Avec 828.400 naissances en 2008 (y compris l’Outremer) selon
l’INSEE, la France
bat tous les records de reproduction en Europe. Une nouvelle France pondeuse
est en marche. Aucun pays européen, en dehors de l’Albanie, n’arrive à de tels
sommets. Avec 2.02 enfants par femme, le renouvellement des générations est
donc quasiment atteint, ce qui est loin d’être le cas pour l’Allemagne,
l’Italie, l’Espagne ou le Japon qui se traînent à des taux inquiétants de 1.3 enfants
par femme. Ne parlons pas des Russes et des Ukrainiens qui stagnent presque
dans les mêmes eaux, mais qui ont la chance d’une espérance de vie moindre, ce
qui leur évite un excédent de vieillards. La France ne remplissait plus ses berceaux depuis la
fin du baby-boom d’après guerre et si la population croissait, cela venait plus
de l’immigration et de la natalité étrangère ou naturalisée. Le schéma actuel
est tout autre et les enfants dans les rues de France, mais pas de Navarre,
sont de plus en plus clairs de teint. La France qui se reproduit ne le fait plus, sauf
exception, à cause du catholicisme et cependant elle dépasse allègrement
l’Irlande et la Pologne.
Le vieux slogan d’invasion étrangère par les berceaux, cheval
de bataille du Front National, est devenu obsolète. Les Françaises dites de
souche se sont remises à procréer. Certes, nous n’atteignons pas les taux
faramineux du Niger ou du Mali (environ sept enfants par femme), mais nous
égalons la Tunisie !
Inutile d’être démographe ou statisticien pour constater dans la rue une inflation de poussettes, de bambins et de ventres ronds. Ce soudain désir d’enfant est récent en France, il date de moins de dix ans, mais est il bénéfique au pays ? Rien est moins sûr, car la croissance démographique, dans une démocratie industrialisée, n’est pas obligatoirement une bénédiction. Tout dépend de l’avenir promis aux nouveaux venus. Et du fait de la faillite de l’éducation nationale en France, malgré les milliards investis, on peut se demander ce que vont devenir ces charmants bambins auxquels les mères font des sourires béats d’admiration. En dehors de la satisfaction narcissique de se reproduire, une natalité permettant le renouvellement des générations débouche à terme sur le maintien du nombre des actifs (sauf s’ils deviennent des chômeurs). La natalité de renouvellement générationnel entraînerait donc le recouvrement des cotisations sociales et des retraites. Cela semble donc très positif et l’actuel taux de natalité en France devrait donc satisfaire les parents, le gouvernement et les économistes. En fait, seul l’enfant qui arrivé à l’âge adulte est capable de travailler à un niveau de rémunération suffisant pour être imposable est utile à la nation. Les autres peuvent s’avérer un poids social et économique. S’ils ont dû subir au minimum dix ans d’Education nationale au rabais et son coût pour devenir de quasi illettrés, ils sont loin d’être une opportunité pour la France. Et s’ils travaillent à des postes subalternes et ne créant pas de plus-value, le ratio entre ce qu’ils coûtent et ce qu’ils rapportent est défavorable à l’Etat. Prestations sociales, chômage, sous- emploi ou emploi non qualifié, délinquance et insertion sociale insuffisante entraînent plus de dépenses que de bénéfices.
Donc, en dehors du plaisir éventuel qu’il peut donner à ses parents, l’enfant n’est rentable à la société que s’il est suffisamment éduqué et que cette éducation lui permette d’occuper un emploi créant du PNB, sans entrer dans l’emploi assisté, cache misère d’un chômage déguisé.
L’encouragement à la natalité peut finalement se révéler être une bombe à retardement, s’il ne débouche pas sur une formation réelle des enfants et des adolescents pour qu’ils s’intègrent à la société et participent à l’effort de production.
Ce qui frappait les yeux dans les rues des villes il y a encore moins de dix ans n’est plus d’actualité. Désormais, toutes les classes sociales sont concernées sans connotation ethnique. Jadis, seuls les prolétaires se permettaient des familles nombreuses et le prix Cognacq récompensait chaque année un ouvrier rubicond d’alcoolisme latent et une mémère sans forme qui remerciait en bafouillant un notable qui lui remettait la médaille. Puis, avec la disparition de la famille rurale et ouvrière, la forte natalité ne concerna plus que les émigrés et les rares familles catholiques intégristes ou juives orthodoxes. Le récent regain nataliste touche désormais les classes moyennes dites de souche. Il existe encore bien sûr une natalité venant de l’émigration et des familles devenues françaises par naturalisation. 6.9% des enfants de 2008 ont deux parents étrangers et 12.6% ont un seul parent étranger, ce qui ne veut pas obligatoirement couple mixte, du fait des naturalisations. Bref, la natalité des étrangers et naturalisés est certes supérieure à celle des autochtones, mais elle a tendance à se normaliser depuis quelques années, sauf quelques exceptions de familles très nombreuses qui font monter les statistiques. Le Malien polygame avec vingt cinq gosses reste tout de même une exception.
Mais le problème posé par ces nouveaux Français issus du droit du sol n’est pas vraiment ethnique ou culturel, ni même religieux, mais éducationnel et social. Une famille d’arabes ou de noirs ayant la possibilité d’inscrire ses enfants dans un lycée de Neuilly (malgré le récent film) ou du VII° arrondissement a nettement plus de probabilité de les voir s’intégrer aux études et au monde du travail, qu’un famille de petits blancs habitant une barre ou une cité ouvrière, scolarisant ses gosses dans un collège d’une banlieue improbable, véritable mouroir intellectuel, usine à chômeurs et délinquants.
La politique nataliste de la France repose sur une simplicité payante et individualisée : allocations familiales, facilités fiscales, congés parentaux, prime de rentrée scolaire et tant d’autres. Ces mesures ne sont pas condamnables en soi, elles peuvent même être utiles pour palier certaines difficultés. Mais elles ne traitent que de l’aspect financier de la procréation, sans garantie de résultats. Car une politique nataliste devrait prendre en compte l’utilité pour la nation de la croissance démographique et de ce fait s’orienter non pas sur un système de primes, d’allocations et d’avantages souvent utilisés sans discernement, mais sur une véritable politique d’éducation nationale performante, une politique de l’habitat évitant les concentrations les concentrations de pauvres condamnés à un quasi illettrisme et une politique de l’emploi productif remplaçant le camouflage social du chômage par des emplois bidons.
L’éducation déficiente est une véritable impasse pour de nombreux jeunes avec pour issue les petits boulots, l’aide sociale, la délinquance et l’inadaptation quelque soit leur origine ethnique. Un pays industrialisé comme la France n’a pas besoin de nombreux bras pour des travaux peu qualifiés. Le monde rural est mécanisé, la France est en paix et ne demande plus de chair à canons, fantassins sacrifiés dans les tranchées, et la robotisation du travail diminue le besoin de main d’œuvre sans qualification dans les usines et les ateliers. De plus, le niveau de salaire français, même au bas de l’échelle, ne peut empêcher les délocalisations pour les objets manufacturés nécessitant main d’œuvre nombreuse et ne générant qu’une faible plus-value. La solution japonaise consistant à maintenir les personnes âgées le plus longtemps autonome tout en robotisant la production pour réduire au maximum la main d’œuvre peu productive est une approche probablement plus réaliste que le choix nataliste français qui ne peut que déboucher que sur de l’emploi assisté pour déguiser le chômage. Contrairement aux professions dans l’industrie, le commerce ou les domaines à haute technicité qui créent de la plus value, les emplois subalternes et non qualifiés débouchent sur la précarité et l’insatisfaction vue la faiblesse des rémunérations. Les nouveaux venus risquent de faire des citoyens bien amers s’ils n’entrent pas dans la catégorie des privilégiés. Car, si autrefois, l’ouvrier se contentait de sa condition modeste et ne se révoltait qu’en cas d’injustice notoire, il n’était pas sollicité en permanence par la société de consommation et le crédit. Quel avenir donc pour ceux qui n’auront pas eu la chance de faire des études débouchant sur un métier rémunérateur. Métier qui n’est pas obligatoirement intellectuel, mais qui peut être manuel, artisanal et répondre à une demande. Par contre, se retrouver au SMIC sans grand espoir de promotion sociale et sans possibilité de rémunération attrayante ne peut qu’entraîner désespoir et amertume. Paradoxe, les instituts de sondage donnent des résultats de plus en plus pessimistes sur la confiance des ménages et les couples n’en continuent pas pour autant à se reproduire. Les nouveaux parents bien que persuadés que l’avenir est sombre et qu’il peut empirer ne sont pourtant pas découragés de faire des enfants. Schizophrénie ou inconscience ? Peut-être façon d’exorciser la peur. En tout cas, l’avenir est loin d’être rose pour les nouvelles générations qui passé l’insouciance de l’enfance, de plus en plus brève, risquent de se mordre les doigts d’avoir été conçus d’ici quelques années. Les désirs des parents et leur satisfaction en changeant les couches ne devraient pas leur faire oublier que procréer c’est prévoir et que leur bambin ne sera pas forcément ingénieur, avocat, médecin, ou même plombier ou garagiste. Mais que serveur chez Mac Donald’s, assistante de personne à domicile ou agent de sécurité dans un supermarché ne sont pas des positions de rêve.
