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L’Arche de Zoé et le Parti de la rumeur

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« Qui croit penser ne fait que saliver devant l’événement. À notre tour, ne crachons pas sur cette salive. Bavée à l’heure des informations ou de la lecture des journaux, elle prouve qu’il y a jeu apparent de la pensée, comme la salive du chien de Pavlov établissait le mécanisme de l’instinct. L’opinion anime son inertie, voilà ce qu’elle fait. »
Jean Raspail, Le Camp des Saints.



Le drame de toute société, soumise par nature à la loi du nombre, est de ne pouvoir assurer pleinement la primauté de la pensée sur l’opinion. Que cette société évolue au sein d’un régime totalitaire ou d’une démocratie n’y change rien : l’esprit va à ce qui le contente et le nourrit, vers ce doute qui est le gage de son existence. Le drame survient lorsque ce doute devient l’aliment favori des foules, lorsqu’il cesse d’être un prélude à l’intelligence pour devenir une caution de la rumeur.

Est caractéristique de cette dérive la polémique croissante autour de l’opération avortée de l’Arche de Zoé, selon laquelle le fiasco procéderait essentiellement du laxisme des autorités françaises vis-à-vis de l’association, quand celles-ci ne sont pas accusées d’avoir pris une part active au projet aujourd’hui condamné.

Comme dans tout processus de rumeur, ce qui frappe le plus est l’existence d’une distance considérable, d’un hiatus rien moins que prodigieux entre les faits avérés et le récit qui les escorte. En effet, l’on sait aujourd’hui que le Quai d’Orsay a multiplié les interventions auprès de l’association afin de la dissuader de réaliser son projet. De même, l’on sait que les familles elles-mêmes ont été mises en garde contre l’ « extravagance » de l’opération envisagée, dès le 3 août, et que cette action préventive a permis au ministère des Affaires étrangères d’être informé de l’imminence de l’opération et d’en empêcher la réalisation in extremis.

Si bien que d’un côté, l’on ne peut que prendre acte de ce que l’action des autorités françaises a permis de mettre un terme à une entreprise foncièrement illégale, tandis que de l’autre, l’on relaye en boucle un discours dénonçant l’impuissance de ces mêmes autorités à interdire l’opération... En d’autres termes, le discours semble ici parfaitement étranger aux faits qu’il prétend appréhender.

Sans doute est-ce parce que la réalité n’est pas à proprement parler son objet. En effet, tout indique ici qu’il ne s’agit pas tant de dénoncer l’impuissance d’un gouvernement que de juger ce dernier selon l’idée particulière que l’on se fait de sa puissance.

C’est à l’occasion de la passe d’armes entre le député Bianco et la secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme que la nature véritable de la controverse est apparue au grand jour. A l’occasion d’un débat à l’Assemblée nationale, le député Bianco a en effet interpellé le gouvernement : « Pourquoi n’avez-vous pas empêché l’opération ?  » Outre le fait qu’elle fait bien peu de cas de ce que l’opération a précisément été « empêchée » grâce à la diligence des autorités françaises, cette interrogation laisse entendre que la volonté du gouvernement aurait fait défaut dans la gestion de l’affaire : elle interpelle sur le mobile avant d’entendre la défense, exige le pourquoi avant même d’avoir établi le comment. Ainsi naît la rumeur, enfant chérie du procès d’intention.

Car, avant de spéculer sur une éventuelle compromission du gouvernement, il existe un cortège de circonstances atténuantes pour expliquer l’interruption tardive de l’opération de l’Arche de zoé, circonstances qui toutes procèdent de l’Etat de droit. La secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme les a d’ailleurs parfaitement recensées : « Fallait-il emprisonner préventivement les responsables de l’association ? Non. Fallait-il envoyer nos militaires à l’aéroport pour arrêter l’opération ? Non, l’Afrique de papa, c’est terminé, la France respecte la souveraineté du Tchad. Fallait-il dissoudre l’association ? Non, la France est un Etat démocratique. »[1]

Mme Yade l’a fort justement souligné, la question de savoir si la France aurait dû ou non se substituer aux autorités tchadiennes dans le dénouement de cette affaire ne se pose pas, excepté pour ceux qui nourrissent encore de douteuses nostalgies à l’égard du continent africain. Les interrogations légitimes se situent en amont : elles portent sur les causes de l’incapacité du gouvernement à prévenir la dérive de l’association.

Fallait-il emprisonner préventivement les responsables de l’association ?

Est-il un principe plus essentiel à la vie démocratique que l’interdiction des détentions arbitraires ? Afin d’en assurer le respect, la législation pénale a multiplié les précautions pour prévenir les usages abusifs du pouvoir répressif, et notamment en matière de répression de la tentative de crime ou de délit. Néanmoins, ce régime protecteur des libertés publiques ne saurait affranchir les pouvoirs publics d’un certain devoir de vigilance. Ainsi l’article 40 du code de procédure pénale prévoit que « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ».

Une fois portée à la connaissance du procureur de la République, une tentative de crime ou de délit ne peut cependant être l’objet de poursuites pénales que sous certaines conditions. En vertu de l’article 121-5 du code pénal, il faut impérativement que celle-ci se soit manifestée par un «  commencement d’exécution ». D’après la jurisprudence, ce « commencement d’exécution » se caractérise par la réunion de deux éléments : l’un est subjectif, il s’agit de l’intention irrévocable de commettre l’infraction ; l’autre est objectif, il s’agit d’un acte matériel univoque, qui ne doit laisser aucun doute sur l’intention de la personne en cause.

Enfin, lorsqu’il est informé de l’existence de faits litigieux, le magistrat apprécie la suite à leur donner conformément aux dispositions de l’article 40-1 du code de procédure pénale. Aussi peut-il, s’il estime cette option pertinente au regard des faits constatés, mettre en œuvre des procédures alternatives aux poursuites. Entre autres dispositions, l’article 41-1 du même code prévoit notamment que le procureur peut « procéder au rappel auprès de l’auteur des faits des obligations résultant de la loi » et « demander à l’auteur des faits de régulariser sa situation au regard de la loi ou des règlements ».

Se pose donc la question de savoir, au regard de ces différents éléments, si les autorités françaises ont su mobiliser toutes les ressources judiciaires à leur disposition.

En l’espèce, après avoir pris connaissance du projet de l’association, le ministère des Affaires étrangères - par le biais de l’Autorité centrale pour l’adoption internationale - a transmis dès le 9 juillet un signalement au parquet de Paris afin qu’une enquête soit ouverte. S’en est suivie au mois d’août l’audition du président et du secrétaire général de l’association, au cours de laquelle leur ont été rappelées les règles en vigueur en matière d’adoption internationale. En d’autres termes, le magistrat saisi de l’affaire a considéré que la tentative n’était pas constituée et a donc opté pour l’une des procédures alternatives visées à l’article 41-1 du code de procédure pénale. L’objet même de l’association n’a pas été jugé illicite par le magistrat, sans quoi ce dernier aurait introduit une procédure de dissolution judiciaire.

Fallait-il dissoudre l’association ?

