Sommes-nous tous des Bipolaires ?
Il y a un truc qui m’ennuie depuis plusieurs années, en tant que Psychiatre.
C’est le diagnostic de Bipolarité de la part de mes confrères et la stratégie marketing agressive de certains labos pharmaceutiques pour faire prescrire deux médicaments qui, à mon avis, sont dangereux et prescrits le plus souvent sans réelle indication.
Mais depuis quelques années, deux Labos Pharmaceutiques Internationaux me gonflent par leurs méthodes de marketing : en résumé, ces deux labos, vendant des produits soi-disant efficaces dans "Les Troubles Bipolaires", n’en finissent pas d’aggresser les médecins pour qu’ils prescrivent leurs produits.
Pourquoi ? Le marché des antidépresseurs est en rade, car un antidépressseur est un médicament à prendre entre 6 mois à 1 ans, et le patient est guéri, surtout s’il bénéficie d’une bonne psychothérapie, et donc fini la prescription !
Mais un type génial d’un de ces deux Labos a eu l’idée d’inventer une nouvelle Pathologie : La Pathologie Bipolaire de type 2 , puis 3, puis 4 bientôt !!!
De quoi s’agit-il ? D’après un bouquin écrit par un médecin et largement distribué par un de ces Labos, il faut rechercher la maladie Bipolaire chez tout le monde : un enfant qui est trop actif, qui fait en sorte que l’on fasse trop attention à lui, un Ado qui mange trop de sucre et se réveille tard le matin, un adulte qui mange trop (boulimie) ou qui préfère le sucré, un adulte qui boit trop d’alcool, un adulte qui se trouve plus en forme au printemps qu’en automne, un hyperactif, un hypoactif, un dépressif, etc... Enfin pour conclure, quasiment tout le monde.
D’après un de ces "Prof de Psychiatrie", 80 % des dépressifs seraient des Bipolaires, donc des patients auxquels il faut donner du Z......... ou du D......... jusqu’à leur mort. Le tout payé par la Sécu !!
Ces produits, et je connais bien leurs effets, les rendent incapables de discernenent, incapables de voir si le Psy qui les suit est conscient ou non des dangers que vous encourez à prendre çà. Et pour les vrais Bipolaires, le Lithium est le plus efficace si vous le supportez.. Je pense que le "scandale des bipolaires" surviendra dans plusieurs annéees en France, comme toujours, quand des milliers de victimes seront reconnues comme telles.
Mais il faut lancer l’alerte maintenant, ce que je fais ce jour.
Et merde aux Labos auxquels j’ai refusé les multiples séjours paradisiaques pour que je prescrive leur cochonnerie.
65 réactions à cet article
-
Virginie PREVIDI, 28 ans, belle et intelligente s’est jetée sous le TGV à Solies-Pont en Juillet 2008. Elle était sous Z.......
Sa Maman et sa jeune soeur ont fait de même en décembre 2008. Voir le site du Papa, Michel PREVIDI, qui seul maintenant, souffre comme vous pouvez l’imaginer Son site-
Il est toujours terrible de voir mourrir de désespoir des êtres qui avaient la vie devant eux.
Maintenant, vous posez LA bonne question : celle de l’exploitation de la misère et du désespoir. Mais vous devez savoir, Docteur, qu’il est plus rentable, pour les fournisseurs de médicaments, de soigner les gens plutôt que les guérir. On perd des clients. Et tant pis pour ceux qui ne supporte pas le traitement.
Bien à vous. -
Il est toujours très rafraichissant de voir un médecin, psychiatre ou non, qui prend conscience et dénonce les abus de notre système médical.
Bien entendu, en psychiatrie on voit périodiquement apparaitre certains troubles, identifiés dans le DSM et qui vont donner lieu à la "camisole chimique"(hyperactivité..). Et d’autres qui disparaissent (hystérie...). Curieux, non ?
Or, on sait très bien que le simple fait de décrire des symptômes et de les identifier, va crééer, artificiellement, des cas en grand nombre.
Par ailleurs, si on investiguait sur les rapports du "créateur du symptôme", par exemple l’auteur de votre ouvrage sur les troubles bipolaires, avec l’industrie pharmaceutique, je suis convaincu que l’on trouverait très souvent (toujours ?) des liens de dépendance économique. Comme le suggère d’ailleurs l’auteur.
Et bien entendu, il y a derrière tout cela, les efforts de l’industrie, aujourd’hui toute puissante, bénéficiant d’une fantastique rente de situation, et avec des profits en progression constante.
Rappelons également qu’une grande part des la formation continue des médecins est assurée par l’industrie pharmaceutique. Amusant, non ?
Alors ? Et bien, nous sommes bel et bien aux prises avec une "mafia médicale" qui a quasiment tout pouvoir sur nos corps et DONT LE SEUL OBJECTIF EST LE PROFIT ... Qui fait constamment voter des réglementations et des lois pour renforcer sa mainmise.
C’est, malheureusement, à l’image des dérives du reste de notre société.
Comment en sortir ? La solution la plus simple pourrait venir d’un "sursaut éthique" des médecins. Hélas, lorsqu’on voit que le plus grand nombre est déjà occupé à s’auto-augmenter les prix des consultations (rappelons qu’ 1€ d’augmentation représente en moyenne 6000€ annuels), on peut être très inquiet pour l’avenir de notre système de soins et .... pour notre santé. -
Notre fils de 33 ans (qui se disait bipolaire....), qui possédait des qualités et compétences certaines, intelligent, affectueux, très sensible, a mis fin à ses jours cette année. Tous les traitements qu’il a eus n’ont abouti à RIEN. Ses séjours en hôpital psychiatrique l’ont abimé, traumatisé et écoeuré plutôt que de le guérir. Ils lui injectaient des piqûres : effets secondaires : paralysie du visage. Suite à cette paralysie ils lui donnaient des comprimés, une espèce d’antidote... pour contrecarrer ce symptôme !... Il nous a supplié de le sortir de là puisqu’il était sous h.p.
En France la psychiatrie est une désolation !!! Une catastrophe !!! Tous les médecins et psychiatres qui se sont occupés de notre fils étaient des incompétents ! QUEL GACHIS !!!
Nous sommes anéantis par le décès de notre fils. Sa disparition est une douleur insoutenable !!! Sans cette maladie, ou avec une bonne thérapie et un traitement efficace, il aurait pu vivre heureux.
Nous sommes écoeurés de tant d’incompétence !! et aussi d’indifférence de la part du corps médical lorsqu’un jeune met fin à ses jours. Pour beaucoup, ils ne sont pas encore prêts à se remettre en question !... C’est lamentable !
-
A Nepsis, j’ai déjà répondu à votre question, mais il faut tout lire pour la retrouver. Amicalement
-
Michel PREVIDI n’a pas pardonné. Il se bat encore comme toujours contre la Psychiatre qui a suivi sa fille Virginie et contre le système qui les a engloutis, sa famille et lui.
Son épouse et sa deuxième fille ont été complétement anéantis par la machine Psychiatrio-administrative et se sont donné la mort de la même façon que Virginie.
La volonté de mourir de Virginie n’a pas été combattue par le Zyprexa (et même sans doute exacerbée). La machine Étatique n’a fait qu’empirer la dépression de cette famille.
Espérons que Michel PREVIDI s’en sorte, seul qu’il est maintenant suite à ces tragédies hors-normes. -
-
@diogene
Quel est votre position sur la meilleure voie à prendre pour éviter l’apparition des problèmes psychologique chez les individus dans nos sociétés ? ( d’un point de vue sociologique, sociétal, systémique ?)
