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Accueil du site > Actualités > Société > Métiers et orientations scolaires en perspective

Métiers et orientations scolaires en perspective

« D’ici 2015, le nombre de postes à pourvoir sur le marché du travail devrait augmenter fortement quand les générations nées après 1945 arriveront en fin de carrière », nous dit une revue éditée par le ministère de l’Emploi, en décembre 2005.* Mais celle-ci va encore plus loin en précisant les familles professionnelles qui seront susceptibles de recruter face à celles qui risqueraient bien de débaucher. Un point intéressant pour un certain nombre d’adolescents qui se perdent dans des hésitations d’orientation que l’on ne peut que comprendre...

La fin du collège représente une première forme de sélection pour certains jeunes. La situation est d’ailleurs bien souvent présentée et vécue de manière élitiste, il y a ceux qui sont en mesure de passer en classe de seconde, et les autres... Pour ces derniers, il faut déjà choisir, mais, là encore, point de secret, la recette était la même il y a vingt ans, les meilleurs choisissent dans une certaine mesure, les autres subissent. La mesure dont je parle est une forme de réalité et d’induction sociétales. La réalité est que notre société se tertiarise chaque jour davantage (l’industrie française, victime des délocalisations, n’est-elle pas au bord de l’asphyxie ?) et que l’apprentissage en BEP ou CAP, quant à lui, demeure essentiellement manuel. De fait, la diversité des filières professionnelles à tendance à s’appauvrir (il suffit pour en prendre conscience de consulter un manuel des vieux métiers !). Quant à l’induction sociétale, il s’agit d’une manière un peu archaïque de penser qui reste encore trop contemporaine, à savoir que le secrétariat et la coiffure s’adressent aux filles, et la plomberie et la mécanique, à qui ? Allez, je vous laisse deviner !

Pour les "élus", le premier choix s’opèrera après la classe de seconde mais aussi et surtout, après le baccalauréat. Il me semble important de préciser ici que les jeunes gens orientés en filière professionnelle qui seront parvenus à s’accrocher à une branche de l’arbre du système pourront rejoindre les autres un peu plus tard et jouir, dans la même mesure, d’une place sur les bancs mal chauffés de la faculté. Quoi qu’il en soit, pour tous viendra tôt ou tard le moment de choisir son orientation à un âge où l’on n’a parfois même pas encore tout à fait compris ce que l’on faisait parmi tous ces petits humains qui s’agitent. Or, choisir, d’une certaine manière, c’est grandir, mais grandir de travers, ce n’est pas l’idéal ! D’autant que les facteurs à considérer face à la décision à prendre sont pluriels. Il y a bien sur l’envie, le plaisir, l’inclination, les dispositions, les aptitudes, les difficultés, mais aussi le potentiel d’emploi du secteur. On sait, à ce sujet, que l’université française excelle pour accueillir, chaque année, des gamins plein d’espoir, qui viennent engorger des filières bouchées qui ne leur offriront que peu d’avenir dans la société.

Pour toutes ces raisons, il est nécessaire d’accompagner son enfant et de l’inciter à prendre le temps et les informations nécessaires à la réflexion à cette étape importante de sa vie. Pour certains jeunes l’aide d’un coach scolaire pourra être précieuse. Il tentera d’amener la jeune personne à accéder à ses propres ressources intérieures afin de ressentir le choix qui lui convient. Il est nécessaire toutefois de se renseigner sur la formation précise du coach, les charlatans étant pléthore dans ce secteur. Le professionnel devra donc avoir une formation de coach attestée par un diplôme d’une des écoles reconnues par les associations de coaching mais il est également important, pour être capable d’une écoute adaptée, qu’il soit un professionnel de l’enfance tel qu’un professeur, éducateur, psychologue ou conseiller d’orientation...

En ce qui concerne l’avenir des filières professionnelles, vous trouverez, en cliquant sur le lien ci-dessous, les informations précieuses de la Revue Premières Synthèses Informations de décembre 2005. Son annexe met en avant les quinze familles professionnelles où les postes à pourvoir seraient les plus nombreux d’ici à 2015. De quoi donner un petit coup de pouce aux étapes de choix délicats de nos petits devenus grands.

Isabelle Buot-Bouttier.

* "Les métiers en 2015" - Revue Premières Synthèses Informations


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83 réactions à cet article    


  • Fred (---.---.155.75) 29 janvier 2007 14:04

    Je traduis pour toi Demian puisque tu as des problemes. Il ne sert a rien de partir en fac de psycho par exemple. La France produit 1/3 des etudiants de psycho d’Europe pour peu d’emplois. Je pense que c’etait plutot ca dont l’auteur voulait parler.


  • Marie Pierre (---.---.222.72) 25 janvier 2007 10:37

    Voilà un article de propagande pour une entrée des entreprises de coaching (laissez-moi rire !!!) dans l’Education Nationale. Pourquoi pas les DRH ???

    Les conseillers d’orientation sont là pour ça, il faut très certainement revoir les CIO, mais certainement pas faire appel à des entreprises privées qui, vous le dites bien, sont truffées de charlatans. Je ne crois pas à la bidonnerie des Associations de coaching.


    • caramico (---.---.227.229) 25 janvier 2007 12:49

      Beaucoup de conseillers d’orientation ne connaissent rien à la vie active en dehors de l’éducation nationale, mes trois filles n’en ont jamais rien retiré.

      Ceci dit, le « coaching » rien que son nom déjà, peut être également du « pipeau » pour gogos désemparés.