À défaut de dissolution judiciaire, le gouvernement ne pouvait-il pas cependant user de certaines prérogatives, notamment de la dissolution administrative de l’association ? Si l’on considère la loi du 10 janvier 1936, qui définit le cadre d’application de cette mesure dérogatoire au principe de liberté d’association, il semble que le recours à la dissolution administrative ait en l’occurrence été rigoureusement impossible.

Votée à l’origine pour lutter contre les ligues qui menaçaient la République [2], cette loi de 1936 connaît aujourd’hui encore un champ d’application extrêmement restreint. Dans un premier temps, celle-ci ne pouvait en effet être invoquée par le pouvoir exécutif qu’afin d’empêcher la provocation à des manifestations armées dans la rue, l’atteinte à l’intégrité du territoire ou à la forme républicaine du gouvernement. Par la suite, les lois du 1er juillet 1972 et du 9 septembre 1986 ont respectivement étendu l’application des dispositions répressives de 1936 à l’encontre des associations participant de la provocation à la discrimination et de la provocation aux actes de terrorisme. De toute évidence, l’association l’Arche de Zoé ne relevait d’aucune de ces catégories, et sa dissolution administrative aurait indéniablement constitué un abus de pouvoir de la part du gouvernement.
***

Si l’ensemble de ces règles demeure largement méconnu du grand public, il paraît inconcevable que les actuels contempteurs de l’action gouvernementale ignorent les limites inhérentes à la justice préventive. Le souci des libertés publiques qui les caractérise d’ordinaire en témoigne. Aussi le versant politique de la controverse autour de l’Arche de Zoé, s’il n’apporte aucune démonstration probante d’un manquement du gouvernement à ses obligations, illustre en revanche dans quel désarroi évolue actuellement la majeure partie de l’opposition : théoriquement redevable envers le citoyen d’assurer la vigie de la démocratie, elle n’est plus aujourd’hui que le mandataire de ses soupçons. Quitte à passer sous silence qu’un Etat de droit ne pourra jamais totalement protéger les individus d’eux-mêmes.

Notes
[1]- Le Monde, Passe d’armes, édition électronique du 31 octobre 2007.
[2]- Bertrand Mathieu, Étude de la loi du 10 janvier 1936 relative aux groupes de combats et de milices privées, Rajf.org, 1999.

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49 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 5 novembre 2007 10:30

    Vous présentez là une version des faits comme étant la vérité officielle. Permettez que je ne vous suive pas sur ce terrain. En revanche, laissez moi vous dire ceci : Alain Gérard Slama disait ce matin dans sa chronique sur France Culture, je cite de mémoire, que « le propre du pouvoir c’est de maîtriser le temps politique ». Et AGS ajoutait en substance : « L’affaire de l’Arche de Zoé vient démontrer au détriment de Nicolas Sarkozy qu’il n’est pas si facile de maîtriser le temps politique ».

    Je crois au contraire d’AGS, que le président sait opportunément faire flèches de tous bois : cette affaire tombe à point nommé pour occulter le débat sur le nouveau traité dit simplifié et sa « ratification déni de démocratie ». Parce que personne ne l’oblige à s’occuper des faits divers et chambouler son agenda pour jouer les Cécilia par intérim.

    Pour ce qui concerne cette association, n’a-t-elle pas bénéficié d’un soutien logistique de la part des autorités françaises sur place ?

    J’ai vu le reportage diffusé hier sur M6 : si ce reportage exonère les journalistes, il est accablant pour l’association : l’on y perçoit bien que ses dirigeants savaient agir dans la plus complète illégalité. Je pense que le culot dont ils ont a fait preuve ne peut s’expliquer que par la certitude qu’ils étaient protégés quelque part.

    A posteriori, on peut dire : « le scénario était parfait ». C’est cela le Sarkozysme : nous raconter des histoires, bien loin de toutes réalités. Bravo l’artiste.


    • JC. Moreau JC. Moreau 6 novembre 2007 22:24

      @Le Sudiste,

      A défaut de pouvoir produire vous-même ces « autres articles de loi exprimant exactement le contraire » (je serais pour ma part extrêmement curieux de connaître ces dispositions législatives qui, par exemple, permettent une mise en détention en dehors de toute commission ou tentative d’infraction...), pourriez vous me dire sur quoi repose votre certitude qu’ils existent ?


    • JC. Moreau JC. Moreau 7 novembre 2007 16:34

      @Sudiste,

      Bien du plaisir sur votre trampoline, donc.

      Ps:Entre deux rebonds, si vous trouvez les articles de loi en question, n’hésitez pas à vous manifester.


    • Lucrezia 5 novembre 2007 10:55

      Le Fachisme, Le Franquisme et Le Communisme ...ont tous commencé avec cette approche singulière de « justice » : Mettre les citoyens en Prison avant même qu’ils n’aient commis des delits !

      A en lire l’auteur de cet article, ne devrions ont nous pas emprisonner préventivement les citoyens sur la base de leurs simples rêves !?

      Enfin, je vous rappelle qu’en Justice, certes si il y a les CODES des LOIs qui régissent notre pays, tout ce qui y est écrit n’est pas forcément appliqué ou applicable, soit par us et coutumes actuelles ou en vigueur soit par juris-prudence etc ... car tout article de loi est interprétable ...Alors de grâce, ne prenez pas tout au « pied » de la lettre !


      • Francis, agnotologue JL 5 novembre 2007 11:01

        LUCREZIA : «  »A en lire l’auteur de cet article, ne devrions nous pas emprisonner préventivement les citoyens sur la base de leurs simples rêves ! ?«  »

        Vous préférez le faire sur la base de leur ADN ? Non, cette question n’est pas plus grotesque que votre affirmation !


      • JC. Moreau JC. Moreau 5 novembre 2007 11:03

        @Lucrezia,

        Si vous prenez le temps de relire le présent article, vous pourrez saisir que mon propos n’est nullement de plaider pour un élargissement du champ de la justice préventive, bien au contraire.

        Comme je le précise en conclusion de l’article, l’Etat de droit ne peut par essence protéger intégralement les individus d’eux-mêmes


      • JC. Moreau JC. Moreau 5 novembre 2007 10:59

        @JL

        Libre à vous de voir dans cette affaire une quelconque main mise du gouvernement français. Pour ma part, et à l’issue de la confrontation des faits connus avec la réalité légale de notre pays, j’y vois simplement une illustration des limites de l’Etat de droit.

        Vous supputez de toute évidence une implication du gouvernement dans l’opération Arche de Zoé, sans l’étayer me semble-t-il d’autres arguments que celui de votre ressentiment à l’égard du « Sarkozysme », et de l’idée selon laquelle la détermination dont ont fait preuve les membres de l’association à agir en toute illégalité ne peut avoir été que le fruit d’un soutien étatique. Personnellement, je crois que la vérité n’est pas « ailleurs » de façon immuable, ou du moins qu’il faut avant de se prêter à un jeu de spéculation le faire sur la base de quelques éléments rationnels, c’est-à-dire en l’occurrence autre que sur la croyance en un Etat omniscient.

        Cordialement,

        JCM


        • Francis, agnotologue JL 5 novembre 2007 11:04

          Je ne crois plus au Père Noël depuis bien plus longtemps que vous soyez-en sûr.