En plus
Des tests psychologique en anglais pour passer le temps ( désolé pour les non bilingue, mais les test sont "plutot sérieux" dans l’ordre décroissant )
http://www.4degreez.com/misc/personality_disorder_test.mv
http://similarminds.com/personality_disorder.html
http://www.okcupid.com/quizzy/take
http://www-rcf.usc.edu/ raine/spq.htm
http://blogthings.com/whatpersonalitydisorderareyouquiz/
Et en français :
http://www.psychodix.com/testpsycho.html-
Une évidence : changer la société car c’est elle qui est malade.
-
"Une évidence : changer la société car c’est elle qui est malade."
Oui, mais la société c’est nous, ce n’est rien d’autre que l’agrégat des individus qui la composent : vouloir "changer la société" sans d’abord se remettre en question, voilà qui n’aurait aucun sens.
Je sais, c’est hors sujet, mais difficile de ne pas relever l’erreur philosophique qui se niche au fond de ce lieu commun - avec tout le respect que je vous dois
Merci à l’auteur pour cet article de salubrité publique. -
-
"Oui, mais la société c’est nous, ce n’est rien d’autre que l’agrégat des individus qui la composent :"
D’où le prétexte fallacieux de guérir par l’élimination des gens qui ne sont pas malades pour protéger le "continuons" de cette société.
Je ne fais pas de dialectique philosophique.
Et je persiste : la société est malade, bien que je me considère en relativement parfaite santé.
A un fou vous dites :
a. vous êtes fou ?
b. ne croyez jamais une personne qui vous dit que vous êtes fou ?
Mais peut-être est-ce trop simple pour vous ?
-
On ne dira jamais assez de mal des techniques de marketing des compagnies pharmaceutiques, mais la confusion dans ce domaine n’est-elle pas entretenue par les pyschiatres eux-mêmes, avec leurs différentes écoles, leurs dadas, leurs chevaux de bataille, par les pathologies qui existent pour les uns, mais pas pour les autres ? Le plus triste étant que les malades dans ce cas, sont les moins susceptibles de pouvoir maîtriser leurs traitements et de porter un jugement sur leur adéquation.
-
Tous ces labos qui vendent des pesticides et autres saloperies qui empoisonnent la Terre et les êtres qui s’en nourrissent, sont les mêmes labos, qui vendent les médicaments pour soigner les cancers et autres maladies engendrés par l’assimimation des poisons précités. Grosse affaire juteuse !
-
Wouah un psychiatre qui dit merde au labo..
Monsieur, vous avez toute ma considération.
Erdal
-
bravo à ce psychiatre pour sa franchise et pour son ras le bol
C’est une grande vérité, une parfaite réalité.
oui la société est pourrie pour ça et fort bon nombre de médecins à prescrire nimporte quoi c’est l’engrenage.... J’ai été victime d’une hospitalisation contre mon gré, on m’a dit que j’étais bipolaire à 45ans ! j’ai été sous zyprexa et Dépacot et j’ai fait une tentative de suicide à cause de Zyprexa surtout. C’est une certitude.
CE jour je suis sans médicaments, je travaille tout à fait normalement, c’est ça qui me sauve, jamais je pardonnerai à ma famille et encore moins à la psy toute puissante de l’hopital, c’est une honte. J’ai été 5 mois hospitalisée et traumatisée à vie.
Je souhaiterai créer une assoc de bipolaires qui ont été victimes , je voudrais surtout témoigner, il existe des associations pour famille entourant le bipolaire, mais pas d’assoc de bipolaires. Ils n’ont aucun droit, ils ne sont plus crédibles. Personne ne sait que j’ai été hospitalisée dans mon travail, personne ne devinerait que j’ai été ou que je suis bipolaire.
Il faut beaucoup de volonté de vouloir s’en sortir, je suis très heureuse de vivre ce jour, jamais je ne voudrais mourir pour rien au monde, il y a tant à faire, à donner, à aimer... J’ai une petite fille qui est source d’un grand bonheur.
-
Ne pourriez vous pas le prescrire pour notre condukator, Sarkosy, qui au printemps "a la banane" quand tout le monde est mis au chomage.
Etrange comportement non ?-
Bonjour Diogène,
voyons, Docteur ! Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore, c’est la devise de toute médecine libérale !
S’il y a un livre que l’on devrait faire relire à tout le monde, c’est bien "Knock", un vieux classique ...
En attendant, merci pour votre article : nul doute que vos remarques, loin de se limiter à la seule psychiatrie, pourraient s’appliquer à tous les domaines du marché médical moderne.
Cordialement Thierry-
Il y a un autre médecin rédacteur sur Agoravox dont je ne me souviens plus le nom qui avait écrit un article extrémement intéressant sur la bulle spéculative dans la médecine (un parallèle avec la crise actuelle), de qui vous devriez vous rapprochez, on verrait peut être se dessiner une association pour moraliser votre discipline.
Si il passe par ici...
Ps : si quelqu’un a le lien des fois que vous ne l’ayez pas lu. svp.-
Il existe déjà des associations de ce type : on peut citer la revue Prescrire (autofinancée sans publicité ni soutien de groupe pharmaceutique), et l’association Mieux prescrire.
-
Pour Ecophonie
Je viens de tomber sur cet article avec un peu de retardhttp://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/quand-la-bulle-medicale-va-t-elle-50640
-
@ DIOGENE
Merci a nous apprendre deux choses plus une
L humain est eduque pour s identifier emotivement aux maux suggeres
Dans ce cas , ( votre article ) c est financier !
Ensuite , pour la troisieme , emenciper le savoir de l ignorance ,,, sachant que les deux sont transitoires ,,,
’ ?’
Desole pour mon pc qwarty šč etc
A vous lire encore !!!
-
La normalité n’est qu’une somme d’anormalité, c’est un bon point de départ pour une thérapie selon moi.
-
@L’auteur,
En effet, la bipolarité mène souvent le monde. Gauche droite en politique. Il y aussi un centre.
Cela se retrouve en suivant la courbe de Gauss. Que remarque-t-on que la masse se trouve au milieu, mais elle reste le plus souvent silencieuse.
Je profite de l’occasion puis que vous êtes psychiatre de vous soumettre ce que j’ai écrit, il y a déjà quelques mois.
Cela s’appelait "C’est fou" Bonne lecture-
@ L’enfoiré
Monsieur, j’ai bien lu votre article et je le trouve très juste. Johann Reil a peut-être inventé le mot Psychiatre mais en Grec, celà s’appelle depuis des millénaire un Psychi (esprit) Iatros (médecin) (psychi-iatros).
La scientologie veut récupérer tous ces pauvres gens dépressifs, anxieux, mal dans leur peau et la société et fait des manifs antipsychiatrie devant tous les congrès internationnaux, et ils sont dangereux car comme toute secte ils ne cherchent qu’à s’enrichir.
L’étude du fonctionnement Psychique et Neurologique a fait des progrès énormes depuis un demi siècle, et surtout ces dernières années avec l’IRM et ses dérivés.
Mais de là à inventer de toutes pièces une nouvelle pathologie pour vendre 232 € / mois un traitement (Zy...)qui peut faire prendre 30 kg en quelques semaines (bravo pour l’image négative que le dépressif a déjà du fait de sa maladie), qui provoque des maladies cardio-vasculaires, du diabète, et favorise les passages à l’acte suicidaire), çà c’est criminel !
Mais la FDA comme l’AFFSAPS sont majoritairement composés d’actionnaires de Labos Pharma ! Etonnant, Non ?, comme dirait le regrèté Pierre Desproges.
