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Du haut de ces pyramides (de Ponzi), il ne nous reste plus 40 siècles

Du haut de ces pyramides (de Ponzi), il ne nous reste plus 40 siècles.

Préambule

Après ce petit jeu de mot sur la phrase célèbre de Napoléon Bonaparte (reprise par le Jules César d'Asterix et Obélix) et avant d’attaquer le cœur de l’article il semble de bon ton de rappeler la définition d’une pyramide (ou chaîne) de Ponzi dans notre très usité mais parfois un peu léger Wiki (pédia pas leaks).

« Une chaîne de Ponzi est un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements effectués par les clients, essentiellement au moyen des fonds procurés par les nouveaux entrants, le système étant découvert et s'écroulant quand les sommes procurées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients1. Elle tient son nom de Charles Ponzi qui est devenu célèbre après avoir mis en place une opération basée sur ce principe à Boston dans les années 1920. »

Il y a suffisamment d’articles en tout genre pour détailler ce système, décrié depuis fort longtemps et pourtant régulièrement redécouvert avec une surprise quelque peu feinte.

http://www.sec.gov/answers/pyramid.htm

Les dernières en dates furent aux USA le tristement célèbre Bernard Madoff et plus récemment en France des ex gérant de portefeuille ou ex employé de banques peu scrupuleux.

On peut aussi soupçonner certains systèmes de « multi level marketing » d’être en fait des Ponzi.

Mais ces exemples de fraudes condamnables et condamnés ne sont que la partie émergée d’un iceberg qui n’est pas seulement lié à la finance.

Coté argent donc le système de Ponzi permet d’empiler la spéculation, permettant à celui qui l’organise et chacun des participant au moins des premiers) de récupérer plus que sa mise et de filler le bébé et l’eau du bain au suivant, le ou les derniers en lice se prenant tout dans la figure. Ces derniers souvent étant les dupes qui ne sont pas dans le secret du système.

La blague d’Attali sur les pantalons à une jambe qui ne sont fait que pour être achetés et vendus sans être portés est un exemple assez pertinent. (Dommage que Soral l’ai récupéré dans ses podcast …)

Vu la manière dont la dette et aussi les banques fonctionnent, on peut considérer que le système pyramidale est bien plus répandu que quelques escrocs identifiés.

C’est une bête fuite en avant dont on ne considère « hélas » qu’une des formes comme répréhensible.

 

Chapitre 1 l’Immobilier.

Les USA ont déjà vu s’effondrer leur marché mais nul doute que celui-ci vacille déjà dans d’autres pays et tout particulièrement leurs capitales.

Le principe est simple, récupérer les économies des gens et les faire emprunter un maximum à des taux usuriers pour leur permettre d’acheter des biens dont les prix flambent même si leur valeur en tant que produit ou leur qualité fait notablement défaut. De préférence cela marche encore mieux si les politiques encouragent par de l’argent public (lui-même issue d’un emprunt).

Si en plus les dits logements sont sur des zones inondables, qu’importe l’élu local agent immobilier facilitera les choses. La fraude pyramidale est donc aussi une affaire de lobby et de délit d’initié.

Comme traditionnellement la pierre est considérée comme sûre (allez donc dire ça aux habitants des zones de guerres et vous verrez) ces logements concernent de plus en plus les investissements ou résidences secondaires (placements pour résumer) et amplifient le phénomène y compris sur le marché de la résidence principale.

Le logement social est un échec cuisant (sauf pour les quelques élus en profitant), les gens se rabattent donc sur l’achat ou la location dans le privé ce qui accentue le mécanisme de l’investissement locatif spéculatif.

Cette fuite en avant continue de fonctionner pendant plusieurs cycle achat / vente tant que les vendeurs retombent sur leurs pieds grâce à la plus value fictive (pour emprunter plus encore) ou arrivent à louer au prix fort pour rentabiliser l’investissement jusqu’au moment ou il n’est plus possible de continuer. Les logements les plus surévalués sont alors les premiers à tomber et les propriétaires endettés se voient contraints de garder ou de vendre moins cher et donc de faire faillite au moins en partie.

L’effet est plus ou moins fort en raison des permissivités accordées (taux d’endettement accordé et revente des emprunts pourris) ou du marché de l’immobilier disponible. Mais à l’échelle globale le résultat est le même.

 

Chapitre 2 Second exemple : les études et prêts contractés

Avec les études de plus en plus longues dans des villes de plus en plus chères, les étudiants qu’ils soient inscrits dans des études privées payantes ou pas n’ont pas toujours d’autre choix que de souscrire des emprunts ou de travailler. Là encore c’est outre atlantique que la pyramide est sur le point de péter.

Souscrire un emprunt étudiant s’appuie sur le paradigme suivant : faire des études valorisantes permettant d’obtenir un poste rémunérateur pour rembourser.