        • JC. Moreau JC. Moreau 5 novembre 2007 11:29

          @JL

          J’ai omis dans mon précédent commentaire de répondre quant au soutien logistique apportée par l’armée française à l’association sur le terrain. La question a été traitée dans l’article que vous pourrez consulter au lien ci-après :

          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=31007


        • Marie 5 novembre 2007 11:04

          Les charges contre « L’Arche de Zoé » sont accablantes.

          Il est normal qu’ils soient jugés au Tchad, pays souverain. Selon le principe de territorialité de la loi pénale, c’est la justice Thadienne qui est compétente.

          Vouloir absolument et exiger, comme le fait le parti socialiste qui fait de la mauvaise récupération politicienne, que les membres de cette association soit jugée en France, c’est considérer que le Tchad est une colonie française. Cela constitue un affront envers le Tchad et sa population. C’est prendre les Tchadiens pour des cons.

          La France est mal placée pour parler de Droits de L’ Homme, vu les conditions de reconduite et d’expulsion des étrangers en « situation irrégulière » qui sont venus tenter leur chance en France. Ce qui n’est ni un crime, ni un délit pour les ressortissants Français en Afrique.

          Alors, que la France arrogante et cynique, cesse de donner des leçons de morale à la terre entière.

          Il faut que la France soit conséquente avec elle-même puisqu’ elle condamne les rapts et trafics d’enfants en France. Cette expédition néocoloniale n’est ni plus ni moins qu’ un rapt et un trafic d’enfants. Les membres de « L’ Arche de Zoé » sont des voyous, des délinquants ils ont le traitement qu’ils méritent. Continuez à les soutenir, c’ est attester que la France est un Etat voyou.

          il n’ y a pas une justice pour les noirs et une autre pour les blancs. Lorsque des délinquants noirs commettent des actes répréhensibles en France, ils sont jugés en France.

          De plus les enfants enlevés par cette association ont droit à un avocat, ce qui sera le cas dans les prochains.

          Sachez que l’opinion publique africaine, ne veut absolument pas que ces voyous de « Children Rescue » au Tchad et de « L’Arche de Zoé » en France soient jugés en France. Si cela devenait le cas, ce serait un pécédent dans l’histoire des relations franco-africaines qui va déshonorer la France. On comprendrait s’ils avaient été otages comme le fût à l’époque au Tchad Madame Françoise Klaustre.

          L’ Afrique doit cesser d’être une terre d’expéditions !

          Marie, patriote gabonaise.


          • Francis, agnotologue JL 5 novembre 2007 11:09

            à Marie, le citoyen français que je suis est sur la même longueur d’onde que la citoyenne gabonnaise que vous êtes. Hélas, il est probable que l’affaire ne se règlera pas sur le plan judiciaire mais sur le plan diplomatique.

            Sauf erreur de ma part, Mme Klaustre n’avait commis aucun délit au Tchad ?


          • Marie 5 novembre 2007 12:12

            Il était bien normal à l’ époque que, pour Madame Françoise Klaustre, la diplomatie française fasse tout ce qui était en son pouvoir pour la sortir de détention au Tchad. Car cette honorable citoyenne française n’avait rien commis de répréhensible sur le sol Tchadien. Dans le cas présent, il s’agit de voyous qui ont commis des actes délictueux au Tchad, la justice Thadienne souveraine doit s’appliquer. L’ Afrique de papa, c’est terminée.


          • Francis, agnotologue JL 5 novembre 2007 13:35

            Marie, ce midi sur une grande radio nationale, un présentateur de journal disait en ces termes : « les responsables de l’Arche de Zoé sont toujours aux mains des tchadiens ».

            Même si par la suite il a dit « ils sont incarcérés au Tchad », je trouve que la première formulation laisse entendre qu’ils sont otages d’un pays terroriste et qu’il faut les sortir de là à tous prix.

            Je dénonce ici l’état d’esprit de ceux qui sont chargés de nous informer.


          • Pelmato 5 novembre 2007 14:10

            Le problème c’est qu’Idriss Déby est un « produit » Français qui ne répresente que lui même.

            http://www.pressafrique.com/m90.html

            Sarkozy le sait très bien... C’est pour ça qu’il fait en sorte de garder ce dictateur au pouvoir au Tchad : pour y garder aussi les interêts de la France (je ne sais pas lesquels mais il y en a sans aucun doute).

            Sarko sait aussi sans doute très bien que le Tchad n’est pas un pays démocratique et qu’on ne peu avoir confiance en la justice Tchadienne. Sinon, pourquoi aurait-il rappeler au Président Idriss Déby que le principe de « présomption d’innocence » devait être respecté dans cette affaire ? C’est bien que le Président Français a de serieux doute quant a la justice de ce pays.

            D’autre part je ne suis pas sure que respecter Idriss Déby ou sa justice c’est respecter le Tchad. Je suis daccord cette affaire doit être condamné... mais comment et où je ne sais pas. Quelque part la la France sera toujours a même de mettre son grain de sel en Afrique tant qu’elle continuera a y soutenir des dictatures et a y envoyer son armée.

            Je ne sais pas s’il faut y voire le déshoneur de la France si le procés était amené a se dérouler sur son sol. Ce qui est sure c’est que la France n’a pas attendus l’affaire Zoé pour déshonorer les Africains mais aussi sa propre démocratie en soutenant des dictatures. La France si elle était conséquente avec elle même commencerait par ne plus soutenir ces gens la... Tant que les dirigeants Français estimeront que pour l’Afrique une dictature au pouvoir est bien sufisante et surtout que l’Afrique est incapable de se diriger elle-même : il y aura toujours 2 mondes, 2 justices...

            Face à tant d’incohérences française, mais aussi face à l’incompréhension des 3/4 des Français (sur ce qu’on fait en Afrique) Le Président Sarkozy ne peu à mon avis plus que sauver les meubles. Au diable le déshonneur ! On en est plus là.


          • Pelmato 6 novembre 2007 16:19

            « Sinon, pour une meilleure compréhension du peuple français, merci de ne pas assimiler ce que vous appelez la France à ses habitants. A titre personnel merci de ne pas m’assimiler à Nicolas Sarkozy, patriote américain, et encore moins à je ne sais quelle secrétaire d’état patriote de je ne sais où. »

            Ne vous inquietez pas...je ne me reconnais pas plus que vous dans les manœuvres de Sarkozy, ou de celles de nos réprésentants passés a l’égard de l’Afrique. Par contre je pense qu’au moment de la campagne éléctoral nous ne faisons pas assez attention aux discourts de nos candidats sur leur politique envisagés envers le continent africain.

            Le prochain président doit être quelqu’un qui fasse disparaître le réseau Foccard.


          • gilbert paolini 5 novembre 2007 11:14

            Outre M6, il y a eu également un reportage sur tf1. Si ces images sont utilisées au procès, ils sont foutus.

            On peut toujours arguer de leur bonnes intentions, mais à l’image, ils paraissaient vraiment comme illuminés. Leur action jusqu’au-boutiste et déterminée les fait ressembler à une sorte de secte.