Actuellement, une Ecrivaine Française aussi Talentueuse que belle est dans un coma irréversible suite à une TS . Au vu de son visage bouffi vu sur Utube, je suis persuadé qu’elle était sous Z.....
La Psychiatrie est la plus difficile des spécialités médicales, ce n’est pas une science mais un Art, et comme dans tout Art il y a des gens de talent, d’autres qui en ont moins, et les Pseudo-Artistes qui ne pensent qu’à vendre et profiter. J’ai connu certains de ces psychiatres qui vivent et engrangent des € en se présentant comme spécialistes de la Bipolarité, et ils savent le danger qu’il y a à prescrire ce genre de M....
Mais il y aussi des Psychiatres (la majorité), qui donnent plus qu’ils ne reçoivent à leurs patients et dont l’ultime plaisir est de dire à son Patient "Je pense que maintenant vous n’avez plus besoin de moi ni de traitement, en espérant ne plus vous revoir dans mon cabinet, mais dites moi Bonjour si on se croise"
-
@ L’auteur
Excellent papier. Sans cesse de nouvelles maladies mentales ou autres apparaissent en fonction des besoins de l’industrie pharmaceutique. Je crains par-dessus tout d’être un jour atteint d’hypocondrie. J’espère qu’un labo inventera une molécule révolutionnaire et très onéreuse pour me soigner, parce que sans ça, je vais en faire une maladie...-
Pour ma part, j’évite d’être supersticieux, ça porte malheur...
Blague à part, vous avez entièrement raison. Mais la société est devenue ainsi : on vous "offre" un cadeau (sous forme de voyage ou de bouteilles de champagnes) et vous ne résistez pas. Quitte à sacrifier d’autres. -
"Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu’il craint." (Montaigne.)
-
Exactement, il ne faut pas jeter le bébé.......
Les Médecins ne sont pas assez payés en France, c’est une évidence. Un Psy, pour une demi-heure, en libéral, ne gagne que 42 €, et quand il a payé l’URSSAF, la CARMF, ses charges de cabinet et les impôts, il gagne moins qu’un Généraliste, pour 4 années de spécialisation en plus. Un psy dans les autres pays d’Europe gagne en moyenne 120 à 150 € par consultation. Et vous vous demandez pourquoi la France manque de Psychiatres ?
La Suisse, l’Alaska, l’Australie, etc.. recrutent des Psychiatres Européens ou Américains, mais pour un salaire décuplé par rapport à nous. Il faut revoir notre système de Sécu. -
Ah putain c’est comme les médicaments, elle est dure cette vie !
-
Merci à l’auteur
Ces nouveaux conditionnements imposés m’intéressent et m’inquiètent
Il est intéressant d’aller sur le site Pharmacritique , qui fait le point sans langue de bois
Je vous propose cette réflexion et ce lien, si ça peut etre utile
Quand la psychiatrie est colonisée par l’industrie pharmaceutique...
Les liens financiers entre la toute puissante APA (Association Américaine de Psychiatrie) et l’industrie pharmaceutique se concrétisent dans le contenu de la "bible des psychiatres" : le DSM IV
"Vers une mise en tutelle chimique de cerveau disponible" ?__________
- "La majorité des auteurs du principal manuel de diagnostic des maladies mentales sont liés financièrement à l’industrie pharmaceutique.La moitié des experts psychiatres qui ont participé à la rédaction du plus célèbre manuel de classification diagnostique des maladies mentales sont payés par l’industrie pharmaceutique"(F.Bouchon)_________________
- "Nous sommes entrés dans l’ère d’une psychiatrie postmoderne, qui veut allouer, sous le terme de "santé mentale", une dimension médicale et scientifique à la psychiatrie. Jusqu’à présent, cette discipline s’intéressait à la souffrance psychique des individus, avec le souci d’une description fine de leurs symptômes, au cas par cas. Depuis l’avénement de la santé mentale, émerge une conception épidémiologique de la psychiatrie, centrée sur le dépistage le plus étendu possible des anomalies de comportement.Depuis l’avènement du concept de santé mentale, émerge une conception épidémiologique de la psychiatrie, centrée sur le dépistage le plus étendu possible des anomalies de comportement. Dès lors, il n’est plus besoin de s’interroger sur les conditions tragiques de l’existence, sur l’angoisse, la culpabilité, la honte ou la faute ; il suffit de prendre les choses au ras du comportement des individus et de tenter de les réadapter si besoin." (C.Prieur)_________________
- "Un nouveau mot magique santé mentale pour médecine du psychisme, circule sans qu’on y prête toujours l’attention qu’il mérite. Avec le DSM l’homo neurologicus découpé en 400 rondelles dites troubles (on compte moins de médocs que de rondelles, mais les deux séries restent liées) pourrait économiser de se penser et d’élaborer patiemment le sens de sa propre vie — à l’ancienne, d’après Freud et successeurs. Expéditifs, résolument postmodernes, médicalisons-nous l’existence , saussisons-nous l’être, que restera-t-il de nous ? en trois coups de protocole, votre vague à l’âme consolidé à l’epoxi tiendra le coup pour combien de temps encore, et à quel coût ?"(P.Grauer)
>>[L’approche adoptée par le DSM-IV vise à éliminer l’interprétation et à éradiquer toute réflexion dans l’établissement du diagnostic. Pour y parvenir, des critères diagnostiques précis ont été définis par L’American psychiatric association et les lobbys pharmaceutiques. On est "invités" à les accepter tels quels-Wiki-)
>>[ Les compagnies pharmaceutiques ont un intérêt direct sur la détermination des troubles mentaux intégrés dans le DSM. La transparence en ce domaine devient cruciale lorsque les liens financiers entre chercheurs et industrie pharmaceutique sont stables et multiples. Les groupes de travail du DSM présentant les liens avec les industries pharmaceutiques sont ceux qui travaillent dans les champs diagnostiques (e.g. troubles de l’humeur et désordres psychotiques) où l’approche psychopharmacologique constitue le traitement habituel. Le marché des psychotropes étant très rentable, il y a lieu de s’inquiéter, et au minimum d’énoncer une sévère critique à l’égard de certains aspects fonciers de ce manuel de diagnostic. C’est d’autant plus patent comme conclusion que, par exemple, les antidépresseurs et les neuroleptiques totalisent respectivement des ventes annuelles d’environ 20,3 et 14,1 milliards dollars. Autre exemple, le marché porteur des neuroleptiques se décline en termes de vente avoisinant 8,5 milliards dollars (18,7 milliards prévus pour 2007). -wiki]_______________________
L’ELABORATION DES NORMES PSYCHIATRIQUES :
-
Je m’excuse d’avoir détourné le sens de cet article avec ma reflexion sur le Kondukator.
C’est d’autant plus regretable que mon amie est bipolaire et qu’après son dernier accès maniaque on lui a prescrit du Z...
Elle a mis trois ans pour s’en remettre et encore ce n’est pas encore cela. Elle est restée trois ans en état de déprime latente. Ce qui n’est pas facile à vivre.
Elle a donc tenté de le diminuer et cela a été trés dur aussi, car elle avait des fortes angoisses.
Bon maintenant elle est à un tous les deux jours et ça commence à aller mieux.
Mais c’est sûr que le schéma capitalistique dans la médecine et la pharmacie est des plus dangereux. Et avec les diminutions de crédit à la SS, les labos vont se faire de plus en plus agressif.