Cela ne marche que tant que le marché de l’emploi fonctionne, les pays industrialisés ont bien vu leurs emplois peu qualifiés être délocalisés, mais la majorité des gens n’a pas anticipé que les pays émergents ont désormais eu aussi des ressources qualifiées. La mondialisation, les études à l’international et le marché des pays des ex blocs communistes sont en train de se positionner sur le marché des cadres.

Si le marché de l’emploi s’effondre alors les emprunts ne peuvent être remboursés, si certains emprunts sont liés à des états ou institutions (encore de l’argent de la dette publique) la situation est déjà très gênante, mais les banques outre atlantique ont aussi proposé des emprunts usuriers en rapport avec le coût des études là bas et ce cocktail explosif ressemble fort à des « mini » subprime.

Tant que l’on conçoit et commercialise des voitures qui ne sont plus faites en France, c’est tant pis pour les ouvriers mais les cadres s’en foutent … mais c’est sans compter que tôt ou tard les pays moins chers sont ou seront capable de les concevoir, les vendre. Que nous restera-t-il ? Des maisons à vendre et des familles sur la paille ?

 

Chapitre 3 Coté dette des états :

La mode moutonnière des ultralibéraux et les lobbies associés de faire passer la dette dans le giron des banques a eu pour effet d’amplifier les taux que les états doivent. C’est surtout flagrant à partir de 1973 et des différents traités (souvent entérinés dans le mépris de l’expression des peuples).

Ajoutez à cela le fait que les banques furent autorisées à prêter bien plus qu’elles ne disposaient en liquidités (un rapport de 6x).

Arrêtez-moi si je me trompe mais les états se doivent de bien gérer l’argent mais ce ne sont pas des entreprises … 

Du coup le raisonnement est de considérer que la croissance à toux prix sera le levier pour payer. Bref comme pour le logement tabler sur une plus value non garantie pour rembourser.

Au final alors que nous aurions du rembourser déjà la dette, nous n’arrivons qu’à payer des intérêts qui s’accumulent. Tout cela pour quoi ? Pour au final redécouvrir que les banques fédérales ou nationales peuvent racheter la dette …

Au final les banques une fois de plus se retrouvent avec de l’argent dont elles ne reverront sans doute pas la couleur ou alors au prix fort payé par les populations. Or avec la manie de manipuler les dettes et vendre les emprunts cet argent quasi virtuel a servis pour enrichir certains mais aussi permettre les banques de proposer d’autres emprunts aux citoyens qui se retrouvent alors cernés de toute part. 

Le must du must est peut être d’encourager les traders à dépasser les limites quitte à les réprimander si ils échouent. Si en plus on peut profiter du scandale pour faire passer comme une lettre à la poste d’autres pertes allons-y.

Dans cette histoire les banques ne sont pas seules responsables, les politiques y sont mêlés.

Les conflits d’intérêts mêlant politiques et affairistes sont tout aussi impliqué dans la fuite de l’argent de l’état. Rémunération des nombreux élus, emplois fictifs, fausses facturations, entreprises liées à des hommes politiques qui récupèrent des marchés permettent de ponctionner l’état toujours un peu plus.

Si en plus on peu lancer des guerres pour enrichir les sociétés de certains et le tout aux frais de l’état alors c’est tout bénéfice.

Il suffit même seulement surfer sur les tensions et les besoins sans cesse croissant de la défense pour demander des sommes astronomiques sur des projets dont on ne sait quelle proportion a réellement servi ni quelles corruptions ils ont entrainés. Alors tout le monde est content, enfin tous les initiés de la question, nous autres nous signons juste les chèques au trésor.

 

Chapitre 4 Coté environnement :

C’est une belle pyramide que de sans cesse repousser au lendemain en l’occurrence aux générations futures des questions de fond qui risquent de prendre des décennies pour être résolues.

Fabriquer des objets durables ? Surtout pas il faut pouvoir suivre la croissance aveugle et donc vendre encore les dits objets plutôt que de les changer. Beau gaspillage de matières et d’énergie. Peu importe si l’employé travaille que son petit fils tombe malade.

Soignons le cancer plutôt que de pointer du doigt les causes. Si un produit n’est pas toxique à court terme vendons le, nous pourrons en vendre un max au moins jusqu’à ce qu’il soit interdit et ce même si l’on a déjà des soupçons.

Si vous avez acheté dans une zone sinistrée par un désastre écologique c’est bête, enfin peut-être les assureurs auront-ils encore des sous … Rassurez vous la faillite personnelle est autorisée cela aurait pu être pire.

Le paradigme presque « shadokien » du secteur automobile fut extraordinaire : appuyons-nous sur le fait que ceux qui fabriquent les véhicules les achèteront. Qu’importe si les ressources énergétiques ne sont pas illimitées on pourra toujours faire des intérêts d’ici là.

 

Chapitre 5 En entreprise :

Dans cette ambiance de pression sans cesse croissante teintée de crainte du déclassement, les gens surfent sur les turn-over ou les inerties. Pourquoi avancer mes tâches si mon chef saute dans 3 mois ? Puisque je suis prestataire vendu par un marchant de viande pourquoi m’impliquer ? Si je peux faire de la rétention d’information pour éviter qu’on me remplace autant le faire.