Etre peu nombreux dans un pays où l’on peut aspirer au plein emploi bien rémunéré est une aspiration légitime. Certains parleront de décroissance et de nouveau modèle économique et social. Certes, on peut être heureux en consommant moins. Mais vivre endetté et en permanence tenté par ce que l’on a pas les moyens de se payer n’est pas une situation enviable à terme.
Si, dans quelques cas, il est possible de trouver son bonheur en trayant des chèvres dans les Causses pour faire du fromage ou en faisant du télétravail installé dans une ferme du Morvan malgré l’inconvénient de l’antenne relais permettant la connexion Internet, cette option ne peut être réplicative à l’infini et ne concerne au mieux que quelques milliers d’individus. Les autres, même d’ici vingt ans seront encore dans un monde de productivité, d’inégalité salariale et sociale, avec des améliorations technologiques diminuant encore plus le travail répétitif non qualifié. Peut être même qu’il sera possible de supprimer les cueilleurs saisonniers à moins que simplement les habitudes alimentaires changent vers des fruits et légumes pouvant être récoltés sans main d’œuvre.
Enfin, 52% des enfants de 2008 sont nés hors mariage, sans compter les divorces de plus en plus fréquents. Inutile de dire que cette instabilité des couples ne peut que déboucher sur une précarité tant matérielle qu’affective des nouvelles générations. Absence du père, famille recomposée, fragilisation sociale et psychologique pour les moins favorisés qui ne grandiront pas dans une famille stable, autant d’obstacles à un développement harmonieux des jeunes. Avoir des enfants ne devrait pas être considéré comme un droit systématique, mais comme un choix réfléchi demandant des efforts et de sacrifices tant financiers qu’au niveau de la vie quotidienne et des loisirs. Une certaine insouciance et irresponsabilité touche à la fois les politiques et les familles. Les politiques applaudissent le regain nataliste, mais se contentent de payer des allocations et des primes, sans véritablement investir dans l’éducation, (ou alors à contre sens) et dans l’orientation vers une économie productive et rentable pourvoyeuse d’emplois attractifs. Les familles, souvent égoïstes ou inconscientes profitent de la manne de l’état sans s’apercevoir que la prime de rentrée scolaire et le congé parental ne suffisent pas à faire d’un enfant un adulte heureux et autonome.
Etre moins nombreux dans un monde de sept milliards d’habitants est probablement marqué du sceau du bon sens. Il s’agit de choix politiques, économiques et technologiques et cela peut aboutir sans natalité excessive et sans recours à l’immigration. Stabiliser la France au niveau des 55 ou 60 millions est possible sans déclin économique, il suffit de créativité et d’innovation politique. Inutile d’être plus.
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La course à la natalité nationale est un concentré idéologique sans pareil. Je n’arrive pas à faire le compte des tabous que comporterait une réflexion exhaustive sur la natalité... Mais il faut bien un terrain pour tester les anti-virus ??? Pondez, les enfants !
Parce que tu sais bien que l’ivresse est plus importante que le vin. En plus, j’aime bien quand les avis divergent doctement autour d’un fondement commun.
PS : Pardon au Doc pour les digressions, mais vous serez indulgent, vu que méme la Faculté perd parfois ses facultés.
Le nombre de femmes que je connais qui ont un gosse « parce que c’est kro meugnon » ou "parce qu’il faut bien occuper ses journées et que la CAF paye bien çà m’énerve !
Cela dit... les réponses à donner sont loin d’être évidentes : - elles doivent être globales (le monde entier doit avoir une politique démographique digne de ce nom et cohérente) - elles doivent être réfléchies - avoir une descendance est un droit inaliénable... c’est l’excès qui est délétère ! Avoir un seul enfant, pour peu qu’il soit éduqué correctement, et dont on s’occupe n’est pas une honte, bien au contraire ! - les citoyens doivent prendre conscience du problème dans sa globalité et arrêter de ne penser qu’à eux... La vanité et l’égoïsme restent les pires des fléaux pour moi.
une fois le problème posé clairement, on peut arriver à une solution. (La chine a bien tenté la politique de l’enfant unique, mais elle est terrible pour les couples qui perdent leur enfant, et ils sont toujours 1.5 Milliards 2 générations après)
Comme la plupart le fait toujours, les gens vont fermer les yeux et mal évaluer cet article parce que çà touche les enfants. Et ce qui touche aux enfants fait perdre tout sens commun à la plupart des humains, ils ne peuvent plus réfléchir calmement.
Si on ne solutionne pas ce problème rapidement c’est la Nature qui s’en chargera et beaucoup plus violemment ! C’est garanti !
Merci pour cette réaction ; Avoir un enfant ne devrait pas être une forme d’autosatisfaction béate et irréfléchie ; un n’enfant ça s’assume, ce n’est pas un chien que l’on abandonne pour partir en vacances. Que d’irresponsables qui se séparent, trimballent des gosses d’un foyer à l’autre, négligent leur éducation ou tout simplement n’envisage pas les soufrances et difficultés qu’ils vont infliger à leur progéniture en les mettant au monde. côté Etat, il vaudrait mieux envisager une France de technologies innovantes, de productivité à main d’oeuvre restreinte et de diminution des gaspillages pour obtenir enfin un pays riche et prospère non surpeuplé.
quand on élève des chèvres dans les Causses et que les enfants naissent avec cornes et barbiches ,est ce que les allocations familiales prennent en compte cette spécificité régionale ,
y’-a-t’il recherche de l’identité de la mêêêê...re ?
Bonjour Doc, Vous constatez une inflation de poussettes et de ventres ronds. Je constate plutot autour de moi une inflation de crabes et autres « c’est un grand terrain de nulle part avec de belles poignées d’argent », comme chantait l’ami Bashung dans « comme un légo ».
Justement, pour un statisticien , ce qui compte , c’est le différentiel dans le jeu de légo de la vie. Ceux qui arrivent et ceux qui rendent leur tablier. C’est cela qu’il faut surtout retenir.
Or, au delà de l’éspérance de vie moyenne (donc tous ages de décès confondus), qui ne cesse d’augmenter -en moyenne -en raison du recul de la mortalité infantile et du nombre croissant des grands vieillards du 4 eme age, il me semble que cela n’a jamais autant « dégagé » que ces derniers temps dans la classe 45/ 65 ans.
FAUT BIEN MOURIR DE QUELQUECHOSE PUISQUE LA MORTALITE HUMAINE EST STATITIQUEMENT TRES PROCHE DES 100% ! Mais plus sérieusement, la frénésie nataliste à la française risque de couter cher et le retour de bâton se fera payer aussi et pas seulement financièrement. Quel avenir pouvons nous assurer aux plus jeunes ?
Globalement plutot d’accord, dans le sens ou ces questions sont les bienvenues et qu’il serait temps d’y réfléchir sérieusement et sans tabou. Néanmoins il faut également voir certaines choses à long terme, on va avoir beaucoup de djeuns désoeuvrés dans quelques années c’est vrai. Mais lorsque la génération babyboom aura disparu, on va assister à une forte réduction du nombre de personnes agées et dépendantes en France (en gros lorsque le trou de natalité post 68 aura atteint l’age de la retraite) qui dégagera du temps et des finances pour (idéalement) réinvestir dans la jeunesse ce qui n’est pas plus mal non plus.
Votre refexion est pertinente, mais rien n’empêche de rester peu nombreux en France lors d’un creux de vague avec peu de vieux. Bien au contraire, cela permettrai une redistribution des richesses, une augmentation du niveau de vie. Soyons moins est un slogan qui n’a pas encore trouvé ses porte-paroles
fait de l’argent et tu ne te poseras plus ce genre de questions débiles
j’ai 4 enfants, c’est la vie à la maison, et nous ne comptons pas sur les alloc pour vivre
avoir une belle baraque, aller au ski sous les Tropiques, rouler dans notre CC, et acheter ce dont la famille à besoin, c’est vrai le nécessaire, le surplus nous le laissons aux débiles qui vont s’entasser les fins de semaines dans les hyper.
La natalité est source de renouvellement, ceux qui pensent le contraire comme vous, sont malheureusement des has been quelque peu arriérés....
Que l’on soit riche ou pauvre, blanc ou noir, intelligent ou stupide, au niveau actuel de surpopulation, le troisième enfant est devenu un crime contre l’humanité.
Je me demande bien où l’auteur a pu trouver l’information selon laquelle, je cite, « les Françaises dites de souche se sont remises à procréer », les statistiques ethniques n’étant pas autorisées en France. D’ailleurs, aucune source ni argumentation n’est présentée, juste le « fait » comme argument d’autorité. Peut-être un oubli qu’un auteur honnête s’empressera certainement de rapidement combler, on peut rêver. Il est bien plus probable que ce bon taux relativement aux autres pays développés soit du à l’inertie de l’immigration (par ailleurs on ne voit pas dans l’article de raisons qui auraient amené à un changement si brusque, sinon la magie peut-être).
