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Accueil du site > Actualités > Santé > L’État nous lâche, lâchons l’État !

L’État nous lâche, lâchons l’État !

Lettre ouverte d’Eric DELMAS, IADE bien connu de la profession :

« Fonctionnaire ! Vous en avez de la chance » Qui d’entre-nous n’a jamais entendu cette phrase teinté d’envie ? Mais qui sait vraiment ce que sont les avantages et les inconvénients d’être un employé de l’État ?

Les avantages :

La garantie de l’emploi. Même si c’est inexact car l’État a le droit de licencier, il est vrai qu’un fonctionnaire est assuré que son emploi sera plus stable que celui de n’importe quel employé du secteur privé. La contre partie non négligeable est qu’il peut être aussi compliqué de quitter l’État que d’être licencié. La moindre mutation, mise en disponibilité ou démission prend vite des proportions incroyables et peut traîner six mois, voire plus. Pour les infirmiers et les infirmiers spécialisés, cet avantage n’en est pas un car, trouver un emploi n’est pas très difficile vu la pénurie, au point que certains ne travaillent qu’en intérim qui leur garantit souplesse et rentabilité.

Les salaires. C’est très variable et cela dépend de la région, du poste et du CV. Un infirmier spécialisé peut trouver de meilleurs salaires dans le privé que dans le public, sans compter les avantages annexes (comité d’entreprise, etc.). Les revalorisations annoncées pourraient sembler prometteuses mais elles sont couplées à des pertes d’ancienneté acquise qui vont détruire les carrière d’à peu près tout le monde. C’est surprenant que le ministère ne communique absolument sur cette partie de son plan. Si l’on regarde les chose du côté de l’intérim ou du libéral, c’est la nuit et le jour. Les revenus générés sont sans commune mesure par rapport aux maigres émoluments du public. Et la marge de manœuvre est grande. À titre d’exemple, un infirmier anesthésiste américain gagne à peu près 7000 $ contre 2000 € pour un français.

La retraite. Un infirmier fonctionnaire grâce à la prise en compte de la pénibilité réelle de son travail peut partir à la retraite à 55 ans (même s’il n’a pas acquis tous les trimestres de cotisations nécessaires) et bénéficie d’une année de cotisation (quatre trimestres) offerte chaque fois qu’il a accompli dix années de travail effectif en catégorie active. L’activité sédentaire ne compte pas dans ce calcul.

Ne vous fatiguez pas à calculer vos gains, cet avantage vient de nous être retiré par le gouvernement avec l’aide du Parlement. Désormais nous devrons attendre trois ans de plus et avoir soixante ans même si nous avons toutes nos cotisations à jour.

Autre avantage en ce domaine, le calcul de la pension de retraite. Il se fait sur la base de 75% du dernier salaire brut, stable depuis au moins six mois, pour les fonctionnaires contre 60% du salaire moyen, augmenté des primes, des 25 meilleures années de cotisation.

Mais le statut de fonctionnaire comporte quelques inconvénients :

La nécessité de service.C’est de loin le boulet le plus lourd que nous ayons à porter. Qui ne s’est pas vu refuser une mutation, une disponibilité (ou reporter) au motif de la nécessité de service public dû à la population ? Sous ce prétexte les choses peuvent aller beaucoup plus loin. On peut vous refuser de partir en vacances ou vous obliger à revenir plus tôt, vous obliger à annuler un rendez-vous important (y compris votre mariage, l’enterrement d’un parent proche, etc.) au motif que votre présence est nécessaire au bon fonctionnement de l’établissement. Certes, rares sont ceux qui ont eu à en souffrir. Les effectifs, sans être pléthoriques étaient néanmoins suffisants pour gérer la plupart des situations critiques. Qu’en sera-t-il avec les mesures de restrictions budgétaires qui vont priver la fonction publique d’un fonctionnaire sur deux ? Qu’en sera-t-il des professions comme les nôtres dont le pouvoir d’attraction en chute libre provoque des hémorragies dans les effectifs ? Sans compter que les arrêts maladies limites seront de plus en plus traqués par les flics de la Sécu et ceux de votre établissement pour obtenir un rendement maximum. Alors, à part le suicide, il ne restera plus beaucoup d’options.