Le commercial n’est rémunéré que sur le contrat qu’il gagne, pas sur la faisabilité de ce qu’il a vendu. Après l’on s’étonne que les airbus se fissurent, sont livrés en retard. Ce n’est pas son problème.

 

Chapitre 6 L’alimentation :

Produire des matières premières alimentaires avec sans cesse plus de pression contraint à choisir entre le modèle bio risqué et la course aux pesticides et OGM.

Qu’importe que l’on achète loin à des prix dérisoires des produits dont la traçabilité est douteuse, cela permet de faire baisser les prix.

Reste à l’état ou les fédérations d’aider les agriculteurs à boucler les fins de mois puisque leur travail ne permet pas toujours d’en vivre.

Combien de gens s’empilent au dessus des producteurs pour gratter un peu de marge ? Distributeurs, transporteurs, commerciaux, géants de l’agro alimentaires surfant sur la mode du bio à grande échelle ou jouant sur les étiquetages.

Comme la population augmente et que les autres placements sont surfaits, ajoutons donc les spéculateurs et autres traders de tout poil. Spéculer sur les biens élémentaires de vie/survie c’est légal mes amis ... mais peu moral.

 

Chapitre 7 Cerise sur le gâteau en France nous avons le système de retraite par répartition ! Une autre pyramide !

Ce système au point au lendemain de la guerre ne peut plus fonctionner comme jadis.

Le paradigme fut simple : beaucoup d’actifs jeunes payant les retraites des vieux.

Sauf que … plus de vieux et des jeunes travaillant de plus en plus tard (pour ceux qui y parviennent) … le tout dans des pays où l’emploi ne va pas en allant mieux sauf à coup d’emplois subventionnés encore par la dette.

Alors évidemment vous allez me dire la fin de la répartition a déjà été anticipée, oui mais auprès de qui ? Banques et assurances à travers des produits plus ou moins viables ou l’achat de la pierre ô joie et allégresse la boucle est bouclée !

 

Conclusion :

Toutes ces pyramides aussi peu viables les unes que les autres sont visiblement la preuve que notre société, obstinée qu’elle est de faire de l’argent avec l’argent ou du vide dans l’instant présent, laisse aux suivants ou en tout cas à d’autres le soin de se démerder lorsqu’il sera trop tard.

Après moi le déluge comme le disait parait-il Louis XV, il ne s’était pas trompé d’ailleurs…

Et justement l’ambiance actuelle de fébrilité laisse penser que nous arrivons à une impasse où plusieurs des pyramides vont s’effondrer.

 Avec une population croissante arrivant à saturation et des agitateurs de tous poils cela ne saurait tarder. Trop peu de ressources, trop de spéculateurs et tant de tensions la recette de la régulation démographique la plus vieille du monde : la guerre civile ou étatique peu importe.

Avec un peu de chance les profiteurs sauront louvoyer entre les coups, profiter des évènements pour détourner le regard des peuples sur d’autres priorités, et peut-être même s’enrichir.

Un doute m’assaille avec les millénaires avons-nous sélectionné au fil de l’évolution les profils profitant par nature sur système dès qu’ils le peuvent, parasitant des sociétés complexes au contraire des microsociétés chères à Levi Strauss chacun doit avoir sa place.

Mais que mangerons nos descendants ? Des serveurs bancaires, des billets, des déchets ou encore leurs semblables comme dans « la Route » ou « soleil vert » ? 

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Ponzi d’après la SEC

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Réagissez à l'article

24 réactions à cet article    


  • Hervé Hum Hervé Hum 26 septembre 2012 19:55

    Bien Maugrée !

    En français le système de Ponzy s’appelle la « cavalerie » et finit toujours de la même façon, par la faillite.

     


    • celui qui maugréé celui qui maugréé 27 septembre 2012 10:14

      Sauf si des évènements ( une guerre ? ) permettent de détourner l’attention et de purger une partie des avoirs pourris.


    • Hervé Hum Hervé Hum 26 septembre 2012 22:01

      Tiens, je profite de votre article pour sourire sur le contraste entre celui ci et le bandeau publicitaire qui s’affiche en haut. Celui ci montre un Bernard Tapie avec son air gentil tout plein et les mains qui se veulent rassurante avec l’une (lui) enveloppant l’autre (vous) pour nous dire d’avoir tout plein confiance. Qu’il va prendre soin de vous. Bernard Tapie en Robin des Bois j’ai déjà vu ça quelque part, mais où déjà ?

      Enfin bref, son message est pour nous dire qu’il rachète les crédits. Moi je suis quelqu’un de généreux, je lui en ferait cadeau !


      • celui qui maugréé celui qui maugréé 27 septembre 2012 09:17

        ah tiens c’est vrai que j’aurai pu aussi parler les affaires Tapie et Credit Lyonnais


      • jeanpiètre jeanpiètre 27 septembre 2012 10:17

        adblock est ton ami


      • anomail 26 septembre 2012 22:25

        Excellente synthèse, merci pour cet article.