Pour moi j’ai eu la chance d’avoir un psy de l’ancienne génération très au fait de ce genre de problème et qui ne m’a jamais prescrit que des médicaments éprouvés (je suis au S... étant un de ces dangereux schizophrènes que Sarko veut voir enfermé dès l’enfance).
-
Putain c’est comme les médicaments ! Ah elle est dure cette vie.
-
Bonsoir Diogène,
Je suis bipolaire et j’ai la chance d’être stabilisé depuis 6 ans avec du lithium et après avoir fait de la psychoéducation.
Votre article est intéressant, simplement je souhaite dire que les diagnostiques sont posés en moyenne environ dix ans après les premiers symptômes et le problème du sur-diagnostic est aussi important comme vous pouvez le constater. Les effets secondaires inutiles sont une conséquence préoccupante du sur-diagnostic parce que les stabilisateurs de l’humeur constituent le traitement de choix pour ce trouble, le sur-diagnostic expose les patients à de sérieux effets secondaires incluant un impact possible sur les fonctions rénale, endocrine, hépatique, immunologique et métabolique.
C’est le DSM IV qui aide à ce diagnostic et qui définit ses classifications Il y a effectivement une plus grande médiatisation du trouble bipolaire depuis les années 2000, et cela, comme à l’habitude, entraîne certains psychiatres à suivre la mode et à voir du TB partout. L’extension de la connaissance du TB aux versions atténuées le "spectre bipolaire" amène aussi, chez certains médecins, à une dilution des critéres diagnostiques. Cette version élargie, dimensionelle, du TB n’est pas sans danger comme vous le soulignez.
Il ya une chose importante qu’il faut ajouter aussi parce qu’elle est de taille, c’est la place prépondérante qu’occupe la psychanalyse dans notre pays. Les plus récentes enquêtes menées sur les pratiques des psychiatres français indiquent qu’environ les trois quarts d’entre eux se réfèrent aux théories psychanalytiques dans la prise en charge de leurs patients. La situation est encore plus particulière dans le monde de la psychologie : la plupart des facultés de psychologie françaises n’enseignent aux futurs cliniciens que les approches thérapeutiques dérivées des idées freudiennes.
Et quand on sait que la psychanalyse n’appartient plus aux traitements modernes des troubles mentaux, c’est aussi un facteur qui va aggraver l’accès aux soins et aux traitements. La psychiatrie internationale (celle des pays d’europe du nord et germanique, pays anglo-saxons, États-Unis, Canada, etc.) est médicale, scientifique et pragmatique. La psychiatrie française est philosophique, littéraire et intellectuelle et donc plus destinée aux bobos qui aiment se gratter le nombril. Seule contre tous, la psychiatrie française se complait dans son statut d’« exception ». La posture a certes du panache, mais elle n’aide pas les patients en tout cas !...
Cette intellectualisation très forte et très française de la psychanalyse, en abandonnant parfois le souci du patient au profit de schémas interprétatifs plus abstraits, a laissé en déshérence toute une population de patients demandeurs qui se sont tournés alors vers leurs médecins. Quel bel effet pervers : le règne sans partage de la psychanalyse a ainsi favorisé le recours excessif aux médicaments du psychisme ! La France est devenu ainsi quasiment le seul pays avancé où, institutionnellement, entre le Prozac et le divan il n’y aurait place pour rien !
Il semble qu’une prise de conscience (bien tardive) s’opère cependant sur la grande misère de la prise en charge de la maladie mentale en France, maintenant les thérapies comportementales sont proposés en raisons de leur efficacité reconnues et offrent ainsi une alternative aux patients qui, jusqu’alors, n’avaient le choix qu’entre la psychanalyse et… la psychanalyse. Est-il normal de répondre que notre souffrance n’exprime pas « une vraie souffrance », que ce ne sont que les symptômes d’une souffrance inconsciente ? Existerait-il de vraies et de fausses souffrances psychiques ; des nobles, celles que l’analyse mettrait au jour ou dont elle ferait, enfin, accoucher le patient, et de moins nobles ?
Merci de m’avoir lu, je souhaitai juste vous apporter une vision plus large encore du monde de la psychiatrie en France. Heureusement, il existe une minorité de psychiatres qui souhaite changer les choses mais qui demande des engagements de tout le monde concerné.
Bonne soirée !
-
@Bipole
Je suis 100% en accord avec vous sur la place prépondérante de la Psychanalyse en France. Même si ses théories peuvent servir à expliquer certaines névroses, on ne guérit pas quelqu’un avec la Psychanalyse.
Quand je suis arrivé le premier jour de mon Internat, des confrères de deuxième année ( tous d’obédience Psychanalytique, découvrant mes bouquins de Psychiatrie Biologique se sont moqué de moi "tu y crois à çà ?) C’était en 1984 ! L’avenir m’a donné raison.
Les Psychothérapies Comportementales et Interpersonnelles donnent de bons résultats, à mon avis car elles modifient de façon naturelle les équilibres entre neuro-transmetteurs et créent de nouvelles connections neuronnales changeant la façon dont le patient peut appréhender les situation et la vie en général. On sait maintenant que durant la vie les neurones meurent, d’autres naissent et d’autres se modifient. Ainsi les chauffeurs de taxi Londonniens ont un Hypocampe sur-développé en volume à force d’apprendre les noms de rue de la Capitale. Ce n’est pas la Psychanalyse qui a produit cet effet anatomique mais l’apprentissage d’un nouveau comportement. Il peut en être de même avec toutes les névroses.
Cordialement -
@ Bipote
Post-Scriptum
Vous devriez ajouter un lien vers cet article dans le forum des Bipotes ( que je connais pour avoir lu bcps de commentaires) pour information.
J’y ai d’ailleur lu le Post d’une Bipote disant que son psy , après avoir rempli un questionnaire, lui a dit qu’elle avait 10/10 . Ces questionnaires sont fournis par un de ces labos, parfois c’est un logiciel inclus dans un ordi portable offert par le Labo. Les questions sont tellement tordues que tout le monde se retrouve Bipolaire au résultat du test. Je connais des Psys dont 95 % de leurs patients ont un diagnostic de Bipolarité et un ami Pharmacien m’a dit dernièrement que les ventes de Z... étaient toujours en forte hausse depuis sa sortie. Il vont finir par robotiser toute la Population :-> -
Article très intéréssant.
Je m’intéresse en amateur à la psychologie et sociologie et effectivement en lisant tout les documents possibles et imaginables sur le net concernant la bipolarité je me suis fait la remarque "Mais alors je suis bipolaire !"...tant les "symptomes décrits sont parfois le propre de tout un chacun !
Si la plupart des sujets qui prennent du recul sont capables de ne pas s’angoisser inutilement de telles pseudo découvertes comportementalo-psychiques, certains ont dut se persuader de leur appartenance au type "bipolaire" tant il est large dans sa définition.
Je ne sait quoi dire de plus si ce n’est que dans tout le cas ,si ce ne sont les plus extrêmes, je dénigre le traitement médicamenteux que je juge assomants et anihilants pour les facultés psychiques humaines en général...
Ayant moi même vécus des moments très difficiles dans ma vie personnelle ces derniers temps (manipulation mentale forte d’un proche sur ma personne) et ayant cru sombrer dans la folie il y a peu, je m’en suis toujours relevée par moi même , en me posant, réfléchissant et laissant faire le temps et la réflexion (en faisant les bons choix aussi...)
Je ne sais pas si tout les patients peuvent s’en sortir sans médicaments mais cela serait merveilleux si ils avaient la force d’y croire pour travailler sur eux et éviter d’en prendre..