La non concurrence. Peu connu ce concept autorise l’État à exiger de ses fonctionnaires qu’ils ne fassent rien qui soient susceptible de lui faire de l’ombre. Certes les infirmiers sont peu concernés par ce problème. Mais si vous désirez vous marier et que votre employeur estime que votre conjoint exerce une profession susceptible de tirer avantage, au détriment de l’État, de ce mariage, il peut l’interdire. De même, votre conjoint vient de trouver un boulot qui ne convient pas à l’État, il peut l’empêcher de l’accepter.

L’exclusivité d’activité rémunératrice. Et oui, vous êtes exclusivement attaché à votre employeur comme le forçat à son banc de misère. Les trop rares exceptions à cette exclusivité concernent les activités artistiques, littéraires et d’enseignement. Mais encore faut-il que votre employeur les considèrent comme telles. J’ai connu un collègue, photographe reporter, qui faisait ses photos à l’AP-HP (avec autorisation écrite de la direction générale) qui s’est vu dire un beau matin que, puisqu’il vendait ses photos à des magazines infirmiers, le caractère artistique de son activité n’était plus reconnu et qui dû démissionner pour pouvoir continuer. Dans le privé (FEHAP) où il s’installa ensuite, il n’eut plus aucun problème. Ce problème touche toutes les activités publiques y compris les temps partiels.

Le devoir de réserve. Ah la belle obligation que voilà ! L’État dispose d’une exclusivité de comportement délictueux et donc interdit à ses agents de le dénoncer à justice. Si vous dites ou faites quoi que ce soit susceptible de porter atteinte à l’image de votre employeur - même si vos accusations sont fondées - vous êtes passible du Conseil de discipline et de mesures pouvant aller jusqu’à la radiation pure et simple. Votre employeur méprise le Code du travail ou de la Fonction publique, interdit de le dire à un journaliste. Les conditions de travail et la qualité des soins qui en découlent sont inhumaines, interdit d’en faire les choux gras, etc. Seuls les représentants syndicaux peuvent dépasser cette obligation et un juge peut la lever. Les premiers ont parfois du mal à le faire, pour des raisons que vous devinez, le second sort rarement de sa léthargie en ce domaine.

Quand on fait le bilan on constate que le statut de fonctionnaire n’a pas que des avantages et que ceux-ci fondent comme neige au soleil. Nous venons de perdre la pénibilité et le gouvernement commence à annoncer qu’il va nous supprimer le calcul préférentiel de la pension de retraite pour nous aligner aussi sur le privé en ce domaine. Quand cela sera fait nous aurons tous les inconvénients du public et aucun des avantages, plus tous les inconvénients du privé et aucun des avantages.

C’est pourquoi je vous dis sérieusement, si vous pouvez prendre votre retraite de façon anticipée (que vous ayez toutes vos cotisations ou pas) à 55 ans, faites-le sans tarder ! Calculez la perte de pension avec votre service du personnel et rappelez-vous que quelques jours d’intérim par mois vous permettront de compléter la pension à hauteur de votre dernier salaire le temps d’apurer vos dettes, emprunts, de financer les études de vos enfants et de finaliser les acquisitions immobilières sur lesquelles vous compter pour améliorer votre niveau de vie. Si vous ne le pouvez pas, déposer votre démission dès que vous apprendrez que notre pension sera alignée sur le mode de calcul du privé.

Comptez qu’aujourd’hui votre retraite équivaut à peu près, si vous l’obtenez à taux plein, à 65% de votre salaire net (puisque les primes sont perdues). Avec le système de calcul du privé, c’est plus proche de 50% car les 25 meilleures années vous font fortement reculer au niveau du salaire moyen. Vous pouvez donc vous offrir un départ anticipé qui vous fera perdre jusqu’à 15% de pension, ce qui doit correspondre à peu près à 4 années, soit 16 trimestres en moins.

Que se passera-t-il quand nous aurons, soit pris notre retraite anticipée, soit démissionné ?

Le gouvernement obtiendra exactement l’effet inverse de celui visé. Les hôpitaux publics vont se vider de leurs infirmiers et infirmiers spécialisés, d’autant que les départs normaux en retraites prévoyaient une perte de personnel de 55% à l’horizon 2012.