        Là on voit le puzzle entier alors qu’à la télé ils ne nous montrent qu’une pièce à la fois, probablement volontairement.

        Il y a malgré tout une chose que je serais curieux de connaître, c’est quelle est la part de nos élites politiques qui connaît parfaitement la situation et veulent juste tenir le plus longtemps possible, et à contrario quels sont ceux qui sont de parfaits abrutis qui continuent de prôner la croissance à tout va simplement parce qu’ils sont nuls en mathématiques.


        • Hervé Hum Hervé Hum 27 septembre 2012 00:03

          La réponse à votre question tient à cette blague fameuse du type qui tombe du 80ème étage d’un immeuble et qui se dit à chaque étage « jusqu’ici ça va, jusqu’ici ça va »

          Mais après tout, l’histoire ne dit pas ce qui l’attend en bas, si l’on pense du béton, on peut aussi imaginer un énorme matelas gonflable capable d’amortir une telle chute. Et ce dire à ce moment là « putain, si j’avais su j’aurai sauté avant ! »

          On peut etre pessimiste pour le présent et optimiste pour le futur.


        • Immobilier-danger Immobilier-danger 27 septembre 2012 08:40

          Merci pour cette très bonne synthèse sur les différentes chaines de Ponzi existantes. Je me suis davantage intéressé à la première citée (l’immobilier) en étudiant comment les prix des logements pouvaient augmenter fortement sans que les revenus ne suivent... Voir ici : http://www.immobilier-danger.com/Immobilier-France-la-fin-d-une-135.html

          Tant qu’il y a des entrants en bas de l’échelle, cela permet d’alimenter la machine. Alors qu’en 2009 on pouvait espérer un début de dégonflement de la bulle immobilière française, on s’est retrouvé avec deux éléments permettant de faire repartir le Ponzi : une forte baisse des taux et un prêt à taux zéro accordé à quasiment tout le monde.

          En 2012, les primo-accédants se font de plus en plus rare sur le marché immobilier français, à tel point que les lobbying pour faire revenir le PTZ+ dans l’ancien se fait de plus en plus pressant...


          • celui qui maugréé celui qui maugréé 27 septembre 2012 09:20

            une petite coquille de ma part dans Astérix chez Cléopatre c’est en fait Panoramix qui reprend la phrase célèbre de Napoléon.


            • AdNocendumPotentesSumus AdNocendumPotentesSumus 27 septembre 2012 10:38

              Bonjour,
              L’article contient des imprécisions, des inexactitudes et finit sur du n’importe quoi.

              Préambule :
              Attention, « Pyramid scheme » ou « vente pyramidale » en français n’est pas forcément un schéma de Ponzi ; puisqu’un schéma de Ponzi n’est qu’un exemple (célèbre au demeurant) de vente pyramidale. D’ailleurs, le lien que vous fournissez traite de la vente pyramidale en général et non du schéma de Ponzi. Quand on traite de choses précises, on se doit de l’être.

              Immobilier :
              La crise des subprime est par essence un schéma de Ponzi, il faut être précis.
              Taux usuriers ? Taux variable plutôt non ? Le taux variable est légal aux US (pas usurier donc) et ce sont les emprunteurs qui n’ont pas été voir les modalités d’un tel taux. Ces taux sont à risques, les emprunteurs ont joué, ils ont perdu.
              “Ne jamais investir dans une entreprise que vous ne pouvez pas comprendre. “ Warren Buffett, milliardaire.
              S’il s’agit bien d’un taux usurier, veuillez m’expliquer en détail...

              Chapitre 2 :

              « Tant que l’on conçoit et commercialise des voitures... » contresens. Néanmoins, ces voitures non françaises sont bien achetées par les consommateurs non ? La question est pourquoi ? Demandez donc aux gens pouquoi ont-ils achetés une marque non française... Et sinon, le rapport avec le sujet de l’article ?

              La fin de l’article tourne au n’importe quoi, ce serait long de tout décortiquer. Quelques perles :
              « Après l’on s’étonne que les airbus se fissurent, sont livrés en retard. » Vous êtes sérieux là ?

              « Reste à l’état ou les fédérations d’aider les agriculteurs à boucler les fins de mois puisque leur travail ne permet pas toujours d’en vivre. »
               Je connais des agriculteurs qui gagnent bien leur vie tout en étant indépendant (hors coopérative, etc.). Eux-mêmes disent qu’ils ont suffisamment de subventions (européennes notamment) et ils arrivent même à faire des investissements dis donc ! Ah, mais ça, ce n’est pas sur BFMTV ou TF1 !

              Il eut été plus juste de placer votre article dans « tribune libre » plutôt que dans « société ». Vous portez bien votre pseudonyme, vous ne faites que maugréer.


              • celui qui maugréé celui qui maugréé 27 septembre 2012 11:11

                Donc je reprend point par point.

