence sur une femme, déjà grave en soi, prend une valeur encore plus blâmable quand c’est une enfant qui la subit », a-t-il déploré. « Il n’y a pas de mot pour condamner de tels épisodes, et les sentiments qui en dérivent sont souvent un mélange de rage et de rancœur ».
Dans son intervention, Mgr Fisichella a rappelé que « l’avortement provoqué a toujours été condamné par la loi morale comme un acte intrinsèquement mauvais et cet enseignement reste inchangé ». « Le concile Vatican II dans Gaudium et spes - document de grande ouverture et de perspicacité en référence au monde contemporain - utilise de manière inattendue des paroles claires et très dures contre l’avortement ».
Ainsi, « une collaboration formelle constitue une grave faute qui, quand elle est réalisée, porte automatiquement au-dehors de la communauté chrétienne ». « Techniquement, le Code de droit canon utilise l’expression latae sententiae pour indiquer que l’excommunication s’actualise au moment même où le fait arrive », a-t-il encore expliqué.
Ainsi, « il n’y avait pas besoin (...) d’une telle urgence et publicité pour déclarer un fait qui s’actualise de manière automatique ». Pour le haut prélat, « ce dont on avait un plus grand besoin à ce moment là, c’est le signe d’un témoignage de proximité avec celui qui souffre, d’un acte de miséricorde qui, tout en maintenant le principe ferme, est capable de regarder au-delà de la sphère juridique pour atteindre ce que le droit prévoit comme but de l’existence : le bien et le salut de ceux qui croient dans l’amour du Père et de ceux qui accueillent l’Evangile du Christ comme des enfants ».
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@Capreolus
Merci pour cette mise à jour de l’affaire.
Je ne comprends pas très bien toutefois ce que raconte ce prélat.
Est-ce que l’excommunication est automatique en cas d’avortement ?
Il est certain que l’attitude de l’Eglise catholique vis à vis du contrôle des naissances et de sa prétention à gérer le corps des femmes est toujours aussi rétrograde et dénuée d’humanité.
Bob a justement souligné qu’il était nécessaire de séparer la justice des hommes de la religion, ce qui devrait aller de soi dans une société laïque comme la nôtre. En réalité, les lois et leur application sont le produit d’une époque et sont conçues sous la pression de ce qu’on nomme "autorité morale", généralement représentée par les Eglises.
En France, le Vatican est la principale "autorité morale" mais on sait que les catholiques et les musulmans qui partagent des positions semblables en matière de gestion du corps des femmes constituent de puissants lobbies qui influencent l’Onu et les organisations internationales à travers leurs ONG.
En Europe, 5 pays catholiques intégristes de la CE (Pologne, Malte, Irlande, ...) interdisent encore le droit à l’avortement malgré l’existence de millions d’avortements clandestins qui entrainent des maladies, des stérilités et des décés. Les pays qui ont légalisé l’avortement ne l’ont pas fait de gaieté de coeur mais au nom du principe de réalité et de reconnaissance d’un problème de santé publique.
La meilleure manière de lutter contre l’avortement n’est pas de l’interdire mais d’informer largement les jeunes sur la régulation des naissances et leur donner les moyens de maitriser leur fécondité.
Idem pour le problème de l’infanticide périnatal qui est une sorte d’avortement tardif faisant suite à un échec de contrôle de la fécondité.
Prendre des mesures efficaces pour contrôler les naissances nécessite l’acceptation sans conditions de la sexualité dans toute sa complexité, avec ses finalités de plaisir comme de reproduction mais je crois qu’aucune société ne reconnait la fonction vitale du plaisir sexuel en dehors de la reproduction. Et comme le plaisir sexuel n’a pas de statut respectable il est relégué en tant que tel aux bordels physiques et virtuels, bardé de tabous et accessible la plupart du temps à travers la transgression, ce qui entraine le viol, l’inceste, la pédophilie et tutti quanti.
Malgré toutes nos découvertes et nos sciences, nous avons une approche complètement irrationnelle et archaïque de notre plaisir sexuel et de ses fonctions vitales.