Il suffira donc de passer par l’intérim pour être prié de bien vouloir revenir travailler à un salaire augmenté et avec une liberté de planning totale. Cette pénurie durera au bas mot dix ans. D’ici-là le gouvernement aura ouvert les portes des IFSI et des écoles de spécialité sans résultat car personne ne voudra plus exercer des professions obligées d’en venir à des démissions en masse.

La dernière solution sera d’endiguer l’hémorragie comme il le fit dans le passé vis-à-vis du libéral en interdisant tout départ avant trois ans d’exercice. Cela ne suffira pas à éviter la catastrophe et ne fera que fermer d’avantage le robinet des vocations.

L’État nous lâche, lâchez l’État !

Éric DELMAS IADE


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18 réactions à cet article    


  • sonearlia sonearlia 7 juin 2010 12:32

    Manifestement, l’auteur travaille pour des lobbys de privatisation des hôpitaux publique.


    • iris 7 juin 2010 12:34

      il ya bcp d’infirmières qui préfèrent travailler dans le privé^-pourquoi ??
      Lorsqu’on aura plus d’hopitaux publics-elles seront exploités comme n’importe quel salarié ??


      • jps jps 7 juin 2010 13:14

        @ auteur
        Etudiez votre statuts avant d’écrire de telles inepties

        la garantie de l’emploi vous l’avez même si la loi sur la mobilité a donné quelques coups de boutoir. Les collectivités publiques ont le droit de « radier des cadres », ce que vous appelez licenciement mais vous n’écrivez mots au sujet de la prise en charge qui est nettement plus favorable que dans le privé.

        En ce qui concerne les salaires : les disparités sont de part et d’autres

        La retraite : le pb est complexe car il n’y a pas prise en charge de complémentaire par l’employeur comme dans certaines société et que l’assiette repose sur le traitement de base et non la rémunération même s’ll y a la rafp.

        Cette nécessité de service, comme vous la définissez, est une contrainte qui peut se vérifier également dans le privé

        indiquez la base de ce principe de non concurrence ! Ce principe est inexacte ! D’où sortez vous cela ? Pour être crédible il faut vérifier ses sources.

        l’exclusivité d’activité rémunératrice est une obligation qui a été nettement altérée par la loi de février 2007. Ceci étant il est vrai que cette contrainte est supérieure à celle des salariés du privé.

        Le devoir de réserve n’est pas ce que vous indiquez ! le devoir de réserve n’existe dans aucun texte c’est une construction jurisprudentielle qui vous interdit de critiquer en publique le fonctionnement des services publics, si et seulement, si vous n’en êtes pas usager. Par ailleurs, l’article 40 de code procédure pénale vous oblige au contraire de prévenir le proc de tout délit. Ce qui n’est pas toujours le cas pour un salarié du privé

        par contre c’est l’obligation de probité qui est beaucoup plus importante pour un fonctionnaire que pour un salarié car vous n’avez pas les droit de « nuire à l’image » de la fonction. Ainsi parfois un délit commis, y compris dans la sphère, privé peut conduire à la révocation.


        • Gemini Gemini 7 juin 2010 13:57

          Si l’on regarde ces évolutions à l’aune des objectifs réels de l’état, à savoir détruire la santé publique en vue de privatiser tout ce qui peu l’être, alors tout est cohérent et prend son sens.

          La pénurie est voulue et organisée. De cette façon, les soins seront de mauvaise qualité dans les hôpitaux publics et il sera alors facile de réorienter la clientèle solvable vers le privé. C’est la tactique habituelle.

          Quant aux meilleurs salaires dans le privé que dans le public, il ne faut pas rêver. Une fois que les seuls débouchés des infirmiers seront dans le privés et qu’ils seront en compétition obtenir un poste, nous pouvons être certains que les salaires vont s’effondrer. Et si jamais il venait à ne pas y avoir suffisamment de concurrence parmi les infirmiers pour faire baisser suffisamment les salaires, il suffira alors de déclarer ce métier comme en difficulté de recrutement afin d’attirer tous les infirmiers des pays à bas salaire qui seront heureux d’aller gagner un SMIC ici.

          Tant que le combat ne sera mené que par catégorie, cela ne mènera nulle part. Tant que l’ensemble des salariés ne défendra pas ses droits sans se contenter de défendre son propre petit pré carré, la casse sociale continuera.