                Eux-mêmes disent qu’ils ont suffisamment de subventions (européennes notamment) et ils arrivent même à faire des investissements dis donc ! Ah, mais ça, ce n’est pas sur BFMTV ou TF1.

                je parle d’exemple que je connais personnellement dans mon entourrage : tous les agriculteurs ne sont pas de gros propriétaires d’exploitations vastes et faisant largement appel aux techniques les plus polluantes et invasives. les gros cerealiers ne peuvent être comparés au maraichers et aux petits producteurs de lait bio ou pas d’ailleurs.

                « Après l’on s’étonne que les airbus se fissurent, sont livrés en retard. » Vous êtes sérieux là ?

                oui un article dans la presse française remarquait que que la qualité des livraisons d’airbus avait déclinées après que le ratio commerciaux / ingénieurs dans les décisionnaires avait changé dans la société au profit des commerciaux.

                C’est une constatation que je fais moi même dans la société ou je travaille. Et vous vu votre article « sommes nous perdus » vous habitez sur un île ?

                Tant que l’on conçoit et commercialise des voitures..." contresens. Néanmoins, ces voitures non françaises sont bien achetées par les consommateurs non ? La question est pourquoi ? Demandez donc aux gens pouquoi ont-ils achetés une marque non française... Et sinon, le rapport avec le sujet de l’article ?

                non je parle ici des voitures en général. et puis vous oubliez que Toyota fait assembler ses voitures chez nous , alors que Renault ne le fait presque plus... curieux non ?

                Taux usuriers ? Taux variable plutôt non ? Le taux variable est légal aux US (pas usurier donc) et ce sont les emprunteurs qui n’ont pas été voir les modalités d’un tel taux. Ces taux sont à risques, les emprunteurs ont joué, ils ont perdu.

                Sauf que les niveaux d’endettements autorisés ont été largement trop élevés des pays et banques ont acceptés de permettre un niveau d’endettement très supérieur à l’habituel plafond de 30-33%.
                Même à taux fixe des durées de plus de 15 ans sont déraisonnables.

                Le taux variable est légal aux US (pas usurier donc) et ce sont les emprunteurs qui n’ont pas été voir les modalités d’un tel taux. Ces taux sont à risques, les emprunteurs ont joué, ils ont perdu.

                sauf que dans le cas qui nous intéresse ce ne sont pas les seules subprimes dont on se doutait qu’elle péterait qui sont en train de poser problèmes mais désormais les emprunt considérés plus fiables en raison de l’écroulement en cascade du marché de l’immobilier.

                les taux pour les emprunts étudiants US sont aussi un dossier sensible :
                http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/06/12/20002-20120612ARTFIG00656-les-prets-etudiants-font-trembler-l-amerique.php

                Il eut été plus juste de placer votre article dans « tribune libre » plutôt que dans « société ». Vous portez bien votre pseudonyme, vous ne faites que maugréer.

                c’est ce que j’ai fait ( tribune libre) mais visiblement a été modifié par agoravox.

                Et vous en dehors de nuire ( cf votre pseudo) ? Vos article sont parfois d’un raccourci édifiant.
                le but des article est de lancer le débat vous vous contenter de critiquer sans argument ou article précis.
                j’aurai pu étoffer mes sources à la limite.


              • AdNocendumPotentesSumus AdNocendumPotentesSumus 27 septembre 2012 12:56

                1/ « les gros céraliers ne peuvent être comparés... » évidemment non, ils ne produisent pas la même chose ; dans ce cas, on n’utilise pas le terme générique « agriculteur ». Par ailleurs, pouvez-vous me définir ce qu’est une exploitation vaste (en ha, en nombre de vaches, etc.) et à l’inverse ce qu’est un petit producteur de lait (en volume et nombre de bêtes) ? Une fois cela bien défini, on pourra discuter sérieusement.

                2/ Peut être est-ce vrai pour le ratio, je n’ai pas la réponse. Cependant, les fissures sur les A380 (et non les airbus en général...) est un problème de l’appareil qui était déjà connu d’Airbus. Ce problème s’est agravé, il a donc été nécessaire de s’en charger avant un éventuel incident. C’est vous qui créées des liens entre une donnée et une conséquence à priori indépendants. Ces fissures sont structurelles et n’ont que peu à voir (voir pas du tout) avec la baisse du nb d’ingénieurs ou l’augmentation du nombre de commerciaux. Sinon, prouvez-moi le contraire sur ce cas là.

                3/ Ce sont des choix stratégiques des industriels et je ne prétends pas être plus compétent que le comité exécutif de Renault pour les faire. Mon seul avis est qu’il s’adapte à la conjecture, aux nombre de ventes en fonction du type de véhicule, des ventes à l’export, à la demande, etc.