Votres avis d’expert ?-
@ Sabrina
C’est sûr que si l’on lit tout ce qui est dit sur le web (par des gens sincères, des naïfs ou des mal intentionnés : car les deux Labos en question y vont adonf en désinformation sur le web), tout le monde se sent Bipolaire. Donc attention à ce qui est écrit sur le Net.
Quant à la dépression, si elle est manifeste (plus envie ni de plaisir à rien, fatigue constante, réveils vers trois ou cinq heures du matin sans pouvoir se rendormir, mésestime croissante de soi, parfois idées suicidaires, hyperémotivité et réaction agressives anormales, etc...), dans ce cas un antidépresseur de nouvelle génération est inévitable, sachant qu’il faut le prendre six mois à un an, et surtout avec un accompagnement psy de qualité (pas une psychanalyse), et l’adjonstion l²e ²premier mois d’un anxiolytique et éventuellement d’un hypnotique léger. Pourquoi ? Parce que l’antidépresseur ne commence à vraiment agir qu’au bout de trois semaine, et que généralement déshinibiteur il risque de favoriser un passage à l’acte suicidaire le premier mois. Mais les Antidépresseurs ne sont pas dangereux contrairement à ce que certains peuvent dire, je dis celà après vingt-cinq ans de métier. Et les anxiolytiques doivent être prescrit pour une durée très limitée. Quand les défenses psychiques s’effondre, il faut bien avoir un médicament qui les restaure, et ce n’est pas une béquille comme le disent certains.
Bon courage dans les épreuves de la vie.
Diogène -
Merci pour votre réponse, en fait, en ayant parlé à ma psy , et les effets commencant vraiment à s’estomper, c’étais sûrement plus les effets de 4 ans d’emprise psychologique grave sur ma personne dans mon couple qui ont générés chez moi certains troubles, dopnt une légère dépression et surtout un total effodrement de ma confiance en moi..
Petit à petit dans cette relation j’avais développée des troubles déja présents en moi et ne savais plus ce qui était bien ou mak en ce monde puisque je ne pensais plus qu’à travers cette personne qui me vampirisait littéralement, j’ai lu les nombreux ouvrages d’Hirigoyen sur l’emprise dans le couple et cela m’a vraiment ouvert les yeux, heureuse de m’en être sortie aujourd’hui...
Merci pour votre petit mot d’encouragement.
Bonne continuation et continuez vos articles !!!
Je trouve ce site passionnant pour sa diversité alors continuons tous même si des fois cela relève de la prise de choux !!! -
Contrairement à tout les commentaires contre les médicaments que j’ai pu lire précédemment, je vais vous faire part de ma propre expérience : pendant de nombreuses années et pour des raisons très réelles, j’ai longtemps été dépressive avec des moments où j’allais mieux.
Mais un jour, alors que cette phase de dépression m’avait quitté, je fus prise de grande ambition, d’une énergie extra-débordante ; oui, vu ma petite vie, j’étais suivi depuis 10 ans par un psy compétent mais qui ne pouvait enrayer les problèmes qui me faisaient rechutée en déprime, mais là, il ne s’agissait plus de déprime mais de maniaco-dépression qu’il fallait réguler ; cette maladie n’est pas arrivée seule mais un débordement de stress a fini par tout déréglé, jamais je n’avais entendu parler de cette maladie, donc je ne pouvais inventer les symptômes, alors je me suis renseignée, j’ai lu des vies qui ressemblaient à la mienne et avec mon psy nous avons mis 2 ans à trouver le bon dosage (je combine du D et du T ; oui, c’est vrai, j’en ai jusqu’à la fin de ma vie, mon foie ne supporte plus autant le chocolat, mais je peux vous assurer que jamais au grand jamais, je n’arrêterai ou diminuerai ce traitement à moins de sentir un mieux ; oui, je suis tellement tombé bas et encore plus bas sans compter où j’étais dans un tel état d’éxubérance que pour le coup, j’étais bien haut ; mon état est stable depuis 2 ans sans dépression malgré les aléas de la vie qui nous contrarie.
Cette malheureuse expérience m’a fait comprendre que celui qu’on nomme un fou n’en est pas un, c’est juste un être humain qui doit être soigné en fonction de sa patologie (certe l’homéopathie ou autre n’a pas encore supplanté certains laboratoires, mais l’important pour ce fameux "fou" est de prendre son traitement régulièrement et pour certain incarcérer en prison il est de la plus haute importance qu’il ne sorte pas s’il ne prend pas son traitement. Merci d’avoir lu mon message, comme je vous l’ai précisé, je n’ai ni inventé ni simulé des symptomes de troubles bipolaire et maintenant que je sois de type 1 ou 2, je m’en tape, car je croque la vie à pleine dent alors qu’il y a encore 3 ans, j’ai failli me retrouver entre 4 plaches et 6 pieds sous terre-alors entre mourir dans 30 ans en prenant des médicaments ou aujourd’hui en me suicidant, je préfère voir mes filles grandir en ayant un moral à toute épreuve et modestement avec beaucoup de philosophie-
A Sand
Je n’ai jamais dit que la Maladie Bipolaire ou Maniaco-dépression n’existe pas, et j’ai eu beaucoup de patients qui en étaient porteurs, il y a une partie transmissible génétiquement à ne pas négliger, mais elle touche une minorité de la population déressive, et non 80% comme l’affirment certains médecins payés par les Lobbies Pharma.
Si votre traitement( a équilibré votre humeur sans effets secondaires majeurs, alors j’en suis vraiment heureux pour vous. Profitez de chaque seconde de bien-être, profitez de la présence de ceux que vous aimez et qui vous le rendent, et continuer à bien prendre votre traitement.
Je vous souhaite beaucoup de bonheur.
Diogène -
Votre article est pertinent.
Trouve rassurante votre posture parmi le cautionnement généralisé de vos pairs.
Tous bipolaires ? Certes non.
Cependant, il me semble que la pression sociale contemporaine accompagne des personnes fragiles psychologiquement vers des conduites suicidaires (tous toxiques confondus qu’ils soient prescrits ou non).
Les réponses doivent être à mon sens politiques.
Que penser face aux discours actuels de certains politiciens qui laissent voir une manière parfois pathologique de "défense" contre le Mal, le complot, les ennemis étrangers et tout discours critique ?
-
Il est évident que la population est victime de la pression sociale. Nous sommes au monde les plus gros consommateurs de psychotropes, ce n’est pas la faute des Médecins mais parceque la population entière est en soffrance et crie à l’aide !
Comme les médecins ne peuvent changer notre société, ils essaient de « réparer un peu » les dégats.
L’agressivité croissante des citoyens entre eux est également le résultat de cette pression subie par les gens. Rappelez vous cet excellent film d’Alain Resnay« , Mon Oncle d’Amérique, qui montre que les rats victimes sans défence d’impultions électriques dans les pattes finissent par être malades et que ceux qui peuvent décharger leur agressivité contre un autre rat restent sains. Nous sommes des rats pris au piège et torturés par le système pour l’intér^t financier d’une poignée de puissants.
En plus, nous sommes des rats muselés, et heureusement que le site Agoravox permet de donner de la (voix sur la place publique , éthymologiquement)
En gros, nous n’existons pas individuellement, et toute tentative solitaire est vouée à l’échec car le broyeur est en place et efficace. J’en ai fait les preuves depuis longtemps.
Si nous avons des »réactions pathologique", alors supprimons les agents Pathogènes !
