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Accueil du site > Actualités > Société > Les fossoyeurs du Vivant

Les fossoyeurs du Vivant

En 1950, nous pensions pouvoir faire reverdir les déserts.
En 2050, nous aurons réussi à désertifier la Terre entière.

« L'homme est devenu trop puissant pour se permettre de jouer avec le mal.
L'excès de sa force le condamne à la vertu. » Jean Rostand

« Quel mauvais sort semble avoir été jeté sur l'espèce humaine ? Pour quelles raisons son impact sur la nature est-il si profondément dévastateur et si difficile à transformer en action positive ? » Hubert Reeves

Dès la fin de la seconde guerre mondiale, notre civilisation « avancée » franchit le pas fondateur d’une nouvelle attitude très agressive à l’égard de l’environnement et radicalement destructrice de la prodigieuse diversité naturelle reçue en legs, ou plus précisément en gérance puisque le souci éthique implique de la transmettre aux générations suivantes. La maîtrise de l’énergie et l’industrialisation, avec leur cortège de pollutions et de gaspillage des ressources naturelles, la surexploitation des forêts, une agriculture militarisée, chaque fois plus marchande, et l’accroissement exponentiel de la démographie mondiale, vinrent à poser le problème de la place envahissante de l’homme sur la Terre. Plus récemment, les menaces de l’épuisement de la Nature et de l’amenuisement des ressources induisent la naissance de la nouvelle discipline de l’écologie humaine, puis conduisent au temps de crise que nous vivons.

Le massacre de notre environnement naturel correspond à une logique de l’égarement, réelle philosophie sociétale de la néantisation. Cette autodestruction acharnée de notre actuelle civilisation, toutes figures confondues, ne peut qu’être attribuée à une véritable tare congénitale de notre espèce. Les écosystèmes terrestres et aquatiques sont malades de l’homme, subissent les effets multiples et synergiques de nos pressions intempestives qui se caractérisent par des dysfonctionnements qui vont jusqu’à la modification climatique. L’homme moderne est le fossoyeur des écosystèmes et ce travail de pompes funèbres de la Nature est notre œuvre collective. Tout compte fait, nous semblons en être assez fiers. Toutes ces formes de saccage et d’épuisement des ressources trouvent leur convergence dans la désertification, drame de la terre fatiguée, dénudée, saignée aux quatre veines.

La désertification n’est pas le désert ! La désertification n’est pas, non plus, une fatalité ! La désertification est une dégradation par les activités humaines de paysages initialement accueillants, selon un lent mais imparable processus qui résulte notamment d’abus d’usages. La désertification n’est pas exactement une dotation climatique, un état du milieu, mais un processus dont nous sommes les artisans, rarement coupables mais tous responsables. C’est le terme ultime de la détérioration des terres, caractérisé par un seuil d’irréversibilité. C’est pour toujours ! La désertification enveloppe une lente altération de la couverture végétale, l’exacerbation des mécanismes physiques de la superficie du sol, la régression des ressources en eau et un déclin des activités agropastorales résultant de la stérilité des terres suite à la disparition de la matière organique. Ces perturbations entraînent de terribles famines, des crises nationales et des afflux de réfugiés. Dès 1948, dans son ouvrage « Our plundered planet » (La Planète au pillage), Fairfield Osborn dénonçait la détérioration des ressources environnementales par la surexploitation et désignait sans la nommer, la désertification comme la menace planétaire majeure pour le futur de l’humanité. Alors à contre-courant de l'idéologie du progrès et du développement économique, ce naturaliste (évidemment) visionnaire lança l'un des premiers cris d'alarme du catastrophisme écologique. Encore aujourd’hui où nous en souffrons déjà cuisamment, certains n’y croient pas. La politique de l’autruche vaut peut-être mieux !

Cette désertification que nous façonnons « soigneusement » affectera en priorité les deux milliards de personnes vivant en zones semi-arides et arides, lesquelles représentent 41 % des terres émergées. La moitié des populations les plus démunies réside dans ces contrées de terres sèches. Quelque 250 millions de terriens sont déjà les victimes contemporaines de cette aridification galopante, notamment sur le continent Africain.

Nos forêts, nos montagnes, nos prairies, nos steppes ont pour destin à plus ou moins court terme celui de nouveaux Sahara, au mieux de futurs déserts de Gobi, où les ressources seront rares et où la sévère compétition pour la vie humaine n’autorisera que la subsistance de petits groupes nomades, comme le sont déjà les peuples Touaregs ou Mongols, à la recherche permanente de l’eau et de la nourriture. Une interface permettra aux privilégiés de survivre dans les conditions artificialisées des grandes métropoles, cultivant par exemple des légumes hors-sol et en milieux clos, absorbant des protéines en dragées. Cette compétition finale se fera évidemment au prix de guerres et de querelles effroyables, telles celles auxquelles nous assistons déjà pour le « remodelage » du Moyen-Orient, en quête des ultimes ressources de pétrole. Entre-temps, les éléments ne seront pas avares en cataclysmes, sécheresses engendrant des famines, inondations meurtrières résultant du lessivage des montagnes scalpées par le déboisement et du formidable bétonnage des milieux urbains, cyclones, typhons et un nombre incommensurable d’épiphénomènes ravageurs.

Une Nature polyspécifique sans homme est pourtant difficilement imaginable car la prodigieuse biodiversité que nous connaissons n’est pas une providence, elle est l’héritière du modelage des campagnes, des forêts et des montagnes d’une main agricole qui organisa la vie en respectueuse harmonie, éclaircissant les milieux végétaux trop fermés et envahissants. L’on sait qu’en Europe, la diversité génétique s’est considérablement enrichie au Moyen Âge, soit lors de l’avènement de l’agriculture sédentaire et vivrière. En ces temps, l’homme faisait œuvre de jardinier de la Terre, l’agriculture était sage, créatrice de biodiversité. Mais l’intensification des rendements résultant d’une démographie exponentielle associée aux méthodes agricoles modernes, lesquelles sont, pour la plupart, caractéristiques d’un fort anthropocentrisme et se réclament de notre suprématie sur la Nature, sont désormais parvenues à un seuil incompatible avec la garantie d’un futur universel. À l’horizon 2050, la majeure partie des espaces naturels sera défrichée et l’érosion des biodiversités végétale et animale sera extrême. Pourquoi ne sommes-nous pas capables de concilier notre production agricole avec des ambitions plus modestes, de soutenir plus efficacement l’agriculture raisonnée, l’élevage plus respectueux du milieu, avec le maintien d’un minimum de fertilité et d’habitats naturels, en combinant des couloirs écologiques, des biotopes en défens, des espaces agroforestiers ? Parce que nous ne voulons rien comprendre au fonctionnement des écosystèmes, que les désastres écologiques engendrés par nos piètres gestions forestières ou nos remembrements agraires du milieu du siècle passé ne nous ont rien appris.

L’enjeu se situe à quelques générations et concerne donc les enfants de nos enfants. Philosophes et scientifiques, plus rarement décideurs politiques, l’avaient pressenti et annoncé il y a déjà fort longtemps. La tendance était et demeure encore celle de la dérision, le politique arriviste préférant considérer l’alerte comme un canular. Il ne faut pourtant pas être devin pour constater que nos ressources terrestres ne sont pas illimitées. Le capitalisme sauvage et prédateur, faisant feu de tout bois pour un gain immédiat, préfère saigner aux quatre veines cette Terre nourricière. N’en déplaise aux plus gourmands et inconscients, l’espèce humaine, finalement très fragile, court à sa perte. Cette déclaration ressemble peut-être à l’annonce d’un quelconque groupe sectaire et opportuniste, marchand d’une formulation relookée du désespoir. Plus de 2000 ans après Abraham, fondateur postdiluvien du monothéisme des religions juive, chrétienne et musulmane qui nous mirent dans ce pétrin, ces paroles ont peut-être des réminiscences de visionnaire juif ou de faux prophète. Le constat n’est pourtant pas le fait de néophytes mais émane de la majorité des observateurs éclairés (mais point illuminés !), toutes confessions et origines confondues, la plupart incontestablement documentés.

Notre gérance de l’environnement opportuniste et sans le moindre discernement, pensant que tout nous est dû, est à revoir. Un ressourcement éthique s’impose, un nouvel état d’esprit est de mise si nous voulons sauver les restes et nous sauver nous-mêmes, c'est-à-dire gagner du temps sur une issue fatale. Mais le voulons-nous vraiment ? Telle est la question car notre attitude est ambiguë, équivoque. La marge est grande entre ce que nous disons et promettons, et ce que nous faisons. Serions-nous des « enfants » dans le sens capricieux du terme, ou est-ce ainsi que les adultes vivent ? Le formidable décalage entre la pléthore de bonnes décisions et la proclamation de louables initiatives, et la triste réalité du paysage quotidien, devient quotidiennement ordinaire. À terme, le risque est de voir cette disparité entre le dire et le faire déboucher sur une schizophrénie globale, tentée d’une ivresse d’abstractions, rythmée de vaines gesticulations et de discours spécieux. En revisitant sommairement le panel de nos cultures, la finitude apparaît comme intrinsèque tant aux modèles de nos religions qu’à nos modes économiques. Nous procédons par des schémas bornés. Si tel est le cas, faut-il s’étonner du non avenir résultant d’une telle conduite suicidaire ?

Le droit à l’environnement est corollaire des droits de la personne et il est grand temps d’investir ce nouveau paradigme en vue de la transmission intergénérationnelle des espaces, des ressources et des biocénoses dans une nouvelle perspective de gouvernance environnementale. Le droit à l’environnement doit devenir constitutionnel et prééminent au droit à la propriété, dont la caducité de certains pans ne serait d’ailleurs pas inopportune. S’il fallait maintenir un droit d’héritage, c’est plutôt celui du legs d’un patrimoine naturel indemne, d’une biodiversité préservée, que celui d’un lopin de terre, d’une usine ou d’un duplex dans un beau quartier.