                4/ Oui, donc il s’agissait de taux variable légal et non de taux usurier. La limite des 33% d’endettement est la valeur légale en France (non aux US à l’époque, aujourd’hui, je ne sais pas.). De là à dire que c’est uniquement la faute des organismes de régulation, non, c’est aussi la faute aux particuliers, je maintiens.
                « désormais les emprunts considérés plus fiables en raison de l’écroulement en cascade du marché de l’immobilier ». Quels emprunts ?

                5/ Tribune libre : bien, veuillez m’en excuser.

                6/ Vous vous acharnez sur mon premier article « Sommes-nous perdus » alors que ce n’est pas le sujet. Mon article est médiocre voir nul je le reconnais, c’était mon premier et un test également. Enfin la citation Ad nocendum potentes sumus désigne les hommes en général et n’est pas mon invention (Sénèque) alors que vous vous désignez directement en tant que « celui qui maugréé », que voulez-vous que je vous dise et mon opinion est que cela se ressent à la lecture de votre article.

                Préambule. Oui, j’apportais juste une précision.

                Concernant Airbus, c’est aussi grâce au remarquable commercial américain John Leahy que le succès est arrivé.


              • celui qui maugréé celui qui maugréé 27 septembre 2012 13:20

                1/ « les gros céraliers ne peuvent être comparés... » évidemment non, ils ne produisent pas la même chose ; dans ce cas, on n’utilise pas le terme générique « agriculteur ». Par ailleurs, pouvez-vous me définir ce qu’est une exploitation vaste (en ha, en nombre de vaches, etc.) et à l’inverse ce qu’est un petit producteur de lait (en volume et nombre de bêtes) ? Une fois cela bien défini, on pourra discuter sérieusement.

                soit mais mon article n’était qu’une introduction, pour tout détailler il en eu fallu plusieurs
                car nous sommes limités en nombres de caratères.

                2/ Peut être est-ce vrai pour le ratio, je n’ai pas la réponse. Cependant, les fissures sur les A380 (et non les airbus en général...) est un problème de l’appareil qui était déjà connu d’Airbus. Ce problème s’est agravé, il a donc été nécessaire de s’en charger avant un éventuel incident. C’est vous qui créées des liens entre une donnée et une conséquence à priori indépendants. Ces fissures sont structurelles et n’ont que peu à voir (voir pas du tout) avec la baisse du nb d’ingénieurs ou l’augmentation du nombre de commerciaux. Sinon, prouvez-moi le contraire sur ce cas là.


                Il est largement démontré que forcer les livraisons dans des délais serrés a toujours comme impact le fait de rogner sur la qualité et les contrôles.
                l’article que j’ai mis en lien un peu plus bas en parle d’ailleurs.
                Moi qui travaille en RnD technologique je peux vous assurer que l’on nous force de plus en plus à tenir des délais sans tenir compte de nos remarques, quitte à bidouiller après pour que cela fonctionne à nouveau en cas de problème.

                En cas de problème c’est rarement le commercial qui a vendu l’invendable mais les techniques qui se font taper sur les doigts à moins de se couvrir en levant les alerte très tôt ( alertes presque jamais remontées à la hierarchie)

                3/ Ce sont des choix stratégiques des industriels et je ne prétends pas être plus compétent que le comité exécutif de Renault pour les faire. Mon seul avis est qu’il s’adapte à la conjecture, aux nombre de ventes en fonction du type de véhicule, des ventes à
                l’export, à la demande, etc.

                Le problème est que nombreuses sont les sociétés qui ce sont maintenus sur l’idée de départ des indutriels automobiles sans anticiper d’un iota les changements. Fermer des usines dans un lieu comme le 93 aura forcément des conséquence et pas seulement pour les actionnaires ni même les employés .. mais toute la société. Au cas où vous ne l’auriez pas vu nous sommes tous sur la même planète et donc liés tôt ou tard aux actes des uns et des autres.


                4/ Oui, donc il s’agissait de taux variable légal et non de taux usurier. La limite des 33% d’endettement est la valeur légale en France (non aux US à l’époque, aujourd’hui, je ne sais pas.). De là à dire que c’est uniquement la faute des organismes de régulation, non, c’est aussi la faute aux particuliers, je maintiens.
                « désormais les emprunts considérés plus fiables en raison de l’écroulement en cascade du marché de l’immobilier ». Quels emprunts ?

                les autres emprunts US mais aussi en Europe patissent de la baisse mécanique du prix de l’immobilier qui empêche les gens de vendre avec la plus value escomptée ce qui les empêche d’acheter plus grand ce qui bloque donc les primo accedant des plus petites surfaces.

                Il est estimé que le temps moyen de possession d’un bien en ile de France n’est que de 3 à 4 ans ! Si ce n’est pas une fuite en avant qu’est ce ?