            Quant aux moyens utilisés pour parvenir à leurs fins : mensonge aux parents et aux autorités, dissimulation de leurs véritables intentions, et abandon sur place des tchadiens qui les avaient aidés, j’appelle çà du néo-colonialisme, ces gens-là s’imaginent avoir tous les droits, même celui de faire le bonheur de ces populations contre leur gré.


            • mandrier 5 novembre 2007 22:58

              Ces journalistes sont des salauds :

              - Si cela se trouve ils ont forcé la main à ces gars là pour faire un reportage bidonné pour se mettre en valeur. Eux

              - ils ont ete libere parceque « journalistes ».... Et maintenant, ils sont témoins à charge : ils veulent peut etre que ces francais soient en plus massacrés au bagne par des noirs trop contents de se faire un « blanc » ? Et en plus ces journalistes vont pouvoir faire en plus un reportage larmoyant par la suite. Ce sont des beaux degueulasses !

              - Vous avez confiance dans la « justice » africaine ? . Vous avez vu le guignol qui sert de juge d’instruction ? ( c’est « tintin au congo » !)

              - Vous avez vu la crasse de la « salle d’audience » ?

              Cela suffit ! il faut leur envoyer un RIMA et des paras. Leur président c’est une émule de Mugabé, de Kadafi, ou de Amin Dada... Quest ce que la France à à foutre de « traiter » avec « çà » ? On perd nos gens, notre temps, notre argent... Il faut revenir à la France Afrique, et remettre des gens capables comme Pasqua, Foccart et autres...


            • Pelmato 6 novembre 2007 16:23

              Vous vous trompez : Le prochain président doit être quelqu’un qui fasse disparaître le réseau Foccard définitivement.


            • tal 5 novembre 2007 12:11

              En matière de coopération entre Etats, quel plus bel exemple de relations asymétriques, quelle plus belle démonstration de ce que doivent être les rapports de vassal à suzerain.Dans cette affaire, ce qui interpelle le plus au regard d’une certaine morale dont nous nous voulons les dépositaires face au monde moins développé, c’est la distorsion, pire le hiatus dans notre appréciation de faits selon qu’ils se déroulent chez nous ou, « ailleurs », et selon la catégorie des humains concernés. Dans un précédent topic,J’ai déja eu l’occasion de formuler la semaine dernière, mon modeste point de vue sur cette lamentable affaire. Il n’a pas varié mais s’est bien au contraire renforcé et peut se résumer ainsi, à savoir que ceux qui se rendent coupables d’agissements criminels au regard du Droit international, et de la législation de pays hôtes, devraient assumer pleinement leurs responsabilités , et à ce titre rendre des comptes à la justice de ce pays nonobstant les peines encourues et les éventuelles rigueurs de l’incarcération sur place.

              Pour revenir à cette ONG, après les images édifiantes présentées hier soir à la télévision (TF1), il n’est plus permis de s’intéroger sur le dégré de culpabilité de cette ONG, et à l’appui échaffauder toutes sortes d’hypothèses sur leurs motivations « profondes », dans le seul bût de masquer la faute et transformer le vice en vertu. Venant de tous ces gens,( nos compatriotes),les manifestations de soutien à cette ONG,donne la mesure de ce que peuvent être les comportements abérrants et les réflexes irrationnels - et choquants- dès que s’agisssant de l’Afrique noire. Pour eux consciemment ou non,l’interprétation de l’évennement et son appréciation, passe nécéssairement par un étalonnage éthique prenant en considération le critère « éthnique ». Cette grille de lecture explique tout. Elle explique aussi bien les reactions surréalistes de la rue( propos entendus, contenu des pancartes des manifestants, etc.),que les déclarations -sidérantes !- de certains journalistes fraichements libérés qui en dépit des charges accablantes pesant sur les membres de cette association, persistaient à les présenter comme des victimes innocentes, seulement coupables de quelques « petites maladresses », mais avant tout « bourrés de bonnes intentions » et, ayant jusque-là fait « un boulot remarquable ». Pas moins !...

              Ces dernières décades nous ont apporté milles preuves de ce que devrait être la véritable souveraineté des états en matière de justice rendue à l’encontre de ressortisssants étrangers.

              - Ainsi la justice Néo-Zéllandaise a jugé en son temps les agissements criminels des Français auteurs de la destruction du Rainbow Warrior, et les a incarcéré.

              - La jusice Taïwanaise à jugé souverainnement et incarcéré un agent de change frauduleux, responsable d’un Krach boursier qui ébranla la City.

              - La justice Française a jugé et incarcéré, -ou interné- pêle-mêle, des terroristes ou leurs agents, des escrocs,des meurtiers, des pédophiles, un Japonais canibales (ayant tué et dévoré sa petite amie) etc.

              - La justice Lybienne a jugé souverainnement les infirmières Bulgares.

              Chaque jour les justices Espagnoles, Anglaises, Allemandes, Italiennes, jugent souverainnement et incarcère « à priori » des auteurs etrangers - et leurs complices-coupables d’agissements criminels.

              Les transferts de ces justiciables vers leurs pays d’origine -selon les acords- interviennent « à postériori », après que soit passée la justice du pays ayant été le théatre du délit. Nous avons TOUS une part de responsabilité dans cette "affaire. Il suffit d’écouter, regarder ou lire les médias, ou encore constater les manifestations de rue,et lire les commentaires ici ou là sur le Net.

              Cette affaire et son épilogue prévisible -et déja entamé-, traduit le peu de confiance que nous avons à l’égard de la justice des « autres »,mais surtout donne la mesure du mépris dans lequel nous tenons les Africains, et ceci sans égards pour les populations des pays concernés, ou pour ceux de nos compatriotes ayant des origines en Afrique noir. Assurément les noirs Africains ont comme je l’ai déja dit, beaucoup de soucis a se faire pour leur avenir...

              Quelle belle humanité, cette triste affaire « d’humanitaires » !


              • Marie 5 novembre 2007 13:06

                Bravo pour votre juste analyse. Enfin des intellectuels français qui défendent les populations africaines face à l’impérialisme Français. Des peuples d’ Afrique francophone, dont les dictatures sont soutenues et armées par les pouvoirs politiques français de droite comme de gauche et, qui ont du mal à se défaire des servitudes du pacte colonial imposée par la France à ses anciennes colonies aux lendemains des indépendances, accords secrets sur l’exploitation des matières premières au bénéfice de l’ancienne puissance coloniale cachées aux populations par les dictateurs africains. Vous voulez que je vous dise la vérité, sans fard, celle que toute la classe politico-médiatique s’évertue à vous cacher ? La vérité, c’est que la France est devenue un des pays parmi les moins populaires de la planète. Au cynisme, à l’arrogance, et à la vanité française, il faut aussi ajouter cette prétention de nos gouvernants à faire la leçon à tout le monde.


              • tfyrys 5 novembre 2007 13:27

                Très juste. Quand on voit la belle leçon d’ethnocentrisme de François Hollande (« c’est la justice française qui doit statuer »), après celle des membres de l’Arche de Zoé (« ces enfants seront plus heureux chez nous »), il serait temps d’arrêter de se prendre pour le nombril du monde...