          • bakounine 7 juin 2010 14:54

            Rhoooo le pauvre architecte !!!
            Moi tout ce que je vois c’est que par jalousie (dramatique !!!) certains sont pret a tout faire pour descendre des salariers au même niveau qu’eux.

            C’est assez hallucinant non ?!!! venir sur un site citoyen pour amener des idées du type : non vraiment, eux, c’est deguelasse ils font un metier ou ils ont plus d’avantages que moi alors pour la peine et juste parce que y a pas de raison que moi j’en chie, et bien je vais tout faire pour que ces gens soit comme moi ; un vieux con aigris^^ qui pense plus aux malheurs des autres qu’a son bonheur !!!

            Bref vous êtes une experience reussit de l’etat : trouver des gogos pour faire en sorte qu’ils ne reclament rien à l’etat mais plutot qu’ils deviennent le bras de cet état pour faire taire ou disparaitre tout ce qui le derange.

            C’est vrai que lutter pour obtenir ces memes droits ca vous aurez fait mal !!!
            il ne faut pas etre un lache pour y aller............alors continuez a faire le jeu de vos maitres et restez chez vous à jouer au beauf cela vous va si bien..............


            • bakounine 7 juin 2010 15:09

              ce message s’adressait à Oncle Arch.


            • bipdan 7 juin 2010 17:28

              Je ne peux que penser que vous réduisez de façon au mieux inexacte ou pire dangereuse un débat publique/privée sur la base d’une seule profession.

              Vous le faites d’ailleurs en argumentant sur nombre de cas particulier (la plus risible étant l’annulation d’un mariage pour close de non conccurence) hautement improbable.

              Et vous opposez ici, petites gens du publics aux petites gens du privée alors que tous sont finalement dans la même galère, et tous font partie des rameurs.


              • Michel DROUET Michel DROUET 7 juin 2010 17:34

                Technique classique pour faire avancer le dossier des retraites : on oppose les salariés du privé à ceux du public.
                Et ça marche ! si j’en juge par les réactions ci dessus.
                On en arriverait presque à oublier que le gouvernement tire les ficelles de tout cela pour le plus grand bien et les intérêts du MEDEF.

                Dormez en paix braves gens. Vous êtes bien tombés dans le panneau !


                • titi titi 7 juin 2010 23:18

                  « Désormais nous devrons attendre trois ans de plus et avoir soixante ans même si nous avons toutes nos cotisations à jour. »

                  En fait le véritable échec du système est résumé dans cette phrase.

                  En gros « j’ai cotisé, j’y ai droit ».

                  Eh bah non !!!
                  Vous avez cotisé pour que d’autres y ait droit.
                  Maitenant pour que vous ayez droit à une retraite, il faut que d’autres cotisent.

                  C’est ça la répartition : compter sur les autres...
                  Résoudre à plusieurs des problèmes qu’on aurait pas eu en gérant la question tout seul.


                  • Guy Liguili Guy Liguili 8 juin 2010 07:01

                    Et si, du jour au lendemain, tous les fonctionnaires démissionnaient sans préavis et décidaient de ne plus assurer la « nécessité de service » ?
                    Idem pour le privé, si, plutôt que faire grève, les travailleurs décidaient un matin de ne plus se rendre à leur travail et ce de façon définitive, ne pensez-vous pas que l’attitude du MEDEF, de Sarko, de DSK et des marchés changerait du tout au tout ?
                    En effet, tant qu’il y a des revendications, les dirigeants peuvent essayer de diviser, d’embrouiller mais si les travailleurs clamaient (en acte) : « On ne vous demande rien, on s’arrête de bosser, c’est tout », ce serait pour les dirigeants comme faire de la varappe sur un mur lisse.

                    Je sais que c’est utopiste mais fermez les yeux et songez à la déflagration politique et sociale quasi-thermonucléaire que celà provoquerait !


                    • titi titi 8 juin 2010 08:27

                      Personnellement, les seuls rapports que j’ai avec les fonctionnaires, c’est avec l’administration fiscale.
                      Donc si ils décident de tous faire grève ben je les soutiens... et surtout qu’ils ne reprennent jamais le travail..