                6/ Vous vous acharnez sur mon premier article « Sommes-nous perdus » alors que ce n’est pas le sujet. Mon article est médiocre voir nul je le reconnais, c’était mon premier et un test également. Enfin la citation Ad nocendum potentes sumus désigne les hommes en général et n’est pas mon invention (Sénèque) alors que vous vous désignez directement en tant que « celui qui maugréé », que voulez-vous que je vous dise et mon opinion est que cela se ressent à la lecture de votre article.


                primo ce n’est que mon 3 ième article donc je ne pretends pas l’avoir fait parfait.
                secundo celui qui maugréé est un surnom qu’on m’a donné jadis et que je trouvais amusant, mais c’est aussi un critique déguisée vers ceux qui ralent bien plus que moi ( c’est de l’ironie) et cela n’empêche nullement de me présenter rapidement dans mon profil ( ce n’est pas le cas de toutes et tous ici)

                Préambule. Oui, j’apportais juste une précision.

                ok

                Concernant Airbus, c’est aussi grâce au remarquable commercial américain John Leahy que le succès est arrivé.

                En effet mais le tout commercial a ses limites cf mes remarques plus haut.


              • AdNocendumPotentesSumus AdNocendumPotentesSumus 28 septembre 2012 09:57

                Merci pour ces précisions !
                Nous sommes donc presque sur la même longueur d’ondes. J’ai apprécié de débattre avec vous.

                Continuez à écrire, je vous lirais.


              • celui qui maugréé celui qui maugréé 27 septembre 2012 11:17

                Préambule :
                Attention, « Pyramid scheme » ou « vente pyramidale » en français n’est pas forcément un schéma de Ponzi ; puisqu’un schéma de Ponzi n’est qu’un exemple (célèbre au demeurant) de vente pyramidale. D’ailleurs, le lien que vous fournissez traite de la vente pyramidale en général et non du schéma de Ponzi. Quand on traite de choses précises, on se doit de l’être.

                Vu la taille limitée des article dans Agoravox il fallait faire bref malgré tout.

                le propos de l’article quand on prend le temps de le lire voulait signifier qu’il y a d’autres exemples de fuites en avant plus ou moins pyramidales qui sans être des ponzi au sens strict du terme posent problèmes dans nos sociétés.

                « C’est une bête fuite en avant dont on ne considère « hélas » qu’une des formes comme répréhensible. »

                le message est clair non ?


                • celui qui maugréé celui qui maugréé 27 septembre 2012 11:33

                  un élément à jouter ( mais qui traite plus de Boeing) :

                  http://www.lefigaro.fr/societes/2010/11/30/04015-20101130ARTFIG00751-boeing-tire-les-lecons-des-rates-du-b-787.php

                  extrait :

                  "C’est aussi l’époque où l’équilibre entre les commerciaux et les ingénieurs se rompt en faveur des premiers. Boeing n’avait pas lancé de nouvel avion depuis 1995.

                  À l’époque, il dominait le ciel, avec 70% du marché mondial, face au « nain » Airbus. En 2004, il lance le programme B 787. Un an plus tard, il perd sa couronne. La bataille commerciale se durcit, entraînant chaque constructeur dans une surenchère auprès des compagnies, parfois au mépris de la réalité industrielle et de calendrier réaliste.

                  Airbus comme Boeing paient l’addition de ces dérives. ...."


                  • nico31 27 septembre 2012 11:43

                    Vous écrivez :

                    « Cerise sur le gâteau en France nous avons le système de retraite par répartition ! Une autre pyramide ! [...] Le paradigme fut simple : beaucoup d’actifs jeunes payant les retraites des vieux. »

                    Que ce soit par répartition ou par capitalisation, c’est toujours le travail des actifs qui finance le travail des inactifs. Dans un cas le prélèvement s’appelle cotisation, dans l’autre cas il s’appelle dividende et plus-value mais il y a toujours un transfert de richesse du travailleur vers le retraité.


                    • celui qui maugréé celui qui maugréé 27 septembre 2012 11:49

                      je souhaitais surtout mettre en évidence le fait que cette pyramide trainait depuis longtemps et ne pouvait rester viable longtemps. Les politiques se filant la patate chaude au fil des mandats.

                      Et que pour le maintenir puis essayer de le résoudre on a aggravé l’endettement public puis amplifié la pression des fonds d’assurances vie.


                    • Montagnais .. FRIDA Montagnais 27 septembre 2012 12:50

                      Les Chinetok vont construire 50 aéroports dans les deux ans qui viennent on a vu..


                      Vous pourriez pas les ramener à la raison ces brebis ? Et au passage raser S&P Asia 50 ? Et CAC et Wall Street ?

                      Remarquez.. pu la peine de se convulser..

                      Consummatum est.. Cito,  Longe, Tarde

                      • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 30 septembre 2012 17:28

                        Un article un peu « salade russe », du vrai, du faux, du réel, du fantasmé, du « bien vu », du contre-sens.

                        Voici un exemple de contre-sens :

                        "La mode moutonnière des ultralibéraux et les lobbies associés de faire passer la dette dans le giron des banques a eu pour effet d’amplifier les taux que les états doivent. C’est surtout flagrant à partir de 1973 et des différents traités (souvent entérinés dans le mépris de l’expression des peuples).