Il faut aussi rappeler ce que signifie les taux de fertilité par femme. Avec un taux de 1,3 en Allemagne, les démographes s’accordent pour dire (à hypothèse constante) que les Allemands auront complètement disparu dans 300 à 400 ans ! Nous sommes sans doute un peu mieux loti, mais il n’empêche que le sens à donner à cette évolution est à terme un changement de population, prélude à la disparition de l’espèce humaine. Car ceux qui s’imaginent pouvoir réguler la vie courent au devant de graves désillusions. Pour retrouver une natalité qui redonne l’espérance à l’humanité, certainement que les dispositifs fiscaux sont non seulement insuffisants, mais de plus fortement inégalitaires (ainsi le système de parts dans la fiscalité française qui favorisent les familles très aisées). Bien plus efficace serait de diminuer l’aspect charge que représente un enfant, voire même d’en faire une source de revenu, c’est à dire de revenir en partie sur les obstacles qui s’opposent aux travail des jeunes (législation, coût élevé du travail qui écarte les peu qualifiés et les inexpérimentés), ainsi que la mise en place d’un système d’éducation réellement égalitaire ( le système actuel consiste à faire payer par les plus pauvres les études des classes aisées, ce qui est un comble) par la mise en place du chèque éducation utilisable en toute liberté dans l’établissement de son choix, voire d’être revendu pour ceux qui décideraient de ne pas l’utiliser.
Quelques soient les solutions retenues, je ne peux m’empêcher de ressentir un profond malaise face au développement des idées malthusiennes : ceux qui les propagent n’aiment pas l’homme.
Je me demande bien où l’auteur a pu trouver l’information selon laquelle, je cite, « les Françaises dites de souche se sont remises à procréer », les statistiques ethniques n’étant pas autorisées en France.
Moi aussi !
D’ailleurs, aucune source ni argumentation n’est présentée, juste le « fait » comme argument d’autorité.
Ce qui démontre une fois de plus le niveau d’« incrédibilité » de journalisme citoyen...
C’est votre commentaire qui me semble celui qui pose les bonnes questions.
J’éprouve le même malaise quant au développement des idées malthusiennes chez nos nantis (comme à l’époque de Malthus dans la bonne bourgeoisie).
Et de plus comment peut-on faire une - docte - leçon de morale économique touchant à la maternité à ces « mauvaises » femmes, qu’il faut remettre dans le droit chemin ?
De quel droit « supérieur » ?
Par contre mes sources confirment les caractères ethniques des naissances. Bien que le fichage ethnique ne soit pas légalisé, il est pratiqué couramment et en toute bonne foi à l’Etat Civil lors des déclarations de naissance (lieu, date de naissance, et nationalité des parents). Et c’est bien pratique pour faire de la généalogie !
Le caractère ethnique.... je n’ai pas voulu en faire état (site droitiste voire un peu plus...lol), mais j’ai pour 1998 8% des naissances avec au moins un parent étranger, et aujourd’hui 12,7%. Avec deux parents étrangers 6,9%. Ce qui veut dire qu’un enfant sur cinq a au moins un parent étranger. Chiffre qui ne tient pas compte bien sur des parents récemment naturalisés. Et en chiffre total, taux de fertilité par femme de 2,07 seulement, ce qui est inférieur au taux de remplacement. Le remplacement d’une population par une autre semble bien être la réalité de demain. En soi, ce n’est pas un problème, mais pourquoi le cacher, ou le nier ?
Il y a une peur assez incompréhensible d’une humanité qui croitrait à l’infini. On peut voir cette video (en anglais) du statisticien suèdois Hans Rosling (son site est une merveille d’information) « What stops population growth ». Maintenant, il ne faut pas se leurrer : la croissance du dernier siècle a été fantastique et exceptionnelle, et il suffirait simplement qu’une très large partie de l’humanité adopte des comportements à l’allemande ou à la japonaise pour qu’en peu de siècles l’humanité ne disparaisse complètement. Ce peut être un choix, mais j’ai du mal à trouver cette perspective réjouissante.
Par politesse, je m’abstiendrais de qualifier votre réponse. Il n’empêche que ne sont pas résolues dans cette « réponse » une contradiction et une question : comment avec les mêmes chiffres vous en arrivez à des conclusions opposées (d’avoir masqué l’évolution entre 98 et aujourd’hui, qui est croissante pour les enfants issus d’étrangers est probablement une partie de la réponse) ; quelle est cette philosophie qui présente le vivre bien comme un désert humain ?
Si c’est pour me dire que je suis « pontifiant », merci de vous abstenir.
Un enfant sur cinq avec au moins un parent étranger, cela correspond à peu près à la proportion d’étrangers officiels 8 à9 % , plus les naturalisés et les clandestins. Donc, probablement un peu plus que la moyenne nationale, mais grosièrement, toutes les catégories ethniques et sociales sont concernées par la montée de la natalité.
Je conviens que l’observation quotidienne, n’a pas valeur statistique, mais il est évident, en prenant le bus ou le métro (pourtant assez fréquentés par les populations non autochtones) que le nombre de petits enfants « bien blancs » est en progression de façon significative. Mais la question principale n’est pas l’origine, mais quel avenir les nouveaux nés, dans un pays peu productif, en recession ou preque et avec un chômage important et de nombreux sous-qualifiés.
Et donc, l’idée est de ne pas faire naître les chômeurs ? Du malthusianisme on passe aisément à l’eugénisme. Mais je ne crois pas que le monde marche comme ça. Mais je suis au moins d’accord avec la nécessité de l’éducation.
@ Peripate : Tout comme vous, j’aimerais bien que l’auteur précise les taux de fecondité par ethnies, puisqu’il semble les avoir. Comparer les taux globaux en T et T1 sans tenir compte du changement de composition d’une population est statistiquement inacceptable.
Je ne suis pas réconcilié non plus avec l’idée implicite que l’Homme, pour le bien de Gaia, devrait disparaitre et laisser la place à des espéces plus laborieuses et économes, comme les rats ou les fourmis.
Je ne souhaite même pas - mas ici, je suis sentimental - que ce soit les populations occidentales qui en donnent l’exemple. Il y a sans doute encore quelques Mésopotamiens en Irak, qui se demandent aujourd’hui s’ils ont pas raté un virage...
La propagande nous sert donc de « bons » chiffres, pour remonter le moral des« Francais ». Pour une fois qu’un secteur est en croissance ! Malheureusement , contrairement a ce que les agents de propagande annoncent, ce n’est pas NOTRE population qui augmente, mais celle des colons......
La France n’atteint plus le seuil de renouvellement naturel de sa popilation depuis le baby boom. Pourtant depuis, la population est passée de 50 à 64 millions...
L’Insee nous indique en mots choisits le nombre de famille ou la « personne de référence » a une origine extra-française. Elle oublie de nous dire ce qui est exactement comptée. Les familles dont la « personne de référence » etait non-française à la naissance ? Ou par exemple pour certains, tous ceux dont les ascendants etaient Algeriens à l’Independance et qui en sont à la 3 eme generation de colons chez nous ....
Avant guerre, (39 40) que cela plaise ou pas, la France etait mono-ethnique. Le type ultra-dominant etait ’Europeen de souche. La colonisation actuelle essentielement africaine (noire ou arabe) est donc un phénomèène recent, quoiqu’en dise les gaucho-bien pensants.
Mais pour se convaincre de la réalité , il n’y a qu’une seule solution dans ce monde ou tout nous est caché au nom de la morale de l’intégration qui est une morale de notre colonisation a notre insu : se faire une idée par soi meme.
Je vous invite a vous rendre dans une maternité et a faire vous meme les comptes. Gaulois, Maghrebins, Noirs Ayant fait cet effort dans deux departement , je peux vous fournir mes estimations : 70 % de gaulois dans le Yvelines et moins de 50% dans le 9-3....
Après chacun a le droit de douter et de verifier lui-meme. Non ! Chacun a le DEVOIR de ne pas me croire et de verifier lui-meme....
Les acteurs de la mondialisation essaient juste de faire de notre vieux pays d’Europe, la seule puissance a avoir conserver son rang depuis 2000 ans , la première a basculer dans la mondialisation, de grès ou de force.
PUNIR la France.... Qui nous promettait cela et qui dissimule aujourd’hui les vrais chiffres de l’immigration et de sa natalité spécifique déjà ?
- « Avant guerre », l’Algérie était composée de trois départments français.
- « Avant guerre », l’Indochine était française.
- « Avant guerre », de nombreux territoires africains l’étaient aussi.
Jamais la France ne fut plus « multi-ethnique » (et multi-religieuse) qu’avant guerre. Paul Reynaud : « nous vaincrons car nous sommes les plus forts », effectivement la France comptait 100 millions de nationaux.
Et la France fut foncièrement « multi-ethnique » jusqu’ en 1962 !
A l’école primaire, il y avait affichée sur les murs de ma classe la carte de l’Empire Français.
Alors retournez donc à l’école avant d’énoncer de telles contre-vérités !
Quand on est suspendu par les ongles, on ne se met pas à gigoter. Enfin, d’ici peu nos pondeuses, de tout bord, de tout niveau social, vertes ou bleues, vont avoir quelques sueurs pour nourrir leur progéniture. Car très cher, la grande descente n’a pas encore commencé, elle vont avoir l’air malin avec des marmots à chaque sein. Vous me trouvez amère ? Non, même pas, elles ont largement été prévenues depuis le début de la crise, d’où ma première phrase. La médiocrité est une ennemie particulièrement vicelarde.