« Seul parmi les animaux, l'homme a façonné son propre environnement. Paradoxalement, il a également été le seul à créer ainsi les facteurs de sa propre destruction. » Ernesto Sabato

« Quand l’Homme ne tue pas l’Homme, il tue ce qu’il peut, c’est à dire ce qui l’entoure. Il sort de son cadre, veut prendre la place des forêts et des animaux, souille les rivières, pollue l’air, se multiplie sans raison, se bâtit un enfer et s’étonne ensuite naïvement de n’y pouvoir vivre. » René Fallet

C’est enfoncer une porte béante que de présager que notre taux exponentiel de natalité, conjugué à un progrès induisant simultanément longévité et croissance destructive de la biosphère, puisse immanquablement déboucher sur un déclin de l’espèce humaine. La mort ainsi annoncée d’Homo sapiens, pris à l’étroit dans une Maison du Quaternaire de plus en plus invivable, ne semble pourtant pas trop indisposer nos contemporains, apparemment immunisés tant par l’ivresse de consommer que par la tautologie de l’éco-message des ONG de bonne volonté et les arguments factices des discours politiques, œcuménisme écologique récupéré et devenu lui-même pur produit de marketing. Et pour ce qui est de l’art de la récupération des courants alternatifs ou réfractaires, nos dirigeants sont d’habiles artistes, passés maîtres dans l’exploitation des marchés de dupes et des cours du CO2. Cotés en bourse, les marchés de dupes sont les sources d’infinis enrichissements.

Le répétitif est excessif, et ce qui est excessif - dit-on - ne compte pas. Alors pourquoi revenir sur le sujet, pourquoi dresser un nouveau réquisitoire du comportement humain sur l’environnement, tenter de faire un historique de nos exactions et des systèmes religieux, philosophiques, politiques, économiques qui y président, évaluer une fois de plus l’état catastrophique de la Planète ? Sans doute pour le fait que mes préoccupations tant personnelles que professionnelles, nées d’un idéal d’enfance qui ne doivent rien à personne, me procurent peut-être un regard neutre et plus analytique sur le sujet, enrichi d’observations communes de ma vie au quotidien, dans une contrée vaguement insoucieuse de la moindre préservation. Naturaliste hétérodoxe, tout ce qui m'est arrivé de bien dans ma vie personnelle et dans ma vie professionnelle m'est venu de l’observation.

Il est hasardeux, en raison de l’actuel décervelage de nos sociétés, de pouvoir parier sur un ralentissement du processus, pour gagner du temps, pour jouer les prolongations par une gestion moins hâtive et sans gaspillage éhonté. Le sujet est si grave qu’il devrait faire l’objet de toutes les conversations dans les salons, les cafés et aux coins des rues, qu’il devrait faire la une de tous les journaux. Bien au contraire, nous redoublons dans la frivolité et la cruauté, diaboliquement insouciants du grand déclin qui guette nos descendants. Ces enfants que nous aurions faits par amour, alors que nombreux étaient déjà ceux de ma génération à estimer qu’ils passaient leur temps à transporter la merde héritée de leurs parents.

Tout compte fait, le saccage mondial de l’environnement et le drame de la terre dénudée qui en représente la phase finale, ne sont que les conséquences d’un manque de courage intellectuel, d’une certaine misère de l’esprit. C’est une vérité tant banale qu’elle ne mérite d’être énoncée que dans un siècle amateur de truismes. Que faire ? Si après tant de connaissances et de mises en garde les enfants d’obèses nantis se détournent de la beauté des bois et des collines, de la vie même ? Si le chant des oiseaux ou le parfum des fleurs sauvages ne leur apporte rien ? S’ils abhorrent les « sales bêtes » sans plumes, ni poils ? Si lutter pour conserver une planète vivable leur apparaît comme un combat d’arrière-garde, une préoccupation désuète et ringarde ? S’ils préfèrent se vautrer devant la télévision pour suivre les non-aventures d’une starlette décatie dans l’urinoir audimaté d’un reality show ? S’ils ne se laissent « attendrir » (comme on attendrit une viande…) que par les oracles médiatiques ?

Et pour ce qui concerne les pays émergents - tels qu’on les qualifie d’en haut, dans le langage ampoulé des corridors diplomatiques - naguère, au lieu de donner du poisson à ces gens démunis, il était question de leur apprendre à pêcher. Ne faudra-t-il pas désormais leur enseigner à récupérer l’eau des rivières que nous avons salopées ? Sont-elles récupérables ?

Finalement, l’homme serait-il la malédiction de la Planète ? L’homme aurait-il tout faux ?
 


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112 réactions à cet article    


  • Ariane Walter Ariane Walter 6 février 2012 11:02

    Pour qui votes-tu ? Hihihihihi !
    Et ne me réponds pas : « Pour Gaïa ».

    je te suggère quelqu’un qui est contre le productivisme.


    • Gasty Gasty 6 février 2012 11:37

      Éclairez ma lanterne, Ariane Walter ?


    • Michel Tarrier Michel Tarrier 6 février 2012 11:59

      Pour le meilleur insurgé en faveur de Pachamama sans frontière.


    • Aldous Aldous 6 février 2012 18:05

      Tiens ?


      Vous êtes capable d’ecrire un article entier sans éructations misanthropes ?

      Vous progressez mon cher, vous progressez !

    • Croa Croa 6 février 2012 19:43

      Je recommande Jean-Marc, pas parfait mais authentique et
       smiley libre de toute faveur au système politicien. smiley

      Espérons qu’il décroche ses parrainages ! ( Avec les influences que les chasseurs ont sur les maires ruraux et les engagements au système des autres, c’est assez mal parti )  smiley 


    • restezgroupir44 restezgroupir44 6 février 2012 11:07

      C’est ce qui s’appelle faire du bizness avec la défense de la nature ?


      • nenecologue nenecologue 6 février 2012 20:32

        Le seul problème est la surpopulation :


        entre 1970 et aujourd’hui la population a augmentée de 100%
        augmentation des émissions de CO2 par l’homme depuis 1970 : 60%
        si la population mondiale était restée stable la pollution par personne aurait diminuée ...


      • Rudolph 7 février 2012 14:58

        @ nene

        alors suicide toi gros débile et n’aie pas d’enfant !!!!
        Malthus a eu tort en son temps, les choses n’ont pas changé. L’homme trouve des solutions, le malthusien baisse son froc et appelle de ses voeux 2 milliards de blancs sur terre et les autres morts de guerre et de faim. Ca me dégoûte ces gens là...


      • SEPH SEPH 6 février 2012 11:20

        vous écrivez : "En 1950, nous pensions pouvoir faire reverdir les déserts.
        En 2050, nous aurons réussi à désertifier la Terre entière.
        "

        Non c’est le capitalisme qui aura réussi à désertifier la Terre entière. C’est lui le prédateur pas NOUS.
        En effet, le capitalisme fait la guerre ( Irak, libye,.......) pour s’emparer des richesses qu’il ne possède pas : belle civilisation celle qui repose le non respect de la vie et sur l’appropriation des richesses entre les mains d’une toute petite minorité !!, cette civilisation est sans aucun aucun doute la pire de l’histoire de l’humanité Mr Guéant.


        • Politeia 6 février 2012 11:35

          Effectivement mais in fine c’est vous qui en profitez des richesses que les vilains capitalistes sont aller piller. Arrêtons donc de se voiler la face. Pourquoi Sarko à été buter Kadhafi ? Ne serait ce pas parce que Monsieur Kadhafi préférait vendre son pétrole à d’autres plutôt qu’a nous ?

          Il va falloir faire un choix. Soit on accepte que notre niveau de vie baisse, soit on continue à aller piller les richesses des autres pays !


        • Croa Croa 6 février 2012 19:50

          « le capitalisme, c’est pas nous ??? »

          Effectivement, nous ne sommes que des pigeons : Le consumérisme, qui n’est qu’une partie du capitalisme nous a été vendu et toutes ces accumulations de biens périssables ne font nullement notre bonheur.

          Le capitalisme c’est une oligarchie de ploutocrates.


        • Aldous Aldous 7 février 2012 09:15

          Cet échange résume bien le bias intellectuel du nihilisme écologique qui n’est que le supplétif des élites oligarchiques.

          la culpabilisation des « nous », boucs émissaires des délires du système de la croissance industrielle sans frein.

          Les citoyens ne sont pas responsables de l’obsolescence programmée, des incitation à la surconsommation à coup d’effet de mode et de conditionnement par la pub.

          Quand l’heure des comptes arrive, ceux qui ont mis en place ce système à leur profit raflent tout ce qu’ils peuvent en dépeçant d’abord l’industrie puis les nations et nous matraquent de d’une idéologie culpabilisante véhiculée par des idéologues-gourous sectaires comme Tarrier.

          Une idéologie qui ne cache rien de moins que la volonté des élites d’érdiquer non pas la pauvreté mais les pauvres.

          La suite : les masses devenues inutiles, culpabilisées seront priée de trouver normal qu’elle meurent.

          Comment ?

          Ne vous inquiétez pas les moyens sont déjà là : Stérilisation généralisée par baisse de la fertilité (d’ici 2050), épidémies (virus, cancers), guerres, catastrophes...

          Dormez brave gens et rêvez à la vie de 120 ou 150 ans que vous vendent les bonimenteurs professionnels des magazines.

          Le réveil sera cruel.


        • kéké02360 7 février 2012 09:24

          << c’est le capitalisme qui aura réussi à désertifier la Terre entière. C’est lui le prédateur pas NOUS. >>

          c’est pas moi c’est l’autre , c’est pas moi c’est l’autre , c’est pas moi c’est l’autre smiley

          toujours pareil quoi !!!! responsables mais jamais coupables smiley


        • Karash 7 février 2012 09:28

          C’est trop facile d’accuser le capitalisme.
          Des petites gens qui souffrent mais continuent d’inonder leur progéniture de DS/Portable/conneries made in China avec le peu d’argent qu’ils ont, on en compte des millions.

          Le PS avec sa relance part la consommation ne fera qu’amplifier le phénomène.
          Il ne faut pas adapter le capitalisme pour le rendre supportable aux petites gens.
          Il faut que les petites gens le détruise en se réappropriant l’outil productif.

          Ou alors, vous niez qu’il existe une quelconque forme de liberté, et 99% des gens sont des zombies.


        • Luxum Luxum 7 février 2012 12:02

          Le capitalisme c’est nous. Sans nous il ne fonctionnerais pas. Et même ceux qui gueule contre le capitalisme sont généralement bien content de vivre dans un régime capitaliste, moi le premier.
          Mais rassurez vous, l’ère glorieuse du capitalisme du tous contre tous touche à sa fin.
          La mêlé est bientôt terminée et les vainqueur pourront se partager ce qu’il restera, à moins qu’il fasse passer d’abord leurs intérêt individuels.


        • Aldous Aldous 7 février 2012 13:13

          Le capitalisme, c’est comme les yogourts il y e a a tous les parfums.

          Capitalisme agraire
          Capitalisme marchand
          Capitalisme rentier
          Capitalisme impérialiste
          Capitalisme industriel
          Capitalisme financier...

          Vous parlez duquel ?