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Internationaliser le combat laïque et social« La laïcité se voit attaquée à la fois par tous les fanatismes religieux et par les fanatiques d’une dérégulation du monde qui, sous couvert de loi du marché, visent à asservir les plus faibles »
Deux ans après les premières Rencontres laïques internationales (Montreuil, février 2007), cette formule garde son actualité. Notre monde est dans une position singulière et explosive : une crise économique mondiale sans précédent, un accroissement inédit des inégalités sociales et de la pauvreté partout dans le monde, la destruction des protections sociales solidaires et des services publics par les corsaires d’une Europe néolibérale, l’extrême-droitisation des structures religieuses de toutes obédiences, l’exacerbation des tensions identitaires, la montée du nauséabond "Choc des civilisations" instrumentalisé par les dirigeants du monde, le recul du droit des femmes, les communautarismes se portant au secours des puissants de ce monde et de leurs politiques néolibérales et liberticides, etc.
Tout est entrepris pour détruire la laïcité, pour s’attaquer au droit des femmes et pour faire des intégristes des interlocuteurs privilégiés au détriment des démocrates.
Citons, en France, le financement des écoles confessionnelles sur fonds publics et, sous l’actuel gouvernement, le discours de Latran, typique de l’Opus Dei, ou encore la coupe franche des subventions aux centres de planning familial.
Autres exemples en Europe et dans le monde :
- A Bruxelles, l’influence des Églises sur les institutions européennes, notamment par l’activisme du lobbying religieux COMECE,
- Au Vatican : l’accueil au sein de l’Église catholique des intégristes antisémites et négationnistes, les propos sur « la pollution de l’environnement par la pilule contraceptive »,
- En Algérie, violation de l’espace privé, remise en question des libertés individuelles et de conscience, ce qui se traduit par la chasse aux « infidèles » et la diabolisation de toute une région au nom de la « protection » de l’islam,
- Au Moyen-Orient, l’élimination des militants laïques arabes et palestiniens au profit des intégristes musulmans, l’exacerbation du conflit israélo-palestinien sur place et à distance
- En Grande-Bretagne, la légalisation de la polygamie,
- A l’ONU, la tentative d’instaurer le délit de blasphème au mépris de la liberté de conscience,La liste est longue des dangers qui pèsent sur le monde d’aujourd’hui ! Pourtant, ici et là, quelques lueurs d’espoir :
- Depuis le début du siècle, la Suède a une constitution qui sépare l’État suédois et l’Église luthérienne,
- En France, la loi du 15 mars 2004 interdit le port des signes religieux à l’École publique,
- En Algérie, le premier parti politique incluant dans son titre et son programme la laïcité est né en 2008,
- Plus récemment encore, la Bolivie a voté une Constitution où l’État se trouve séparé de l’Église catholique.
Partout dans le monde, de nombreuses mobilisations ont lieu pour lier le combat laïque et le combat social : en France, en Pologne, en Espagne, en Iran, en Irak, en Afrique du Nord, en Europe, en Amérique du Sud, etc.
Plus que jamais, nous devons internationaliser le combat laïque et social pour créer le rapport de forces de demain. Dans le contexte des prochaines élections européennes, et au-delà, l’Union des familles laïques (UFAL) organise les2e Rencontres Laïques Internationales
en collaboration avec l’ADLPF (Association des libres-penseurs de France), le Grand Orient de France, le MEL (Mouvement Europe et Laïcité), la revue ProChoix et avec le soutien de la ville de Saint-Denis (93)les samedi 4 avril et dimanche 5 avril 2009
à la Bourse du Travail de Saint-Denis (93200)
9-11, rue Génin – (Entrée rue Bobby Sands)PROGRAMME
Samedi 4 avril
De 14h à 16 h : Aujourd’hui comme hier, la raison contre l’obscurantisme
De 16h 30 à 18h 30 : Les luttes féministes, une lutte centraleDimanche 5 avril
De 10h à 12 h : Contre les discriminations, construire des institutions républicaines
De 14h à 16h : L’école face aux défis de la marchandisation et des communautarismes
De 16h à 17h 30 en conclusion : La laïcité économique, pierre angulaire de la République socialePour être informé du contenu du programme,
merci de vous préinscrire sur le site www.laicity.info
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