Cordialement -
Combien de personnes sortent du cabinet du Psychiatre ou du CHS avec le diagnostic de Bipolarité ? Des amis pharmaciens me disent que les prescriptions de ZYPREXA augmentent de façon vertigineuse, même chez des patients qui leur ont semblé normaux jusque là. Résultat du marketing du Laboratoire Lilly.
Savez-vous que ce produit entraine : prise de poids importante, diabète même chez des personnes jeunes, pulsions suicidaires augmentées, arrêts cardiaques irrémédiables chez de jeunes patients, incapacité à vivre normalement sauf comme de pauvres légumes capables uniquement d’aller acheter leur pain quotidien. Le Médiator a causé quelques milliers de morts ou de maladies cardiaque, mais qu’en est-il du ZYPREXA ? Des centaines de milliers de victimes dans le monde, il suffit de chercher « Olanzapine victims » sur Google.
Mais la FDA et l’AFSSAPS , dont les experts peuvent gagner 100 000 € par expertise, et qui ont des actions dans les Labos qu’ils sont censés expertiser, ont permis la mise sur le marché (AMM) de telles molécules meurtrières.
Il ne faut pas attaquer l’État Français, car même si ses membres sont complices, ils ne sont pas attaquables (comme les Magistrats qui ne sont pas responsables de leurs fautes professionnelles), ce sont les citoyens qui paieront. Il faut confisquer et saisir les avoirs dans les pays off-shore de ces soit-disant experts de l’AFSSAPS et faire payer le Laboratoires Pharmaceutiques coupables parce qu’ils savent le danger que représentent ces molécules mortifères. Très difficile d’être un lanceur d’alerte, mais que ferais-je avec ma conscience si je ne le faisais pas ?
Diogène-
bonjour bonsoir, je m’invite dans la conversation ,j’aurai peut être l’occasion de m’exprimer par le biais d’un texte si je suis inspirée, je découvre votre article, et je souhaitai citer un tres bon documentaire sur les lobby pharmaceutiques paru sur arte il y a quelques mois si je me souviens bien (disponible en streaming...)
le titre : Maladies à vendre... ou comment l’industrie vends ces médicaments à grand renfort de marketing pour des maladies apparement inventées ; notamment dans ce documentaire il est nommé le trouble bipolaire... je lirai tous vos commentaires à tête reposée... merci pour la collaboration de chacun-
Chère lilumultipass
Je vois que vous avez adoré comme moi « le cinquième élément ». Passons aux choses sérieuses.
J’ai vu cette émission qui confirme ce que je dénonçais début 2009. Le scandale, c’est que les Pouvoirs Publics sont au courant de tout çà dès le départ, mais comme chacun à tous les niveaux touche sa part, la chose ne fait du bruit que quand des milliers de personnes dénoncent.
Quand on réalise qu’un expert nommé par l’AFSSAPS peut toucher 100 000 € pour donner son avis sur un médicament, le Peuple qui travaille est en droit de réclamer justice.
Bien cordialement
Diogène-
le 11 avril 2012
Toujours pas de décisions gouvernementales concernant ces médicaments prescrits à tort, et toujours autant de victimes ! On dira « que fait Sarko, qu’ont fait Chirac, Jospin, Mitterrand » ?
Cela est bien au dessus des problèmes des Français qui ont comme premières préoccupations le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration, la protection sociale, les délocalisations, et j’en passe car je ne veux pas avoir de problèmes avec certains réseaux de corporations puissantes dans notre société. Ce ne sont que quelques milliers de victimes (quand on nous parles de milliers de milliards dans la campagne présidentielle !)
Donc silence, wait and see !-
Question à Diogène : je suis diagnostiqué bipolaire, je prends un traitement ; comment puis-je faire pour savoir si je suis vraiment bipolaire, si mon traitement est justifié ?
-
Cher Balthazar,
Faire un diagnostic de Bipolarité est aujourd’hui complexe. Pourquoi ? Parce que le DSM4 dernière mouture distingue 5 types de maladie bipolaire, ce qui signifie que si l’on se fie à ce manuel (écrit sous l’influence des firmes pharmaceutiques), on retrouve les symptômes chez tout le monde. De la Psychose Maniaco Dépressive et ses anciennes descriptions depuis l’antiquité, il ne reste que la bipolarité de type 1. Le reste a été « inventé » de toutes pièces fin XXème siècles pour vendre plus et plus longtemps des médicaments chers et non dénués de risque vitaux.
Hier soir, l’émission « les Infiltrés » a bien montré ce qu’est la réalité du marketting des labos, à voir absolument pour tout le monde. Tous les Médecins sont concernés et nous avons tous, sans exceptions, profité de ce système. Sauf que certains dont je fais partie n’acceptent ces merveilleux cadeaux qu’après avoir bien étudié le produit et son rapport bénéfice-risque.
Si vous désirez un avis plus approfondi et respectant le secret médical, contactez moi à cette adresse trismus21 at gmail.com. -
Comment trouver, à Montpellier, un psychiatre, ayant une opinion semblable à celle de Diogène ?
Diagnostiquée bipolaire, je suis dans l’obligation de consulter un psychiatre, pour prouver la stabilité de mon état de santé, afin de récupérer la garde alternée de mes enfants.
-
Nathalie,
Ecrivez moi sur [email protected]. Je vous répondrai avec plaisir.
-
Il m’a été signalé qu’un blog ( http://bipolaireinfo.sosblog.fr/) utilisait un lien vers mon article dans un but que je réprouve.
En effet, ce blog, sans doute d’obédience sectaire, va dans le sens d’un rejet de tous médicaments en Psychiatrie. Bien que ce blog soit très intelligemment argumenté, n’oublions pas qu’avant l’invention des neuroleptiques dans les années 50, les malades subissaient les pires tortures dans les « asiles » : cures de Sackel (coma insuliniques), électro-chocs, bains d’eau glacée, etc...), et que les antidépresseurs ont sauvé des millions de vies en guérissant une maladie qui conduit facilement au suicide. Concernant ce que je continue d’appeler la Psychose Maniaco Dépressive, elle touche très peu de personnes mais elle existe et est très invalidente et suicidogène. Je le répète, le traitement de première intention me semble être le Lithium, à condition qu’il soit bien supporté, mais en aucun cas un neuroleptique incisif comme le Zyprexa dont un des pires effets secondaires peut être l’arrêt cardiaque fatal par trouble de conduction.
Pour conclure, je rappelle donc que je ne soutiens absolument pas le contenu de ce blog, ni ses auteurs.-
Notre fils de 33 ans (qui se disait bipolaire....), qui possédait des qualités et compétences certaines, intelligent, affectueux, très sensible, a mis fin à ses jours cette année. Tous les traitements qu’il a eus n’ont abouti à RIEN. Ses séjours en hôpital psychiatrique l’ont abimé, traumatisé et écoeuré plutôt que de le guérir. Ils lui injectaient des piqûres : effets secondaires : paralysie du visage. Suite à cette paralysie ils lui donnaient des comprimés, une espèce d’antidote... pour contrecarrer ce symptôme !... Il nous a supplié de le sortir de là puisqu’il était sous h.p.
En France la psychiatrie est une désolation !!! Une catastrophe !!! Tous les médecins et psychiatres qui se sont occupés de notre fils étaient des incompétents ! QUEL GACHIS !!!
Nous sommes anéantis par le décès de notre fils. Sa disparition est une douleur insoutenable !!! Sans cette maladie, ou avec une bonne thérapie et un traitement efficace, il aurait pu vivre heureux.
Nous sommes écoeurés de tant d’incompétence !! et aussi d’indifférence de la part du corps médical lorsqu’un jeune met fin à ses jours. Pour beaucoup, ils ne sont pas encore prêts à se remettre en question !... C’est lamentable !