              • Act 5 novembre 2007 22:14

                Tal,

                Concernant cette tragique affaire humaine, encore une fois merci pour votre engagement pour la vérité et la justice. C’est le révélateur d’une réalité inouïe de la société française et probablement de notre temps, un aveuglement général et une hystérie collective. Face à une vérité trop dure, il ne reste que le déni pour tenter d’éviter le conflit entre valeurs et réalité quand celles-ci s’opposent trop violemment.

                Je rappelerai en passant que les geôles françaises regorgent de dizaines de milliers d’étrangers et que le défunt fils du dictateur tchadien, Brahim Déby, a été arrêté et condamné en juin 2006 en France.

                Tal, vu que même Agoravox n’échappe pas à ce vent de folie aux ressorts primaires, j’ai envie de vous dire que même s’il ne devait en rester qu’un, la peine le vaudrait. Heureusement que juste après votre message, il y en a déjà 2 (Marie et Tfysrys). Et ce n’est pas seulement pour l’Afrique ni pour l’humanité qu’il faut le faire, mais d’abord pour nous même, pour notre hygiène mentale et pour prévenir les futures tragédies dont on prépare le lit.


              • Francis, agnotologue JL 6 novembre 2007 10:13

                à tal, bravo aussi pour cette analyse.

                Ne me dites pas que vous êtes aussi ce ’grand scientifique’ auteur entre autres de ce message :

                par TALL (IP:xxx.x19.163.39) le 5 novembre 2007 à 12H25

                Je ne vous croirais pas smiley


              • Saï 5 novembre 2007 12:39

                Excellent article qui fait preuve d’un recul salutaire sur un sujet qui symbolise à lui seul toute la vicissitude d’un débat politique faussé par les présuppositions systématiques.

                Quel besoin de prendre le temps de se constituer une opinion objective, quand on a lu sur tel site que le gouvernement français est personnellement responsable de ce désastre ?

                C’est faire preuve d’une profonde méconnaissance du domaine des ONG que juger cette initiative aussi grotesque qu’embarrassante à l’aune de la ligne politique du gouvernement français.


                • bernard29 candidat 007 5 novembre 2007 13:22

                  une chose me gêne aussi terriblement dans cette affaire.

                  J’aurais voulu savoir pourquoi des journalistes se trouvaient dans l’avion qui a conduit les responsables de l’arche de Zoé au Tchad ? Quelles étaient les motivations de la mission donnée par les journaux aux journalistes pour accompagner cette association ? Il semble qu’ils savaient exactement quel était le motif du déplacement de cette association. Est-ce que le motif était de couvrir l’événement concernant le rapatriement de 309 (à l’origine, non ?) enfants en opération commando. Lorsque montant dans l’avion de France avec l’Arche de Zoé, ils arrivent à l’aéroport avec une nouvelle association appelée « Children Rescue » avec laquelle ils vont vivre quelques temps au Tchad, n’avaient’ils pas une obligation d’information, ou même d’interpellation des autorités françaises ou de leur propres médias ?

                  C’est l’attitude, réjouie à l’excès, de Menard de « Reporters sans frontières » lors du rapatriement des journalistes qui m’interpelle, et aussi le besoin de comprendre comment une telle dérive « humanitaire » catastrophique a pu arriver.

                  Les questions sont nombreuses et le PS a raison de demander une commission d’enquête parlementaire.


                  • haddock 5 novembre 2007 14:08

                    Après avoir vu le reportage dimanche après-midi sur M6 on se demande si on fait un mauvais rève , tellement ces ON pas Génés aux entournures sont cyniques et méprisants envers la population noire .

                    Avoir un plan quasi militaire pour ôter ces 103 enfants de leurs familles avec des boniments foireux ( genre on fait croire aux parents qu’ on les envoit à l’ école pour les envoyer en France ) relève pire brigandage .

                    Si les ONG fonctionnent de cette façon , bonjour l’ angoisse .

                    Question , affrêter un avion coûtant dans les 165000 euros , qui fournit l’ argent ?

                    Autre question , si ces gogols à la tête de ce genre de secte avaient des enfants , quels arguments auraient-ils si des non-moins autres gogols d’ une autre secte venaient les enlever à eux ?

                    Le respect humain a encore bien du chemin à faire .


                    • fantomas 5 novembre 2007 14:11

                      Je dis bravo à l’auteur pour cette juste analyse. Il est toujours bon de rappeler quelques règles sans lesquelles aucune société ne pourrait fonctionner. Dans un pays démocratique comme le notre, régit par la séparation des pouvoirs (en l’occurence, ici, l’état pouvait dénoncer mais c’est la justice qui sanctionne),tout le monde y va de son avis péremptoire sans tenir compte des tenants et aboutissants. C’est bien ce qui arrive aux malheureux zozos de l’Arche de Zoé, en effet, il aurait fallu les protéger d’eux même. Sauf que nul n’est sensé ignorer la loi.

                      PS : je préfére avoir tort que raison, avoir raison me confirme seulement ce que je savais déjà.


                      • fantomas 7 novembre 2007 09:22

                        @ l’auteur et M Doguet

                        « L’ensemble de l’article auquel vous faites référence me conforte dans cette idée que bon nombre de personnes sont encore loin d’avoir un rapport mature à l’Etat, et qu’ils exigent encore de lui d’être totale Providence, au point de lui reprocher inconsciemment de n’être pas assez répressif à leur égard. »

                        Effectivement et à un point où cela en devient gravissime.

                        C’est tellement « rassurant » de ne se sentir responsable de quoi que ce soit même de ses propres choix.


                      • Avril 5 novembre 2007 14:45

                        Je pense que nous sommes très loin de la vérité.

                        1- Le gouvernement ne savait il pas ce qui se tramait ? quelle chance de les avoir chopés juste avant le vol... 2- Le gouvernment français a t il été a ce point berné comme il le prétend ? 3- Si, je dis bien Si les parents avaient accepté que leurs enfants partent en france pensez vous vraiment qu’ils le diraient devant le caméra. (Le tachd est une dictature)

                        Mais cette histoire montre une chose. Cessons de nous prendre pour la référence mondiale et cessons de donner des lecons de moral aux autres.


                        • Seddaoui 5 novembre 2007 16:16

                          Mon association, Les Ailes de Montcalm, est spécialisée dans le travail humanitaire dans les zones difficiles et nous sommes particulièrement affecté par ce malheureux événement mais, pas du tout surpris.

                          Faire des commentaires de notre part serait prématuré et totalement déplacé sur l’événement en lui-même qui vient de se passer au Tchad.

                          Cela étant dis, nous sommes intervenu l’été dernier, sur un forum traitant du Darfour, pour donner notre point de vue sur l’état de l’action humanitaire qui c’est dégradé depuis que certaines O.N.G. au mépris du droit et règles de l’humanitaire, ont été utilisé à des fins d’ambition, d’intelligence, d’anonymat et autre.

                          La conséquence en est terrible : insécurité totale et croissante pour les acteurs de l’action humanitaire.

                          Face à cela nous proposions déjà, une alternative autre : nous sommes en mesure d’intervenir partout ou cela est nécessaire, pourvu que l’on nous en donne les moyens.