        • SEPH SEPH 8 février 2012 12:42

          Actuellement, le capitalisme est le système économique dominant. Son objectif faire le maximum de profit pour le bénéfice d’une minorité ( environ moins 20% des habitants possèdent plus de 80% des richesses de cette terre, voir d’autres statistiques (*)) .

          La stratégie du capitalisme actuel est la spéculation sur la vie, les ressources,...Il s’agit de faire le maximum de profit dans un minimum de temps sans aucun soucis des conséquences pour la vie des autres et l’environnement.

           En effet, tous les moyens sont bons notamment la guerre pour s’emparer des richesses : par exemple l’Irak qui a fait plus d’un million de victimes, la Libye entre 70000 et 100 000 morts parmi les civils victimes des bombardement de l’OTAN qui est le bras armé du système capitaliste,........(la liste serait longue, car depuis 50 ans ce sont des guerres successives qui ont été menées par les USA : Viet Nam, ......)

          Ainsi, le capitalisme est passé de la prédominance l’industrielle à celle de la finance qui est de plus en plus spéculative : le monde est devenu un grand casino pour la spéculation.


          Pour mettre en place la dictature de l’argent sur les peuples, le capitalisme a besoin de restreindre les libertés pour assurer sa domination. Sa seule crainte, c’est la réaction du peuple qui peut demander des comptes aux dirigeants qui servent le système financier. Alors, des lois liberticides sont mises en place progressivement en catimini, pour neutraliser toute contestation


          Ainsi, le capitalisme effréné et prédateur ne se satisfait cependant d’aucune victoire, et n’a de cesse d’abattre d’autres barrières gênant son expansion. Sa soif d’hégémonie oblige les États qui lui ont ouvert ses portes à faire de plus en plus de concessions ; au final, ils se retrouvent réduits à tenir davantage le rôle d’État policier que celui d’État protecteur, car leur marge d’action est de plus en plus restreinte. 

          Cette transformation progressive et déjà bien entamée trouve ses causes dans la réduction du budget des services sociaux qui est effectuée pour soulager une partie du poids de la dette et dans le fait que les financiers, qui s’avèrent de plus en plus capables de dicter leur loi, considèrent l’État comme un simple gardien de l’ordre social et de la sécurité des transactions financières sans qu’il n’ait à intervenir dans celles-ci. Le « rien pour l’État » est la caractéristique du fascisme financier. »


          Comme dirait le poète : LE CAPITALISME N’EST PAS L’AVENIR DE L’HOMME ET DE LA VIE EN GÉNÉRALE (Biodiversité, préservation des ressources,...)

          (*) Autres statistiques :

          En 2008, le revenu des 500 individus les plus riches de la planète dépassait les revenus cumulés des 416 millions de personnes les plus pauvres.

          Nombre de personnes vivant avec moins de 2$ par jour en 2005 : 2,6 milliards, soit 1 sur 2,5

          Nombre de personnes vivant avec moins de 1,25$ par jour en 2005 : 1,4 milliard, soit 1 sur 5

          Dans les régions où les adolescents sont les plus nombreux (Asie du Sud et Afrique subsaharienne) : environ 73 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour.


        • AniKoreh AniKoreh 6 février 2012 11:27


          Fulgurances ! Evidences ! Merci, cher Michel Tarrier !
           

          Quand Guéant, qui débarque de sa planète UMP, affirme, lui, avec aplomb : ’Nous devons protéger notre civilisation«  ! Estimant que  »Toutes les civilisations ne se valent pas"..
           
           smiley

          (@ Seph : la lecture de cet article nous renvoie immanquablement en effet aux propos de ce très triste personnage..)
           


          • Croa Croa 6 février 2012 19:54

            Gueant a raison :  smiley

            La notre ne vaut pas cher !

            (Il n’a évidemment pas raison d’y tenir autant.)


          • devphil30 devphil30 6 février 2012 11:53

            Personne ne voit ouvrir les yeux , on se voile tous la face en pensant que ce n’est pas possible que cela arrive , que ce n’est pas de notre faute , il s’agit de tous le monde alors c’est la fuite en avant direction le mur et ensuite il sera trop tard pour pleurer.


            Dire que des imbéciles ont pu voter non sur cet article sans parler de certains commentaires ...la plupart des gens ne veulent pas voir ou envisager la réalité de notre folie destructrice.

            Philippe

            • Abou Antoun Abou Antoun 6 février 2012 12:12

              Dire que des imbéciles ont pu voter non sur cet article sans parler de certains commentaires
              On finit par s’habituer à cet aveuglement. Le seul courant qui puisse améliorer les choses sur cette planète est le courant « dénataliste+décroissant » cela représente entre 1 et 2% de l’opinion, exactement comme en 1974 (1.34% pour René Dumont).
              40 ans de désastre écologique n’ont ouvert les yeux à personne (et surtout pas à nos ’verts’). Aujourd’hui l’obsession politique majeure est de savoir s’il faut remplacer Sarkoléon par Flanby, soit un apôtre de la croissance par un autre.


            • Politeia 6 février 2012 16:07

              A Abou Antoun,

              Et oui, on en regrette presque d’être en « démocratie » smiley


            • Croa Croa 6 février 2012 20:03

              « Aujourd’hui l’obsession politique majeure est de savoir s’il faut remplacer Sarkoléon par Flanby, soit un apôtre de la croissance par un autre. »

              Même que Les Verts ont choisi Flamby : Lamentable ! smiley

              Relativisons cependant, cette « obsession » est surtout médiatique et il existe l’Alliance écologiste qui suggère d’autres solutions et qui est aussi prêt à étudier les vôtres !


            • Aldous Aldous 7 février 2012 09:21

              Bravo devphil30, vous êtes parvenu tout seul à l’état d’esprit que l’ecofascisme recherche :

              Vous faire haïr la démocratie.

              Encore un peu d’endoctrinement et vous ferez un excellent exterminateur qui executera les ordres avec bonne conscience sûr d’agir pour le bien.

              http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/climat-la-democratie-menace-la-97052


            • appoline appoline 6 février 2012 12:02

              Quand il faudra réellement payer l’addition, nous risquons d’avoir certaines surprises. Beaucoup d’hommes sont des plaies pour l’humanité, les autres sont des victimes, entre les deux il y a quelques sages même sont ils assez nombreux pour contre balancer la bêtise humaine (qui, comme chacun le sait a de beaux jours devant elle), rien n’est moins sûr. Par contre, ce qui l’est, c’est que ça va nous péter au nez dans un avenir qui se rapproche au rythme de la dite bêtise.


              • Francis, agnotologue JL1 6 février 2012 12:17

                « Beaucoup d’hommes sont des plaies pour l’humanité » (Apoline)

                « Nos plaies ouvertes saignent parce que les gens voient qu’un tas de connards à qui ils ne confieraient même pas un stand de hot-dogs dirigent leurs vies. » (Tim Willocks)


              • Abou Antoun Abou Antoun 6 février 2012 12:23

                Oui appoline, je ne sais pas si vous appartenez aux sages mais vous appartenez aux lucides.
                Effectivement un jour il faut payer la facture, on le voit aujourd’hui avec l’indigence financière des états, mais bientôt c’est une plus grosse facture qui va être présentée à l’humanité entière.
                Maintenant pour l’humanité je vois 100% de coupables et 100% de victimes.
                Les pays riches sont coupables par leur mode de vie, les pays pauvres par l’accroissement anarchique de la population.


              • Croa Croa 6 février 2012 20:13

                à Abou,

                « Maintenant pour l’humanité je vois 100% de coupables et 100% de victimes. »

                Au delà même de l’espèce dominante, disons pour tout le vivant c’est 100% de victimes en effet.

                Reste qu’il y en a tout de même de plus coupables que d’autres !  smiley


              • Aldous Aldous 7 février 2012 09:23

                Tous coupables surtout les victimes...

                Orwell était un petit joueur !


              • Abou Antoun Abou Antoun 7 février 2012 12:05

                Tous coupables surtout les victimes...
                Oui, on peut être victime de sa propre connerie. C’est ce qui est en train d’arriver collectivement aux humains.


              • Michel Tarrier Michel Tarrier 6 février 2012 12:24

                À propos de cette terrible inquiétude pour un devenir sans futur, tout est développé dans mon dernier ouvrage : Les Orphelins de Gaïa
                http://www.amazon.fr/orphelins-Ga%C3%AFa-Tarrier-Michel/dp/281270313X
                (Voilà de quoi faire plaisir aux imbéciles qui baignent dans le système mais qui estiment qu’écrire et communiquer sur un mode radical en faveur de la planète et du futur est un business, qui plus est loin de tout tapage médiatique et du moindre plateau !)


                • Aldous Aldous 6 février 2012 18:08

                  Combien d’arbres abattus pour publier cette bible de Gaïagaïa ? smiley



                • LE CHAT LE CHAT 6 février 2012 12:24

                  c’est après avoir lu un tel article qu’on se dit que le dérisoire combat contre le taux de CO2 est à des années lumière des urgences écologiques du moment .................


                  • Croa Croa 6 février 2012 20:15

                    ça en fait forcément partie et oublier un combat c’est perdre d’avance !


                  • sisyphe sisyphe 6 février 2012 12:40

                    Excellent article, qui rappelle à juste titre des évidences, que tous les esprits lucides connaissent, et qui devraient être, chaque jour, à la une des journaux et autres médias, pour qu’ENFIN de réelles mesures soient prises, pour éviter la poursuite de la destruction de notre planète, au détriment, comme toujours, des plus défavorisés. 


                    Mais.... effectivement, comme dit plus haut, notre magnifique« civilisation », tant vantée par les Guéant et autres prédateurs, après avoir industrialisé à outrance, colonisé, génocidé des peuples entiers, provoqué 2 GUERRES MONDIALES, plus toutes les guerres pour la maîtrise du pétrole, nucléarisé avec ses millions de tonnes de déchets radioactifs pour des milliers d’années, a, pour parachever son travail de destruction, imposé le capitalisme, sa loi du plus fort, et sa seule recherche du profit, au mépris de toute considération humaine, ou de simple respect de notre environnement. 

                    Ça, c’est du progrès civilisationnel ! 

                    • Montagnais .. FRIDA Montagnais 6 février 2012 20:02

                      Très-belles 12 minutes, tristes topics..


                      Après-nous le déluge.. d’ordures. Terrible.

                    • Eléonore Eléonore 6 février 2012 12:55

                      Bravo à Michel...il est d’une lucidité remarquable. Suis aussi d’accord Abou Antou...Tous victimes, tous coupables et tous égoïstes et corrompus pour la plupart !