-
Merci DIOGENE pour votre article ; merci pour votre franchise, sincérité, honnêteté et courage.
-
A NEPSIS..
La structure du site, ou un bug, ne me permettait pas de répondre à la suite directe de votre intervention.
En premier lieu je tiens à vous apporter tout mon soutien moral suite à ce drame que vous subissez maintenant, mais je sais très bien que rien ne peut calmer votre souffrance. Ce n’est pas la place de nos enfants de disparaitre avant nous, et on se sent tellement coupable (à tort), que c’en est encore plus douloureux.
Vous dites que votre fils « se disait bipolaire », Non !, on lui a dit. Mais il se sentait mal et a cru les personnes habilitées à lui asséner ce diagnostic. L’était-il ou non, il faut voir dans l’histoire familliale si des personnes ont été atteintes des mêmes symptômes, s’il y a eu des suicides réussis, quelle est sa propre histoire et l’alternance des symptômes caractéristiques de la vraie maladie bipolaire.
Quel traitement prenait-il ? Depuis combien de temps ?
Alors que ce qu’on appelle maladie bipolaire était connue depuis l’antiquité, sous des noms divers, ce terme englobe actuellement dans l’esprit d’une majorité de mes confrères tous symptômes décrits par le patient. Un certain labo a, depuis des années, distribué aux Psychiatres un ordinateur portable avec un logiciel qui fait le diagnostic à leur place. Et dans plus de 90 % ce diagnostic est évoqué. Vous ne pouvez pas imaginer la puissance financière et de persuasion de ces labos (que je ne citerai pas).Oui, je suis Psychiatre, et ce n’est pas une tare, et je connais bon nombre de mes confrères qui oeuvrent pour le bien de leurs patients, quite à faire un burnout. Mais il y en a des mauvais, comme dans toute profession, et votre fils a peut-être été une victime de cette incompétence.
Maintenant, pour vous, c’est tout à fait normal que la colère l’emporte, c’est signe d’un bon équilibre mental. Mais sachez que vous ne pourrez rien contre les Psy qui ont suivi votre fils ni contre ces labos vendeurs de mort. N’en faites surtout pas une fixation car elle vous entrainerait vers l’épuisement, même si vous pensez que vous le devez à votre fils.
Vous pouvez me contacter à [email protected]
Encore tout mon soutien, mais sachez une chose importante, c’est que votre fils souffrait terriblement (la souffrance psychique est maintenant la seule à entrainer le suicide), et maintenant il ne souffre plus. Pour moi il est dans un autre monde, mais cela n’engage que ma propre croyance.-
Bon article
Georges Yang ? bon retour...
-
Notre fils n’est pas décédé suite à un empoisonnement de médicaments, bien qu’à une certaine époque il doublait ou triplait la dose et devait être conduit aux « Urgences » car il perdait connaissance. Était-ce une t.d.s. ? Un appel « au secours » ? ...
Il avait un q.i. élevé et comprenait beaucoup de choses, aussi après avoir pris de nombreux comprimés en vain et après avoir fait plusieurs séjours dans des hôpitaux psychiatriques sans AUCUN résultat, mais bien au contraire traumatisé et « démoli » par les traitements et écoeuré des discours débiles du corps médical, il a été profondément déçu et écoeuré à tout jamais de ce milieu et n’a jamais plus accepté AUCUN traitement.
Hélas sa maladie a eu raison de lui. Si le Lithium (dont je viens de lire sur ce forum) est si bien que ça pourquoi ne lui a t’on jamais prescrit ???
Notre fils aimait la vie, mais il en a eu assez de souffrir.
Nous les parents, restons avec nos questionnements culpabilisants : « est-ce que nous aurions pu faire quelque chose ? aller peut-être à l’étranger, dans les pays où la psychiatrie a évolué ? Sommes-nous des « responsables génétiques » ? Autant de questionnements qui nous torturent l’esprit ! alors que nous vivons dans la douleur.
Notre vie ne sera jamais plus comme avant. La plaie béante dans notre coeur ne cicatrisera jamais. Elle y sera jusqu’à notre dernier souffle.
Honte à la psychiatrie française ! QUEL GACHIS DE VIES HUMAINES ! Surtout parmi tous ces jeunes qui ne demandaient qu’à être heureux !
J’ose espérer que d’autres psychiatres auront une ouverture de conscience comme vous et feront évoluer les choses.-
@Nepsis
Bonjour,
Concernant la psychiatrie Française elle n’est pas pire que dans d’autres pays. Aux USA et au Canada ils agissent de la même façon (les labos pharmaceutiques et leur puisssance financière sont internationaux. Quand à l’Afrique, même du nord, la psychiatrie n’existe pas (2 ou 3 psy au Maroc). Dans ces pays c’est la faute du troisième oeil, c’est un sort jeté par un tiers, et il y a dix fois plus de malades dangereux en liberté qu’en France.
Je vous souhaite de vivre mieux.
Cordialement -
Mon post de 18h34 est adressé à DIOGENE. Merci pour votre réponse à mon premier post.
-
Bonjour et merci pour cet article. Il atteint son but, à savoir qu’il est très vraisemblable que nous ne sommes pas tous bipolaires, et fort heureusement
Je ne suis par contre pas surpris qu’un site ait détourné le sens de votre propos pour affirmer que nous n’avons pas besoin de médicaments. Cela me touche directement car, il y a quelques années de cela, ma mère, après la lecture d’un livre de David Servan-Schreiber a eu la très mauvaise idée de remplacer son traitement contre la dépression par des gélules d’oméga 3. Le résultat, malheureusement « logique » ne s’est pas fait attendre : 3 mois plus tard, tentative de suicide et hospitalisation.
Je suis d’accord que les effets secondaires du Z... sont une catastrophe pour le moral déjà chancelant du dépressif. Prendre 20 kg en 6 mois n’est pas une partie de plaisir, et encore moins de s’en débarrasser ensuite. Au fil des hospitalisations et avis de psychiatres, je suis maintenant sous D... et A... Et oui, deux stabilisateurs d’humeur, et je vous assure qu’en 14 ans de maladie, j’ai appris une chose : à chaque fois que je stoppe mon traitement (j’ai fait cette erreur 3 fois), c’est la rechute assurée. Au début tout va bien, Très bien, De Mieux En Mieux, puis c’est le feu d’artifice final dont je garde souvent très peu de souvenirs, sinon celui de l’intervention des pompiers, voire des forces de l’ordre, pour me diriger humainement mais fermement vers l’hôpital le plus proche...
Et je ne suis pas d’accord avec les gens qui pensent que l’hôpital psychiatrique c’est l’enfer. Au contraire, dirais-je, c’est un refuge nécessaire, même en environnement fermé. Le personnel est d’une patience exemplaire, les médecins ne sont pas des apprentis sorciers. La seule épreuve notable est de supporter les autres patients et de ne surtout pas se laisser influencer par les délires qui leurs sont propres. Lors de mes multiples hospitalisations, je n’ai jamais lié d’amitié, et je pense que c’est très bien comme ça.
Alors certes, nous ne sommes pas tous bipolaires, malgré tout je reste persuadé que je suis atteint de cette maladie, et je remercie mon psychiatre de m’accompagner dans cette épreuve.
-
@Janus
Désolé de répondre si tardivement, je n’étais pas en mode média ces années passées.