                          Par ailleurs je suis surpris que l’on parle d’un sois disant « désintéressement » du Quai d’Orsay, car nous avons-nous même pris contact avec eux et avons eu une réponse.

                          Pour plus de détail, je vous invite à suivre nos discussions à ce sujet sur le lien suivant, à la rubrique « Sauver le Darfour » :

                          http://sauverledarfour.free.fr/


                          • anuck 5 novembre 2007 16:50

                            Je viens d’écouter Rony Braumann, ancien Président de MSF, qui déclarait qu’il n’y avait que 100 morts par mois depuis 2006.

                            Alors qu’est-ce cette désinformation sur votre sîte affirmant qu’il y a 10000 morts par mois ?

                            Une réponse pour tout le monde SVP.


                          • Takkie Cardie 5 novembre 2007 16:38

                            Bien chers amis

                            Il y a un tas de choses que je n’arrive pas à comprendre dans cette histoire, qui me semble très très floue... trop floue pour une vieille dame comme moi ! Quelqu’un a-t-il des informations concernant l’origine des fonds,conséquents, dont disposaient les dirigeants de cette « Arche de zozos » ? Affréter un Boeing, aligner une dizaine de 4x4,distribuer des bakchichs un peu partout,s’adjoindre le concours de nombreux autochtones, d’où vient tout cet argent ? Quel était le rôle précis de cette journaliste de France 3, en congés à ce moment-là, mais ayant la double casquette d’adhérente à l’association ? son statut de journaliste lui aurait profité pour pouvoir être relâchée ? est-ce bien normal ? ( on peut se poser la même question pour les autres journalistes... ils faisaient, certes, leur métier, et n’étaient pas en vacances, eux, mais quelle attitude auraient-ils adoptée si ces « doux » cinglés avaient réussi leur forfait ? n’y-a-t-il pas des moments où on est obligé de se déterminer quand on est simplement citoyen, et témoin ?...) Et, enfin, l’administration française est-elle si... laxiste ? Toute cette affaire me laisse très très songeuse, et me révolte, quand je songe aux enfants, moi qui suis en âge d’être grand-mère... amitiés à tous !


                            • ka 5 novembre 2007 17:51

                              Vous posez de bonnes questions malheureusement les médias n’y répondent pas.


                            • JC. Moreau JC. Moreau 6 novembre 2007 19:06

                              @Takie Cardie

                              Bonjour,

                              S’agissant du financement de l’opération, il faut considérer le nombre des familles d’accueil, estimées à 300, et les exigences financières posées par le COFOD (Collectif des Familles pour les Orphelins du Darfour) : http://cofod.fr/telechargement/pack_famille.pdf

                              - 1-Frais d’inscritpion au Cofod : 90 euros
                              - 2-Après validation de l’inscription, demande d’un don de 1400 euros minimum pour participer aux frais d’ « évacuation » des enfants.

                              En multipliant ces deux montants par 300, l’on obtient une somme de 447000 euros. Si l’on considère le fait que le minimum des 1400 euros initialement exigé a été dépassé par certaines familles, l’origine du budget de l’opération paraît d’emblée bien moins occulte que certains ne le voudraient (voir à ce sujet le lien laissé par Battement d’elle (IP:xxx.x3.99.179) le 5 novembre 2007 à 21H21) .


                            • cab 5 novembre 2007 16:59

                              Apres avoir visionné les 2 reportages de M6 et TF1, il y a un point qui me semble curieux.

                              L’ONG pensait récupérer des orphelins soudanais pour soit-disant les héberger dans leur centre de soin. Ces enfants etaient amenés par les chefs de tribu des villages tchadiens de la frontière. Au final on se rend compte que les chefs n’amenaient que des enfants tchadiens avec de la famille et pas des soudanais, ce qui explique que l’ONG se soit fait arretée si vite ensuite.

                              Les manifestations des tchadiens vus sur TF1 montre bien une hypocrisie dont on ne parle pas beaucoup, même si le caractère illégal de l’opération n’est pas remis en cause pour autant.


                              • fantomas 5 novembre 2007 17:07

                                Chère Madame,

                                Une association loi 1901 fonctionne avec des dons, les cotisations des adhérents, des subventions, et là en l’occurence qqs 258 familles auraient fait des dons allant de 2500 € à 6000 €.

                                Ensuite le rôle du journaliste est l’information et pas le parti pris, toutes les profession ont un code de déontologie. Le journaliste de Cappa s’est d’ailleurs exprimé sur sa position.

                                Enfin, on va se répéter : on ne peut condamner que lorsque les faits sont avérés. Quand M Breteau parlait d’adoption pour ces enfants, il a été entendu par les services de police et mis en garde courant août. Seulement, aprés, il n’a plus parlé d’adoption et a caché ses intentions même aux tchadiens faisant partie de l’équipe sur place (les reportages vidéo ne laissent planer aucun doute). Quand à condamner, c’est le travail de la justice pas de l’administration ou même de la police. Et la justice est indépendante, il lui faut juste des faits et des textes de loi.


                                • Papé Papé 5 novembre 2007 19:54

                                  « PARIS (Reuters) - Tout en se félicitant des libérations obtenues dimanche, l’opposition reproche à Nicolas Sarkozy d’avoir voulu jouer au sauveur et demande que toute la lumière soit faite sur l’affaire de »l’Arche de Zoé."

                                  Le Parti socialiste réclame ainsi la création d’une mission d’information parlementaire sur le rôle de l’Etat à l’égard de l’association humanitaire mise en cause au Tchad. "

                                  Toujours là pour SE féliciter et critiquer le PS !

                                  Bien sûr cela n’enlève rien aux dysfonctionnements associations/Etat mais mériterait au moins, un peu de retenue verbale et un peu plus d’actions concrètes de sa part.


                                  • Atlantis Atlantis 5 novembre 2007 20:02

                                    Le « pourquoi » prime TOUJOURS sur le « comment », c’est lui qui va répondre également au « comment » en plus de donner la direction et le sens. Si vous en doutez c’est que vous n’avez pas votre indépendance d’esprit, ce qui serait triste.


                                    • JC. Moreau JC. Moreau 5 novembre 2007 20:54

                                      @Atlantis,

                                      En l’occurrence, dans l’affaire qui nous intéresse, le comment et le pourquoi m’apparaissent inextricablement liés par les limites juridiques imposées au pouvoir exécutif.



                                      • Gilles Gilles 6 novembre 2007 07:45

                                        Dans ce cas, selon ce que vous écrivez, les responsables de l’association svaaient pertinemment dans quoi ils mettaient les pieds et savaient que la justice tchadienne, pays dont ils violent les lois, pouvait les arrêter

                                        Donc, que maintenant ils risquent 20 ans de travaux forcés pour vol et trafic d’enfant est ...... normal ! et on a pas a réclamer leur rapatriement car si’ ils étaient en taules aux USA, là on ne ferait rien. Ben oui on respecte le Tchad ou on s’assoie dessus, faut décider !

                                        si au contraire l’Etat français est quelque peu responsable, alors leur fautre pourrait être atténuer, non ?