                        Ajoutez à cela le fait que les banques furent autorisées à prêter bien plus qu’elles ne disposaient en liquidités (un rapport de 6x).« 

                        Voici un exemple de phrase disant une chose et son exact contraire :
                        Vous parlez de libéralisme (ultralibéralisme, même, pour faire plus impliqué), puis, sans vergogne, vous parlez des différents traités et des banques »autorisées" ... Les traités ont été signé par qui ? Qui a donné aux banques se privilège inique ?

                        Dans les deux cas, il s’agit des politiques, des états. Donc à l’opposé de toute la philosophie libérale qui prône une séparation totale de la politique et de la finance. Qui est contre le monopole de la création de monnaie. Contre les subvention en tout genre (cf. les subventions à l’agriculture cité plus bas dans votre article).

                        Donc parlez de collusion entre état et finance. De faillite de la sociale démocratie. De République de le connivence. Tout cela est vrai. Mais ne mêlez pas les libéraux à cela*.

                        Enfin, une précision historique, concernant ce véritable système pyramidale qu’est la retraite par répartition, ce n’est pas à la libération mais en 1941 que ce système de retraite a été mis en place. Il n’a été qu’entériné à la libération, tout comme la Sécurité Sociale elle-même décrétée sous le gouvernement d’extrême-droite de Pétain.

                        * Il n’y a plus eu de gouvernement libéral en France depuis la première décennie du XXè siècle  !


                        • celui qui maugréé celui qui maugréé 2 octobre 2012 10:45

                          Oui les politiques ont signé les traités mais la plupart du temps sans passer par des référendum ( surtout après que les quelques uns organisés ont été rejetés par les électeurs) .

                          Il y a une réelle collusion et lobbying entre certains corps et la classe politique elle même notamment composé de gens du milieu de la finance , avocats d’affaire.
                          Aux élus passablement peu objectifs s’ajoutent des instances européennes pas toujours composés de représentant des peuples, dans celle ci on trouve des commissaire européen, des fonctionnaires européens qui sont passés et repassent par les banques et des sociétés privées). Le conflit d’intérêt est flagrant.

                          Or si le gouvernement Français n’est pas ultra libéral ( quoique) celui ci doit appliquer les directives européennes qui tendent à l’être.


                        • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 2 octobre 2012 15:33

                          Vous avez un problème avec la définition du libéralisme :

                          Dès qu’il s’agit de directive, règlementation qui s’appliquent à des groupes particuliers : Les banques, les pécheurs, les agriculteurs ... Il ne peut pas s’agir de libéralisme.

                          Le libéralisme, c’est le principe de la subsidiarité : Les décisions sont prises au plus près des individus et se transmettent aux structures plus importantes, sauf, s’il est plus avantageux de se regrouper : association, mutuelle, commune, région, pays, Europe. Toujours dans ce sens. Dès que le sens s’inverse, c’est de l’étatisme !

                          Donc un gouvernement libéral, c’est un gouvernement qui ne se charge que de défendre les individus contre la loi du plus fort, de protéger leur liberté, leur propriété, et de faire respecter les contrats conclus de gré à gré.


                        • celui qui maugréé celui qui maugréé 3 octobre 2012 10:06

                          vous jouez sur les mots ici ce que je pointe du doigt c’est l’ultra libéralisme dérivant de sa forme moins ultra.
                          En même temps les modèles étatiste ont eux même échoués de leur coté.

                          Ce qui me dérange est que pour le moment personne ne pense un autre système on ne fait que ressasser les vieux dogmes d’un bord ou de l’autre.

                          au passage un exemple intéressant : http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/10/02/noire-finance_1767785_3246.html
                          un reportage / emission sur Arte, même si il est à charge c’est intéressant de voir que le déclencheur de 1929 a été entre autre le ponzi de G and Sachs. On y revient toujours à ceux là.


                        • Lobbotomy Lobbotomy 20 janvier 2013 10:33

                          Le FMI, la Banque Mondiale, l’OCDE, les thinks thanks que sont la Cato Institute, la Heritage Fondation, la Société du Mont Pélerin et des dizaines d’autres moins puissants mais tous aussi intéressés, ont été créés et soutenus par des multinationales. 

                          Ils prêchent tous un néo-libéralisme avantageant les milieux d’affaires, corrompent les politiques américaine en finançant leur campagne, financent la pensée unique du capitalisme naturel et dominant politique et démocratie et « inévitable pour l’expansion naturelle des marchés », de la recherche de la croissance via la compétitivité : baisse des salaires, arrêt des aides aux pauvres jugées contre-productives, abaissement des impôts pour les plus riches « créateurs de richesses » et déréglementation compulsive de tous les pays encore sous le « joug » (et la protection au passage) de l’Etat Providence !

                          Donc jouer sur les mots, c’est de l’inconscience si tu es un « petit » citoyen et un intérêt manifeste de détourner le débat si tu penses être un « grand » citoyen, donc j’imagines que tu es soit un petit fou soit un grand manipulateur ! 

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