                      • jullien 6 février 2012 21:37

                        Les énarques a priori non (tout juste apparus ils n’avaient pas encore déployé toute leur capacité de nuisance) mais le CEA envisageant de faire reverdir le Sahara à coup de bombes atomiques oui.
                        Petit jeu : essayons de deviner quelle est l’illusion de notre époque qui fera le plus rire nos descendants.


                      • Michel Tarrier Michel Tarrier 6 février 2012 13:02

                        L’homme n’est pas l’avenir de la planète
                        « Le monde a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui. » Claude Lévi-Strauss
                        La déclinologie ordinaire n’est pas qu’un état d’esprit, elle s’inspire de la lisibilité des désastres d’un système agissant tel un laminoir de la biodiversité et des ressources dont les effets érosifs ne peuvent qu’engendrer, et engendrent déjà, une décadence planétaire incontournable. Le Terrien occidental, en état d’euphorie temporaire puisque profiteur égoïste et écervelé du magot, n’a généralement aucune idée de la planche savonneuse sur laquelle glisse l’humanité.
                        Ombre, éclipse ou crépuscule, que prédire quand on s’approche du bord du gouffre ? Certains proposent des solutions, mais seront-elles, et pour combien de temps, à la hauteur de la population planétaire ? Serons-nous la première espèce à disparaître, comme le prédisent les scientifiques, ou au contraire la dernière à survivre comme l’entendent les économistes ? Pourrons-nous nous dispenser de toute forme de Nature autre que « la nôtre » ? Combien de temps l’agriculture hors-sol, si dangereuse en son état embryonnaire actuel, pourra-t-elle nourrir et pourrir la planète avant d’engendrer un coma dépassé ? Une Terre abiotique et peuplée d’OGM serait-elle vivable ? Pourra-t-on dessaler suffisamment d’eau de mer quand nos sols seront croûtés, et l’acheminer sans encombre au plus loin des littoraux ? Supporterons-nous des millions de centrales nucléaires ? Roulerons-nous à l’huile d’algues, puisque rouler est devenu aussi primordial que respirer ou manger ? Comment se fera le partage d’un désert planétaire et qu’en ferons-nous économiquement ?...
                        La désertification touche les vies de plus de 250 millions de personnes et menace 1,2 milliard d’individus dans 110 pays. On estime que 60 millions de ceux qui se trouvent confrontés à ce problème en Afrique subsaharienne émigreront vers l’Afrique du Nord et l’Europe, rien que d’ici 2020.


                        • Abou Antoun Abou Antoun 6 février 2012 13:35

                          « Le monde a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui. »
                          C’est une évidence, sauf peut-être pour les humains.
                          Le Terrien occidental, en état d’euphorie temporaire
                          La seule chose qui le fasse sortir de cette euphorie n’est-elle pas une perspective de la réduction de sa consommation ?
                          Serons-nous la première espèce à disparaître, comme le prédisent les scientifiques, ou au contraire la dernière à survivre comme l’entendent les économistes ?
                          Il y a du pour et du contre. Du pour parce que, privée de sélection naturelle depuis 2 siècles elle est génétiquement faible. Du contre parce que les humains ont quand même quelques tours dans leur sac qui leur permettraient de survivre quelques décennies à l’ensemble des autres espèces éliminées par lui. La question est ouverte, mais est-ce bien important ? Nous ne pouvons survivre indépendamment du reste du monde vivant, c’est tout ce qui importe. Nous sommes en train de scier la branche sur laquelle nous sommes assis.


                        • Aldous Aldous 6 février 2012 18:13

                          L’homme n’est pas l’avenir de la planète


                          Je m’disais aussi, un article entier sans misanthropie, mais il a un passage à vide notre Michel, ou quoi ?
                          L’eschatologie écologiste semble devenir un excellent business aussi fort que celle des Mayas et des cabalistes...

                          En tous cas la démocratie est attaquée de toutes parts.



                        • Michel Tarrier Michel Tarrier 6 février 2012 13:11

                          Le désordinateur et la fraise des bois
                          Est-ce une fable ? Ah non, pas du tout !
                          http://unautreregardsurlemondetarrier.wordpress.com/2012/02/04/le-desordinateur-et-la-fraise-des-bois/


                          • rhocepied 6 février 2012 13:39

                            Le fait que d’aucuns votent négativement pour un article de ce genre laisse augurer chez moi une après-midi de découragement et de pessimisme quant à l’espèce humaine.

                            Car comment peut-on ne point encourager une tentative de vision globale, incluant les grandes données de notre humanité, à savoir le milieu dans lequel on vit, l’économie qui régit nos ressources nécessaires, la religion qui ourdit(ssait) notre morale et la philosophie qui tente d’ébaucher une hypothétique sagesse pour tous.

                             Il ne faut même pas être nécessairement d’accord avec chaque mot, chaque cisellement d’idée pour apprécier ce que l’observateur libre boira comme un remontant… de se sentir moins seul face à l’inféodation de la pensée unique et destructrice !

                             

                            Aucun parent n’aimerait voir ses enfants ou petits enfants mourir sous ses yeux d’une action humaine folle, d’une tragédie que l’on aurait pu éviter. Et c’est comme se dire que vu que ce ne sera point pour aujourd’hui mais un peu plus tard, il n’est pas même nécessaire de tenter de l’éviter…

                            On dirait souvent que changer des habitudes alimentaires et économiques et remettre en question le joli carcan de pensée dans lequel l’on tente de nous engoncer depuis notre prime enfance est plus compliqué encore qu’à l’alcoolique ou au gros fumeur de tout cesser… lors même que la maladie est avérée !

                            En espérant que chaque jour la conscience gagnera un peu de terrain : merci pour l’article...


                            • Abou Antoun Abou Antoun 6 février 2012 20:18

                              Le fait que d’aucuns votent négativement pour un article de ce genre laisse augurer chez moi une après-midi de découragement et de pessimisme quant à l’espèce humaine.
                              Oui c’est bien ce qui domine, découragement et pessimisme. Le temps n’est plus très loin où totalement lassé et dégouté je ne prendrai plus part à aucune discussion de ce type.
                              Je ne suis pas un inconditionnel de M. Tarrier mais ses constats ne sont pas discutables.


                            • foufouille foufouille 6 février 2012 13:56

                              au moyen age, on etait tres peu ecolo
                              les toilettes consistait en un trou dans le sol
                              le linge etait lave dans la riviere
                              etc


                              • AniKoreh AniKoreh 6 février 2012 14:15

                                Cher foufouille,

                                Je te ferais remarquer que les deux exemples que tu donnes sont au contraire forts « écolo ». Naguère, et jusqu’il y a peu, on était écolo « tout naturellement » - à la façon de M. Jourdain qui, lui, faisait de la prose sans le savoir.

                                Pour les toilettes, retour direct et bienvenu à la nature.. Pour les lavoirs à la rivière, les agents de saponification utilisés à l’époque (extraits de certaines plantes) étaient bien plus naturels et s’y dégradaient sans aucun problème..

                                Bien à toi,

                                 smiley


                              • foufouille foufouille 6 février 2012 16:18

                                tu as jamais du voir un « trone d’henri IV », le truc etait jamais vide
                                le savon est connu depuis longtemps et fait avec de la soude
                                il y avait aussi de nombreuses maladies du a l’hyegene


                              • Croa Croa 6 février 2012 20:31

                                Avant Internet,

                                Retour direct et bienvenu à la nature : Les lavoirs... et ses forums bio-dégradables  smiley


                              • Croa Croa 7 février 2012 16:28

                                Il en est qui moinssent même une simple vanne !  smiley smiley

                                C’est peut-être qu’elle n’est pas bonne ? smiley


                              • joletaxi 6 février 2012 14:16

                                il a raté sa vocation Mr. tarrer, il aurait fait un grand succès dans un film des Monthy Python.

                                On va donc tous mourir ?

                                ... sauf si on achète les bouqins de l’auteur.
                                Sacré farceur va,et sa troupe de gogos.


                                • sisyphe sisyphe 6 février 2012 14:26

                                  Tiens ! 


                                  Il manquait l’avis d’un imbécile.... lacune comblée 

                                  Merci joletaxi ! 

                                • joletaxi 6 février 2012 14:30

                                  manquait plus que l’avis du procureur censeur le plus insultant de avox,il n,’a pas raté son entrée,ni sa sortie.


                                • Nums Nums 6 février 2012 19:07

                                  Jo,


                                  Vous reprendrez bien un verre de Corium ? Je ne vous sens pas très en forme aujourd’hui.

                                  Que s’est-il passé ? Un tsunami a emporté votre château de sable ?

                                  Allons Jo. Puisque nous sommes en hiver, essayez-vous aux bonhommes de neige.

                                  Ne me remerciez pas.

                                • Karash 7 février 2012 09:38

                                  Perso, je cherche toujours les commentaires les plus négatifs dans un article.
                                  Il m’arrive parfois, quand il m’arrive d’en être, d’en rajouter en me moinssant moi même ^^

                                  Bref, ici j’aurai préféré une critique plus étoffée.

                                  Effectivement, ce n’est pas un livre qui va changer le monde. Mais que faire d’autre quand on est convaincu qu’il faut un retournement global des consciences. Le problème n’est pas que M Tarrier puisse gagner un peu d’argent au passage. Le problème serait éventuellement de savoir ce qu’il en ferait/fera.
                                  Je mise sur le financement d’une ferme écolo. Et vous ?


                                • fcpgismo fcpgismo 6 février 2012 15:06

                                  Civilisation de l’ excès et de la domination. Ce sont les fondements de notre civilisation qui sont néfastes.Par peur de la mort et du néant nous exterminons tout ce qui pourrait nuire a notre domination. L’ Homme doit se guérir de sa cupidité en acceptant sa disparition nécessaire.J’ ai appris il y a peu, que le propre de l’ Homme n’ était pas le rire mais sa faculté unique dans le monde animal de tuer sa « femelle ». Un seul espoir, plus de Femmes dans nos instances dirigeantes permettront peut être un meilleur équilibre et de quitter cette civilisation du mâle dominateur et destructeur.


                                  • Clojea Clojea 6 février 2012 15:11

                                    En fait c’est l’égoïsme de chacun qu’il faut combattre, car la philosophie du « après moi le déluge » est malheureusement répandu à travers toute la planète. Cela va au delà des politiques qui ont plus ou moins (et souvent moins) une stratégie écologique.

                                    Mais le bon sens, le respect des autres, de la nature, est loin, bien loin d’être respecté par le citoyen moyen. Il suffit juste de regarder les sites touristiques après une saison touristique. Papiers gras par terre, plastiques dans les arbres, sacs poubelles abandonnés au fond d’une vallée, ou au sommet du Mont Blanc, lumières allumées dans une chambre d’hôtel alors que les clients sont partis dîner, chauffage à fond mais fenêtre ouverte, contenu du cendrier de voiture jeté sur le goudron du parking, etc.... La liste n’est pas exhaustive. 
                                    Le comportement de beaucoup d’entre nous laisse à désirer et il faudrait réinstaurer des cours d’instruction civique dans les écoles, pour espérer faire évoluer les mentalités.

                                    • foufouille foufouille 6 février 2012 16:24

                                      ces gens la doivent avoir trop de fric
                                      les sacs plastiques, par contre, pas d’excuse
                                      ca fait longtemps qu’on en parle


                                    • Politeia 6 février 2012 16:30

                                      « En fait c’est l’égoïsme de chacun qu’il faut combattre, »

                                      Vaste programme, Messieurs. Vaste programme !


                                    • Croa Croa 6 février 2012 20:41

                                      Mais non, tout ça c’est du vent, la nature est vendue comme le reste à des pigeons. Des sujets aussi a qui on impose un système, bref des cons juste assez citoyens pour se croire coupables.


                                    • traboule traboule 6 février 2012 16:23

                                      http://www.kokopelli.asso.fr/campagnes/lutins-mutins-dans-jardins.html


                                      Pour tout ceux qui veulent contribuer au sauvetage :)


                                      • Nina888 6 février 2012 16:42

                                        C’est triste et ironique à la fois ...
                                        La seule manière de sauver tous le monde est devenir autre chose qu’humain et etant humain ... Il faut même donner au autres espèces le droit de devenir nos égaux en refusant la différence hierarchique et accepter la différence des espèces ... refuser l’oegenisme et favoriser l’évolution , le génocide planetaire est auto-destructeur et ne contibue pas à aider la planette . Voir la finalitée d’une « maladie » dans l’évolution audela de notre echelle de vie plutot que de la combattre à tous prix ... Ceux qui nous dirige ont peur de ce qui peut etre différent , voilà la raison de ce désordre ... si ils ont si peur , qu’il nous permettent de nous laisser partir ailleur plutot que de nous forcer de vivre comme eux le veulent ...


                                        • Voxien2011 6 février 2012 17:25

                                          Bonjour

                                          Voici une interview réalisée par doctissimo avec Satisk Kumar à l’occasion de la sortie de son livre « Tu es, donc je suis, Déclaration de dépendance » :

                                          --------------------------------

                                          « Tous ensemble », une voie de résolution des conflits !

                                          « Nous sommes tous inter-reliés », prône le philosophe indien Satish Kumar. Avec simplicité et conviction, ce maître à penser nous invite à réfléchir sur les conséquences de notre société individualiste. Afin d’éviter les relations conflictuelles, il nous ouvre la voie pour vivre « avec » autrui, et non plus « contre ».

                                          Personnalité hors du commun, le philosophe indien Satish Kumar défend l’idée d’un monde interdépendant construit sur l’interaction entre les êtres. Son credo « tu es, donc je suis » jette un pavé dans la mare de nos convictions individualistes au profit d’un manifeste d’inter-dépendance des uns avec les autres. On sera bien sûr tenté de se défendre de faire partie de ce groupe d’individus égotiques ! Pourtant, il suffit de s’observer dans le métro au coeur de la grève, à l’approche des fêtes de famille, ou bien en réunion professionnelle, pour s’avouer que nous aussi, avons bien besoin de réapprendre à vivre avec autrui.

                                          Doctissimo : Selon vous, quelles sont les racines de l’individualisme dans notre société occidentale ? Doit-on accuser la pensée dualiste héritée de Descartes ?

                                          Satish Kumar : Centré sur le moi et séparant le corps et l’esprit, le dualisme cartésien constitue l’un des paradigmes de la pensée occidentale. Cette vision donne aux hommes l’illusion d’exister indépendamment d’autrui. Partant de la conviction qu’il existe en chacun un moi autonome et distinct, elle l’encourage à agir isolément sans se soucier d’autrui. Cette séparation induit un profond sentiment de solitude, et un mode de vie basé sur l’individualisme, et les intérêts personnels.
                                          A ce titre, la pensée cartésienne crée un climat d’opposition permanent. La vie devient un champ de bataille où chacun apprend à se débrouiller seul. Nos vies sont dominées par l’insécurité et la méfiance parce que nous avons perdu le sentiment d’appartenance à une communauté et que nous ne savons plus nouer de vraies relations avec autrui.

                                          Doctissimo : Que voulez-vous dire par « nous sommes inter-reliés », et non pas séparés les uns des autres ?

                                          Satish Kumar : Pour les bouddhistes, la vie est un phénomène d’émergence co-dépendante. Au lever du soleil, les oiseaux comme les hommes se lèvent aussi. La terre entière s’éveille. Nous ne sommes pas des êtres isolés, nous habitons le monde, ensemble. Seuls, nous n’avons aucune chance de survie, notre existence est rendue possible par celle de toutes les autres créatures. Ce réseau ne se limite pas à l’espèce humaine : il englobe toutes les formes de vie. Comme vous, je suis né d’une mère, je me nourris des fruits de la terre, le soleil m’offre sa chaleur, et j’ai trouvé l’inspiration auprès de maîtres comme Gandhi, ou vous auprès d’un romancier lu par X personnes. Nous partageons sans cesse !

                                          Doctissimo : Dans la vision dualiste, l’autre reste un ennemi potentiel, que ce soit au travail, ou au volant de sa voiture dans un embouteillage. Comment entrer dans cette relation particulière ?

                                          Satish Kumar : En renonçant à la peur et à la méfiance qui sont à la source de nos profondes insatisfactions relationnelles. Peut-être pouvons-nous cesser de penser un instant que l’autre est là pour son propre intérêt qui va forcément à l’encontre du nôtre. Cessons également de désirer sans cesse que l’autre soit plus ou moins différent de ce qu’il est. Si on abandonne ses peurs, la confiance peut alors s’installer. Nous devons faire davantage confiance, plus largement, au processus de la vie même. Essayons de penser à nouveau que l’ensemble du mécanisme de la vie agit en notre faveur. La vie est un processus participatif ! C’est en percevant le tissu de relation qui sous-tend toute forme d’existence que nous percevons l’ensemble. Même un homme seul sur une île lisant un livre au soleil, ne l’est pas.

                                          Doctissimo : C’est-à-dire ?

                                          Satish Kumar : Certains maîtres zen comme Thich Nhat Hanh affirment que nous sommes inter-reliés aussi à ces feuilles de papier. Elles sont issues d’un arbre qui plonge ses racines dans la même terre que la nôtre et offre son feuillage au même ciel. Ce livre a été écrit, et fabriqué par d’autres êtres humains... Tout est là ! Il suffit d’observer en profondeur pour comprendre que nous faisons partie intégrante d’une communauté humaine et de la nature. La prise de conscience est à la base du changement.

                                          Doctissimo : Quel pourrait être notre premier pas en faveur d’une vision « inter-reliée » de la relation ?

                                          Satish Kumar : Il faudrait qu’à chacune de nos actions envers l’autre, nous nous posions la question, pour savoir si elle va améliorer ou bien détériorer la relation. Imaginez que chacun de nous le fasse, alors la qualité relationnelle entre les êtres serait profondément modifiée. Bien sûr, il ne faut pas attendre que l’initiative vienne de l’autre, ou bien exiger qu’il fasse de même pour continuer sur cette voie. Vous devez être le changement que vous voulez voir advenir.

                                          Catherine Maillard, le 19 novembre 2010

                                          doctissimo

                                          PS : Livre de Satish Kumar
                                          Intitulé : <<Tu es, donc je suis>>


                                          • Voxien2011 7 février 2012 11:29

                                            Bonjour,

                                            C’est une histoire de paradigmes, d’imaginaire. Aujourd’hui tout est au service de cette logique dualiste, conflictuelle ; l’école participe grandement à la construction de cet imaginaire ; le système politique, les médias aussi suivent la même logique. L’école est construite et imaginée par les élites. La modernité telle que construite n’est pas une émanation naturelle, c’est une construction élitiste issue d’une vision, d’une logique instituée et propagée par divers moyens.

                                            Voir : Sémantique générale




                                            • lagabe 7 février 2012 09:42

                                              il y avait aussi dumond http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Dumont
                                              et un film qui m’a fait rêver l’an 01 http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27An_01
                                              on a gaspillé les 30 dernières années et tout le monde en est responsable


                                            • foufouille foufouille 6 février 2012 19:32

                                              uniquement les non bobos ecolos
                                              les bons ecolos pete de thunes peuvent polluer et avoir un permis de procreer pour 2 momes comme dieu


                                            • Abou Antoun Abou Antoun 6 février 2012 20:07

                                              Oui, mais quand l’Homme sera mort y aura plus personne pour raconter l’histoire de la planète ou bien parler de la pureté de l’air, donc on s’en fout.
                                              Ceci n’est a priori qu’une opinion, qui plus est totalement anthropocentrique. Vous assimilez implicitement l’univers à l’espèce humaine. Un peu plus de modestie s’il vous plait. Ne confondez pas non plus l’histoire de la planète avec celle de l’humanité. Pouvez vous accepter qu’à l’échelle des temps sidéraux l’anthropocène n’est qu’une très très courte période qui est peut être en train de prendre fin.
                                              Par contre quelqu’un qui déteste autant l’espèce animale qu’est l’espèce humaine j’ai du mal à comprendre comment il peut se prétendre écologiste.
                                              Vous voulez mettre des sentiments dans ce qui n’est qu’un constat, triste c’est sûr, mais à mon avis réaliste. En partant de ce constat on peut construire une vraie politique écologiste. Je pense que tous ceux qui ont le souci écologique véritable s’efforcent en fait d’assurer un avenir à notre espèce ou au moins de prolonger son existence et la détestent certainement moins que les partisans du « après moi le déluge », qui sont encore l’immense majorité.


                                            • foufouille foufouille 6 février 2012 21:56

                                              pour info
                                              tarrier a 2 filles
                                              vit en ville, en appart
                                              sans jardin ni toilette seche
                                              prend l’avion tres souvent comme ses filles et le 4X4
                                              mais il est tres ecolo


                                            • Abou Antoun Abou Antoun 7 février 2012 10:30

                                              dites-moi simplement quelle autre espèce extra-terrestre s’intéresse d’aussi près à l’équilibre de la planète que les humains ... vous avez l’air d’avoir des infos.
                                              Et bien c’est simple, TOUTES les espèces. Sortez de vote bunker pour les voir à l’œuvre. Les abeilles, les vers, les oiseaux, chacune a son utilité dans le maintien de l’équilibre et fait son boulot. Seule l’espèce humaine détruit tout à commencer par la plupart des espèces végétales et animales.
                                              Voici donc mes infos (ultra-secrètes à ne pas divulguer).


                                            • bernard29 bernard29 7 février 2012 13:54

                                              qu’est-ce qu’il fait avec son 4/4 en ville ??


                                            • Nums Nums 6 février 2012 19:14

                                              Merci pour cet article et pour certains commentaires plein de sens.


                                              Comme le précise Le Chat, le problème du CO2 fait bien pâle figure comparé à d’autres. Je pense, outre la pollution et l’empoisonnement généralisé, à la menace pour la biodiversité. Le pillage des océans dont on sait maintenant qu’ils sont INDISPENSABLES à TOUTE forme de vie sur la terre ferme.



                                              • joletaxi 6 février 2012 19:52

                                                Nums

                                                je ne résiste pas à vous faire connaître encore une grande réalisation entièrement à la gloire des sauveteurs de gaia

                                                http://wattsupwiththat.com/2012/02/06/green-pee-the-daily-bayonet/#more-56042

                                                on ne s’en lasse pas
                                                des charlots, incompétents et prétentieux


                                                • soi meme 6 février 2012 19:57

                                                  Tu ne déçois Joe, tu n’es pas assez cynique pour me faire en rire.


                                                • soi meme 6 février 2012 20:05

                                                  Je ne peux me détaché le regard de cette photographie de cet enfant. L’image que vous avez choisie dit tous. Cela doit pas non plus le droit de désespérer, car justement la relevé des générations coulent une espérance généreuse. C’est pour cela que l’éducation et l’école les massacres.


                                                  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 6 février 2012 21:18

                                                    Michel Tarier semble oublier que la population des pays développés, Brésil compris commence à décroitre et qu’on interdit de plus en plus de produits chimiques toxiques.

                                                    Donc, le problème c’est dans les pays émergents qui considèrent que le respect de la nature est une lubie de blancs : il leur faudra encore des catastrophes pour qu’ils se rendent compte que c’est également dans leur intérèt.

                                                    L’humanité est ainsi faite : elle apprend de ses erreurs et elle tend à mépriser les agissements des autres peuples quand bien même ils auraient raison.




                                                    • Karash 7 février 2012 09:41

                                                      C’est tout l’enjeu de l’éducation.
                                                      Par défaut, l’apprentissage ça consiste à faire toutes les conneries possibles jusqu’à trouver la bonne méthode. Notre seule espoir réside dans la possibilité que la voie de la raison soit audible.


                                                    • Croa Croa 8 février 2012 08:16

                                                      « Notre seule espoir réside dans la possibilité que la voie de la raison soit audible. »

                                                      Oui, l’éducation est une chose et les médias surtout !

                                                      Non tous les gens n’ont pas le même niveau de responsabilité et désigner ceux qui ont du mal à simplement trouver à manger c’est un peu facile ! 

                                                      Ce sont les animateurs télé qu’il faudrait pendre, juste après les politichiens et nos oligarques ! smiley


                                                    • nicolas_d nicolas_d 6 février 2012 21:37

                                                      Les destructeurs de nature sont des erreurs de la nature.


                                                      • Nord 6 février 2012 22:06

                                                        Terrible image que cette petite dans l’eau. Elle me pose quand même un problème : quelle est sont origine ?

                                                        A-t’elle posé ? Son immobilité est étrange alors qu’elle pourrait finir par être réellement en danger. Or rien dans son regard ne reflète une crainte quelconque.
                                                        Pas de mouvement dans l’eau. Est-elle déjà morte ? Fort improbablement, mais…
                                                        Enfin, bizarre mais bien belle image.

                                                        • Aldous Aldous 7 février 2012 09:04

                                                          Après si l’homme viendrait à disparaître ce ne serait pas vraiment un drame

                                                          Le nihilisme ecofasciste dans toute sa splendeur.
                                                          Ou comment transformer l’écologie en arme contre la démocratie et l’humanisme.

                                                          Ceux qui vous inculquent à vous détester vous-mêmes n’ont pas prévu de disparaitre avec vous mon cher Viktor.

                                                          Il concentrent toutes les richesses et imprègnent aux autre l’idée que s’ils disparaissent, ce ne sera pas un drame.

                                                          D’ailleurs cette volonté nihiliste et fasciste commence à étre explicite dans la propagande de certains groupes ecolos

                                                          http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/climat-la-democratie-menace-la-97052


                                                        • Voxien2011 7 février 2012 11:53

                                                          Aldous : <<Ceux qui vous inculquent à vous détester vous-mêmes n’ont pas prévu de disparaitre avec vous mon cher Viktor.>>

                                                          Exact. C’est le principe invariant pratiqué par les élites de tout temps, celui de dresser les classes moyennes « civilisées » moins reproductrices contre les pauvres, qui constituent la majorité sur la planète, « incultes », « inconscient » et qui se reproduisent comme des lapins.

                                                          Classes moyenne parce qu’elle sont l’alibi du système. Les élites bourgeoises et mondialistes brandissent la surpopulation, conséquences de l’inconscience des plus pauvres, comme menace pour l’humanité et le niveau de vie des classes moyennes.

                                                          La classe moyenne sert de justificatif du système. L’ordre est la priorité absolue des classes moyenne et des gens individualistes. L’ordre et éco-fascisme pour la « défense » de cette classe seront les principaux justificatifs de la construction de la gouvernance mondiale.

                                                          Nous y allons donc grâce à un principe vital, fondateur de cette civilisation, c.à.d la logique du conflit (voir mon commentaire précédent).


                                                        • Aldous Aldous 7 février 2012 13:18

                                                          Ha ben oui, il a l’air bien fatigué là...


                                                        • Aldous Aldous 12 février 2012 09:45

                                                          Et si c’était voulu ? 


                                                          http://deepsound.net/ha/psyops.html :->

                                                        • lagabe 7 février 2012 09:25

                                                          LES DECLINOLOGUES PRENNENT LA PLUME
                                                          L’Occident est fini, il doit céder son sceptre... Mais pourquoi maintenant ? Dans
                                                          Civilization, The West andtheRest
                                                          (« Civilisation l’Occident et le reste », publié en mars 2011 en anglais aux éditions Allen Lane), l’historien écossais Niall Ferguson identifie « six innovations clés qui ont donné à l’Occident l’avantage sur les autres civilisations : la concurrence, la science, le droit de propriété, la médecine, la protection des consommateurs, l’éthique au travail », résume Andrew Preston dans une critique du livre parue dans The Globe and Mail. Mais, après cinq siècles de domination occidentale, ces valeurs sont tombées en désuétude. Selon Niall Ferguson, l’Occident a dilapidé son propre héritage, causant les raisons de sa chute. Pour l’historien lan Morris, qui a publié en octobre 2010 Why the West Rules -For Now (« Pourquoi l’Occident domine pour le moment », publié en anglais chez Fanas, Straus and Giroux), la chute des civilisations, quelles qu’elles soient, est inéluctable. Passé un certain degré de développement, elles font face à un goulet d’étranglement et sont incapables de concilier leurs besoins avec la raréfaction des ressources et la dégradation de l’environnement. Or l’Occident est allé bien au-delà de ce seuil. Une « anomalie » qui pourrait prouver qu’il a su triompher de ce que lan Morris appelle ’le paradoxe du développement social".


                                                          • lagabe 7 février 2012 09:27

                                                            TOUT est foutu : Et puis ; non. La semaine der¬nière, c’était le sommet de la dernière chance (voir p. V. On le clamait à la une des journaux : « Il reste dix jours pour sauver l’Europe ! » Aujourd’hui, sommes-nous sauvés ? Pas sûr. A peine le sommet achevé, les agences de notation dégradaient la note des banques. Et mena¬çaient de dégrader toute l’Eu¬rope. Pourquoi ne pas dégra¬der la Terre entière, et baste ?
                                                            C’est curieux, cette atmo¬sphère d’apocalypse lente. Ces mauvaises nouvelles qui se succèdent par vagues inces¬santes. On a peur de tout. On ne fait plus confiance à personne. L’ambiance est plom¬bée. On n’y comprend plus rien. Sarkozy n’arrête pas de sauver la situation ; elle n’ar¬rête pas d’empirer. Il y a quelque chose qui cloche.
                                                            Et voilà qu’au hasard d’un rangement de bibliothèque on retombe sur ce bref bouquin de Castoriadis. On le relit : Il date de plus de dix ana. Il parle d’aujourd’hui : « Les libéraux nous disent « il faut faire confiance au marché ». Mais ce que disent aujourd’hui ces néoli¬béraux, les économistes aca¬démues eux-mêmes l’ont ré-futé dans les années 30. Ils ont montré qu’il ne peut pas y avoir d’équilibre dans des sociétés capitalistes. » Qu’aujourd’hui la crise nous colle aux pattes. Rien d’étonnant, donc. « Ils ont montré que, tout ce que racon¬tent les libéraux sur les vertus du marché qui garantirait la meilleure allocation possible, qui garantirait des ressources, la distribution des revenus la plus équitable possible, ce sont des inepties ! » Mais, ces inep¬ties-là, on continue de les entendre tous les jours, même si au fond plus personne n’y croit. « L’humeur, la disposi¬tion générale est une disposi¬tion de résignation. » On laisse Sarkozy et Merkel s’activer pour réparer la machine eu¬ropéenne. Les peuples regar¬dent ça de loin : de toute façon, ils n’ont pas leur mot à dire. « Nous n’en sortirons que par la résurgence d’une critique puissante du système et une re¬naissance de l’activité des gens, de leur participation à la chose commune. » L’Europe, notre « chose commune » ? De moins en moins... Tout simplement parce qu’on ne sait pas dans quelle direction elle va. Sau¬ver l’euro ? réduire la dette ? arrêter de vivre au-dessus de nos moyens ? aller vers plus de solidarité, ou vers le cha¬cun pour soi ? Castoriadis, tou¬jours : « La société capitaliste ajourd hui est une socièté qui à mes yeux court à l’abîme à tout point de vue parce que c’est une société qui ne sait pas s’autolimiter. Et une société vraiment libre, une société autonome, comme je l’appelle, doit savoir s’autolimiter. » C’est tout l’inverse aujourd’hui : ce ne sont pas les peuples qui dé¬cident de quelle autolimitation ils veulent, mais « les mar¬chés », comme on dit, qui nous imposent la rigueur, c’est-à-dire une limitation autoritaire, pas voulue, pas négociée, pas discutée, qui pèse sur les plus pauvres. « Je crois qu’actuel¬lement tout le monde dans la société -à part 3 ou 5 % — a un intérêt personnel et fondamental à ce que les choses changent. » Nous sommes les 99 %, disent les Indignés. Cas¬toriadis est mort en 1997. Ça fait du bien, une pensée tou¬jours vivante.
                                                            Jean-Luc Porquet
                                                            • Cornelius Castoriadis, « Post-scriptum sur l’insignifiance : en¬tretiens avec Daniel Mermet (Editions de L’Aube, 1999


                                                            • Abou Antoun Abou Antoun 7 février 2012 10:21

                                                              On n’y comprend plus rien. Sarkozy n’arrête pas de sauver la situation ; elle n’ar¬rête pas d’empirer. Il y a quelque chose qui cloche.
                                                              Peut-être que Sarkozy n’arrête pas de mentir. Avez-vous pensé à cette possibilité ?


                                                            • Aldous Aldous 12 février 2012 09:48

                                                              Castoriadis, c’est autre chose que Bernard Henry Botul. smiley


                                                            • Martin D 7 février 2012 09:42

                                                              j’ai lu un grand article il y a quelques mois ou ce scientifique disait en gros :
                                                              - il n’y a pas de surpopulation, c’est la répartition des richesses qui est très mauvaise car la terre est capable de nourrir 12 milliards d’individus sans pb
                                                              - la richesse mondiale est capable de nourrir la population mondiale actuelle sans pb sans qu’il y ait 1 seul pauvre
                                                              - l’industrialisation a donné la puissance à l’occident et la faiblesse au reste du monde
                                                              - cette même puissance est concentré entre quelques mains
                                                              - la fausse théorie darwinienne de la sélection naturelle a fait bcp d’émule dans le monde anglo-saxon et à travers le monde.
                                                              - nous allons tous mourrir car plus avançons dans l’avenir plus nous allons rencontrer différentes crises qui vont se rejoindre (climatique, écologique, démographique, financiere, economique, politique, sanitaire)
                                                              - il est urgent d’agir maintenant tant qu’on peut encore agir, après il sera trop tard : désert en marche, terres arables en recul, nappes phréatiques détruites....


                                                              • Aldous Aldous 12 février 2012 09:50

                                                                Tout ce que vous dites est connu depuis le rapport Meadows (1970)


                                                                Vous pensez que les élites n’ont pas réagit ?

                                                                Si, mais elles ont réagit selont leur interets, pas selon les nôtres.

                                                              • kéké02360 7 février 2012 10:12

                                                                article juste et utile à la prise de conscience pour celles et ceux qui ne l’auraient déjà fait !!!!!

                                                                3 petits témoignages tirés de mon quotidien :

                                                                1 je suis sur un projet de construction de maison passive en France ( c’est pas si courant ) et bien pour vous donner une idée de la difficulté financière à le réaliser ,ce petit exemple : la ouate de cellulose ( de bois ) coûte 5 à 6 fois plus cher que la laine de verre ou laine de roche !!!!! smiley

                                                                2 j’ai mon voisin agriculteur de 75 ans conseiller municipal plein de sagesse, un brave homme dont l’épouse est sous chimiothérapie pour traiter son cancer, et bien ce brave homme ( dont le fils très gentil aussi parle d’agriculture < raisonnée >> ), et bien ce brave homme toutes les semaines regroupe sur son terrain tous ces déchets, cartons , plastiques diverses, ficelles synthétiques, couvercles , seaux, bidons de produits chimiques et les brule, empestant tout le quartier !!!!!!

                                                                3 il y a deux membres ( un homme , une femme ) de ma famille qui ont une addiction telle à la nourriture qu’ils ont << tenté >> de l’enrayer par la pose d’un anneau gastrique . Trop contraignant et à l’effet limité, ils viennent d’opter pour l’opération consistant à raccorder l’œsophage directement à l’intestin ( les aliments ne passent plus par l’estomac ) !!!!!! La perte de poids est impressionnante mais surtout ce qui est intéressant à leurs yeux c’est qu’ils peuvent manger , manger , manger .................................en quantité raisonnable mais souvent souvent ..................

                                                                Ah ! un dernier exemple récent témoignage de consommation : Un couple et leurs deux enfants dont le gamin est passionné de moto ( il a sa moto et les parents ont acheter le camping-car pour aller faire les compétitions avec lui ) . Notre petite famille décide donc d’aller ce weekend au Touquet voir la course . Vu la météo ils décident d’équiper toute la famille et d’acheter des vêtements comme pour aller aux sports d’hiver, normal avec ce froid !!!! Arriver là bas dans l’apparte loué pour le weekend ils s’aperçoivent que les canalisations ont commencé à geler, ils les dégèlent mais comme le chauffage se montre insuffisant 17 - 18 degrés vous vous rendez compte , ils sont allés acheter vite fait un chauffage électrique d’appoint !!!!!! smiley

                                                                Ils sont rentrés déçus du Touquet , ils ont eu froid , ils n’ont rien vu , c’est mieux à la télé !!! smiley


                                                                • PascalR 7 février 2012 10:19

                                                                  Il est indéniable que le destin, la nature de l’homo sapiens est unique dans le monde du vivant connu car, justement, il est déconnecté du vivant (mais le débat peut démarrer ici sur ce qu’est le vivant).
                                                                  Pour une ou des raisons encore inconnues, l’Homme évolue et survit au détriment de tout ce qui l’entoure et aussi de ces semblables. Mais pourquoi ? Quel en est le sens ?
                                                                  Ce sujet m’occupe depuis plusieurs années, et j’ai déniché quelques hypothèses certaines purement darwinienne, d’autres qui demandent à ce qu’on dépasse le strict cadre de nos croyances et de notre vision des choses.
                                                                  Ce qui est probant, c’est que l’Homme refuse les lois biologiques auxquelles il obéit par nature, et les combat par le progrès technique (médecine ...), le corollaire étant d’engendrer de terrifiants désordres qu’il essaie désespérément de réparer (surpopulation, pollution ...). En somme, il créé des problèmes en pensant trouver des solutions et s’enferme dans une spirale infernale.
                                                                  Instint de survie ? Oui, certainement, sauf que celà le conduira peut-être, à l’instar des dinosaures, à sa probable extinction.
                                                                  Amoins que l’Homo sapiens ne soit qu’une machine fabriquée, ce qui expliquerait son unicité et sa particularité dans le monde du vivant.
                                                                  L’Homme s’évertue en vain dans des directions invariables et qui, e, fin de compte, l’arrangent toujours bien.
                                                                  Ne faudrait-il pas également regarder du côté de ce qui ne l’arrangerait pas ?

                                                                  Quelques pistes de réflexion sur ce site très curieux : http://www.lacontroversedubouffon.fr


                                                                  • dom y loulou dom y loulou 7 février 2012 12:18

                                                                    « À terme, le risque est de voir cette disparité entre le dire et le faire déboucher sur une schizophrénie globale, tentée d’une ivresse d’abstractions, rythmée de vaines gesticulations et de discours spécieux.  »


                                                                    obolix, le nettoyeur atmosphérique, apparition été 2010

                                                                    après une année d’obolixatio, les résultats apparents = disparition complète du smog sur les villes et air cristalin même en mégapoles comme Rome ou Moscou, climat naturel restauré, air quasi pur, nuages redevenus blancs et leurs molécules d’eau libérées des métaux lourds, pluies et neiges propres, de 20 à 30% de fruits et légumes supplémentaires de récoltes dans tout le pays helvétique, eau des lacs sensiblement plus propre, doublement des poissons nobles dans les lacs etc

                                                                    l’obolix apparait sur tous les continents et suit sa route d’évolution naturelle de 7% annuels

                                                                    miraculeux...

                                                                    revoyez votre pensée, peut-être que de voir l’atmosphère se purifier tandis que nous la polluons sera un meilleur moteur pour respecter la nature que de se croire à même de la détruire de fond en comble

                                                                    mais « les maîtres des machines » et ces nouveaux médias « communicatifs » sont également bouchés maintenant apparemment

                                                                    les vieilles manières de considérer votre environnement doivent se voir ajustées à votre temps en fonction des découvertes faites

                                                                    et non jouer les autruches pour être sûr d’y voir que du noir ou de complaire à un ignoble agenda de dépopulation

                                                                    • dom y loulou dom y loulou 7 février 2012 12:24

                                                                      après une année une année d’obolixation 


                                                                      mes excuses

                                                                      et en oubliant les couleurs magistrales, d’une intensité à réveiller les morts, oranges, roses, turquoises et azurs et bleus vifs, oiseaux en gratitude, nature jubilante et nuages translucides retrouvés

                                                                      aidez-vous vous-même puisqu’il ne sert à rien de mendier auprès de voleurs et d’assassins de masse, essayez, c’est simple à fabriquer un obolix


                                                                      projectobolix.org

                                                                      • dom y loulou dom y loulou 7 février 2012 12:27

                                                                        et @PascalR


                                                                        l’humanité ne se compte pas au singulier

                                                                        • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 7 février 2012 12:42


                                                                          Nous sommes bien en présente d’une nouvelle religion naturaliste :

                                                                          << La Natuuuuure, c’est bien. l’Hoooooome, c’est mal. >>

                                                                          Berk.


                                                                          • PascalR 7 février 2012 13:50

                                                                            « l’humanité ne se compte pas au singulier »

                                                                            En réponse : certes, mais le résultat oui, tout le monde y va.
                                                                            S’il est vrai que les peuples racines qui ont échappé au modernisme dévastateur ambiant ont su conservé le contact avec le vivant, minimisant leurs impacts, la tendance, malheureuse, est de mettre tout le monde au standard.
                                                                            Dans mes réflexions, je regarde le monde dans son ensemble, car je ne crois pas que les aternoiements quantiques des individus évitent et détournent les mouvements d’ensemble en direction des crises, si cela peut être vu comme tel, ce ne serait alors qu’un effet de masque.
                                                                            Certains dinosaures avaient probablement des idées et des comportements sympathiques, au final, vous savez ...


                                                                            • PascalR 7 février 2012 13:55

                                                                              En réponse à ceux qui accusent le capitalisme de la destruction du monde, et non les Hommes, voilà une jolie façon de déresponsabiliser l’espèce humaine, mais c’est une habitude de trouver le bouc émissaire (par exemple : le diable).
                                                                              Qui a fait le capitalisme, le système, le père Noël ?
                                                                              Non, c’est l’Homme, alors arrêtons avec cette politique de l’autruche.
                                                                              Mais sommes-nous vraiment responsables ? Ne sommes-nous pas programmés pour aller, par destin, dans le mur ?
                                                                              Qui peut le dire ?
                                                                              Autour de moi, je n’entends que des individus parler et courrir après le bonheur et l’amour. Bla bla bla !!!
                                                                              La réalité est que c’est dur et que nous souffrons de notre nature profonde.
                                                                              Mais c’est un vaste et passionnant débat.


                                                                              • Fred H. 7 février 2012 14:43

                                                                                On enfonce des portes ouvertes mais comment ne pas être d’accord !!!


                                                                                • Rudolph 7 février 2012 14:54

                                                                                  Puisque l’auteur pense que l’Humanité est une maladie pour la terre, je lui propose de se suicider le premier. Si au contraire, il voit bien que c’est un capitalisme destructeur et non l’activité humaine en soi qui tue, qu’il oublie ses prétentions écologiques et passe à un combat contre Rockfeller and co ce qui sera écologiquement bien plus efficace que tout autre combat énoncé en d’autres termes.


                                                                                  • Michel Tarrier Michel Tarrier 7 février 2012 18:54

                                                                                    Pourquoi cet article est-il apprécié et plussé un max tandis que mon dernier du jour me vaut l’anathème ? Parce qu’ici on voit un petit humain malheureux et que dans l’autre ce n’est qu’un oiseau, et vous pensez qu’il n’y a guère de lien ? Une idéologie erronée et toute faite du haut de notre suffisance anthropocentriste qui nous vaut finalement tous les malheurs du monde.


                                                                                    • Aldous Aldous 12 février 2012 09:53

                                                                                      Vous voulez parler de l’indienne qui plonge dans le Gange au milieu de fleurs et autres trucs qui flottent ?


                                                                                      Qu’est ce qui vous fait dire qu’elle est malheureuse ? Elle fait juste des rituels religieux.

                                                                                      C’est pour nous expliquer que le Gange est pollué ?



                                                                                    • Tzecoatl Claude Simon 7 février 2012 21:38

                                                                                      Mais pourquoi Tarrier inciterait l’animal qu’est l’homme à nier son instinct de survie et à sombrer dans le catastrophisme le plus débilitant ? Mais pour faire du fric et vendre son bouquin, pardi.


                                                                                      Amis Kapitalistes pratiquant le green-washing et défendant la tite bébête menacée comme le mamouth des tems jadis, Unissez-vous kontre le Mal !

                                                                                      « Le monde a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui. » Claude Lévi-Strauss 
                                                                                      « L’homme peut détruire la planète, il s’en fout, un jour s’en passera » Moi

                                                                                      • Aldous Aldous 12 février 2012 09:58

                                                                                        Pour faire du fric, certes.


                                                                                        La phase préparatoire de toute stratégie subversive est la démoralisation de la population.

                                                                                        Tarrier fait mieux, il pousse dans l’autodetestation et le rejet de la démocratie.

                                                                                      • mortelune mortelune 7 février 2012 23:15

                                                                                        Ce qui fait froid dans le dos c’est que 39% des gens d’agora ne sont pas d’accord avec ton article. Force est de constater que nous finirons tous les pieds dans la mrde avec la bénédiction de 39% des humains sur terre. A moins que ces 39% soient des porcs ce qui ne pas finalement ne m’étonnerait pas.


                                                                                        • thepouet 8 février 2012 05:02

                                                                                          " Notre gérance de l’environnement ...
                                                                                          Mais le voulons-nous vraiment ? Telle est la question car notre attitude est ambiguë, équivoque. La marge est grande entre ce que nous disons et promettons, et ce que nous faisons. Serions-nous des « enfants » « .
                                                                                           etc

                                                                                           »Nous«  ... Enchanté, voici : »nous« 

                                                                                          Comment écrire un article sur un tel sujet, sans engager la moindre réflexion sur les leviers autour duquel se structure ce »nous«  ??? Bizarre ...

                                                                                          Il ne s’agit aucunement de chercher à se dérober.

                                                                                          Mais arriver à transformer la »main invisible du marché « en un vaste »nous« , n’est-ce pas là une prouesse et d’une certaine façon, une capitulation, face à cette » main invisible « , tellement plus approchée du vrai coupable qu’un vague et stérilement culpabilisant »nous« 

                                                                                          Quel système génère cette »main invisible«  ?
                                                                                          pognon, pognon, pognon et hop, une marée noire, et hop un Fukushima !
                                                                                          Désastre écologique, et, ici, vous diriez, c’est la faute au pétrole, c’est la faute au nucléaire !

                                                                                          Non ! C’est la faute à »quelque chose« qui fait que »on« agit comme des porcs là où l’être humain saurait faire, s’il n’était soumis à cette »chose« .

                                                                                          Remontez aux causes de cet état de fait, et vous toucherez »la cause des causes« , comme dit Étienne Chouard.

                                                                                          Je suis d’accord avec l’esprit du post ci dessus,(Rudolph), qui vous suggère de lutter contre les Rockfeller and Co, car ce serait écologiquement plus efficace !

                                                                                           Votre conception malthusienne est très oligarcho-compatible

                                                                                           mais on a dû vous le dire 100 fois déjà, non ?
                                                                                          Auriez-vous l’amabilité de nous copier-coller quelques petits liens où vous vous en expliqueriez, s’ils existent ?

                                                                                          A ce propos, je me demande bien ce que vous êtes prêt à entendre dans cette si tarrierement incompatible vérité  ???? :
                                                                                          Le monde n’est pas surpeuplé, il est sous développé !

                                                                                          Au cas où vous tomberiez sur ce post ...

                                                                                          C’est que ... vu que nous semblons être à la croisée de tant de chemins, je pense qu’il est important de poser les choses, avec précaution.
                                                                                          De vérifier sur quoi on se fonde, ou de quoi on part, quelle est notre conception de l’être humain , sa place sur terre, tout ça ...
                                                                                          Le reste sera plus simple, comme tout en découle, notamment tous ces fameux opinions »pseudo-personnels", dont le malthusianisme ...
                                                                                          Pas inutile non plus, parfois, de se positionner, par rapport à des perspectives sous lesquelles vous n’abordez pas telle ou telle question.
                                                                                          Ce que je vous invite à faire concernant la phrase ci-dessus !

                                                                                          cordialement


                                                                                          • imago imago 8 février 2012 11:26

                                                                                            Soulever la question de la tare d’un « manque de courage intellectuel » me parait insuffisant.

                                                                                            Sans même faire référence à la mégalomanie d’un urbanisme déchaîné en tours gigantesques, quelques sages ou quelques saints ont accusé aussi « le péché d’orgueil » comme source de bien des maux.
                                                                                            Question à n€ : peut-on rendre « vendeur », « sexy » le modèle du saint ou de l’apôtre de la décroissance ?


                                                                                            • Tzecoatl Claude Simon 8 février 2012 20:22

                                                                                              C’est foutu, avec un apôtre khmer, rouge ou vert, qu’importe la couleur. Quand le rouge pronet le retour forcé à l’agriculture, le vert est pire, il prône le retour forcé à la nature. Autant se regarder une tite video :  http://www.youtube.com/watch?v=v_GNsG0_jMM



                                                                                            • dom y loulou dom y loulou 12 février 2012 14:11

                                                                                              cessez donc un peu de parler de « l’homme » comme si vous étiez un dieu supérieur ne remarquant même pas qu’il se désigne lui-même, vous êtes un bipède comme les autres 


                                                                                              sept milliards d’individus autonomes ne se résument pas à un seul, c’est complètement idiot


                                                                                              et votre tableau est bien noir quand vous restez aveugle à un vrais MIRACLE écologique

                                                                                              notre atmosphère est en train de se débarrasser du smog à tous les coins de planète 

                                                                                              et cette nouvelle devrait vous réjouir 

                                                                                              aidez-nous donc au lieu de pleurnicher

                                                                                              placez un obolix à 25 mètres du sol et observez les véritables forces à l’oeuvre dans cette nature que vous avez appris à voir impuissante, morte et déespérante, la nature est précisément tout le contraire et elle porte bien des ressources encore inconnues

                                                                                              tout un champ d’exploration s’est ouvert, dans la lumière, ls vraie, celle qui vous permet de voir, tant pis si vous aimez tant l’obscurité des mensonges, ils vous bouchent apparemment la vue


                                                                                              on ne voit pas ce que les politiques ont fait, à part parler et nous bourrer le chou, en nous amenant tout ce qui détruit notre environnement et tuer l’eau et nous apprendre à chier sur elle, base de toute vie, alors donnez donc un tout petit peu de votre temps à la terre si vraiment la restauration de la planète vous est importante

                                                                                              tiens... pendant le temps de rédaction de cet article misérabiliste vous auriez pû aider concrètement votre planète-mère

                                                                                              une découverte saisissante change la donne , il ne peut y avoir de réchauffement ni effet de serre dans une atmosphère purifiée de tout métaux lourds, faudra quad même en tenir compte un jour, non ?

                                                                                              et de partout nous viennent ces images de ciels aux nuages absolument blanc purs qu’on ne voyait même plus depuis trente ans ni un azur aussi cristallin à perte de vue, une atmosphère restaurée et vous n’en parleriez pas ? allons donc 

                                                                                              de 20 à 30% de fruits et légumes supplémentaires, les poissons nobles se dédoublent dans les lacs qui se purifient grâce à la pluie propre après seulement une année d’obolixation

                                                                                              et vous persistez à contourner ce qui s’étale désormais devant vous à perte de vue et vous fait voir des ciels d’hiver purs comme ceux d’aout d’autrefois ?

                                                                                              les mégapoles rendues respirables ne vous inspirent pas ? vos enfants n’ont pas le droit de « ça voir » ? allons donc 

                                                                                              observez-vous parfois la nature autrement que dans votre psyché ? lol... drôle d’écologiste que vous faites

                                                                                              on sait maintenant ce que valent ces écrans désinformatifs de polichinels

                                                                                              projectobolix.org

                                                                                              • Patrice DEUMIE Patrice DEUMIE 13 février 2012 10:02

                                                                                                Un peu de musique pour se détendre...
                                                                                                Nicolas Sarkozy, 5 ans de plus ?
                                                                                                http://www.youtube.com/watch?v=Ub5GT0ege3o

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