                    • Guy Liguili Guy Liguili 9 juin 2010 01:41

                      Il ne s’agit même pas (même plus) de tout bloquer, il s’agit de dire « Stop ! On ne joue plus ! On sait que vous allez utiliser la charme ou la menace ou d’autres subterfuges pour nous convaincre de reprendre le travail mais, comme nous n’avons même pas l’ombre d’un embryon de confiance en vous, nous sommes venus vous dire que l’on s’en va et que vos larmes n’y pourront rien changer ! ».

                      Imaginez le choc, surtout si c’était les services régaliens de l’état qui démissionnaient sans préavis : plus de police, plus de pompiers, plus de gardiens de prison...

                      Vous me direz qu’ils seraient réquisitionnés, je vous répliquerai « Certes ! Mais être obligé de se rendre au travail n’oblige pas à travailler ». Que peut faire un commissaire si, à chaque plainte déposée, les policiers répliquent : « Que voulez-vous que ça nous foute ? », qu’au moindre incendie les pompiers se contentent de distribuer des pistolets à eau ?


                    • Guy Liguili Guy Liguili 9 juin 2010 02:13

                      En fait, pour synthétiser et conceptualiser la chose, l’important dans une lutte, comme dans la varappe ou le judo, est d’avoir une prise. Celui qui n’a pas prise est impuissant ! La prise des travailleurs est le travail, la prise du patronat est le salaire. Les travailleurs menacent de cesser le travail, les patrons de licencier ou de délocaliser (privant les travailleurs de revenus).
                      Que se passerait-il si, demain, les travailleurs argumentaient qu’étant donné que, tôt ou tard, ils se retrouveront sans emploi et sans salaire, ça ne leur fait ni chaud ni froid que celà se produise tout de suite ? Les patrons peuvent essayer de retrouver une prise en décidant de les menacer de les licencier immédiatement. Que se passe-t’il si les travailleurs ripostent en abandonnant illico leur emploi, sans même démissionner ou se mettre en congé maladie, juste en partant  ?

                      En fait, le vainqueur est celui qui ignore la peur, celui qui, lorsque l’on menace d’abattre ses enfants, les abat lui même et les mange devant son tortionnaire en lui proposant même de partager son repas.

                      Comme je l’ai dit hier, c’est utopique car excessif mais le concept est une piste de réflexion pour les luttes à venir.


                    • gimo 8 juin 2010 08:11

                      guy   

                      bien vue  c’est exactement ce qui faut faire et là ils douteraient et font dans leur froc
                      et ça c’est mille fois mieux que de perdre son temps en vote


                      • bakounine 8 juin 2010 09:58

                        @gimo

                        Desolé je ne comprends pas ce que vous dites ^^
                        Pouvez vous etre plus clair dans vos propos ??
                        j’ai la sensation que vous ne comprenez pas ce que vous lisez !! c’est dommage car ne pas comprendre c’est aider l’etat, qui vous exploite.

                        Je suis de l’avis des gens eclairé sur ce fil : lutter ensemble.
                        vous il semblerait que le langage du patron, des medias soit bien passé, malheureusement, le manque d’esprit critique dont vous etes affublé ne vous permet pas de faire une analyse objective.
                        La gendarmerie recrute ils ont besoins de gars comme vous pour trouver de bonnes raisons pour taper sur du salarié vos exemples sont tellements pertinents surtout le coup des mecs de FR3 tapant le carton j’ai été révolté de lire cela !!! vraiment ces fondtionnaires ils osent tout faire :p suprimons les et remplacons les par des bons gars comme vous.............. mdr 


                        • Marc Bruxman 8 juin 2010 10:12

                          Bel article. 


                          • Nico G 9 juin 2010 21:39

                            Bel article mais ça ne fera pas avancé le problème de la reconnaissance de notre métier.Je trouve bien beau de pleurer le statut de fonctionnaire mais il serait bienvenue de soulever les vrais problèmes de ce métier.


                            On est corvéable et jetable.
                            On tient de cadence d’enfer avec toujours plus de responsabilité pour une reconnaissance salariale qui ne suit pas. 
                            On demande de l’efficacité et donc moins d’humanité.

                            Continuons comme ça...
                            Il faut quand même voir le bon coté des choses on se répare grâce à la reconnaissance du soigné.

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