Bonjour et merci pour votre article très intéressant. Je suis toujours fort étonné de ne pas trouver plus d’articles de cette veine sur agoravox car parlé de tout c’est bien, mais écrire sur le métaproblème de la surpopulation me semble bien plus constructif. Mais dire que le problème est mondial donc que nous, pauvres francais tout seul, faire un effort ne sert à rien est du même ordre que dire "je peux rouler en gros 4x4 baveux puisque c’est le monde entier qui pollue ! Malgré mes 5 enfants je disais souvent (plus par provocation je l’avoue) que j’étais pour la suppression des allocs car j’ai souvent vu et entendu des gens dire qu’ils ne faisaient des gosses que pour les allocs. Les pauvres savent aussi être cyniques et cupides !
Et c’est vrai que ce sentimentalisme béat concernant les enfants est extrèmement ravageur car il permet toutes les hypocrisies et tous les ègoïsmes dans nos sociétés. Il est à rapprocher du lavage de cerveau de TF1 et consorts.
hé hé le gateau se retrecis la part réguliere et moins assurée la vie s allonge et il faudrait partager les places avec les jeunes générations le vieux haissent les gosses parce qu ils les poussent vers la mort ,non quarantenaires protestataires antinatalistes habillent de « soucis et d inquietudes pour les enfants » ce qui n est que leur trouille et incapacité a partager, ce qui n est que leur incapacité a vouloir un monde meilleur au risque de devoir ceder un morceau de leurs acquis .Quand vous entendez des idées malthusiennes demandez vous « d ou parle » l intervenant vous verrez c est sociologiquement intéréssant yep
"Quelques soient les solutions retenues, je ne peux m’empêcher de
ressentir un profond malaise face au développement des idées
malthusiennes : ceux qui les propagent n’aiment pas l’hom "
C’est exact mais l’homme , à un certain nombre d’exceptions , ne mérite - t-il pas un certain mépris pour son comportement irresponsable et sa bêtise insondable . Le cas du pondeur belge aux 32 enfants et 4 pondeuses attitrées n’est - il pas emblématique d’un homme qui mérite le dédain par son comportement imbécile et irresponsable ? Après le reportage dont parle Beabck , sa fille aînée déclarait qu’elle ne voudrait jamais recréer les mêmes conditions de vie atroces pour sa progéniture future que celles qu’ elle a connues avec son Jeannot lapin de père .
J’avoue que votre article ne m’emballe pas, ses commentaires non plus, d’ailleurs. Pourquoi ? Trop de calculs... Vous n’allez pas à l’essentiel. Il me semble que c’est la confiance en la vie qui est en jeu. Quand on croit en la vie, on a envie de la transmettre... Les aides de toutes sortes sont importantes, mais secondes. Un gouvernement les accordera d’ailleurs si lui aussi croit en son avenir. Et puis, chômage ou pas, les gens qui ont des enfants sont obligés d’élargir leur horizon, ils ne peuvent se recroqueviller sur eux-mêmes. Etes-vous sûrs que ce fait-là ne change pas beaucoup de choses dans une société ?
Pour reprendre un slogan ancien : « Un enfant ça va, trois bonjour les dégats ! » Cela devrait être repris par les écolos forcenés dont Duflot avec toute sa marmaille. Chaque individu, sauf s’il vit de la ceuillette (pas de la chasse, les écolos sont anti chasse) pollue en respirant, en mangeant en défèquant, en vivant de façon basique. Le plus grand pollueur , c’est le nombre. Mieux vaut envisager un pays peu peuplé, mais produisant avec peu de main d’oeuvre, avec des gens heureux d’y vivre dans des familles restreintes.
puisque les Allemandes,Espagnoles,Italiennes,Japonaises et Russes n’enfentent pas ,c’est que leurs mecs ont les roubignoles à sec,soit qu’ils ont perdu le mode d’emploi
aussi,je propose solennellement d’exporter notre savoir faire à l’étranger ,si des ressortissantes des pays sus nommés lisent mon message,nous mâles du peuple Français,reconnus universellement comme champions toutes catégories de la zigounette et de la galipette,somme prêts à donner un peu de notre temps et de notre semence afin de perpétuer nôtre population Européenne et Japonaise ....
Mesdames ,vous qui êtes en mal de maternité ,vous pouvez contacter la modération d’Agoravox qui transmettra ...
ici ,une sélection de mâles présentant toutes les qualités requises sont présents ( beaux,intelligents,travailleurs,patriotes,porteurs de gênes sains et vigoureux etc...etc...)
ce message s’adresse à une population féminine,allant de 18 à 45 ans ,physique agréable, brunes,blondes,châtains ou rousse peu importe,nous somme prêts !...
il y a quand même au départ la notion de plaisir ,enfin,je le suppose,si ce n’est qu’un acte de reproduction,il y a la banque du sperme qui peut faire trés bien l’affaire,un inséminateur fait son boulot ,et hop,l’ affaire est ficelée ...
j’ose quand même espérer qu’il y a le plaisir charnel partagé ,même si le but est d’avoir une naissance !
peut etre c’est plutôt à l’envers.. ce sont les allemandes que ne veulent plus se reproduire.. je penche pour cette théorie .. parce que dernièrement dans mon entourage il y a eu 3 filles (1 alsacienne , 1 colombienne et 1 péruvienne )que se sont mariés avec des allemands.. et sont déjà en attente de famille ... allez les filles du monde il faut aider aussi aux espagnols, italiens , ruses et japonais.. c’est un appel a eviter l’extintion de ces societés..
« quelle est cette philosophie qui présente le vivre bien comme un désert humain ? »
Quelle est cette philosophie où l’homme grouillerait en façon telle qu’il occuperait chaque portion de surface habitable ? Un monde à la Silverberg (monades urbaines) devrait vous convenir où l’on caserait le bipède lapiniste dans des tours de 1000 étages et on jouirait d’une merveilleuse promiscuité .
article écrit par les rockfeller , ceux qui préparent la réduction forcée de « certains » humains sur la planète, je trouve ces propos infectes et ne commenterais pas plus, çà sent mauvais ici aujourd’hui
Pardonnez moi, mais je fais à votre article le même commentaire qu’hier où ce sujet a été évoqué par « idyllique » à propos des algues bretonnes. Enfin du « politiquement incorrect ». Bravo pour votre
courage, dans une époque imbécile où on salue la remontée du taux de
natalité en France... Quand comprendra-t-on que la Terre ne peut porter
qu’environ 3 milliard d’habitants avec un niveau de vie tel que nous le
connaissons, et que la solution consistant à réduire notre niveau de
vie, prônée par certains (et nombreux) ne permettra jamais la survie de
9 à 12 milliards attendus sous peu... DENATALISONS... (si vous me permettez ce néologisme).
Pour prolonger les propos de l’auteur sur le besoin réel d’avoir à l’heure actuelle une natalité élevée actuellement, je me demande si augmenter le nombre d’occidentaux, vu l’impact écologique et la consommation de ressource moyens par occidental, est la bonne solution.
je ne l’ai lu que dans une seule source, mais il est intéressant de le savoir ; il parait que l’immobilier devient bon marché en Allemagne. Si cela pouvait nous arriver.
Certains affirment que l’espèce humaine trouvera un moyen de s’adapter à une surpopulation. Je me permets de rappeler que des cas d’excès de population se sont déjà produits par le passé à certains endroits, et que je ne vois pas par quel coup de baguette magique nous serions si différents de nos prédecesseurs.
Au nom de quoi nous dirions nous supérieurs, en proclamant que nous sommes nous, contrairement à eux, invulnérables aux problèmes liés à un excès de population ?
D’entrée de jeux le propos de l’article se situe dans une orientation malthusienne - et fausse !
Avec 2,09 enfants par femme, même la France n’atteint pas le seuil de renouvellement de sa population (2,17). Est-ce donc là cette frénésie, ce « lapinisme » ?
Et de nous ressasser les arguments du « nous sommes trop », « nous allons à la catastrophe » ... anti-conformiste ? Au contraire, c’est le discours dominant depuis une génération.
En 1970 on racontait que nous serions 20 milliards en l’an 2000, et en 1990 12 milliards.
Aujourd’hui les projections de l’INED nous amènent à quelque part entre 8 et 10 milliards, quelque part entre 2050 et 2100, avec une « stabilisation » ensuite.
Sauf que rien ne laisse prévoir une stabilisation, au contraire. Si l’évolution de la démographie se poursuit suivant les tendances observées depuis deux siècles - et la démographie a l’avantage de suivre des tendances « lourdes » - l’espèce humaine risque fort de se faire bien rare d’ici quelques siècles (vers 2400).
En fait la décroissance, lente au début, s’accélèrera avec l’augmentation de l’âge moyen des femmes.
Alors que ceux qui ne veulent pas d’enfants se contentent de ne pas en faire (ils crêveront dans la solitude), mais surtout qu’ils évitent d’ordonner aux autres, toujours « les autres », ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire.
Surtout au nom d’arguments fallacieux pour ne pas dire racistes.
1) meme si l INED a baisse ses previsions, on es toujours dans une logique d augmentation de la population mondiale. Pour ne pas dire d explosion dans sertain pays. Pour info en 1900, il avait que 1,5 millards d habitant (http://fr.wikipedia.org/wiki/Population_mondiale) et on va arrive a 7. Multiplication par 7 en 100 ans ca ne vous pose pas de probleme ? A moins d avoir envie de vivre entasse les uns sur les autres, il va falloir s arreter a un moment ! et je parle pas du partage des ressources (eau, petrole ...)
2) l article met tres bien en perspective le fait qu en france on devrait priviligier la qualite a la quantite. autrement dit, moins d enfants mais qui pourront faire autre chose plus tard que torcher le culs des vieux (les fameux services a la personne en politico correct). Car quelqu un qui vit d allocation ou d emploi subventionne est aigri (car pas acces a la societe de consommation) et est en plus un boulet economique pour le pays
J avoue avoir ete surpris de trouver un tel article en france ou en general on a un discours tres nataliste. Bravo a l auteur
Mais c’est clair ! Qui sommes nous pour juger le choix des pères et des mères ? La reproduction est notre fonction principale, le moteur de l’humanité. Et tout ceux qui pensent que les instincts vitaux n’ont pas de prise sur eux sont des cerveaux dans des bocaux.
« Et puis si vous arretiez deux secondes de penser pour votre gueule et celle de votre espece, vous feriez un parralele avec l’expansion humaine et l’effondrement de la biodiversité. » Exactement, et merci.
J’aimerais ajouter que Malthus à écrit sa théorie il y a 200 ans... lorsqu’il y avait moins d’un milliard de personnes sur terre. C’est bien beau de cacher des discours que l’on ne souhaites pas entendre sous des cris faussement humanistes. Mais la surpopulation est un réel problème auquel doit faire face l’humanité (les projection visant à la fin de l’humanité par manque de descendance en 2400 me semblent d’ailleurs ridicule et je serais curieux de voir la source) et ça ne sert à rien de se voiler la face. Les questions sont peut être dérangeante mais elles méritent d’être débattues autrement que par « vous n’aimez pas l’homme, vous êtes méchant ! ».
’’Les familles, souvent égoïstes ou inconscientes profitent de la manne de l’état sans s’apercevoir que la prime de rentrée scolaire et le congé parental ne suffisent pas à faire d’un enfant un adulte heureux et autonome.’’
177 euros par mois d’alloc vous appelez ca une manne de l’etat ? bon c’est vrai 889 euros de prime a la naissance , c’est gagner au loto ! et la prime de rentree scolaire c’est comme gagner un petit tierce dans le desordre .
50% de deduction fiscale pour l’emploi d’une assistante maternelle mais uniquement 2350 euros max soit (1175 euros de reduc par an ) pour une personne que vous embauchez a l’annee a 11 heures par jour et qui vous coute a peu pres 11000 euros par an hahahahaha c’est ca la manne de l’etat ?
voila les chiffres dont vous parlez .Alors faire des gosses pour des miettes pareil soit les gens sont tres mauvais en calcul fiscal , soit tres con , soit tellement dans la merde que meme 177euros et un gosse sur les bras c’est mieux la merde ou ils sont deja .Ou alors il y’a autre chose qui tout simplement s’appele l’amour , love , lyubov , amor , etc...
L’auteur dit
’’Aucun pays européen, en dehors de l’Albanie, n’arrive à de tels sommets.’’
Soit le Francais est a la hauteur de sa reputation de chaud lapin , soit la France devient un pays du tiers monde ,ces pays ou toutes les femmes mettent bas sans se preoccuper du lendemain ?
Cet article est intéressant, mais il me semble qu’il prend le problème du mauvais côté : la politique n’a guère de prise sur la natalité, à moins de devenir complètement intrusive dans notre vie privée, ce que quasi personne ne souhaite. Et je doute que les gens se restreignent par eux-mêmes de procréer pour éviter une supposée surpopulation.
La question à se poser serait plutôt :devant ce constat d’une « forte » natalité en France, comment agir au mieux pour accueillir ces enfants, et les voir non comme une menace, mais comme une nouvelle promesse ? La réponse ne passe pas forcément (que) par l’Etat, dont les compétences en matière d’éducation, d’apprentissage et de développement personnel sont largement insuffisantes.
C’est nier , par un a priori agressif, que cette augmentation collective provient d’une somme de comportements individuels (à deux au moins ..) parfaitement calmes, plein d’espoirs sur la société de demain, sans frénésie.
Cette « confiance » en l’avenir n’a rien de naîve, ni de réactionnaire .
Elle est celle que la culture transmet. Elle nous prouve que la pipolisation, le star system et la déculturation des grands média n’ont pas tellement de prise sur les comportements.
Regardez cette initiative de jeunes (moins maintenant) lors d’un forum citoyen dans l’Aude en 1999 : ils
se sont appelés « N.O.U.S », et depuis, ils continuent d’animer un
forum à idées, sans jamais citer de noms... Ni Sarkozy, Ni Ségolène ..., sans jamais qualifier de « frénétique » un comportement sous le prétexte qu’il sort de la norme !
Dans cette frénésie pondeuse, combien de français de souche ?...
Effectivement problème de non retour sur investissement car l’argent gagné par ces populations est en partie destiné à nourrir des familles du Bénin ou du Mali.Ce dont je me réjouis. Comment dans ces conditions cocoricoter au sujet de ces mêmes naissances, comme propriété nationale alors qu’elles grèvent nos aides sociales sans approvisionner notre pouvoir d’achat ?...sans élever le niveau de notre enseignement ?
arrêter les allocations familiales,c’est une bonne idée, une société juste permettra ce genre de chose. Pour l’instant environ 20 % environ de personnes qui travaillent réellement, pour les besoins vitaux des humains, ces métiers sont cantonnés dans les métiers durs physiquement, donc pas les politiques ,les banquiers, les avocats ,notaires ,juges ,policiers, psy, police,militaires, petits gardes chiourmes ,publicitaires, et etc...le travail toujours collectif , est capté par une minorité ,celle qui se fait appeler élite, cette élite de la société totalitaire marchande, qui, fin du pétrole oblige ,avance ses pions pour créer la plus odieuse société totalitaire ayant jamais existe sur la planète.L’auteur de cette article est dans cette mouvance ,.. une chose simple a voir par soi même .. la société étant disons un orchestre symphonique, pour exister il faut le collectif des le départ ,première condition impérative —sans collectif ,pas d’œuvres écrites, et oui même le « génie » a besoin de papier ,de stylo ,d’un abris et de nourriture ,qui va le lui procurer si ce n’est le collectif ?? sans collectif ,pas d’instruments de construit , pas de salles de concerts, pas de chaise etc..rien =sans collectif ,pas d’orchestre la société est pareille, certains me disent oui mais il faut un Mozart et chef d’orchestre,certes , pour Mozart c’est juste, cela dit un orchestre peut jouer sans chef ,si si !! et Mozart sans le collectif pour jouer ses œuvres et construire des instruments rien non plus..et puis peut on se passer d’un Mozart ,ma réponse est oui bien sur ! cet exemple montre que au delà des qualités de chacun , sans collectif ,rien ne se fait.... le libéral est un voleur du collectif, il s’est mis en tête de diminuer la population, sa folie névrotique n’ayant pas de limite ,il va falloir l’arrêter.. le problème est donc de passer d’une société de captation par profit, a une société de partage du travail ne pas oublier que le travail est collectif, la moitie du chemin est deja faite donc.. reste a trouver l’origine du problème ,dans notre cerveau ,c’est la le plus important et ...franchement , il vaut mieux se préparer au pire que d’espérer un humain intelligent..pour le moment ,nous verrons âpres la catastrophe a venir, qui va résoudre les problèmes que se pose l’auteur sur la pseudo surpopulation.. amicalement a ceux qui ne voient pas les autres humains comme une variable d’ajustement..
"Le vieux slogan d’invasion étrangère par les berceaux, cheval
de bataille du Front National, est devenu obsolète"
Vous prenez souvent les transports en commun ?
Parce que les statistiques c’est bien joli mais dans la réalité c’est l’inverse.
Que des femmes de couleurs avec des landaus.
C’en est à se bagarrer tous les jours pour pouvoir entrer dans un bus bondé. Même si il n’y a plus la place pour un seul passager ça force le passage, ça pousse le landau dans les jambes des gens et ça pique sa crise au point que le chauffeur de bus pête un plomb et s’en va, laissant le bus et ses passagers en plein trajet.
Il y a encore 5 ans c’était exceptionnel, mais maintenant c’est devenu le lot quotidien.
Ils s’y prennent comment pour faire leurs statistiques ?
Voilà, je hais le front national, (je ne conçois pas de voter autrement qu’écolo) mais à cause de ce genre de comportements qui empire année après année, j’entends de plus en plus de gens menacer de voter front national.
On applaudit et on respecte les femmes qui font beaucoup d’enfants. Elles repeuplent, elles perdurent la famille et ses valeurs, etc.
Bien sûr.
Mais cela ne doit pas empêcher de ne pas être aveuglé par ce genre de comportement très égoïste planétairement.
Bientôt les 10 milliards d’être humains.
C’est bien joli mais comment on va les nourrir et leur fournir de l’énergie ?
Il faudrait peut être songer un jour à se calmer de la reproduction c’est le sens de la vie le plus merveilleux etc.
Nous subissons déjà une générations d’ados dont nous ne savons plus quoi faire et qui ne savent plus quoi faire eux mêmes.
Nous avions l’enfant roi, nous en somme à l’ado déifié et auto déifié dont on ne sait plus où les mettre : plus de place dans les collèges et lycées, les employeurs qui ne peuvent plus assurer la demande de stagiaires et de premiers emplois, etc.
Continuons à en pondre.
On va en faire quoi ?
Les stocker dans des cités réserves à ados ?
Ces gens qui pondent des statistiques, vivent ils vraiment sur Terre ?
Comme d’habitude, certains commentateurs voient en chaque article ce qu’ils veulent bien y lire. je n’ai jamais nié une natalité d’origine étrangère en France, mais il n’est qu’a se promener à Paris pour constater que le regain nataliste touche toutes les catégories ethniques du pays ce qui n’était pas le cas il y a quelques années. D’autre part, avoir des enfants pour sa propre satisfaction tient tout de même de l’égoïsme et de l’irresponsabilité en certains cas. L’état devrait avoir une politique plus qualitative que quantitative et œuvrer pour que les nouveaux venus ne soient voués au chômage ou condamnés à végéter dans dans emplois précaire et peu qualifiés. Comme toujours, le débat tourne autour du problème ethnique, avec ces deux extrêmes, c’est loin cependant de mon propos.
Le gouvernement est fière de vous annoncer que tout va bien, la France fait des gosses, en même temps, il coupe les budgets de l’éducation, ferme les écoles primaire....
donc non, c’est pas une bonne nouvelle, c’est même très inquiétant.
pour le caractère ethnique de la question, ce peux être une très bonne chose à condition pour commencer, que l’education républicaine, donc laïque, donc agnostique, soit garantis pour tous.
Il est curieux qu’aucun écolo forcené ne soit venu sur ce forum, car ils sont bien muets sur la surpopulation qui est pourtant le moyen le plus courant et le plus toxique pour polluer la planète. Sans même parler du Tiers Monde, une France de 65 millions pollue plus que celle de Louis XIV. Et eux qui recherchent « la qualité de la vie » devraient savoir que plus on s’entasse et plus on est à partager le même gâteau moins bien on se porte. Mais ils sont trop obnubilés par les OGM, le nucléaire, le carbone et les pesticides pour penser au rôle de l’humain.
« nous verrons âpres la catastrophe a venir, qui va résoudre les problèmes que se pose l’auteur sur la pseudo surpopulation.. »
Je crois aussi à la catastrophe prochaine due à l’impéritie humaine . La surpopulation « malthusienne » se définit comme étant un excédent de population par rapport aux capacités de charge(possibilités alimentaires / énergétiques, etc...) d’ un pays / territoire donné .
La surpopulation ordinaire est l’excés que présente une population rapportée à la surface réellement habitable . (on parlera de surpopulation au - delà d’un ratio de 100 hab / km2 par exemple)
Je ne vois pas où est la polémique sur le natalisme versus les politiques malthusiennes. Les populations se régulent toutes seules en fonction de critères tellements supérieurs à nos petites volontés (climat, nourriture, espace vital) que nous n’avons aucune prise sur eux. La population ne risque pas non plus de disparaître quoi qu’on fasse car en diminuant les ressources par individu augmentent.
A notre niveau, la seule chose que l’on puisse favoriser est le dévelopement harmonieux de notre société. Une forte baisse de la population est à souhaiter pour le bien-être des survivants. Il faut donc gérer nos ressources et préserver notre espace de vie pour les français et leur descendance. On fait exactement l’inverse. Les politiques mondialistes (UMPS) veulent le remplacement des français par une masse uniforme, sans racine et sans culture, qui soit des employés modèles corvéables à merci et des consommateurs fidèles qui ne rechignent pas à acheter de la mauvaise qualité.
Le plus dramatique est la propagande pour le métissage obligatoire qui bat son plein tous azimuth. Du portail de la CAF au choix raciste des présentateurs de la télé en passant par la MACIF, la SNCF et toutes les grosses sociétés, l’individu est désocialisé et le seul modèle qu’on lui donne est le métissage. Les cadres supérieures chargés du commerce et du marketing des grands groupes jouent un jeu trés dangereux. Cette propagande a trés bien réussi puisque 14% des mariages sont maintenant entre races différentes, à la plus grande satisfaction des députés qui eux, évitent bien que leur descendance se métisse. On trouve le même phénomène avec les animaux de ferme. Dans la nature les poules s’individualisent en groupes distinct. A la ferme elles se mélangent à cause de la mixité obligatoire. Les politiques nous prennent pour des animaux domestiques.
La France disparaît sous nos yeux. Certains y voient une avancée de la civilisation, personnellement j’y vois une catastrophe bien pire qu’une guerre mondiale. Le moins qu’on puisse demander aux médias et aux autorités est un minimum de franchise sur leur objectifs. Je me sens insulté chaque fois que je lis ou entend, « les français ceci..., les français cela ;.. » alors qu’il ne s’agit jamais de français mais de francophones ou de personnes qui ont une citoyenneté française de complaisance. Dernier exemple, le mauricien coincé en Turquie et que les médias désignent comme un vrai Ch’ti.
Il se trouve qu’en Angleterre, mais j’imagine aussi ailleurs, il y a une tendance croissante à ne pas avoir d’enfants, pas pour des raisons écologiques ou économiques, mais parce qu’ils représentent une charge, une contrainte, qui serait un frein à l’épanouissement individuel. En fait cette tendance s’inscrit totalement dans la lignée de l’idéologie de Thatcher qui disait comme vous qu’il n’y a pas de droit automatique aux enfants, sous-entendu dans ce contexte, que les pauvres devraient s’abstenir de se reproduire, et que s’ils le faisaient, ils devraient eux et non pas l’état en supporter les conséquences. En fait la question à poser est la suivante : comment est-il possible de soutenir, du point de vue financier, éducationnel etc. les familles et leurs enfants qui en ont besoin, sans encourager parallèlement une natalité excessive ? La deuxième : à partir de quel moment une natalité devient-elle excessive, et en vertu de quels critères ?
« La deuxième : à partir de quel moment une natalité devient-elle excessive, et en vertu de quels critères ? »
Un critère consistant en un droit élémentaire de chacun à disposer d’un espace vital suffisant et non de vivre dans des clapiers à lapins où la promiscuité règne en maîtresse .
Un critère malthusien d’adéquation du chiffre de population aux fameuses capacité de charges ( ressources) de la biosphère d’ un pays .
Cette Politique nataliste est ruineuse pour nos finances (des bipèdes pour quoi faire et pour en faire quoi ?) destructeur pour notre environnement qui souffre déjà de devoir supporter 63 millions de consommateurs-pollueurs en France et 7 milliards sur la planète ! Quelle qualité de vie pour des êtres que l’on fait émerger du néant pour satisfaire des égos, réparer des névroses et combler la vie de ceux une fois adulte sont paumés ou qui s’ennuient d’une vie sans enfant...
Regardez un peu le profil de la mère de famille d’aujourd’hui ! 1/ Les femmes qui ont échoué à l’école et dans le monde du travail se casent dans la maternité assistée par l’Etat (les fameuses obèses à poussette que l’on voit partout entouré de môme sans père) 2/ les célibatantes qui à l’approche de la quarantaine veulent à tout prix leur accessoire social : un bébé quitte à aller s’acheter du sperme et louer un ventre à l’autre bout de la planète. 3/ La pondeuse des classes supérieures qui a réussi comme maman et grand-maman à se caser avec un homme de son milieu « beau mariage » et s’empresse d’arrêter de travailler pour faire 4 mômes minimum et occupe son temps à planifier des activités extra-scolaires et à servir de taxi à sa progéniture. Dans tous les cas cités ci-dessus, leur progéniture est subventionnée par l’Etat.
Pourquoi inciter les femmes à stimuler leur uterus plutôt que leurs neurones ? Parce que l’on croit encore qu’un bébé ça consomme beaucoup et plus il grandit et plus il consomme et que c’est bon pour notre économie (sauf qu’on oublie d’où vient l’argent !!). Notre système économique basée sur la consommation faire croire qu’une fois devenu grand, le bébé travaillera et paiera des impôts... hélas, c’est de plus en plus faux... avec le chômage endémique depuis 30 ans, le bébé consommateur-assisté le reste les 3/4 de sa vie... Et puis comme le bébé est un enfant-roi déifié il n’est plus éduqué par les parents qui refusent de le traumatiser en lui opposant un « non » et « punition » à ces bêtises, c’est le rôle de l’Etat, par conséquent, les métiers du social coûtent à l’Etat : gardiens de prison, criminologues, avocats, psys...
"Donc, en dehors du plaisir
éventuel qu’il peut donner à ses parents, l’enfant n’est rentable à la
société que s’il est suffisamment éduqué et que cette éducation lui
permette d’occuper un emploi créant du PNB, sans entrer dans l’emploi
assisté, cache misère d’un chômage déguisé.«
Il faut rajouter »en bonne santé mentale et physique" hors hélas nos enfants ne sont pas en bonne santé, malbouffe, manque de sommeil, pas assez de sport. L’agriculture intensive, l’environnement saturé du pollution donne naissance à des malades. Il suffit de se pancher sur les chiffres des petites atteints de malformation, de cancer, d’asthme et des allergies qui explosent depuis 20 ans. Cette production de bébés en série est bien une catastrophe planétaire et je plains les enfants d’aujourd’hui, leur avenir sera un enfer pour trouve à boire de l’eau potable (non polluée) et manger un produit nutritif de nature biologique. Le bio disparaîtra qu’il est impossible de nourrir 7 milliards de personnes 3 fois par jour avec les rendements du bio. Mais les humains préfèrent produire toujours plus .... de pesticides et d’engrais sur les monocultures en plus plutôt que d’arrêter de produire de manière aussi anarchique des êtres humains !Tout ce qui compte c’est aujourd’hui et leur nombril et certainement pas le nombril de leur progéniture !
« En fait, seul l’enfant qui arrivé à l’âge adulte est capable de travailler à un niveau de rémunération suffisant pour être imposable est utile à la nation. Les autres peuvent s’avérer un poids social et économique. S’ils ont dû subir au minimum dix ans d’Education nationale au rabais et son coût pour devenir de quasi illettrés, ils sont loin d’être une opportunité pour la France. Et s’ils travaillent à des postes subalternes et ne créant pas de plus-value, le ratio entre ce qu’ils coûtent et ce qu’ils rapportent est défavorable à l’Etat. Prestations sociales, chômage, sous- emploi ou emploi non qualifié, délinquance et insertion sociale insuffisante entraînent plus de dépenses que de bénéfices. Donc, en dehors du plaisir éventuel qu’il peut donner à ses parents, l’enfant n’est rentable à la société que s’il est suffisamment éduqué et que cette éducation lui permette d’occuper un emploi créant du PNB, sans entrer dans l’emploi assisté, cache misère d’un chômage déguisé. »
Je trouve votre prose quelque peu réductrice et relevant d’une vision libéralisante, culpabilisante et destructrice.
Non, le monde n’est pas seulement du PNB.
Si vous avez des enfants, ne voyez-vous pas en eux autre chose que la prospérité française de l’emploi salvateur ?
Vous ^tes aussi réducteur ! Les parents responsables ne pensent pas qu’à leur satisfaction personnelle de voir jouer , rire et gazouiller leurs gamins. Et cet avenir est aussi économique. La France pourrait être un pays riche et prospère avec une population réduite, il suffit d’innover, de produire mieux , moins cher et plus rentable, pour cela pas besoin d’être plus.
Oui, j’ai bien compris ce que vous voulez dire... C’est fatiguant cette doctrine de perfectibilité, de « tout irai pour le mieux si le monde tournait comme je l’idéalise »... Oui bien sûr que ce que vous dites est intéressant !
Et après ? Une fois la chose dite ?
Sans parler qu’une certaine tournure de vos propos fleure mauvais le concept eugéniste de la période nazie.
Egalement pour un contrôle des naissances tout en élevant la progéniture nationale au firmament de perfection...
Votre écrit est sans doute à considérer comme sociologique. Donc à prendre au degré de l’étude et du constat social. Cependant, je ne peux réprimer ma crainte face à ce que je pense être de l’ordre du « discursif néolibéral insuportable et fascisant ».
Mais peut-être fais-je fausse route ?
Je ne vous range pas dans un tiroir n’ayant pas l’honneur de vous connaître.
Evitez donc les raccourcis réducteur ; On pourrait parler de malthusianisme social, en n’encourageant pas les pauvres à procréer, mais en les aidant à progresser socialement et si besoin intellectuellement. L’idéal pour cela consiste à être peu nombreux dans un pays moderne.
Thomas Robert Malthus (1766-1834), pasteur protestant anglais. Très préoccupé par la misère du peuple anglais, suite à la révolution industrielle, il élabore une théorie selon laquelle l’accroissement de la population, qui est géométrique, sera toujours supérieur à celui des moyens de subsistance, qui est arithmétique. « Un homme qui naît aujourd’hui, arrive dans un monde déjà plein ; au grand banquet de la nature, il n’y a point de couvert disponible pour lui ; elle lui ordonne de s’en aller, et elle ne tardera pas elle-même à mettre son ordre à exécution, s’il ne peut recourir à la compassion de quelques convives du banquet. Si ceux-ci se serrent pour lui faire de la place, d’autres intrus se présentent aussitôt, réclamant les mêmes faveurs. (...) L’abondance qui régnait précédemment se change en disette et la joie des convives est anéantie par le spectacle de la misère et de la pénurie qui sévissent dans toutes les parties de la salle, et par les clameurs importunes de ceux qui sont, à juste titre, furieux de ne pas trouver les aliments qu’on leur avait fait espérer » (in Essai sur le principe de population, 1798).
Décidément ! Que dire de plus. L’anti-natalisme est au contraire un des moyens (ce n’est pas le seul) pour sortir de nombreuses personnes de la pauvreté.
Le problème de la surpopulation est le problème N°1 et tant qu’on n’aura pas résolu ce problème on ne pourra pas résoudre tous les autres problèmes tels que la pollution ,le chomage ,le manque de logements ,la violence dans la société ,l’augmentation de la criminalité ,les conflits ethniques et religieux ,les guerres civiles et les guerres tout court -------------------------------------les capitalistes et les ultralibéraux de tous bords et de tout poil ne demandent que ça ,avoir un gros paquet d’individus pour travailler et les servir en même temps qu’un gros paquet de clients pour acheter des marchandises et les enrichir -------------------------------------la destruction de la nature et des cultures ,ils s’en foutent royalement ,et le bonheur des gens encore moins ,il n’y a que le fric qui les intéresse------------------et qu’importe ce que les enfants vont recevoir comme vie dans le futur ------------------------------après moi ,le déluge
le généticien et démographe Albert Jacquard ,écologiste et grand humaniste a dit que la terre ne peut contenir qu’un milliard d’habitants si l’on veut que tous vivent heureux dans l’aisance et l’harmonie ,dans la paix et la tranquillité ,dans des logements spacieux et avec un jardin pour tous ,sans pollutions dans la nature environnementale et sociale
Georges Yang depuis votre article sur la pipe citoyenne, je vous pardonne quasi tout.
La je vous trouve peine a jouir, en plus serieux, ce qui n’est pas votre meilleur.
Planete evidemment gravement surpeuplee, et surtout dans certains endroits...
Selection par une forte augmentation de la mortalite inevitable voire souhaitable.
Quant a ce pauvre vieux Malthus (d’ailleurs decede...) il ne proferait que des evidences dont on ferait bien de tenir compte.
Par ailleurs la Loi des Lois c’est la propagation de ses genes avec l’espoir qu’il y aient des survivants.
Agoraxiens, deja trop ages pour la grande plupart, pensez a faire un peu de place a ces pauvres djeunes a qui vous avez refile un sacre saucisson de futur.
Vous faites erreur sur un point, le jouisseur a besoin d’un environnement agréable et non surpeuplé, d’ailleurs il ne recherche pas la reproduction dans la sexualité, mais le plaisir. Cela dit, faire de la place ne se pose que lorsque l’espace est déjà encombré ; La sagesse serait donc une natalité restreinte et un arr^t de l’acharnement thérapeutique
- la promise « pandémie » hivernale toucherait essentiellement les jeunes adultes, ceux même en âge de procréer... - une des causes de ce rebond de natalité n’est autre qu’une gestation différée... « Je veux un enfant après mes études », et on arrive en bout de course... - les p’tits jeunes sont de plus en plus nombreux à participer à des projets d’échanges universitaires erasmusiens...et à s’enraciner, à raison, chez nos voisins ! - les spermatozoïdes sont, parait-il, en voie d’extermination...
Permettez que je rajoute ma petite synthèse. Les raisons invoquées en faveur de la baisse de la natalité seraient donc :
1)Economiques :
-l’économie ne fonctionne-t’elle pas par cycles ? Périodes de croissance et de crise alternant de plus en plus rapidement (auparavant c’était 20 ou 30 ans chaque, maintenant beaucoup moins) ? Donc peut-on prévoir quelle sera la situation économique demain ? A mon avis non ;
-moins de population, c’est aussi moins de consommateurs, donc moins de revenus pour les entreprises, qui auront besoin de moins d’employés, il faudra donc faire moins d’enfants, et ainsi de suite. La croissance économique me semblait au contraire nécessiter sans cesse plus de consommateurs ;
-j’en déduis aussi que vous êtes contre l’immigration économique, puisque cela augmente la population locale et que la plupart des immigrants n’ont pas fait de longues études. Pour maintenir un pays « prospère avec peu de population » il faudra donc trouver un moyen de fermer les frontières afin d’empêcher les pays pauvres de déverser leur trop-plein de population ;
-pourquoi faire de l’humain un facteur économique ? Il y a un côté ultra-capitaliste là-dedans que je trouve effrayant, très « froid ». Si on réduit l’homme à une sorte d’outil au service d’une idéologie (capitaliste dans le cas présent), on le déshumanise complètement. L’argument économique me semble donc très mauvais.
2)Ecologiques :
-évidemment cet argument se tient. Même en changeant nos modes de vie, nous ne pourrons plus nous passer de produits polluants (du genre moyens de transport, ordinateurs, etc.).