Si entre 1 et 2 % de la population peut être victime de cette maladie terriblement invalidante, alors il vous faut prendre un traitement adéquat. Essayez avec votre psy le lithium, puis ensuite le Dépakote, et je pense que vous trouverez à ce stade le traitement qu’il vous faut. Pas de neuroleptiques qui transforment les patients en zombies obèses. Pour terminer, je pense que l’hospitalisation, malgré ses contraintes, est une bonne réponse à un état de stress intense, par son côté protection du monde extérieur et par la prise en charge de la souffrance (via des infirmières et psychologues). Et les autres hospitalisés sont un support indéniable. -
@JANUS
Bonsoir Janus
Cela fait 4 ans que vous avez écrit ce post. J’espère que vous allez toujours bien, et que l’association de ces deux médocs ( D et A) vous conviennent.
Et cela fait presque 4 ans que je ne me suis pas plongé dans ce problème de Big Pharma, jusqu’à ce qu’une journaliste de Arte me contacte pour me faire témoigner sur un plateau (pour me faire pendre par la suite).
Il ne se passe actuellement pas un jour sans que big-pharma ne fasse pas passer dans les médias un article, une émission sur la bipolarité. Même Elie Hantouche, que j’ai bien connu personnellement, vient de publier « sommes nous tous bipolaires ». Et dans son émission « allo docteur », l’animateur télé, qui voyait avant quelques malades par semaine, Michel SYMES, fait une émission sur la bipolarité en faisant l’apologie des labos et des associations de bipolaires, et des centres spécialiste !!
Entre nous, Janus, vous ne croyez pas qu’il y a trop de millions d’Euros qui se baladent dans les poches de ces gens ?
Gardez vous en bonne santé. -
Je viens de regarder en replay l’émission « allo docteur » de Marina Carrère d’Encausse et Michel Symes, émission dont le titre est proche du titre de mon article « Sommes nous tous bipolaires »
Belle émission de marketing ! Le produit à vendre n’est pas directement un médicament précis, mais la maladie elle même. Le procédé est intelligent !
On nous présente un colonel des pompiers qui a peut-être eu une idée géniale, mais qui, comme tous les inventeurs (sauf Dyson), ne savent pas exploiter leur bébé. Il est bipolaire de type 1 et décrit bien sa maladie.
Puis vient une femme de 48 ans, qui, à 14 ans, entrait dans une soirée en disant à ses copines « ce soir je vais me faire tous les beaux mecs ».
Moi je n’y vois qu’une adolescente porteuse d’une sérieuse névrose hystérique, constatation qui se confirme ultérieurement par le récit de sa vie et le plaisir visible qu’elle a en décrivant ses périodes de souffrance et ses périodes de joie, qui alternent sur son tableau annoté en rouge ou en vert suivant l’humeur. Elle nous signale des tentatives de suicide, qu’elle décrit comme des appels au secours. Un bipolaire ne rate pas son suicide !!
Puis un chef d’entreprise, qui a plongé financièrement car il pensait avoir des projets rentables pour sa société et s’est planté. Probablement un vrai bipolaire.
Le reportage insiste sur le fait que le diagnostic n’a été posé qu’environ une décennie après les premiers signes (nous, psychiatres, étions tellement médiocres avant ces émissions que nous ne savions pas reconnaitre une psychose maniaco-dépressive !! Et pourtant, durant mon internat et dans ma pratique j’en ai vu beaucoup, et nous les traitions avec succès avec du Lithium.
On y apprend qu’un million sur les 66 millions d’habitant en France étaient touchés, c’est beaucoup, Avant on savait que 1 % de la population était touchée, maintenant c’est 1.5 %., soit une augmentation de 330 000 nouveaux cas détectés.
On apprend dans cette émission que des enfants sont bipolaires, et ils sont neuroleptisés (inaptes à tout travail intellectuel). Après le scandale de la Ritaline, je croyais qu’on ne verrait plus ce genre de choses.
Puis vint le débat. Une chanteuse d’opéra, soit disant bipolaire, s’est reconvertie en fondant une association pour informer les victimes. Victimes de la bipolarité, bien sûr ! Vous vous attendiez à quoi ? Elle gagne bien sa vie, mais d’où viennent les fonds ? D’ailleurs, en étudiant ce scandale, j’ai constaté qu’il y a un maillage extrêmement dense dans toute la France, de ces associations chargées d’accompagner les malades pour qu’ils n’arrêtent pas leur traitement (neuroleptique généralement). Avez-vous remarqué que tous les témoignages de « bipolaires » interrogés faisaient référence à une phase de « UP ». Les mêmes termes, le même raisonnement, le soulagement et la reconnaissance envers les psys qui ont su mettre un mot sur leur souffrance. Ces témoins « bipolaires » semblent ne plus se définir par ce qu’ils sont, mais comme membres de la grande famille des Bipolaires.
Durant le débat, un psychiatre hospitalier a dit, à propos de la prise de poids, qu’il fallait surveiller son alimentation, et a dit que la bipolarité entrainait des risques cardio-vasculaires. NON, ce n’est pas la maladie qui conduit aux morts subites par troubles de la conduction cardiaque (allongement de l’espace QT sur l’ECG), ce sont les neuroleptique, qui entrainent des diabètes mortels et ces morts subites. Ce sont les ZYPREXA, RISPERDAL, SEROQUEL, ABILIFY, etc..
Un traitement par ZYPREXA coute 26, 50 € par mois, soit 318 € par an.
Ces 330 000 nouveaux cas rapportent donc plus de 10 millions d’€ au labo Lilli, et si le million de malades de bipolarité prennent du ZYPREXA, c’est chiffre d’affaire de 3.18 milliards annuels que rapporte la « bipolarité ». Cela vaut bien une émission à heure de grande écoute qui a sans doute poussé des milliers d’anxieux chez les psychiatres pour se faire prescrire des neuroleptiques trop souvent mortels.
Pour me joindre, mon nouvel email est [email protected]
Et je mets en garde les futurs bipolaires : sous neuroleptiques, vous ferez 20 à 40 kgs de plus, vous serez amorphe et incapable de réfléchir correctement. Vous serez obligés d’arrêter votre travail et vivrez avec l’Allocation Adulte Handicapé de 810 € / mois. Et n’oubliez pas que même jeune, l’arrêt cardiaque subit vous guette (j’ai eu connaissance de deux cas à l’hôpital de Montpellier), et quand la famille m’a demandé de les aider pour expertiser le dossier, j’y ai vu de telles erreurs manifeste, et de la dissimulation : l’ECG du dossier, sencé avoir été fait sur la patiente DCD, était celui d’un homme. Mais l’expert judiciaire a rejeté mes conclusion car « trop partisan ». Bon courage-
Cela fait deux fois en 15 jours que Agoravox m’interdit d’écrire un nouvel article. C’est vrai que mes dires vont droit au but, et que Agoravox perd sans doute des soutiens publicitaires qui chapeautent les articles devant être publiés. Donc Agoravox n’est plus un site indépendant, je le sais maintenant et je ne leur enverrai plus jamais d’articles, mais qu’ils comptent sur moi pour leur faire la pub qu’ils méritent. Mes deux derniers articles traitaient de « la vraie intelligence chez les forts en math » et sur les nouveaux diagnostics ’de syndrôme de la bedaine en 2005, et de la maladie du foie gras « NASH » en 2017.
Encore un article qui vaut le coup d’oeil sur la bipolarité chez les enfants (il y a un article qui sort sur le sujet chaque jour que Dieu fait, mais celui-ci est succulent )
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/25119-Les-enfants-autistes-hyperactifs-sujets-l-anxiete-et-troubles-l-humeur-
Salutations à mon ami Sakis Constantinidis !
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON