Depuis l’arrivée au pouvoir du président de la République, Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa, certains de nos concitoyens, des élus, des associations constatent avec inquiétude une multiplication de faits graves. Ceux-ci vont de propos présidentiels et gouvernementaux blessants à l’apparition d’une stratégie récurrente de division de nos concitoyens, de la manipulation et du contrôle de l’information à l’appropriation des moyens de l’Etat par des groupes d’intérêt ou des personnes, dont au premier rang, le Président de la République. Dans le même temps, les institutions publiques sont affaiblies, le système judiciaire est attaqué et mis sous pression, alors que des actions policières de plus en plus politiques sont souvent conduites avec une violence inutile, quand elles ne bafouent pas les libertés publiques. En route vers une « dictature molle » !
Il est important de réaliser que les « dérives » constatées aujourd’hui résultent d’un mode opératoire mis en place bien avant l’élection de Mr. Sarkozy de Nagy-Bocsa à la présidence, par exemple lors de sa campagne électorale et lors de ses passages dans différents ministères de la mandature de Mr. Jacques Chirac. Les lecteurs ont en mémoire les épisodes du « Karcher » et de la « racaille », propos que Mr. Sarkozy de Nagy-Bocsa avait tenus alors qu’il était ministre de l’intérieur, ou le qualificatif de « véritable mafia » utilisé lors des émeutes des banlieues alors que les renseignements généraux parlaient, eux, de « révolte populaire des cités ».
Lors de la campagne présidentielle, de nombreux arguments présentés par le futur président reposaient sur une présentation dichotomique de notre société et de ses membres, sur une double stratégie de division de nos concitoyens, et de recherche de boucs émissaires. Ces oppositions ont particulièrement visé les chômeurs, accusés de « refuser des emplois » où les fonctionnaires « trop nombreux », deux catégories souvent présentées comme des parasites de la société face aux entrepreneurs, artisans et autres membres de la « France qui se lève tôt »... De même, prenant l’opinion publique a témoin, le futur président n’hésitait pas à exhiber un cas ou deux cas avérés d’abus des systèmes de protection sociaux pour justifier la modification de ces systèmes. Le paradigme en la matière fut cette assurée sociale qui avait consulté des dizaines de médecins différents et accumulé des centaines de boîtes de médicaments qu’elle revendait sous le manteau, exemple utilisé par la suite pour justifier de la franchise médicale appliquée sur chaque boîte de médicaments.
L’intérêt de la stratégie du bouc émissaire, mêlant désinformation et manipulation, est au moins triple. Elle permet tout d’abord, comme le font les prestidigitateurs, de détourner l’attention de nos concitoyens des vrais problèmes et des véritables causes de ces problèmes. Ainsi, dans le cas des chômeurs, leur présentation comme des assistés fainéants vivant aux crochets de la société permet de ne pas parler des véritables chiffres du chômage, de la précarité croissante de l’emploi, de la fraude fiscale massive des professions libérales, de la faiblesse du suivi ANPE et du travail au noir institutionnalisé dans certains secteurs (BTP, restauration). Dans ces deux derniers cas, certains des problèmes constatés sont d’ailleurs liés à la diminution des moyens ou du nombre de fonctionnaires chargés de ces taches, que l’on pourra aussi rendre responsables de cet état de fait, alimentant du même coup la diatribe sur le « trop d’Etat »... Cette stratégie crée aussi une tension d’inquiétude, une peur, chez le public visé par la démarche auquel on présente certaines catégories sociales comme potentiellement dangereuses (les « jeunes », les habitants des banlieues, les immigrés, etc.). Elle permet enfin de justifier aisément la mise en place de « réformes », de présenter les opposants lucides comme des individus irresponsables prêts à gaspiller l’argent public, et surtout de faire accepter la mise en place d’une politique sécuritaire forte, bien entendu « dans l’intérêt général ».
Une dérive antisociale, sécuritaire et vichyste
Depuis son élection, Mr. Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa et son gouvernement tirent les bénéfices de cette stratégie du bouc-émissaire. Le problème de l’immigration est emblématique. Rappelons tout d’abord la création du ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire. Le terme d’identité nationale rappelle que 20% environ de l’électorat du président est constitué de sympathisants du front national. Il rappelle aussi malencontreusement, de par ses prérogatives et ses moyens, le gouvernement de Vichy et son « commissariat général aux questions juives », à tel point que de nombreux intellectuels et politiques ont contesté cette dénomination. Elle ne peut, selon eux, que « renforcer les préjugés négatifs à l’égard des immigrés [...] l’identité nationale constitue une synthèse du pluralisme et de la diversité des populations et ne saurait être fixée dans le périmètre d’un ministère ». Plus grave, cette dérive a aussi donné naissance à une très xénophobe proposition de loi originaire de députés UMP qui permettrait aux tribunaux de déchoir de la nationalité française les étrangers naturalisés reconnus coupables de faits graves dans les violences urbaines.
Le parallèle avec le gouvernement de Vichy ne s’arrête malheureusement pas là. Ainsi, le terme « valeur travail » rappelle, de façon certes anecdotique, le motto de l’Etat Français. Cependant, c’est bien au nom de cette « valeur » que le gouvernement poursuit ses entreprises antisociale et de division des Français. La loi sur le service minimum d’accueil (SMA) en est l’exemple symbolique. Présentée comme une disposition permettant à ceux qui travaillent de ne pas être gênés par l’absence des instituteurs, elle cache avec difficulté sa philosophie véritable. Tout d’abord, elle donne une vision biaisée de l’école, qu’elle présente comme une garderie d’enfants, vision renforcée par les déclarations de Mr. Xavier Darcos sur les institutrices de maternelle tout juste bonnes à « faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches »... Ensuite elle exonère l’Etat de régler les problèmes qu’il crée et qui conduisent aux grèves des enseignants, en transférant aux collectivités locales la gestion de crise sans leur en accorder les moyens. Enfin et surtout, elle légalise la casse de grèves. Bien que s’en défendant, le triomphalisme de Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa en la matière l’a trahi alors qu’il déclarait en meeting à la Mutualité « maintenant quand il y a une grève, plus personne ne s’en aperçoit ». Petit problème : lors des dernières journées de grève, de très nombreuses communes n’ont pu ou voulu organiser ce « service ». Au-delà de ces arguments, le parallèle avec Vichy trouve aussi dans le cas du SMA son sens : rappelons que ce le régime de l’Etat Français avait - en son temps - interdit les syndicats, puis les grèves...
Ces dérives antisociales et vichystes s’accompagnent de dérives sécuritaires. Le fichier Edvige, reprenait un fichier plus ancien des renseignements généraux instauré par le pouvoir socialiste, l’agrémentait de données personnelles dont on peut questionner la pertinence en terme de sécurité publique. Savoir que Monsieur X ou Madame Y est homosexuelle, ou catholique ou juif, n’apportent en effet rien à la protection des biens et des personnes, et ces données ne concernent de toutes façons en rien l’Etat. En revanche, ces informations regroupées font courir un risque aux personnes fichées, en cas de vol de fichier (cela s’est vu au Royaume-Uni) ou lorsque la dérive sécuritaire se sera amplifiée.
L’autre dérive sécuritaire marquée conduit à des interventions policières de plus en plus musclées à proximité des écoles, voire dans les écoles. Voilà quelques jours, en France, des gendarmes sont intervenus en plein collège au moyen de chiens policiers pour rechercher des élèves faisant usages de stupéfiants. Le récit de cette fouille par une des élèves l’ayant subie révèle sa violence. Extraits de ce témoignage : « Soudain, la porte s’est ouverte, laissant entrer deux [personnes] un monsieur chauve habillé en militaire (le dresseur de chien) et un gendarme très gros. Le chauve nous a dit : Nous allons faire entrer un chien ! Mettez vos mains sur les tables, restez droit, ne le regardez pas ! Quand il mord, ça pique ! » Le chien s’est alors « acharné sur plusieurs sacs, en mordant et arrachant tout ce qui dépassait. Quand à la prof, elle restait derrière son bureau bouche bée. Le chien s’est attaqué au sac de mon amie, à coté de moi. Le dresseur a claqué des doigts en disant : Sortez mademoiselle, avec toutes vos affaires ! Plusieurs personnes de la classe sont ainsi sorties. Le chien vient alors sentir mon sac. Voyant que le chien ne scotchait pas, que rien ne le retenait là, le dresseur lui a fait sentir mon corps avant de s’empresser de me faire sortir. Dehors m’attendait une petite troupe de gendarmes... Le Gendarme qui fouillait mon sac vida ma trousse, dévissa mes stylos, mes surligneurs et cherchait dans mes doublures. Un gendarme à terre disséquait mes stylos, un autre le surveillait, un autre qui regardait la fouilleuse qui me fouillait et le reste de la troupe dehors. Ne trouvant rien dans ma veste, elle me fit enlever mes chaussures et déplier mes ourlets de pantalon. Elle cherche dans mes chaussettes et mes chaussures. Le gars qui nous regardait, dit à l’intention de l’autre gendarme : On dirait qu’elle n’a pas de hash mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier ! On ne sait jamais... » Ils ont souri et la fouilleuse chercha de plus belle ! Elle cherche dans les replis de mon pantalon, dans les doublures de mon tee shirt sans bien sûr rien trouver. Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte ! L’étape d’après, ce sera les classes de primaire et de maternelle ? Dans ce cas, il ne faudra pas oublier de vérifier les couches puisque l’on s’apprête à rendre possible l’emprisonnement de mineurs de 12 ans, et à détecter des germes de délinquance chez des très jeunes enfants, dès 3 ans !
Avec la chasse aux collégiens utilisateurs de stupéfiants, la « chasse aux clandestins » bat toujours son plein toujours à proximité de ces lieux, ou dans ces lieux, où parents sans papiers - mais pas sans travail - viennent chercher leurs enfants. Voilà un mois, des enfants d’une maternelle de Grenoble ont assisté au départ précipité de trois de leurs camarades et de leurs parents fortement encadrés par des policiers venus jusque dans l’enceinte de l’école, en pleine classe. Ceux-ci ont été expulsés de France le lendemain matin, aux premières heures sans possibilité de recours. D’autres arrestations violentes se sont produites en différents endroits où des parents ont été embarqués par les forces de police, et leurs enfants laissés sur le trottoir sous la garde des passants et instituteurs. Le cas de l’école Rampal à Paris est caractéristique : des parents se sont opposés à l’arrestation d’une personne âgée chinoise venue récupérer ses petits-enfants. Leur action a entrainé le jet de gaz lacrymogènes, et le lâché de chiens policiers à l’heure de la sortie des classes devant des parents et des enfants terrorisés. La directrice de l’école, qui tentait de mettre les enfants à l’abri, de discuter avec les forces de police a été arrêtée et placée en garde à vue pour « outrage et dégradation de bien public en réunion ». Un témoin raconte que dans ce quartier parisien, elle « ne peux plus sortir avec mon fils sans qu’on assiste à une interpellation ». Ce témoin précise que lors d’une de ces interpellations, l’un des sans papier a poussé des cris épouvantables qui lui ont « rappelé ceux que mon grand-père déporté poussait en cauchemardant ».
Vers la dictature molle ?
Toutes ces actions se doublent de faits qui montrent que nous sommes en route vers une dictature molle, et que nous y arriverons assez vite si la vapeur n’est pas renversée. Il ne s’agira pas de tuer des Français pour délit d’opinion, de les torturer, mais il s’agira de les faire taire, de leur faire peur au profit d’une minorité, une oligarchie mêlant copains et pouvoir financier.
Les premiers de ces faits révèlent en effet l’émergence d’un pouvoir clanique, voire purement personnel. Les liens qui lient Mr. Patrick Balkany et le président de la République sont connus. En dépit de plusieurs condamnations judiciaires, Mr. Balkany est toujours un ami du président, ce qui lui vaut d’être présent lors de très nombreux voyages officiels. On peut légitimement se demander à quel titre cet édile bénéficie de ces faveurs, lui permettant d’être traité parfois mieux qu’un ministre, au grand dam des responsables du protocole et dans un silence médiatique surprenant. Un autre exemple de la dérive clanique a, lui, été médiatisé. L’irruption d’indépendantistes corses dans la résidence secondaire de Mr. Christian Clavier, grand ami du président, a conduit au limogeage du coordinateur des forces de sécurité en Corse, Mr. Dominique Rossi, par le ministère de l’Intérieur. L’atteinte aux biens a consisté essentiellement dans un usage non autorisé de la piscine de la résidence et dans une dégradation d’une statue. Il est bon de rappeler que quelques jours plus tard, un instituteur sans problème, Mr Emmanuel Multedo, était abattu dans les rues de Bastia sans que cet assassinat ne soulève de réactions indignées à l’Elysée, et sans que des sanctions ne soient prises à l’encontre de responsable des forces de police. A ce jour, l’enquête sur ce dossier piétine toujours alors que les indépendantistes corses s’étant invités chez Mr. Clavier ont été jugés et condamnés. « Le fait du prince », commentera Mr. François Bayrou, qui ajoutera non sans raison « ce sont des décisions arbitraires et disproportionnées et qui montrent à quoi on arrive quand les pouvoirs sont ainsi concentrés entre les mêmes mains, quand le copinage avec les puissants remplace la raison d’Etat ».
La seconde série de faits concerne la main mise sur l’information. Celle-ci est en effet quasi-exclusivement aux mains de groupes industriels ou financiers proches du pouvoir. Les lecteurs d’Agoravox connaissent bien les liens qui existent entre Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa et les groupes Lagardère ou Bouygues. Ces mêmes lecteurs ont été tenus informés des manipulations fréquentes des images présentant le président de la République avec ou sans bourrelets, avec ou sans garde du corps, un peu plus grand que la réalité, ou d’un membre du gouvernement avec ou sans bague diamantée. Ces épiphénomènes sont caractéristiques de la situation actuelle, où l’image vaut plus que l’information, où la fiction remplace la réalité. Ces procédés sont rendus d’autant plus faciles que la presse d’opposition se fait rare, et que les opposants et sonneurs d’alarme peuvent rapidement se trouver soumis à de fortes pressions politiques, policières ou judiciaires. Citons le cas de France 2 et France 3, dont les directions seront nommées dorénavant par le président de la République, à l’image de ce qui se pratiquait du temps de l’ORTF. Rien d’étonnant, dès lors, à ce que le journal de France 3 et ses journalistes, plutôt indépendants du pouvoir politique, soient dans la ligne de mire des proches du président, des députés UMP allant jusqu’à demander sa suppression. Cette démarche est à rapprocher des propos agressifs du président lors de la préparation de son interview de campagne par cette chaîne. Devant attendre quelque temps pour son maquillage, Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa s’était emporté de façon inquiétante : « Il faut virer la direction de France 3 ! Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ça ne va pas tarder ! ». Citons l’embauche à TF1, propriété du groupe Bouygues à qui l’Etat s’apprête à faire cadeau de la publicité divertie de France Télévision, de l’ancien chef de cabinet de Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa, Mr. Laurent Solly. Citons aussi le cas de Mr. Denis Robert, dont l’enquête sur le fonctionnement de chambres de compensation lui a valu et lui vaut des démêlés interminables avec la justice sans que cette même justice ne s’émeuve outre mesure des faits décrits dans ses publications. Enfin, citons la placardisation ou le licenciement de journalistes non-conformistes ou simplement « non-conformes », tels Messieurs Daniel Mermet, dont l’émission sur France Inter a été reléguée à une heure de faible audience, Richard Labévière de RFI, sanctionné pour un délit d’opinion et qui dénonce la mise au pas de l’audiovisuel depuis l’arrivée de la nouvelle direction proche du pouvoir politique, ou Ulysse Gosset qui paye là un portrait pour l’émission « le talk de Paris » de Mr. Bernard Kouchner, qui avait déplu au ministre des affaires étrangères. Le but de toutes ces manœuvres est de livrer à nos concitoyens une « information formatée », conforme aux vœux du pouvoir, comme l’a admis bien involontairement le communicant gouvernemental, Mr. Thierry Saussez, en annonçant sur Public-Sénat qu’il projetait de créer une "émission de communication gouvernementale à la télévision" diffusée "dans l’idéal" sur le service public.
Ce formatage de l’information s’accompagne de son indispensable corolaire, la surveillance de l’opinion, des médias non alignés et leur harcèlement. Cette surveillance de l’opinion s’est révèlée au grand jour lorsque les syndicats enseignants eurent dénoncé le contrat passé par le ministère de l’éducation nationale avec une entreprise privée pour surveiller les médias en ligne, « les sites de syndicats, de partis politiques, les portails thématiques ou régionaux, les sites militants d’associations, de mouvements revendicatifs ou alternatifs, de leaders d’opinion. » Cette surveillance ne s’arrête pas là : elle concerne aussi les forums, les blogs, les pages personnelles, les réseaux sociaux, les appels et pétitions en ligne des enseignants. Autre exemple de pression sur les médias, le cas récent de Mr. Vittorio de Filippis, ancien directeur de la publication de Libération, arrêté devant ses enfants à une heure matinale à son domicile, insulté devant eux (« Vous, vous êtes pire que la racaille ! » diront les policiers) soumis à des fouilles corporelles dégradantes, pour une simple notification de mise en examen pour diffamation dans un nième procès opposant son journal à Mr. Niel et la société Free. Cette façon de procéder, défendue pourtant par les ministres de la justice, Mme Rachida Dati, et de l’intérieur, Mme M. Alliot-Marie, n’a jamais été mise en œuvre envers un journaliste pour une telle notification. Ceci fait dire à la ligue des droits de l’homme qu’il est « urgent de réagir contre des dérives de plus en plus inacceptables de pratiques judiciaires et policières qui deviennent incompatibles avec l’Etat de droit ». De fait !
Le dernier volet de cette marche lente vers la dictature molle concerne la justice. Deux affaires illustrent bien le propos, mais bien d’autres pourraient être invoquées. La première est l’affaire « des terroristes de l’ultra gauche », arrêtés à leur domicile sur le plateau de Millevache pour destructions en réunion en relation avec une entreprise terroriste en lien avec les dégradations de caténaires subies par la SNCF. Il s’agit ni plus ni moins d’une manipulation de l’opinion par le gouvernement et les médias. En effet, la dénomination de terrorisme dans ce cas ne correspond en aucun cas aux actes reprochés. De plus, outre que l’implication des mis en examen dans ces dégradations ne soit en aucun cas prouvée, qu’ils soient donc présumés innocents, ceci n’a pas empêché la plupart des médias de répéter les vraies-fausses informations répandues par les policiers pour accréditer l’existence de ce groupe de terroristes. Seules quelques publications ont émis rapidement des doutes, dont le quotidien Libération qui publiait un article du philosophe italien Giorgio Agamben. Ce dernier écrivait alors « Les policiers sont tombés sur des documents précisant les heures de passage des trains, commune par commune, avec horaire de départ et d’arrivée dans les gares. En bon français : un horaire de la SNCF. Mais ils ont aussi séquestré du « matériel d’escalade. En bon français : une échelle.... » La seule conclusion possible de cette ténébreuse affaire est, toujours d’après ce philosophe « que ceux qui s’engagent activement aujourd’hui contre la façon (discutable au demeurant) dont on gère les problèmes sociaux et économiques sont considérés ipso facto comme des terroristes en puissance, quand bien même aucun acte ne justifierait cette accusation. Il faut avoir le courage de dire avec clarté qu’aujourd’hui, dans de nombreux pays européens (en particulier en France et en Italie), on a introduit des lois et des mesures de police qu’on aurait autrefois jugées barbares et antidémocratiques et qui n’ont rien à envier à celles qui étaient en vigueur en Italie pendant le fascisme. »
Si malgré cette accumulation d’évènements délétères, le lecteur n’était pas convaincu, il serait bon de revenir sur la loi sur la rétention de sûreté, que M. Sarkozy de Nagy-Bocsa et Mme R. Dati ont tenté de faire appliquer de façon rétroactive aux criminels déjà condamnés. Or la constitution est explicite sur la question : c’est tout simplement impossible. Le conseil constitutionnel a donc justement remis en cause cette volonté ministero-présidentielle rappelant par la bouche de son président, Mr. Jean-Louis Debré « la loi n’est pas rétroactive, il y a des principes généraux sur la non rétroactivité des lois sauf les lois pénales les plus douces ». Mécontent de cet état de fait, le président de la République, a cherché à remettre en cause cette décision. Il a saisi le président de la cour de cassation de la question provoquant une levée de boucliers chez les politiques et les magistrats. Ainsi, le président de l’union des jeunes avocats, Me. Lionel Escofffier déclarait que « cette décision de saisir le Premier président de la Cour de cassation pour le forcer à trouver une solution pour rendre rétroactive cette loi est d’autant plus juridiquement et intellectuellement inconcevable que la Constitution de la Ve République impose aux juridictions administratives et judiciaires de respecter les décisions du Conseil Constitutionnel qui ne sont pas susceptibles de recours ». Ajoutons à cela que depuis le régime de Vichy, seuls Mr. N. Sarkozy de Nagy-Bocsa et son gouvernement ont tenté de rendre rétroactive une loi dont les conséquences risquaient d’aggraver des peines encourues. Associé au mépris de l’opinion publique et du suffrage universel perçu lors de ratification du traité de Lisbonne par le Parlement, contre l’avis référendaire du peuple Français, et lors du non Irlandais à ce même traité, le fait que le président de la République tente tout simplement de s’asseoir sur la constitution dont il est le gardien est un des premiers symptômes de la dérive vers la dictature molle, dénoncée ici.
Belle analyse des faits et geste du pouvoir actuel. Même si ces dérives ont commencé avant son arrivée Sarkozy passe à la vitesse supérieure. On pourrait qualifier ce pouvoir de mafieux.
Quand à l’aujourd’hui évidente collusion entre le pouvoir et les acteurs financiers et économiques, c’est tout simplement une dérive vers le fascisme. (Pour ceux que le mot va choquer, je les invite à recherche la définition du fascisme).
Or, lorsqu’on constate ces dérives, gravissimes, on peut se demander : Vers quelle société veut on nous amener ?
Et, là, la réponse est effrayante.
Je comprends vos angoisses. Je vous conseille de quitter le pays... Je vous ai trouvé un aller-simple Paris-La Havane, départ dans 8 jours, à 442.63 euros sur la compagnie nationale cubaine. Les vols pour Pyong-Yang et Caracas sont hélas beaucoup plus chers...
Oui mais vous savez snoopy, pour nous autres, gaulois authentiques, il n’est pas question de quitter NOTRE pays.
Ce n’est pas aux autochtones de quitter le pays sous le pretexte qu’un répresentant des colons sert les interets de puissances etrangères, financières ou religieuses extra-europeennes.
Il est juste que nous relisions la Marseillaise et ce qu’elle dit de "ces rois felons" qui envisagent de nous rendre à "l’antique esclavage".
La manipulation de la presse, comme les preches des curés d’autrefois qui nous incitaient a servir nos maitres pour mieux servir Dieu, on sait comment cela finit chez nous.
Comme vous je me réclame du gaullisme même si souvent nous ne sommes qu’à moitié d’accord sur ce qu’aurait fait ou pensé le général...
Trés honnêtement, même si le côté "Sentier" de son actuel successeur m’agace quelque-peu, je n’ai pas le sentiment, comme voudrait le faire croire cet article, que les libertés individuelles ou publiques soit plus menacées aujourd’hui que quand Roger Frey, Christian Fouchet ou Raymond Marcellin étaient à l’intérieur.
L’audiovisuel n’est pas davantage plus sous contrôle que la défunte ORTF.
Pour les socialistes, je n’ai pas non plus eu l’impression qu’on ait été plus libre sous Mitterrand. Il est vrai que Jospin eut un ministre laxiste et catastrophique avec Daniel Vaillant.
Pour le reste, les allogénes ne me dérangent pas pour peu qu’ils respectent lois et valeurs de la république....
Mais elle va venir, elle va venir. Lorsque les gens auront faim et que les magasins seront vides.
Par contre, je suis plus incertain quand à son résultat.
Snoopy :" je n’ai pas le sentiment, comme voudrait le faire croire cet article, que les libertés individuelles ou publiques soit plus menacées aujourd’hui que quand Roger Frey, Christian Fouchet ou Raymond Marcellin étaient à l’intérieur. "
Une petite expérience genre de Fillipis et on changera vite d’avis.
"L’audiovisuel n’est pas davantage plus sous contrôle que la défunte ORTF." Quel aveu.
Oui, et je me demande si certains d’entre nous ont si peur de voir et de comprendre que nous allons tout droit vers le fascisme, avec par exemple manipulations au niveau des médias télévisés (renvoi de PPA, exclusion des Pubs mais aussi des ressources rendant les châines plus dépendantes des moyens financiers et du pouvoir en place) Quel journaliste de TV va oser écrre des articles ne portant pas aux nues le président Sarko ? Tout cela ressemblera à de la dictature sans en avoir l’air parce que aussi on ne voudra pas voir les choses en place, car de toute façon qu’y faire ? baisser les yeux,faire comme si tout allait bien, ou râler juste un peu en famille, entre amis, au boulot, sur les sites internet mais pas d’action
concrète surtout pas de prise de position responsable et courageuse.
C’est à se demander de toute façon si tout "cela" n’était pas prévu de longue date... on se croirait parano, mais je vous le dis nous sommes en dessous des plus noires des machinations.
Et si la crise de l’emploi était orchestrée, l’endettement des ménages pour accder à la propriété aussi, les petits jeux d’actionnariat pour des classes moyennes qui n’ont pas vu où ils mettaient les pieds et les doigts dans un engrenage qui mène beaucoup de monde à la parte et eux-même aussi à la fin...
Tant et si bien qu’on sait qu’un accédant à la propriété, endetté sur 20,30,40 ans et plus sera très conciliant face au patron car perdre son emploi serait perdre son toit également...
Nous croyions accéder au bonheur de l propriété et se sont des chaînes qui brident toutes nos libertés d’expression ou d’actions... Et ce n’est pas fini... Propriétaire d’une HLM... vu les matériaux bas de gamme employés pour ce genre de constuction, les personnes seront déjà prise à la gorge par les remboursements de prêt, quand ils penseront voir le bout du tunnel, il faudra refaire le toit, refaire la façade,refaire la robinetterie etc... ils passeront le reste de leur temps à collemalter... AInsi les offices d’HLM
ont trouvé une façon de faire payer par les anciens locataires tous les frais qui incombent habituellement aux propriétaires... joli coup n’est-ce pas
Merci à l’auteur pour ce bilan. Vu de mon coin de province j’arrive à une analyse totalement similaire sur la lente évolution vers une dictature molle.
Ce qui m’indispose le plus c’est la servilité médiatique (presse, radio, télé) qui participe allègrement à la manip avec condescendance, il y a bien sûr des exceptions.
En fait, je me réjouis un peu plus chaque jour des espaces de liberté créés par l’internet...
Je pense que le comportement et les actions de ce président ne peuvent pas être qualifiés de démocratiques ni de républicains. Néanmoins je pense que le terme molle n’est peut-être pas tout à fait approprié (sans que je puisse trouver un autre vocable).
Rien de ce que fait sarko ne serait possible sans la manipulation de l’émotionnel des gens avec l’aide des médias. La difference avec une vraie dictature, c’est qu’en dictature les chioses sont claires : les médias sont dirigés par les duictateurs. Ici, c’est beaucoup plus subtil.
j’attends avec impatience de voir comment les défenseurs de Sarko et de la ligne dure vont s’en sortir cette fois, il leur faudra trouver autre chose qu’un vulgaire TSS comme argumentaire.
En fait je sais, il ne viendront même pas, ils refuseront même pour certains de lire l’article, préférant faire les autruches.
Concernant le terme molle, on peut lui préférer le terme insidieuse, ou sournoise, car elle refuse de dire son nom et de s’assumer.
une dictature molle visent a faire prendre l’habitude aux citoyens d’avoir peur du pouvoir politique.
il suffira ensuite d’une belle emeute declenchee invonlontairement pour pouvoir declarer l’etat d’urgence
naboleon pourrait ainsi prendre la totalite du pouvoir ............
je me permet de réutiliser un commentaire que j’ai déjà fait sur un autre article (celui d’Olivier Cabanel, hier). Par manque de temps...
A tous : il existe un livre, à lire absolument, qui introduit une cohérence dans tous ces fait d’actualité.
C’est "la Stratégie du Choc" de Naomi Klein (éditions Actes Sud), qui nous prouve que ce genre de manière de faire est bel et bien voulue et fait partie d’une méthode détaillée, définie et enseignée, d’origine psychiatrique.
Le développement progressif de la "dictature molle" dont vous parlez n’est pas due au hasard, elle révèle l’application progressive de cette méthode d’origine américaine : un de ses fondements, le choc traumatique est un des moyens utilisé pour soumettre les gens et les former à la servilité.
Ce choc peut-être provoqué par différentes manières, le but étant de couper le sujet de ses repères et de le mettre en état de terreur pour casser le plus possible sa personnalité et obtenir sa soumission.
Bousculer brutalement le sujet par une accumulation très rapide, vertigineuse, de changements dans tous les sens, la mise à nu et, par exemple, la présentation et la menace de la violence, plus efficace, au moins au début, que son utilisation réelle, sont des moyens privilégiés de cette méthode.
Il y a encore deux ans, aucun cas de ce genre n’était mentionné en France, officiellement en tout cas ; celà parait nouveau chez nous, mais celà existe depuis longtemps aux Etats-Unis, où les services policiers ont parfois des manières beaucoup plus brutales qu’ici, et celà a été systématiquement appliqué à Guantanamo, par exemple.
Il serait intéressant de chercher si les gendarmes qui ont pratiqué ces "contrôles musclés" en établissement scolaire n’auraient pas suivi de stage ou de formation dans ce sens, et si ces formations ne seraient pas peu à peu généralisées dans notre pays : le but étant alors moins de "trouver" de la drogue que de former progressivement les jeunes à acquérir le reflexe de terreur et de soumission en présence de toute silhouette de personnage sécuritaire, ainsi que de bousculer l’opinion publique.
Dans les cas rapportés, le fait que l’équipe entière des gendarmes se soit comporté ainsi, de manière cohérente, le laisse penser...
C’est bien sûr à rapprocher du cas récent de l’arrestation de Vittorio de Philippis : lié au journal "Libération", le sujet semble avoir été choisi précisément pour son potentiel médiatique, de manière à faire savoir à tout le monde quelles seront dorénavant les nouvelles méthodes policières systématiquement appliquées.
"Français, sachez-le : dorénavant, si vous n’adoptez pas dans vos rapports avec tout représentant des forces de l’ordre, et bientôt peut-être, tout représentant de l’Etat, l’attitude la plus soumise et la plus visiblement servile, si vous vous refusez à "collaborer", cad, par exemple, à dénoncer votre prochain, et si, par un dernier reste de dignité humaine, vous n’approuvez pas sans réserve toutes les stratégies et décisions d’Etat, si vous n’applaudissez pas immédiatement, vous vous retrouverez "opposant", cad instantanément "adversaire", et donc "délinquant" ! "
"Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous" : c’est inhumain, mais glacialement logique... Et c’est une signature qui révèle bien l’origine des influences qui habitent ce gouvernement.
Quand à mesurer l’efficacité de la chose, eh bien ! Nous verrons ce qui aura le plus tendance à se développer dans ce pays : le courage de s’opposer, ou la "collaboration" la plus lâche. Mais je suis pessimiste...
Il est à craindre d’ailleurs que ce type d’évolution ne se limite pas à notre pays, et qu’il devienne petit à petit mondialement répandu : plus les ressources deviendront rares, plus la survie sera difficile et serrée pour chaque pays, et plus les lois martiales deviendrons "nécessaires" pour écraser toute critique et recherche d’alternatives dans une société de crises et de guerres perpétuelles.
Lisez, lisez Naomi Klein : si un coup d’arrêt n’est pas mis à cette évolution, je ne serais pas étonné que, dans deux à cinq ans, on commence peu à peu à parler, dans ce pays aussi, de cas de tortures infligés systématiquement par des services officiels disciplinaires.
Si on avait pu décrire au début des années trente à un Allemand ce qui arriverait à son pays, et l’ambiance qui y régnerait, seulement cinq ans plus tard, il aurait sans doute haussé les épaules et trouvé celà très exagéré...
- La RFID. -Les téléphones portables GPS. -La reconnaissance biométrique (carte d’identité) -Le délit d’outrage, même en répétant les propos de notre président à l’attention de ses citoyens, -La vidéo-surveillance. -L’internet IP.v6 -Le fichier EDWIGE reconverti EDVIRSP. -Le réseau ECHELON . -Le croisement des fichiers administratifs SAFARI. -La fusion DST / RG . -Le passeport biométrique. -La base de données ADN. -Le décodage du génome. (déjà vendu) -Les cartes de fidélité des magasins et autre . -Le choix du directeur de France télévision désormais à l’initiative du président de la république. -Le terrorisme vendu à chaque occasion ( même sans preuves et pour de simples dégradations) Reliez toutes ces technologies ensemble, la STASi, le Polit Bureau, les SS, la Corée du nord, tout ce qui nous a été désigné comme honteux durant 50 ans n’est que broutille par rapport à tout cela . Si ces pays avaient mis en place tous ces moyens qu’aurions nous dit ?
Et l’autre qui repart sur ses objets obsessionnels !
On te parle de la France de Sarkozy, là... Tu ne sais pas lire ?
Tu as quelque chose à dire sur ce qui est analysé dans l’article ?
Si oui, dis le ; sinon, retourne planter tes aiguilles dans les poupées de Castro et Chavez, et lâche nous la grappe, le binaire..
2 sysiphe
Vous parlez d’une certaine dictature rampante en France .
Vous haissez Sarkozy et adore le dictateur Fidel Castro .Dictature en France et democratie a Cuba selon vous .
Incomprehensible !!!!!!!!!!!!Soyez logique .
@Sysiphe : Je me demande ce qui peut vous faire penser que nous sommes en dictature. Au contraire, le président a été élu démocratiquement, les députés aussi, ainsi que les maires.
C’est pourquoi l’on peut parler de dictature rampante (ou d’état policier).
Par ailleurs, vous faites une erreur grossière ; Castro est élu : par le Conseil d’Etat, lui-même élu par les députés, élus par les délégués municipaux élus par le peuple.
Une élection indirecte... un peu comme aux Etats Unis, par exemple... (avec un échelon de plus)
Il est vrai qu’il n’y a qu’un parti autorisé : ce qui n’est pas exemplaire de démocratie...
Mais la France ne subit pas un blocus et des tentatives de déstabilisation constantes depuis 50 ans...
Quant à Chavez, il l’est directement par le peuple, depuis 10 ans, et confirmé encore récemment.
Chavez, par contre, a été élu de manière tout à fait démocratique. Et ramené au pouvoir par la rue quand les militaires soutenus par la CIA ont tenté un putsch en 2002. Allez dire qu’il n’est pas soutenu par le peuple !
Je suis allée voire une conférence de Pierre Rhabi. Bien que s’étant présenté aux élections présidentiel de 2002, il a dit qu’il ne croyait plus en l’espoir politique. Et il a ajouté qu’autrefois la dictature arrivait au pouvoir par la violence mais qu’aujourd’hui la dictature arrive par les urnes par l’intermédiaire de la démocratie.
Je peux pas m’empécher... CASTRO domocratique ??? un simple détour à WIKIPEDIA apprend ceci...
"""Le 28mars1980, un bus de demandeurs d’asile s’écrasa contre les portes de l’ambassadepéruvienne à La Havane. Plus de 10 000 Cubains entrèrent dans l’ambassade en 48 heures. Le 20 avril, Castro annonça que tous ceux qui le souhaitaient pouvaient quitter le pays via le port de Mariel à La Havane. Les exilés cubains se mirent à naviguer vers Mariel formant ce qui fut appelé la « flottille de la liberté ». Selon les gardes-côtes américains, 124 776 Cubains avaient quitté le pays lorsque Castro ferma les vannes le 26 septembre.
Bien que la plupart des Cubains qui quittèrent l’île pendant cette période aient été des demandeurs d’asile réels, Castro en profita pour expulser 20 000 citoyens criminels. Cet épisode a inspiré un jeune scénariste américain, Oliver Stone, pour un remake à succès, Scarface, réalisé par Brian De Palma en 1983 d’après un film de Howard Hawks de 1932."""
30 000 opposants politiques sont morts emprisonnés dans les geôles cubaines[réf. souhaitée], parmi lesquels le plus célèbre est le poète catholique Pedro Luis Boitel. Beaucoup d’écrivains furent également persécutés leur vie durant sans pouvoir quitter librement Cuba, comme Reinaldo Arenas (qui parvint à s’enfuir en tant qu’homosexuel mais se suicida aux États-Unis), José Lezama Lima ou Virgilio Piñera.
Depuis 1959, certains cubains opposés au processus révolutionnaire sont entrés dans la clandestinité et ont instauré un climat de terreur avec attentats et sabotages qui ont coûté la vie à près de 4000 personnes[réf. nécessaire]. De nombreux opposants ont connu la prison. L’un des plus célèbre est Armando Valladares qui a raconté son expérience dans « Against All Hope ». Il s’avèrera que Valladares, qui fut condamné pour terrorisme et qui s’était fait passer pour un poète paralytique, était en réalité en parfaite santé. Il obtiendra par la suite la nationalité américaine et deviendra ambassadeur de Ronald Reagan auprès des Nations unies.[22] Au fur et à mesure de l’emprise totale du pouvoir révolutionnaire sur Cuba, le nombre de prisonniers politiques a décru. La situation de guerre permanente que subissait Cuba explique également ces précautions du régime afin de garantir sa sécurité. Après la chute du Mur de Berlin et la dissolution de l’Union soviétique, le régime castriste a considérablement réduit sa répression politique (la guerre froide étant terminée) pour se concentrer sur les problèmes économiques et obtenir des pays occidentaux y compris les États-Unis d’Amérique des aides financières et humanitaires.
Selon un rapport publié le 10 janvier 2005 par la Commission cubaine pour les droits de l’homme et la réconciliation nationale (CCDHRN), 294 prisonniers politiques sont encore enfermés à Cuba, contre 317 début 2004. Selon ce rapport, en 2004, au moins 21 personnes ont été emprisonnées pour des motifs politiques. Il rappelle également que le gouvernement cubain continue de refuser l’accès aux prisons au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et à la Commission des droits de l’homme de l’ONU.
"""
Les anti sarko ont oublié juste un truc : il n’y a même plus d’opposition !!!!.... Et pourtant cette opposition est la garantie d’un système démocratique, mais à gauche nous assistons, je le déplore, à une mise en quartiers et en morceaux du contrepouvoir... que va t il en résulter ??
La principale différence entre les dictature du 20e siècle et les évolutions actuelles, tient à un mot : TECHNOLOGIE.
Nous ne verrons jamais de chemises brunes dans les rues,de démonstrations de masse ... mais les pires scénarios des films de science fiction vont se concrétiser, sauf si les peuples réagissent. J’en doute également.
Ainsi que démontre l’auteur, nous sommes « attaqués » de toute part, l’information est « retenue », l’état nous observe, suit à la trace, nos libertés individuelles se réduisent, la PEUR s’installe.
Tout cela, in fine, pour qu’une petite minorité puisse continuer sa prédation sur la société, augmenter ses biens, et surtout augmenter son pouvoir.
Je pense que leur société , qui est accessoirement aussi la notre, est en train de s’effondrer économiquement.
Les prémices d’une grande crise sont déjà là. 2009 verra l’effondrement du système.
Qu’en restera t-il ? Quelle société s’installera ensuite ?
Il faut d’abord aller "au fond du trou" pour que les gens aient envie de se battre pour survivre et construire une société plus humaine et solidaire.
Mais ce n’est pas gagné d’avance, car ILS ont toutes les cartes .
@ Alpo,
Oui, effectivement, ils ont toutes les cartes en main. Tout comme le club de Rome le faisait il y a quelques années, avec des éléments bien réels, ils spéculent sur la réaction des masses et orchestrent ainsi le devenir du pays.
Reste à savoir si il n’y aura pas un petit grain de sable qui vienne semer la panique dans leurs pronostics, rien n’est moins sûr.
Je remercie l’auteur de cet article, quant au commissariat aux questions juives, ne vous inquiétez pas, notre président ne l’est-il pas, par sa mère, me semble t-il, d’où son idée complètement barge de vouloir parrainer chaque victime de la shoah. On n’a pas fini d’en entendre parler.
Ce qui me chagrine le plus, est de le voir s’afficher avec Alain Bauer, ancien grand maître du grand orient de France (grand maître de la vidéo surveillance en France).
Belle chronique d’une dérive hélas très logique car il s’agit pour notre société de surconsommation de trouver les moyens de survivre sur une Terre qui n’est plus capable de satisfaire ses besoins de croissance, ni surtout de permettre à tous les peuples de vivre sur le même pied que nous. Le mariage de la démocratie et de la surconsommation ayant atteint son point de rupture, il s’agit maintenant de choisir un des deux partenaires au détriment de l’autre. Mais s’il reste un espoir que le citoyen, dans un sursaut salvateur, fasse le choix d’une société frugale pour sauver ses droits démocratiques, les pouvoirs en place, eux, vont tout faire pour l’en empêcher, avec en point de mire le modèle du capitalisme chinois. Comme cet article le montre bien, le processus de verrouillage a déjà démarré.
merçi Ronni pour cet article très vrai et authentiquement dénonciateur du système actuel,,
Pour l’histoire des gendarmes dans les écoles, c’est vraiment inadmissible !! Deplus c’est vrai que ces « braves ? » fonctionnaires font vraiment les cow_boy, je sais de koi je parle, j’ai 19 ans et j’ai deja eu des altercations entrainant des faits grave (bavure total) avec la police national...il arrive a detecter des germes de délinquance chez des enfants de 3 ans, nan mais silvouplait ne soyez plus crédule cher lecteur, c’est de la bétise humaine.
pour ce qui est de l’information, ou , permettez moi de rectifier, la DESINFORMATION, a laquelle ont fait face lorsqu’on regarde le JT de 20h sur TF*, c’est encore une fois scandaleux !!J’ai vu deux extrait différent, l’un sur france3 ou l’on voit un irakien dire kil n’y avait que des victimes dans son pays, que ben laden n’était pas la, puis sur tf1, la traduction des paroles est déformé et l’homme dit : ici tout le monde est ben laden, nous allons résister etc... je parle d’un seul et meme extrait !! c’est pour vous montrer le degrés de manipulation ...Comme l’exemple d’une échelle tranformé par les média en « matériel d’escalade » mdr, il nous font voir les faits kom ils veulent !
pour le chomage, les pertes d’emploi et tout sa, sachez que mathématiquement, la faillite et la banqueroute sont incorporé au système.
Bon article de synthèse. Mais tout ceci était prévisible bien avant l’élection présidentielle, j’avais essayé autour de moi d’en parler, souvent en me heurtant à des murs m’accusant d’être parano.
Je suis profondément désolé de la situation actuelle mais comme je l’ai dit dans un autre commentaire, ça ne moufte pas alors ils auraient bien tort de ne pas aller au bout de leur logique, et ce n’est pas moi qui irai pleurer sur le sort des victimes du système.
@l’auteur Une N ième variation sur le thème Sarko=facho=Pétain... qui a eu le succès que l’on sait aux présidentielles de 2007. Le plus triste pour vous mon pauvre Monsieur est qu’ avec ce type de discours vaseux vous rendez service à Sarkozy et lui garantissez une réélection facile en 2012. C’est peut-être votre vrai but au final...
Excellent article, parfaitement argumenté et très détaillé. Il est très regrettable qu’on ne puisse retrouver des articles de cette qualité dans notre grande (?) presse nationale qui se met systématiquement à la botte de Sarkozy, à l’exception toutefois du Canard enchaîné et parfois de Marianne. Papy 30
Tres bon article, qui résume parfaitement la dérive totalitaire actuelle. Le problême c’est que ce genre d’article, aussi excellent soit-il, ne touche pas encore assez de monde, et surtout, il n’apporte aucune réponse à la question "que faire pour empêcher ça ?" Ensuite, dans toute cette obscurité, je vois cependant un coin de ciel bleu. En effet, si cette technologie que l’on mentionne comme l’un des principaux outils de fascisation de notre pays, j’y vois aussi un espoir de changement, qui se cristallise dans le net tel que nous le connaissons. C’est peut-être l’ultime moyen d’expression du peuple que nous tenons entre les mains. Tous les projets de contrôle et de censure de la toile qui ont été mis en avant jusqu’ici ne seront pas applicables, ou seront contournés quels qu’ils soient (le bouclier Cisco Chinois se fissure tous les jours davantage). Les moyens d’anonymisation, de cryptage font encore du net un espace de liberté d’expression quasi totale. Aujour’hui il faut s’allier autour de ce thême et utiliser le net pour informer votre entourage de ces dérives totalitaires graves. Alors peut-être que dans 3 ans, malgré la propagande journalistique omniprésente à la télé et dans les journaux, les français ne voteront pas pour Nicolas Sarkozy, (s’il n’a pas supprimé les élections d’ici là). Bref, ce n’est là qu’une ebauche de réponse possible, mais je refuse de laisser ces gens nous transformer en bétail en restant les bras croisés. En espérant ne jamais avoir à prendre les armes pour defendre nos droits, même si je n’hésiterai pas...
Je vois que vous êtes tous d’accord sur le constat. Tout a changé depuis 1 an et demi. Plus rien n’est comme avant ? La dictature ? A force d’employer les mots à tort et à travers vous n’avez pas l’impression de galvauder toutes les idées ? Je dois vivre sur une autre planète, sans doute.
Les politiques n’ont pas le choix de durcir le ton et de crée un etat de plus en plus controlé. Il y a d’abord le fait, qu’une societe totalement libre, sans contrainte juridique et policiere, l’humain etant l’humain, les individues lambda, le commerce, etc etc, il y aura une derive de delinquance financiere, prix trop cher, arnaque, ou bien la violence entre individues, et donc une anarchie des plus abjectes. D’ailleur, la realité est suffisante comme exemple, si les individues s’auto controlaient, il n’y aurai pas de besoin d’un etat qui jouerai les nounou. De plus derriere tout sa, l’etat a la demande des citoyens, dois veillez aux respects des regles et d’une aide, de l’assistance. Ont ne peut pas souhaité en meme temps etre totalement libre de ces mouvements, tout en demandant de l’assistance, c’est inconcevable. Derriere les trahisons et la cupidité quotidienne de chacun, il y a le probleme de l’effondrement des ressources energetiques et alimentaire sur toute la surface de la planete, qui va crée un desordre important, debouchant sur une guerre civil, car en temps de crise, l’aggressivté des individues est total.
Mais c’est un lieu commun, ce que vous nous servez là ! Qui a parlé de créer une société sans loi, ici ? Je vais peut-être vous asséner une révélation, mais Sarkozy n’a pas inventé la Loi !
Ce que j’adore, c’est que depuis 7 ans, l’UMP, le roi des nains en tête, ne cesse de durcir les lois (surcouche de sécuritaire sur des lois qu’ils ont eux-même pondu et déja durci une première fois), d’envoyer en prison (50 % de garde à vue en plus en 5 ans !!!!), et les choses vont de mal en pis. D’un naturel plutôt respectueux de l’ordre, ayant rêvé à une époque d’une carrière militaire, je n’ai plus aucune confiance dans la milicie nationale et dans la pseudo justice de la garde des sceaux à champagne...
Quand va cesser cette course à l’ultra-sécuritaire ? La seule chose qu’à gagner Sa Majesté des Mouches à merde dans sa course au contrôle, c’est que désormais, les flics se font tirer dessus au calibre 12 (même si on n’en parle plus à l’ORTF, ç’est devenu régulier).
@l’auteur Une N ième variation sur le thème Sarko=facho=Pétain... qui a eu le succès que l’on sait aux présidentielles de 2007. Le plus triste pour vous mon pauvre Monsieur est qu’ avec ce type de discours vaseux vous rendez service à Sarkozy et lui garantissez une réélection facile en 2012. C’est peut-être votre vrai but au final...
C’est tout ? Mais allez y, montrez moi le contraire, je ne demande pas mieux. J’avais raison néanmoins, à part traiter les gens de TSS, vous n’avez rien à dire.
Je vois que vous êtes tous d’accord sur le constat. Tout a changé depuis 1 an et demi. Plus rien n’est comme avant ? La dictature ? A force d’employer les mots à tort et à travers vous n’avez pas l’impression de galvauder toutes les idées ? Je dois vivre sur une autre planète, sans doute.
Oui, mais vous n’êtes pas le seul extraterrestre. Vous êtes comme la grenouille, seul un changement butal vous est perceptible, vous passerez à coté d’une suite de petites modifications.
Mais le résultat final est le même, voyez les USA qui ont réussi à plus ou moins légaliser, du moins rendre acceptable la torture et l’enfermement arbitraire. Ce genre de chose est tout à fait possible ici, c’est de ça dont il est question.
Cela me fait toujours marrer de voir des ex-Maoïstes ou des Staliens dénoncer un homme élu part par le peuple français.
Par ailleurs notre président se nomme Nicolas Sarkozy et pas "Sarkozy de Nagy-Bocsa". Pourquoi ajouter les 2 derniers noms si ce n’est pour souligner son origine étrangère ? D’ailleurs cela me fait penser aux anti-Obama et leur "Barak HUSSEIN Obama". Un peu étrange pour des gens qui prétendent combattre le racisme.
En quoi des "origines aristocratiques", étrange formule, renseigneraient-elles sur la ville la plus bourgeoise de France ? Qu’impliqueraient ces "origines aristocratiques" dans la politique sécuritaire violente du gouvernement de Nicolas Sarkozy ?
Mais c’est pourtant très simple selon l’équation bien-pensante riche=bourgeois=méchant, d’où patronyme à particule implique la rue de neuilly qui implique la dictature.
Si vous aviez une explication pour molle, je suis preneur, car à part l’équation riche=obèse je n’ai rien trouvé dans l’abécédaire du bien-pensant qui puisse expliquer la mollesse invoquée.
on voit pas beaucoup de noms à particule au NPA , mais plutôt à l’UMP, voire au FN
ils sont en pointe pour la défense de l’ordre établi et des privilèges
Bien vu pour les équivalences, mcm. "Tout ce qui est plus riche que moi est méchant." Et il est vrai que "dictature molle" est un bel oxymore. "Mou", c’est comme "rampant", un qualificatif du Dictionnaire des Suspicions.
Cela dit, et bien qu’il ait été élu à une majorité de 53% de votants si mes souvenirs sont bons, le président s’arroge des prérogatives et des passe-droit dont l’exercice peut être rapproché du comportement d’un dictateur. A ceci près que les institutions démocratiques fonctionnent, et que si l’opposition classique est en berne, elle existe et même violemment.
Vos sources ? Je ne dispose pas du Bottin des anciens de l’ENA, ce Who’s Who corporatiste. Qu’un certain nombre de snobs adoubés après la Révolution ou ayant acheté leur particule aient, par le jeu de l’héritage culturel et social, envoyé leur progéniture à l’ENA et dans les grandes écoles, certes. Cela ne signifie pas que tous ceux qui en France sont nés avec un nom à rallonge sont des socio-criminels. Renieriez-vous votre patronyme ? Que d’autres l’affichent de manière aussi ridicule qu’elle se veut distinguée et fantasment qu’il les hisse au rang d’êtres supérieurement moraux et honorables n’implique pas non plus qu’ils doivent être suspectés, voire promis à la guillotine !
allons plus loin tout ceux qui sont tres riche ou presque, sont des sociopathes
ou tous ceux qui ont plus 3 boulots ............. (bien payes, genre unjour par mois = 2000€)
:->
plus de 70% des particules françaises sont des annoblissements de la république (conseil d’état) : 3500 vraies familles nobles ( pas toutes à particule, loin s’en faut) , 5500 fausses selon l’ ANF ( Association d’Entraide de la Noblesse Française )
ce n’est pas le moindre paradoxe de notre république que ses coupeurs de tête aient rêvé de s’acheter une respectabilité aristocratique. je parierais presque que dans quelques générations on trouvera des Besancenot d’Auteuil et des Mélenchon de Massy.
@Snoopy, Il y a un proverbe arabe qui dit : "Le chat qui ne peut pas attraper la souris dit que la souris pue." Ou encore : " Celui qui veut remplacer le calife, lui reproche ses babouches dorées ". Ces théories de probité éthique qui serait inversement proportionnelle à la richesse financière m’ont toujours sidéré, mais elles sont indispensables pour ceux qui veulent justifier la dictature du peuple.
Mourrez, Leon, de rire, si c’est votre bon plaisir. Mais je crois que vous ne savez pas lire. Où ai-je trouvé des vertus ? Cherchez, homme de mauvaise foi.
Tiens, le péripate, ça faisait longtemps. Vous profitez bien de votre liberté ? La France ne vous semble pas trop étouffante ? Vos enfants n’ont pas encore été bouffé par un malinois de la gendarmerie ?
Au moment de la révolution française, l’aristocratie était le modèle de la bourgeoisie.
La Bourgeoisie s’est servit du peuple (qui croyait à la révolution) pour s’installer et prendre le pouvoir, pouvoir qui n’a pas changé de mains (classe dominante) depuis.
Pour accepter que les ouvriers puissent avoir 15 jours de congés par an, combien d’années a t-il fallut ? Combien de combats ? Combien de sueur et sang ?
L’état (la clique qui nous gouverne) ne fait pas la guerre à la misère mais fait la guerre au peuple. Chaque jour qui passe apporte son lot de violence faite au peuple.
Délicat rappel de l’origine étrangère du président par l’utilisation de son nom complet. Est-ce innocent ? Non : c’est bien un appel à la xénophobie. Pas joli joli.... Mais finalement pas très étonnant.
Manquer de tempérance ? Avez vous compté les occurrences de cette expression dans le texte ? Et, si c’était pour souligner "seulement" les origines nobles du président, je ne verrais pas vraiment la différence. D’ailleurs, je ne m’indigne pas, je constate. Comme je constate que les habituels cocos fachos du site ne trouvent rien à redire à cette dérive. Edifiant.
Pour la danseuse comique…
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Comme d’habitude vous mentez encore ! La preuve : Sarkozy a été élu donc ce que vous insinuez dans votre commentaire est complètement faux.
Comme vous le faites intentionnellement le qualificatif de menteuse vous va à merveille !
Comme vous n’êtes point une femme d’honneur, vous allez pouvoir vous en glorifier
							par Cosmic Dancer 							 														 (IP:xxx.x20.63.123) le 3 décembre 2008 à 17H03 							 							
							
Djanel, de plus en plus consternant. Sarkosy a été élu, donc il n’a pas été conspué ?!
Même pas par ses opposants les plus acharnés ? Que je sache, il n’a pas eu 100% des voix. On peut donc supposer qu’il est possible que certains l’aient hué ou insulté.
Zalka,
Non seulement il a été désigné comme étant juif avant son élection - il suffirait de retrouver les longs fils de l’époque, et je ne parle pas, bien sûr, des forums des Ogres, de labanlieuesexprime et autres sites rouges-bruns -, bien sûr avant qu’il ne soit moqué pour son catholicisme, mais la légende urbaine selon laquelle la "communauté juive de France" aurait massivement contribué à son investiture reste tenace dans les mêmes milieux.
"Ce procédé honteux fait suite à son antécédent de la campagne présidentielle, durant laquelle c’est ’le juif Sarkozy’ qui était conspué" : joli tentative de glissement sémantique. Mais personne n’a parlé ni d’origine étrangère ni de judaïté. Par contre, il a été question d’appartenance à l’aristocratie. Cessez donc de mettre vos paroles dans la bouche d’autrui.
Mais on s’en fout, de Frêche et de Le Pen. Ca n’apparait à aucun moment dans l’article ! Vous essayez de faire passer l’auteur pour antisémite ! C’est une véritable IMPOSTURE !
Je pense plutôt que la reference au "de nagy-machinchose" fait référence aux accointances de mr Sarkosy pour le "beau monde". Il ne passe pas ses vacances au club med, mais chez des amis fortunés. Sans compter sa tendance au "bling-bling".
Bref, pas de quoi monter au plafond.
il reste encore à mettre en place un patriot act à la française et à réouvrir le bagne de cayenne pour les réfractaires ! la gégène de retour à fort Boyard , avec le père fouras aux interrogatoires musclés ?
Cet article ne sent pas bon.. L’auteur aurait-il eu une flatulence ? Ben oui Sarko est moitié hongrois, un peu juif levantin et surtout français. Beurk l’auteur...
Et donc, pour vous, rappeler le patronyme complet de Sarkozy, d’origine hongroise, c’est déjà de l’antisémitisme (puisque c’est à ce moment-là que vous commencez à parler du nez, d’habitude). Comprenne qui pourra...
l’ultra gauche, a toujours ete dangereux, d’ailleurs les mouvements terroristes se revendiquent tous de gauche. Je prefere un etat de la mouvance capitaliste, au moin sa laisse une liberter a l’individu d’entreprendre, alors q’un mouvement ultra gauchiste, créera une dictature administrative tres forte, compressant l’individu et l’alienant, l’exemple de l’ex urss est flagrante. Critiqué la politique de Sarkozy est une chose, parcontre le comparé a un dictateur, traité sa femme ou son ex femme de choses abkectes, pour moi, c’est inadmissible. La gauche utilise des moyens qui sont intolerables. D’ailleur pour l’auteur de l’article, la plupart des villes et des communes sont Tenu par des Maires de gauche, tel que Paris, et que ce sont ces maires et leurs conseil d’administration qui demande des cameras de surveillance, qui demandent au nom de la sacro saint bien etre, d’interdire la cigarette dans les bar tabac, qui demandent au nom de la sacro sainte ecologique de rendre l’automobiliste coupable et donc lui bloqué l’acces aux villes. Il serait interessant que les Gauchistes regarde un peut la poutre dans leurs oeils avant de jugé celui du voisin. Nous ne sommes pas en dictature, et ont ne le sera jamais, parcontre il est evident que l’etat doit renforcé un controle, par exemple la derive financiere, ou les accidents de la route, les banlieues laissé a la derive violente, ou bien les criminels toute sorte. Je ne critique pas les maires de gauches voulant mettre des cameras de surveillance dans les villes, car avec le temps, sa devient une necessité. Il faut admettre que nous rentrons dans une ere d’incertitude et de violence mondial, a cause de la destruction de la planete et qu’il faut preserver la paix social.
La seule chose relevée par les détracteurs de cette analyse est l’utilisation de "DE NAGY BOSCA". Relisez l’article en en faisant abstraction. Les faits sont avérés, la situation est bien celle décrite...
Très bon conseil. J’ai donc relu le texte en faisant abstraction des amalgames, anérismes et absurdismes divers. Il n’est resté que les signes de ponctuation. Comme ça, au moins, c’est vite fait.
D’ailleurs, tu devrais te contenter de ne lire que tes propres articles ; ça t’éviterait une perte de temps, et nous la bétise de tes commentaires : gagnant-gagnant !
Il est particulièrement cocasse de constater, à propos de Péripate, qui ne cesse de dénoncer le méchant nétat-privateur de la liberté libre des libres libéraux, qu’il prend, pour une fois, sa défense, contre les sales gauchos stalino fachos, qui ont l’outrecuidance de s’élever contre des privations de liberté !
Averell Sisyphe Dalton, je croyais que tu l’adorais l’état ? Est-ce que tu n’appelles pas régulièrement à faire rendre gorge aux vilains capitalistes ? Comment comptes tu y arriver sans la police ? Un peu de cohérence...
Ce qu’on comprend, Péripate, au-delà de vos faux-fuyants et de vos glissements plus ou moins élégants, c’est que la dérive autoritaire provoquée par l’élection de Sarkozy, vous trouvez ça super. Vous confirmez ?
par Le péripate 							 														 (IP:xxx.x53.173.192) le 3 décembre 2008 à 23H09 							 							
							
								Averell Sisyphe Dalton, je croyais que tu l’adorais l’état ? Est-ce que tu n’appelles pas régulièrement à faire rendre gorge aux vilains capitalistes ? Comment comptes tu y arriver sans la police ? Un peu de cohérence...
Tentative (un peu voyante) de retournement de la situation... La moindre des "cohérences" est de constater que la police n’a jamais été là pour "faire rendre gorge aux vilains capitalistes", mais plutôt pour mater le populo..
Par ailleurs, beaucoup plus que l’état en lui-même, ce que j’aime surtout c’est la démocratie : et l’état en est, et de loin le meilleur garant ; mais un état DEMOCRATIQUE (avec des contre-pouvoirs, la possibilité d’intervention des citoyens) ; pas policier
Et dès lors que les éléments d’une autocratie s’installent, il semble de la moindre des cohérences d’essayer de l’empêcher ; surtout, logiquement, de la part de ceux qui abhorrent l’état, non ?
Ou alors la libre liberté des libres libéraux s’accomode parfaitement d’un régime autocratique ?
Ca s’est déjà vu, en tout cas....
N’est-ce pas Joe ?
Quand est-ce qu’on mange ? 							
Averell ne dit pas toujours que des conneries. C’est vrai qu’il peut exister une société libérale et capitaliste sous un régime autocratique. Ca a d’ailleurs toujours pour effet de faire progresser à terme la démocratie. Le plus grand danger de ce type de régime (autocratique et pourtant démocratique), c’est que n’importe qui peut le conquérir et le contrôler. Un Besancenigaud, par exemple. Alors, fini la démocratie et la société libérale.
"fini la démocratie et la société libérale" : on est bien d’accord sur le résultat, mais pas sur les causes. Ce n’est pas un quelconque Besancenot qui risque de torpiller le couple, c’est le couple lui-même qui n’a plus d’avenir commun. La belle société libérale est en train d’étouffer la démocratie sous sa montagne de déchets.
Qu’un système ait pu croire que les mauvais instincts de l’homme pouvaient servir de base à une société plus humaine, constituera un grand point d’interrogation pour les futurs sociologues qui se pencheront sur notre époque !
Et les hommes lucides d’aujourd’hui s’étonnent déjà de la croyance ingénue où les hommes mauvais par nature seraient comme par magie transformés en anges dès lors qu’ils deviennent hommes d’état.
Quand aux méfaits supposés de la société libérale sur l’environnement, faites vite un petit tour dans les poubelles nucléaires de l’ex-URSS, en mer d’Aral, ou dans une métropole comme Pékin. Et demandez vous où vous préféreriez vivre.
Vous ne répondez pas à ma question ci-dessus, qui était, je le répète pour vous éviter de chercher :
Ce qu’on comprend, Péripate, au-delà de vos faux-fuyants et de vos glissements plus ou moins élégants, c’est que la dérive autoritaire provoquée par l’élection de Sarkozy, vous trouvez ça super. Vous confirmez ?
"... les hommes mauvais par nature seraient comme par magie transformés en anges dès lors qu’ils deviennent hommes d’état" : où avez-vous lu que je prétendais cela ?
"... faites vite un petit tour dans les poubelles nucléaires de l’ex-URSS" : où avez-vous lu que je défendais le système stalinien ? "... ou dans une métropole comme Pékin" : où avez-vous lu que j’excluais la Chine du champ capitaliste ? Elle représente même le modèle politique qui fait baver les néo-cons !
Je vous accorderai du crédit le jour où vous réagirez sur ce qui est écrit et non pas sur ce que vous pensez que les autres pensent.
Il y a aussi Gaubert, celui qui confondait le 1% de la Police avec sa CB perso, celui qui avait fait acheter une Safrane à l’institution avant de la revendre à moitié prix à Hortefeux. Et puis Schuller, Aeschlimann (lui pas encore condamné), Pasqua et toute la mafia des Hauts de Seine ...
Visiblement lorsque l’auteur compare le régime actuel avec celui de Vichy celà prouve une chose... il ne connait pas l’histoire. Il est parfois bon de rappeler :
1- Que nous sommes dans un régime dit "présidentiel". Lorsque dans le année 60 Miterrand dénonce le "coup d’Etat permanent", il dénonce la confiscation de la démocratie par le président de la république (qu’il ne dénoncera plus à partir de 81... mais pourquoi donc ?). Il dénonce également le suffrage universel direct comme un plébicite bonapartiste (d’ou le terme coup d’état)
La rangaine de la confiscation du pouvoir par l’équipe en place ne date donc pas d’hier.
C’est la rangaine sur l’utilisation du 49-3 que tout un chacun dénoncait et s’empressait d’utiliser lorsque l’occasion se présentait.
2- Qu’en politique la pratique populiste est commune à tous les bords : on dénonce le chomeur fainéant comme on dénonce les abus du patron du CAC 40 ; on exagère le cout des fonctionnaires comme on exagère le cout du bouclier fiscal ;
Bref l’auteur nous ressort les vieux poncifs qui font l’opposition à la Francaise : une opposition qui aborde tous les sujets saufs ceux de fond. Une opposition d’effets d’annonce et pas d’action. Une opposition "bling bling".
D’autre part je pense également que s’astreindre à utiliser le nom "complet" de Sarko dans un article n’est pas innoncent. Comme lorsque Le Pen s’astreint à parler Maurice Benguigui lorsqu’on lui parle de Patrick Bruel. Si je me fais l’écho de ce que j’ai lu dans les posts je dirait "Bah pourtant Maurice Benguigui c’est bien son nom !! Pourquoi ne pas afficher Maurice Benguigui sur les pochettes de disque ? ".. Besoin de Juvamine peu être ?
Mais celà n’a rien d’étonnant : n’a-t-on pas entendu dans les rangs du PS certain(e)s rappeler que Dominique Strauss Kahn était juif ?
Tout celà est très triste mais est bien révélateur de la façon dont se fait la politique en France.
C’est qoi cette hypocrisie là ?
Plus de 50% des français ont voté pour lui pour son programme alors qu’ils avaient le choix de voter pour d’autres candidats.Alors il fait qu’appliquer ce que les français souhaitaient à savoir la sécurité et l’immigration.
J’espère que ça leur servira de leçon prochainement.
Bon, tout ça on le sait, on le voit, on le constate, on le vérifie... m’enfin tout bien pesé, le sarkozysme m’évoque davantage un étalage de connerie lourde que l’Allemagne de 1933. Toute la politique sarkozyste est centrée autour des thèmes de prédilection du beaufisme. La haine des étrangers, des jeunes, des gosses, des pauvres, des étudiants, de la culture, l’exaltation du patriotisme, des vertus du sport, du travail, du fric, des flics, de l’ordre et du tape-à-l’oeil, la mise en avant de taches telles que Laporte, Hortefeux, Morano (au passage je me demande ce qu’a pu faire Devedjian pour être tenu hors du coup !), les amitiés vachement connotées (Reno, Barbelivien, Clavier, Doc Gyneco), l’apparition de la Bruni, archétype de la nana bobo, comme pour faire contrepoids... et tout ça pour quoi ? Pour masquer quoi ? L’échec retentissant d’une politique lamentable, faite par des guignols élus par des gogos, au service d’une poignée de mafieux. Tout cela, et ce qui ne va pas manquer de suivre, n’est pas dépourvu de sens en ce que quelque part, nous en sommes tous partie prenante. En effet, ce gouvernement de minables, cette ligne politique grotesque, ce panpan-cucul de chaque jour, c’est nous qui nous le sommes infligé. Oh, pas en 2007, non. Avant. Parce que Sarkozy et ses sbires représentent la phase terminale d’un processus de décomposition de notre société entamé il y a déjà un sacré bout de temps. Je situerais cette époque sous le second septennat Mitterrand. Le septennat de trop. Celui de toutes les dérives, celui de toutes les outrances dont nous essuyons aujourd’hui les plâtres. Sous ce septennat, la loi, disait-on à l’étranger, s’écrivait chez nous dans la rue. Les syndicats, qui n’étaient pas encore vendus, pouvaient du jour au lendemain mobiliser des masses de gens et faire plier les patrons. On nous qualifiait encore de gaulois. Rien n’était moins vrai. Nous étions déjà ce ramassis de lâches qui se détestent cordialement les uns les autres pour éviter de s’avouer leur impuissance. Rappelez-vous ce septennat maudit. Les affaires qui se sont succédées. Le sang contaminé. Urba. Le faux assassinat de Bérégovoy. Les magouilles de Tapie. La Société Générale. L’insolence de tous ces ministres vérolés et députaillons bouffés aux vers dont certains sont encore en circulation. Et notre passivité d’alors. Notre incapacité à virer cette racaille d’un massif et solidaire coup de pied au cul. Notre je-m’en-foutisme, en fait. C’est là que ça a commencé. Nous n’aurions jamais dû laisser cette pègre s’en tirer avec les honneurs, nous mener en bateau des mois durant avec leurs pantalonnades judiciaires, leurs avocaillons-vedettes, leurs juges complices, les verdicts de complaisance que nous avons écoutés s’énoncer en haussant les épaules. Ce fatalisme-là, qui était de la veulerie, nous le payons aujourd’hui, et pas au prix d’ami. Il fallait faire quoi ? Descendre dans la rue en masse et réclamer leurs têtes. Nous étions cocus, trompés, entubés, trahis mais nous continuions à nous faire croire que Mitterrand était autre chose que ce qu’il fut toute sa vie, nous continuions à nous la raconter sur les Lang, les Fabius, les Jospin, les Strauss-Kahn, les Tapie, sa garde rapprochée, au lieu de nous remuer le fion pour exiger d’une même voix que ces gens nous rendent les comptes qu’ils nous devaient. Au lieu de ça on a élu Chirac, dont on savait pertinemment quelle fripouille il était. Puis on s’est apitoyés quand la Momie a calanché. Bien sûr chacun de nous disait à l’autre que cette classe politique était pourrie à l’os. Nous étions en train de creuser le lit du sarkozysme. Ceux-là étaient alors des puceaux aux dents longues, pas encore bien aguerris mais leur regard était affuté. Les failles de l’adversaire, c’est à dire nous tous, il ne fallait pas s’être levé à l’aube pour les distinguer. Notre fatalisme pouvait passer pour de la docilité. Il trahissait surtout notre impuissance collective. Du nanan pour les tyrans, un peuple pareil. Fallait le voir en juillet 98 la bouille repeinte en tricolore. Tous dans la rue pour porter en triomphe un groupuscule de milliardaires du ballon rond. Mais ça n’avait même pas été fichu de remuer une phalange pour virer la voyoucratie mitterrandienne qui les avait mis jusqu’au trognon. Sarko n’a même pas eu besoin d’apprendre à parler sans faire de fautes. Ni à avoir de la classe. Encore moins à prendre des gants. Il va serrer encore la vis et on dira amen. Il va s’occuper de nos gosses et on dira amen. Il rouvrira le bagne et on dira amen. Il remettra en cause l’abolition de la peine de mort et on dira amen. Il créera des goulags et on dira amen. En mars 2012, il nous promettra d’envoyer les étrangers dans la lune, on dira Alleluia, et il sera réélu. Et moi je serai passé à l’ouest.
@Absurde : On aimerait le penser. Mais il y a comme un système, malgré tout, sous la connerie. Emmanuel Todd en démonte le mécanisme dans "Après la démocratie". Il y a là plus que du hasard.
@ Absurde
tres interessant votre commentaire
je vous suis tout a fait qd vous denoncez l’hypocrisie de ts les raleurs faussement indignes qui ne sont pas peu responsables de la situation politique actuelle
je partage moyennement votre analyse sur l’origine du mal, on pourrait tres bien la situer lors du premier septennat de Mitterrand, pas besoin d’attendre le second et aussi se poser la question de l’etrange association que constitue le couple Mitterrand Chirac ds la vie politique francaise, plus que de simples points communs c’est comme une combinaison diabolique qui devait s’enchainer de l’un a partir de l’autre comme par un jeu de miroir symetrique ;
Mitterrand a commence a droite et finit a gauche
Chirac a commence a gauche et finit a droite
les 2 sont 2 animaux politiques depourvus de scrupule et d’une ambition demesuree
les 2 sont nuls en economie, leur politique est srt marquee par un immobilisme demagogique
les 2 sont egalement depourvus de conviction profonde et n’hesitent jamais a mentir ni a trahir
les 2 auront regne en maitre absolu chacun ds leur camp le temps de leur carriere politique
les 2 n’auront eu de cesse de jouer sur les tares de nos concitoyenspour parvenir au pouvoir et s’y maintenir, a savoir l’emotion primaire, le gout du faste, l’inconsequence, l’inconstance, la perte de memoire, la veulerie, la lachete .. a gauche cela se traduit par le rabachage quasi incantatoire de grands principes moraux, l’idee que la France aurait une "mission", que seule la gauche est porteuse du bien et est ds le vrai ! a droite cela est perceptible ds le culte du chef, la manifestation d’une politique autoritaire qui tend a considerer le citoyen comme un individu mineur, l’affirmation d’une legitimite de principe a etre au pouvoir !
Mitterrand tout de meme plus fin et cultive s’est davantage servi de Chirac que celui-ci n’a profite du premier, tel est pris qui croyait prendre comme ds la fable, ce sont en tout cas 2 crapules que l’histoire jugera severement, n’importe ce sont bien les Francais qui sont responsables de leur "gouvernance"
A cote d’eux je ne serais pas si severe pour le petit Nicolas, non point qu’il soit un ange, mais si deja sa politique pouvait manifester qq coherence et vue sur le long terme apres pres d’un quart de siecle de derive nihiliste, j’aurais encore qq espoir ds l’avenir de mon pays ..
Giscard a sa place aussi à la table du dîner de cons, on pourrait même remonter jusqu’à de Gaulle, dont j’ai rappelé par ailleurs les méfaits par la procuration du Sac et du collaborateur Papon, entre autres... Quant au p’tit Nicolas, comme vous dites, je le trouve on ne peut plus cohérent. Ce type n’a jamais triché. Il nous a promis de broyer les pauvres et de leur couper les vivres, de chasser les méchants z’étrangers, de transformer les flics en voyous, de s’occuper des velleités criminelles de nos marmots et de les foutre au trou à l’occasion, il a promis à ses amis banquiers et capitaines d’industrie tout ce qu’il leur accorde à nos dépens, ce pays est en train de devenir le pays de misère de ses aïeux, avec ses milices, sa nomenklatura intouchable, ses aparatchiks et ses boucs émissaires, demain il fera coffrer les dissidents en les faisant passer pour schizophrènes, après-demain il fera travailler nos gosses au Smic bulgare, et ce qu’il restera de la nation se partagera entre les malheureux qui n’ont pas les moyens de passer à l’ouest et ceux qui seront assez malins pour le faire. Il nous a promis la rupture ? C’est d’amputations qu’il s’agit. Il n’est plus de cohésion sociale dans ce pays. Il n’est plus que de la méfiance, du doute, de la haine. Mais Sarkozy n’est rien sans son gang. Pris isolément, il n’est pas plus redoutable qu’une frappe des quartiers. Regardez-le dès qu’il est destabilisé, il bafouille, il ne sait plus ce qu’il dit, il gesticule, il postillonne, il grimace, il cherche des yeux le balaise qui saura le tirer de là, on sent remonter le fond caractériel, c’est à dire impuissant, du gosse pas beau à l’élocution hasardeuse dont ses camarades se foutaient dans la cour de récré. Mais parmi son gang, au bras de sa belle retapée au Botox, il se sent un homme. Et on va en chier, nous, ceux qu’il hait, dont il sait qu’ils ont pour eux l’intelligence qui lui fait défaut, les mots qu’il ne possède pas, le recul dont il est incapable, ceux qui jamais ne le considéreront comme un président, non ! qui ne voient en lui qu’un accident électoral, le plébiscite des beaufs haineux, des maquignons velus, des boutiquiers cocus, des négociants en vins couperosés et des petites vieilles à chien-chien, pis ! la phase terminale d’un lent processus de déliquescence d’une société moribonde à force de lâcheté, de passéisme, de peur de l’autre et du futur, et du sentiment remâché d’être le centre du monde.
Lequel, au fait ?
Cet individu est d’une lignée politicienne sordide qui n’est jamais que le produit d’un héritage de la féodalité que nul, et pour cause, n’a jamais entrepris de remettre en question.
Imaginez une seconde que chaque élu, du bas en haut de l’exécutif, n’ait qu’un et un seul mandat pour faire ses preuves. Un et un seul mandat, pas de cumul, après quoi il, elle reprend ce qui est son véritable métier, quand il, elle en a un. Vous signez par là la fin de tous les "ismes" qui font de la vie politique, à quelque niveau que ce soit, une cauteleuse sauterie de sagouins.
Imaginez la seconde suivante qu’on n’écope plus du droit de vote comme on fournit au bidasse une paire de rangers et un treillis. Qu’il faille le gagner, ce droit, prouver qu’on en est digne, qu’on a su s’élever au rang de bipède, cC’est à dire acquérir une culture, un savoir, une compréhension du monde tel qu’il est aujourd’hui, et non tel qu’il fut il y a cinquante ans ou tel qu’on voudrait qu’il fusse.
Remplacer le droit de vote par un permis de voter sanctionné par un examen de culture générale, ce ne serait pas très démocratique, jugeraient certains. Mais quand la démocratie est à ce point dévoyée qu’elle nous conduit au populisme, et qu’alors le peuple devient son pire ennemi, n’est-il pas temps de redéfinir le sens du bien public ?
J’applaudis, tout en constatant d’un oeil amusé qu’entre le début et la fin de votre commentaire, il y a une petite évolution dans votre façon de juger Sarko
J’aime moins votre idée de mériter le droit de vote. Même s’il y a parfois (souvent ?) de quoi désespérer dans les raisons qui guident les choix de vote des gens, il s’agit là des inconvénients liés à la nature même de la démocratie. Et quand une société se délite, la démocratie se délite. Ce n’est pas en remettant en cause la démocratie (car c’est bien de cela qu’il s’agit à partir du moment où le droit de voter devrait se mériter - qui fixe les critères ? qui les applique ? ...) qu’on empêchera la glissade. Au contraire, puisque celle-ci est organisée par le pouvoir lui-même.
Je continue à avoir plus confiance dans le bon sens du peuple que dans les vertus d’une élite (même élargie) pour diriger un pays. Le suffrage universel ne se négocie pas.
Plutôt que mériter le droit de vote, il faudrait déjà en finir avec le message seriné à chaque élection : voter est un devoir civique, qui est une absurdité.
S’informer (pas 15 jours avant le scrutin, hein. Sur la durée, pour vraiment comprendre ce qui se passe) puis voter peut être quelque chose qu’on peut encourager, mais voter seulement (surtout dans notre société où l’information politique est vivement découragée, au profit du foot ou de la Star Ac’), sans s’informer, est une pure absurdité. Pire, un moyen de neutraliser le scrutin : Statistiquement, les votes vont avoir tendance à se reporter sur les partis ayant le plus gros budget, qui sont comme par hasard ceux qui posent problème. De plus, ça leur donne pratiquement carte blanche, puisque la majorité des électeurs ne s’intéressent pas à ce qui se passe.
Le message à faire passer est : informer vous, puis votez. Mais si la politique ne vous intéresse pas, et que vous ne voulez pas vous informez, allez au bout de votre logique, et ne votez pas !
Encourager ceux qui ne s’informent pas à ne pas voter comporte un autre danger, c’est de laisser aux extrémistes de tous bords beaucoup plus de place que ce qu’ils représentent. Et c’est aussi faire passer le message que la démocratie peut très bien fonctionner sans la participation de la majorité des gens.
Par contre, s’informer avant de voter est en effet la démarche que devrait favoriser toute démocratie digne de ce nom. Le problème est que cela signifie, en pratique, de suivre l’actualité politique et l’action des élus. Cela demande de consacrer du temps à une activité qui n’est ni glamour ni économiquement rentable, donc à contre-courant de la société de consommation. Ce qui démontre une fois de plus que cette société, loin de porter en elle les germes de la démocratie, ne s’est jusqu’à présent accomodée de celle-ci que parce qu’elle pouvait la contrôler.
Maintenant que la société de consommation exige de la Terre plus que celle-ci ne peut fournir, la démocratie devient encombrante, et il est temps de faire chauffer l’eau de la marmite à grenouilles.
"Encourager ceux qui ne s’informent pas à ne pas voter comporte un autre danger, c’est de laisser aux extrémistes de tous bords beaucoup plus de place que ce qu’ils représentent." : Tout dépend ce que vous entendez par "ce qu’ils représentent". Etant donné qu’on ne pas considérer que les gens qui ne s’informent pas sont réellement convaincus par ceux pour qui ils votent, mais votent, en gros, au hasard (un hasard podéré par les budgets communication des différents partis), j’ai plutôt l’impression que s’ils s’abstiennent, on aura une représentation beaucoup plus fidèle des opinions vraiment répandues dans la société. Ce qui peut effectivement signifier "les extrêmismes" soient plus représentés que maintenant. Mais ça, ça veut simplement dire que les partis dits de gouvernement vont devoir sortir de leur rente de situation et vraiment convaincre. C’est la fin de la paresse en politique dont on parle, là ! J’ai du mal à envisager ça comme un danger !
bonjour je reprend un seul de vos arguments " Il ne s’agira pas de tuer des Français pour délit d’opinion, de les torturer, mais il s’agira de les faire taire, de leur faire peur au profit d’une minorité, une oligarchie mêlant copains et pouvoir financier.", En fait, la vérité c’est qu’il suffit d’émettre plus que Français contestataire, au moyen d’un plus grand nombre de médias couvrant un plus large spectre d’attention et de sensibilité faussement contraire, pour que la masse même piquée de temps en temps, ne réagisse pas ou presque, l’attention collective à peine détournée de son monde médiatique préfabriquée pour la rassurer et la faire bosser. Quand a la notion de dictature molle, pour que nous ne soyons pas en situation de monopole décisionnelle, il faut pour cela une opposition qui agisse en conséquence d’une volonté de décider, et non pas juste faire des effets de manche médiatique pour gérer une image et en percevoir des votes et pas voie de conséquence, des revenus. L’ump a mis les moyens financier, intellectuel et médiatique pour s’acheter la France au dernière présidentielle, il faut ne pas croire qu’ils vont sortir d’une logique de rentabilisation de leur investissement. amicalement, barbouse.
une analogie classique : mettez une grenouille dans un bocal remplie d’eau froide, chauffez le progressivement jusqu’à ébullition, la grenouille se laissera faire et finira par mourir. Prenez une autre grenouille et plongez là directement dans l’eau bouillante, elle bondira directement pour échapper à une mort certaine. moralité : pour éviter la rébellion, faites les choses progressivement. Bien des choses aujourd’hui auraient provoqué une rébellion il y a 30 ans. Mais entre temps, nous avons été habitué pas à pas, donc ça choque moins. Terriblement malin comme stratégie. L’agenda des conservateurs bien à droite est habile, ils ont pris leur temps. je recommande à ce sujet le superbe ’the conscience of a liberal’ de Paul Krugman qui explique la stratégie suivie par les néocons aux USA pour retourner les politiques du new deal. ca leur a pris 30 ans mais ils y sont arrivés.
Que l’on regarde ou non la télévision ne changera strictement rien aux lois, mesures, decrets, de plus en plus repressifs, qui instaurent progressivement un état policier.
Mainmise sur les médias, mise aux ordres de la télévision de service public, démantèlement du système social, lois contre les mineurs, justice de plus en plus liée par l’exécutif, fichage, répression, privation des libertés, j’en passe et des pas plus ragoutantes...
Normal ; devant la déliquescence de la situation économique, sociale, la montée du chomage, de la pauvreté, de la précarité, la privation de plus en plus grande des richesses produites au profit des mafias financières, il faut un état fort, pour empecher la montée de la grogne...
Division et opposition des catégories de citoyens entre eux, désignation de boucs émissaires, appareil policier de controle, de surveillance, de répression ; mise au pas dès la plus tendre enfance ; les verrous se ferment peu à peu, la chape de plomb se met en place, pour contenir une éventuelle crise sociale, et maintenir le peuple sous controle...
Les organes de contestation ; opposition, syndicats, associations étant livrés à la concurrence, et à la défense d’intérêts corporatistes, le danger d’un soulèvement général est ainsi évacué ; la petite cuisine libérale peut continuer son petit frichti pour les dominants ; les miettes laissées à se disputer aux gueux.
Le problème, c’est que ces miettes se font de plus en plus rares, et ne suffisent plus à assurer la survie de la masse de plus en plus importante des laissés pour compte du système prédateur.
On espère toujours la prise de conscience qui pourrait susciter une saine révolte, mais le pouvoir prend les mesures qu’il faut pour provoquer et entretenir le sentiment d’impuissance, de fatalité, d’acceptation soumise et résignée.
Jusqu’où, jusqu’à quand ?
La réponse est dans notre capacité de rebellion, et les formes qu’elle peut prendre.
Il faut les trouver, vite : il y a extrème urgence...
@ péripate. Si vous n’avez lu que la ponctuation, je comprends que vous ayez du mal, la lecture d’un texte ne se limitant pas à ça, malheureusement pour vous. C’est une variante toutefois, on ne se fais pas traiter de TSS, on nous dit que le texte n’est que ponctuation. Oserais-je vous suggérer de prendre des cours du soir pour apprendre à lire ? Plus sérieusement, vous confondez amalgame et comparaison, procédé bien gras de dénigrement quand on a aucun argument. Car j’attends toujours des choses un peu plus étoffées que les provocations qui vous servent d’argument à vous et aux autres pro-Sarko. @+
@ Luteola J’ai déjà essayé de leur faire comprendre cette analogie, mais soit c’est trop dur pour eux, ce dont je doute, soit ils le font exprès, ce que je suis plus enclins à croire.
Car on ne peut être naïf à ce point, il ne peut s’agir que d’une volonté délibérée.
Or si cette volonté délibérée est avérée, il conviens de s’en inquiéter sérieusement, l’exemple Italien est là pour nous mettre en garde, la mentalité fascisante reviens en force, et les gens dont je parle en font parti, même s’ils le nient.
Alors, Traroth ? Ces paroles dans ces bouches vous laissent sans voix ? Vous préférez peut-être un petit rappel identique venu du site TSS ? Compte rendu, mai 2007.