                                        • JC. Moreau JC. Moreau 6 novembre 2007 18:42

                                          @Gilles,

                                          Que les responsables de l’association aient sciemment violé les lois du Tchad ainsi que bon nombre des principes du droit international humanitaire me semble attesté par les éléments dont nous disposons aujourd’hui. Raison pour laquelle il me semble également qu’il serait on ne peut plus légitime qu’ils soient jugés dans ce pays (sans écarter une application de la peine en France par la suite).

                                          Pour ce qui est d’une éventuelle « responsabilité » du gouvernement, de deux choses l’une :

                                          - soit cette hypothétique « responsabilité » relève d’un dysfonctionnement dans la communication entre différents ministères (pour ma part, je n’exclue pas un « flottement » entre La Défense et le Quai d’Orsay), auquel cas elle ne peut nullement constituer une circonstance atténuante pour les membres de l’association.

                                          - soit cette hypothétique « responsabilité » revêt la forme d’un soutien volontaire du gouvernement français à l’opération, auquel cas l’imbroglio juridique serait sans précédent. Mais, jusqu’à aujourd’hui, les éléments avancés pour tenter d’étayer la thèse d’une participation de l’Etat à cette opération me semble tous relever de l’ésotérisme plus que du journalisme.


                                        • Marie 6 novembre 2007 08:22

                                          A aucun moment dans tout ce cirque médiatique, l’intellingencia française n’a déploré le traumatisme spychologique des enfants Tchadiens enlevés par « L’ Arche de Zoé ». Tous ces enfants qui n’intéressent pas grand monde ici sont des victimes de cette association. Le tam tam médiatique est très cynique car il transforme les coupables de l’association en victimes.

                                          Voilà le sentiment général de tous les africains qui est transcrit dans une pétition dont je vous donne le texte :

                                          « Aucun argument à part le principe non dit mais pratiqué qui est : »Un Noir ne peut pas juger un Blanc« , ne saurait justifier l’extraction des mains de la justice tchadienne, les responsables du rapt d’enfants africains par une association française. »

                                          PETITION : Nous Africains et Afro descendants ne sauront tolérer et accepter l’extradition des membres de « L’ Arche de Zoé » vers la France pour y être jugés alors qu’ils ont commis leur forfait en terre tchadienne.

                                          La vie d’un enfant noir est-elle monnayable comme se sont permises certaines personnes d’aller extraire de leurs familles, des enfants sous le prétexte de leur offrir une meilleure vie en France ? Pendant que celle-ci refoule les mêmes enfants africains se trouvant déjà sur son territoire ? Le temps de l’esclavage est révolu et la souveraineté des Etats est une donnée réelle.

                                          Aucune force (policière, militaire ou autre)ne pourra nous faire accepter de collaborer et d’accepter une barbarie comme celle qui avait été prévue pour ces enfants Africains. Ce que l’on peut tolérer pour un enfant blanc, on ne doit pas le faire supporter à un enfant Noir.

                                          Nous nous opposerons par tous les moyens à l’extradition (qui n’est rien d’autre que la libération) de quelques criminels blancs qui trouvent normal d’aller « voler » des enfants en se parant de l’armure humaniste.


                                          • Francis, agnotologue JL 6 novembre 2007 10:38

                                            Marie, si j’approuve vos prises de position, je me permets de faire remarquer que cette pétition aura, hélas, surtout pour conséquence de faire monter les enchères et la facture qu’Idriss Déby présentera à la France en cas de ’succès’ des négociations. On aimerait que le prix à payer par la France serve les intérêts des populations tchadiennes, et non pas celles de ses dirigeants.

                                            On devrait dire à Sarkozy : Vous avez changé de camp ? Vous êtes du coté des délinquants maintenant ? Non ? alors, laissez la justice tchadienne suivre son cours. Il n’est pas sûr que les responsables y seraient aussi mal traités qu’on le dit. Et le seraient-ils, ils grossiraient alors de manière epsilonesque le nombre de victimes collatérales de ces guerres pour le territoire et les rssources planétaires.


                                          • Francis, agnotologue JL 6 novembre 2007 10:28

                                            Je vous invite à lire cette excellente analyse de Mme Sandrine Dekens psychologue clinicienne, experte de la prise en charge des orphelins et enfants vulnérables :

                                            « Le complexe occidental du sauvetage d’enfants. De l’affaire de l’Arche de Zoé à la mise en cause du système de l’adoption internationale. » Publié le dimanche 4 novembre 2007 là

                                            http://osi.bouake.free.fr/article.php?id_article=786

                                            A la lecture de ce texte, j’ai pensé à Hannah Arendt qui disait : « Si nous nous obstinons à concevoir notre monde en termes utilitaires, des masses de gens en seront constamment réduites à devenir superflues. »

                                            Le capitalisme sait faire flèches de tous bois, c’est cela aussi la part honteuse de la mondialisation, celle que l’on ne veut pas voir, et qui renvoie à la notion de bouc émissaire de René Girard.


                                            • JC. Moreau JC. Moreau 6 novembre 2007 21:24

                                              Pour revenir sur le volet « philosophique » de votre commentaire.

                                              Si votre propos est de reprocher au présent article de ne pas reposer sur des postulats démocratiques, qui semble-t-il se résument pour vous à la loi du plus grand nombre, je ne peux que vous confirmer le bienfondé de votre supposition.

                                              L’objet de cet article n’est pas de déterminer « La » vérité, mais de procéder au rappel de quelques réalités élémentaires autant qu’essentielles à la compréhension de l’interruption tardive de l’opération de l’Arche de Zoé. Or, à la différence de la vérité, la réalité se soucie fort peu du suffrage universel et moins encore de cette loi du nombre diffuse qu’est l’opinion publique. Pour prendre un exemple parlant, il ne suffit pas que les trois quart de la population proclament pouvoir se jeter sans danger du haut de la Tour Eiffel pour que les lois de la pesanteur s’inclinent docilement devant cette volonté exprimée. De même, l’Etat de droit a ses propres contingences, dont il me semblait utile de préciser la consistance.

                                              Enfin, pour conclure et sans doute mieux vous déplaire, cette citation de K.Dick, auteur dont je peux présager qu’il figure en bonne place sur vos registres d’autodafés : « La réalité, c’est ce qui persiste à être, quand bien même on a cessé d’y croire ».


                                              • JC. Moreau JC. Moreau 6 novembre 2007 21:26

                                                Le message ci-dessus étant bien évidemment adressé à Jean-Paul Doguet


                                              • JC. Moreau JC. Moreau 6 novembre 2007 23:56

                                                @Jean-Paul Doguet,

                                                Je me permets de vous rappeler que la lecture d’un article journalistique exige de dissocier scrupuleusement les faits du commentaire, pour peu que l’on souhaite conserver son sens critique et non simplement faire sienne l’opinion du journaliste. Or, vous avez visiblement pris le parti de vous concentrer sur le commentaire du journaliste plutôt que sur les propos de Claire Lieutord elle-même.

                                                Car que dit-elle, précisément ?

                                                - « Or, il n’y a rien eu. J’ai écrit à mon inspecteur d’académie pour demander un congé exceptionnel, en expliquant clairement l’opération. J’ai reçu une réponse favorable. » http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-974602@51-963882,0.html

                                                Outre le fait que j’aimerais savoir en quels termes l’opération a été « clairement » présentée à son inspecteur d’Académie, il me semble qu’en « bonne fonctionnaire », elle ne pouvait raisonnablement pas ignorer que l’Education Nationale n’est pas le Quai d’Orsay, ni même une annexe de la police judiciaire. Comme elle le dit-elle même dans la conclusion de l’article : « nous nous sommes bernés nous-mêmes ». Et contre la volonté de ne pas savoir, contre cette posture qui consiste à se persuader que tout est permis tant que l’on a pas vu « apparaître un képi » ou reçu « une lettre d’avertissement », le Quai d’Orsay et le pouvoir judiciaire ne peuvent pas grand chose. D’autres familles ont su entendre les appels du Quai d’Orsay.

                                                L’ensemble de l’article auquel vous faites référence me conforte dans cette idée que bon nombre de personnes sont encore loin d’avoir un rapport mature à l’Etat, et qu’ils exigent encore de lui d’être totale Providence, au point de lui reprocher inconsciemment de n’être pas assez répressif à leur égard.


                                              • warox 7 novembre 2007 07:35

                                                Bonjour. Il me semble, sauf erreur de ma part, que le fond de l’article repose sur la démonstration, textes de loi à l’appui, de l’incapacité de l’Etat à agir préventivement de manière à empêcher cette « opération de sauvetage » d’avoir lieu. Mon opinion personnelle est que cet article est bien construit, objectif et atteint son but. Mes félicitations à l’auteur.

                                                @ Le Sudiste : « Sur l’article en lui-même. Je suis certain qu’un autre juriste pourrait nous sortir d’autres articles de loi exprimant exactement le contraire. J’espère au moins que le rédacteur s’est convaincu lui-même. Donc passons. »

                                                Trouvez nous de quoi étayer et prouver votre certitude et ce n’est qu’alors que votre suspicion deviendra une affirmation crédible et aura de la valeur. Vous ne faites que dans le philosophique approximatif et la présomption de complot là où l’auteur apporte du concret.

                                                @ Marie : Je suis d’accord avec la plupart de vos propos et je comprends votre ressentiment de gabonaise. Cela dit, votre réaction, bien que légitime au vu des faits, est hors sujet par rapport à la teneur de l’article. Il ne s’agit ici nullement de défendre une éventuelle extradition pour un jugement en France ou d’opposer le « grand méchant blanc » au « pauvre gentil noir qui n’a rien demandé ». Et je suis bien conscient du fait que « l’Afrique de papa, c’est terminé ». Je me demande d’ailleurs s’il faut en être totalement ravi. Car ce qui y est fait en cachette et en sous-main est peut être encore plus condamnable et préjudiciable que ce qui y fut accompli au grand jour. Je me rends aussi très bien compte de l’ingérence de la France et d’autres pays européens, occidentaux, et maintenant également asiatiques dans les affaires africaines et je n’ose par contre imaginer ce qui se trame aux niveaux économiques, diplomatiques, stratégiques et que sais-je encore. Oui, beaucoup de peuples africains sont, ou ont été des victimes. Oui, l’homme blanc y est pour quelque chose, pour une part importante. Et non, l’homme blanc n’est pas le seul responsable. Et enfin, tous les hommes blancs ne sont pas coupables de toute la misère du monde comme j’ai l’impression que vous le sous-entendez dans vos interventions (si ce n’est pas le cas, je vous prie d’accepter mes plus plates excuses). Je refuse d’être assimilé à ceux qui installent et arrosent (de pognon, d’armes ou autres) les dirigeants africains. Sans vouloir vous offenser, je trouve votre vision réductrice et manichéenne. L’Histoire et la réalité sont, à mon sens, plus complexes qu’il n’y paraît.

                                                Mon sentiment est que ces gens doivent être jugés et condamnés d’abord au Tchad pour les délits commis au Tchad (tentative d’enlèvement d’enfants, escroquerie etc...) ET ensuite en France pour les délits commis en France (abus de confiance, escroquerie etc...).

                                                Aux autres qui accusent l’Etat de n’avoir rien fait : finalement en quoi l’Etat est (ir)responsable ? Finalement, ces enfants n’ont pas été enlevés. Finalement, les « kidnappeurs » sont sous les verrous, non ? Ce qui vous gène le plus dans cette histoire, c’est bien le fait que ces gentils bénévoles hors-la-loi soient emprisonnés au Tchad plutôt que d’être libres en France. Pour vous l’Etat aurait du intervenir avant leur départ. Au vu des derniers éléments médiatiquement annoncés, il semble que cette association ait menti à tout le monde. Aux gouvernements français, tchadien, aux chefs de tribus, aux enfants et même à leurs propres membres et aux parents des « familles d’accueil ».

                                                Comment l’Etat aurait-il pu mettre en doute la bonne foi d’une organisation prétendument humanitaire ? En infiltrant ses rangs et ses réunions ? En y envoyant les RG ? Allons ! Fi de mauvaise foi ! Vous seriez les même qui auraient hurlé au « flicage », à « Big Brother », à l’atteinte à la vie privée etc... On voit la semaine dernière ceux qui critiquent l’inaction et le silence du gouvernement sur cette affaire, et maintenant que le président s’est rendu sur place, ce sont sûrement les même qui critiquent cette action. Bon, ben, faites des lettres à l’Elysée, aux différents ministères et donnez vos solutions, présentez-vous aux élections...

                                                Je comprends le désarroi des parents qui ont été floués et trompés par l’AdZ, mais de là à rejeter la responsabilité de leur propre naïveté sur le dos des administrations... Il existe des procédures légales d’adoption, et « nul n’est censé ignorer la loi ». Bien sûr personne ne maîtrise les textes de loi parfaitement, mais comme le dit l’auteur, il est impossible de protéger les gens d’eux-même. Quelle aurait été leur réaction si l’Etat s’était opposé à cette « extraction » d’enfants et avait dissous l’association avant que ses membres se rendent au Tchad ? J’imagine déjà les cris d’orfraies concernant l’inhumanité de l’administration face à la situation de ces petites victimes de la guerre. Et d’ailleurs, que sont devenus ces enfants ? Et quel va être leur sort ? Qui va se charger de les rapatrier dans leurs villages, au sein de leurs familles ? Ne sont-ce pas là les questions les plus importantes à l’heure actuelle ?

                                                Comme l’auteur, je conclurai en soulignant qu’il est dommageable pour notre pays que l’opposition soit si pathétique dans ses manœuvres et accusations, comme il est dommageable qu’elle ne cesse de brasser du vent sans jamais rien apporter de constructif. Ce n’est pas ainsi qu’elle retrouvera de la crédibilité et pourra revenir au premier plan. Il est étonnant de constater que le succès de Sarkozy repose tout de même en partie sur la médiocrité grotesque et consternante de la principale force d’opposition qu’aurait du être le parti socialiste, cantonné dans sa mauvaise foi et ses couinements de chien battu... La politique de M. Sarkozy a de beaux jours sans adversité devant elle. Je lui souhaite sincèrement de réussir pour notre bien à tous.

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JC. Moreau

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