Mais vouloir diminuer la population française qui de toute façon ne se renouvelle pas puisqu’il y a moins de 2,1 enfants par femme, c’est donner un coup d’épée dans l’eau. Sa progression est due au vieillissement de la population et à l’immigration. En effet, c’est l’âge moyen du décès sans cesse repoussé qui donne l’impression que la population augmente.
Il manque une explication démographique au texte et aux commentaires que je me propose de faire. Il y a trois étapes dans la croissance démographique humaine :
1)un régime démographique « ancien » consistant en une forte mortalité et une forte natalité pour la compenser ;
2)une première transition démographique où la mortalité chute (amélioration de l’hygiène, des soins, etc.) mais pas la natalité qui continue sur sa lancée. La raison du boom démographique de ces derniers siècles est là !
3)une seconde transition démographique où la natalité diminue pour s’ajuster au faible taux de mortalité. Les pays occidentaux en sont là depuis quelques décennies, les autres pays y viennent plus ou moins vite (les derniers à avoir une fécondité élevée sont des pays africains ainsi que l’Afghanistan si je me souviens bien).
La population devrait se stabiliser à 9 milliards d’individus avant de décroître. Souvent on veut appliquer aux autres ce qu’on ne s’applique pas à soi-même. J’espère que vous n’avez pas d’enfants, ou pas plus qu’un
Les raisons invoquées en faveur de la baisse de la fécondité seraient donc :
1) Economiques : - l’économie ne fonctionne-t’elle pas par cycles ? Les périodes de croissance et de crise alternent de plus en plus rapidement (auparavant c’était 20 ou 30 ans, maintenant beaucoup moins). Donc peut-on prévoir quelle sera la situation économique demain ? A mon avis non ; - moins de population, c’est aussi moins de consommateurs, donc moins de revenus pour les entreprises, qui auront besoin de moins d’employés, il faudra donc faire moins d’enfants, et ainsi de suite. La croissance économique me semblait au contraire nécessiter toujours plus de consommateurs ; - j’en déduis aussi que vous êtes contre l’immigration économique, puisque cela augmente la population locale et que la plupart des immigrants n’ont pas fait de longues études. Pour maintenir un pays « prospère avec peu de population » il faudrait donc trouver un moyen de fermer les frontières afin d’empêcher les pays pauvres de déverser leur trop-plein de population ; - pourquoi faire de l’humain un facteur économique ? Il y a un côté ultra-capitaliste là-dedans que je trouve effrayant, très « froid ». Si on réduit l’homme à une sorte d’outil au service d’une idéologie (capitaliste dans le cas présent), on le déhumanise complètement. L’argument économique me semble donc très mauvais. 2) Ecologiques : - évidemment cet argument se tient. Même en changeant nos modes de vie, nous ne pourrons plus nous passer de produits polluants (moyens de transport, ordinateur, etc.).
Mais vouloir diminuer la population française qui de toute façon ne se renouvelle pas puisqu’il y a moins de 2,1 enfants pas femme, c’est donner un coup d’épée dans l’eau. Sa progression est due au vieillissement de la population et à l’immigration. En effet, c’est l’âge moyen au décès sans cesse repoussé qui donne l’impression que la population augmente.
Il manque une explication démographique au texte et aux commentaires que je me propose de faire. Il y a trois étapes dans la croissance démographique humaine : 1) un régime démographique « ancien » consistant en une forte mortalité et une forte natalité pour la compenser ; 2) une première transition démographique où la mortalité chute (amélioration de l’hygiène, des soins, etc.) mais pas la natalité qui continue sur sa lancée. La raison du boom démographique de ces derniers siècles est là ! 3) une seconde transition démographique où la natalité diminue pour s’ajuster au faible taux de mortalité. Les pays occidentaux en sont là depuis quelques décennies, les autres pays y viennent plus ou moins vite (les derniers à avoir une fécondité élevée sont des pays africains ainsi que l’Afghanistan si je me souviens bien).
La population devrait se stabiliser à 9 milliards d’individus avant de décroître. Puisque vous semblez être économiquement libéral, vous devriez approuver cet auto-régulation. Souvent on veut appliquer aux autres ce qu’on ne s’applique pas à soi-même. J’espère que vous n’avez pas d’enfants, ou pas plus qu’un
1 Pas besoin d’être nombreux pour relancer la croissance d’un pays, il suffit d’exporter des produits de qualité avec une main d’œuvre réduite et qualifiée
2 En Etant seulement 2 milliards on pourrait polluer comme des soviétiques sans gros impact sur l’environnement. C’est une question de nombre
3 Il n’est pas question de fermer les frontières, mais de permettre aux plus pauvres de rester chez eux, cela s’appelle l’aide au développement, et là, il y a des efforts à faire (efficience, formation, corruption, rentabilité…)
Quant aux projections à plus de 30 ans, elles dépendent de trop de paramètres pour être considérées comme fiables
Il est à noter que ce sont les capitalistes et les ultralibéraux qui sont contre le contrôle des naissances et empêchent la lutte contre la surpopulation
d’autre part une fois que la population se réduit jusqu’à un seuil raisonnable en adéquation avec les surfaces et les ressources disponibles ,rien n’empêche que la population puisse à nouveau augmenter volontairement ou naturellement
d’autre part dans un futur certes encore lointain ,une fois que l’homme possède les connaissances scientifiques et techniques de conquérir d’autres planètes pour en faire une habitation analogue à celle de la terre ,l’incitation à l’accroissement de la population humaine pourra se faire à nouveau sans problème ,----------------------------------il n’ ya rien de plus facile même aujourd’huis d’augmenter le nombre de naissances ,c’est de limiter les naissances volontairement qui est difficile
c’est que comme le dit Einstein ,il est plus facile de casser des atomes que de casser les vieilles mentalités
Vous me dégoutez (presque) tous avec vos histoire anti-enfants. Tout ça pour protéger votre argent et vos biens si précieux. Il est évident que si l’homme continue sur la même voie, égoïste, raciste, nombriliste, comme vous l’êtes à peu près tous, ça n’avancera pas beaucoup. Le racisme dont certains font preuve me met dans une colère noire, si je vous avais en face de moi, je ne saurais me retenir de vous démolir vos gueules de cons.
La pollution et autre problèmes actuels ne sont pas le fait d’un trop grand nombre d’êtres humains. C’est une gestion débile du « tout pour ma gueule et rien pour les autres » qui fait que nous en sommes là.
Il faut recycler les riches, les cons, les racistes, les égoïstes... Faites des enfants, et apprenez leur à être bons, responsables, généreux... mais surtout pas comme ces idiots qui postent sur cet article !
Je tenais aussi à préciser qu’il n’y a nul besoin de s’empiffrer de 3 repas copieux par jours, tout ça pour remplir vos estomacs distendus à force de manger sans penser à ceux qui n’ont pas de quoi se nourrir. Il n’y à ici que des discours d’européens gâtés et prétentieux. Allez voir un peu en Afrique comment les gens vivent, arrêtez un peu de penser qu’à votre petite personne et réduisez vos modes de consommation au lieu de vous plaindre de la « future catastrophe »
Des pays comme l’Ouganda ou le Ghana qui avaient une croissance économique de plus de 6% par an avant la crise, voient cette prospérité en partie mise à bas par la surnatalité. De plus, la plupart des Africains n’a qu’une envie, c’est de consommer plus et ils pourraient y parvenir dans certains pays en maitrisant la natalité. Bien sur cela ne ressoudrait pas les problème de corruption, du taux des matières premières , la faiblesse de l’indusrtialisation et des infrastructures, mais le nombre d’habitants ne fait qu’aggraver la situation. L’Europe a la chance d’être prospère, et peut améliorer son niveau de vie, au pire le maintenir mais surement pas par le biais de la natalité ; Il n’y a rien de raciste dans cette option, juste du pragmatisme.
Il faut en effet poser la question, est-ce vraiment une bonne nouvelle que ces "performances françaises et à quoi sont-elles dues ? Pourquoi aussi cet uninimisme journalistique pour se féliciter de tels chiffres ? Il serait en effet plus raisonnable d’être moins nombreux sur Terre avant que la nature ne disparaîsse et que les manques viennent opérer des régulations autrement plus douloureusse que le choix consenti de se reproduire un peu moins dés aujourd’hui. Rappelons toutefois que quelques mouvements luttent contre cette unanimité natalistes et attirent l’attention sur les risques de la surpopulation : L’association Démographie Responsable tente de mettre le problème sur la place publique et a même lancé une pétition pour demander la gratuité de la contraception dans le monde.
Il faut aussi se rendre compte que cette croissance démographique se fait dans le sang et les larmes des femmes des pays du Sud, qui n’ayant pas accès à la contraception pour diverses raisons, décèdent souvent lors d’avortements à la sauvette. Lire à ce sujet le plaidoyer de ce journaliste camerounais...
Cette discussion est déjà ancienne, et je ne sais pas si on peut encore y contribuer. Quoi qu’il en soit je veux dire que j’approuve sans réserve l’article de Georges Yang. Il faut dire que j’appartiens à une association : http://www.demographie-responsable.org/ Et j’invite chacun de vous à faire un tour sur notre site et nos forums.
Bravo pour votre article qui montre enfin que le natalisme n’est pas une obligation morale comme tant de médias et la quasi totalité du personnel politique semblent le penser
Voir aussi sur ce sujet et dans le même sens cet article :