      Là où le bât blesse, c’est qu’une grande majorité des jeunes adultes ne savent pas avant 25 ou 30 ans ce qu’ils voudront faire plus tard.

      Aux Etats-Unis, les étudiants ont tous un début généraliste qui leur permet de mûrir avant de choisir un métier.

      Pour le reste, il n’est nul meilleur « coach » que des parents à l’écoute qui s’investissent pour tenter de décrypter les contradictions de leur progéniture.


    • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 25 janvier 2007 21:29

      Bonsoir Caramico,

      Je comprends votre frilosité en ce qui concerne l’univers des coachs. Le terme est galvaudé et utilisé à toutes les sauces (comme celui également de thérapeute).

      Toutefois, il s’agit d’un métier dont l’éthique mérite d’être reconnue. L’université et le CNAM préparent à l’exercice du métier de coach qui est est représenté par des organisations qui font preuve d’une réelle déontologie. A côté de cela, il est vrai, beaucoup de strucutures privées et de charlatans qui tentent de se faire une part du marché. Alors face à cette jungle, qu’est-ce qu’un vrai coach ? Un professionnel qui a suivi une formation reconnue par l’une de ces principales organisations. Un professionnel qui exerce sous couvert d’un superviseur (tout comme le thérapeute).

      Ce professionnel ne maîtrise qu’un art, celui du questionnement. En aucun cas, il ne sait ce qui est bon, juste ou adpaté pour le coaché. Le Coach accepte d’être une sorte d’ignorant. La philosophie du coaching éthique est que seule la personnne coachée détient la réponse à ses propres questions. Le coach n’est qu’un accompagnat qui l’amème à se poser les questions qui lui permettront d’accéder à ses propres ressources.

      Enfin, l’idée n’est pas que le coach prenne la place de qui que ce soit. L’idéal est bien entendu que le jeune puisse trouver sa voie avec l’aide de ses parents et des conseillers scolaires et de C.I.O. Toutefois, parfois, cela n’est pas suffisant, le jeune ne sait vraiment quelle voie emprunter. Le coach devient alors une aide possible parmis d’autres, rien de plus. Cordialement. Isabelle Buot-Bouttier


    • pierrarnard (---.---.86.85) 26 janvier 2007 11:45

      mouais, encore un bon moyen pour la bobogeoisie de marquer sa différence !!! Le coaching est t’il moins cher que la boite a bac ??? Tout cela pour masquer la démission des parents... Je pourrai désormais dire mon enfant est délinquant parce que son coach était mauvais ou parce que la société ne lui a pas accordé de coaching.C’est génial !!! En tout cas madame, chapeau bas pour la communication indirecte, on sent que c’est votre vrai metier. Si vous ne rameutez pas de clients avec tous ces beaux efforts pour paraitre indispensable c’est a rager !!!


    • Marsupilami Marsupilami 25 janvier 2007 10:48

      D’accord avec les commenaires ci-dessus. Article intéressant ? J’ai coaché non. Et qui va coacher les coacheurs de coacheurs ?


      • Sam (---.---.203.131) 25 janvier 2007 10:52

        Dans les dix prochaines années, le nombre de postes à pourvoir devrait nettement augmenter quand les générations du babyboom arriveront en fin de carrière

        Quand on voit sur une seule année, nos zélites incapable de prévoir la croissance ou le nombre d’emplois créés, cette prédiction relève du Café du Commerce.

        Quant aux lignes du texte de la dame auteur, elles abondent en poncifs de saine prudence que délivre n’importe quel employé de centre d’orientation.

        L’auteur certainement excellente en communication, doit rester dans son domaine.

        Quant aux modérateurs d’AV, sauf à vouloir faire plaisir, on ne voit pas pour quelle raison ils ont laissé passer ce texte, alors que de nombreux articles - dixit certains rédacteurs - atttendent dans les tiroirs.


        • seb (---.---.12.18) 25 janvier 2007 10:58

          De toutes les façons le problème est résolu. Un des membres de l’équipe de campagne de Sarkozy a annoncé qu’il faudrait PRIVATISER TOTALEMENT L’EDUCATION NATIONALE !!! Aie Aie Aie j’ai mal là


          • seb (---.---.12.18) 25 janvier 2007 11:34

            Désolé j’ai oublié de citer la nom de la conseillère !! Il s’agit d’Emmanuelle Mignon !!! Ca ne s’invente pas


          • ZEN zen 25 janvier 2007 11:06

            @ L’auteur

            Renseignez-vous ! Il y a dans les lycées abondance d’informations sur l’orientation, le personnel de CDI et d’orientation font à ma connaissance bien leur travail. Plus les journées de contact avec les professionnels (« journées des métiers »), les salons (contacts avec les entreprises). Cela dans un tout petit lycée d’Artois...


            • Marie Pierre (---.---.222.72) 25 janvier 2007 11:13

              Zen,

              Lisez le CV de la dame : elle est coach de coach et veut se placer dans l’Educ Nat. Elle est bien au courant des CIO mais voudrait certainement prendre cette place.


            • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 25 janvier 2007 21:35

              Bonsoir Zen,

              Le coach n’est pas un conseiller d’orientation, il ne conseille pas en termes de voie professionnelle, il amène la personnne à cheminer sur ce qui lui conviendrait le mieux. Il ne s’agit pas du même métier et il ne s’agit pas non plus que l’un prenne la place de l’autre.

              L’idée est d’apporter une solution alternative pour accompagner les jeunes qui, mallgré toutes les infos auxuquelles il peuvent avoir facilement accés, demeurent dans l’incertitude face à ce qu’il souhaiteraient faire.

              Cordialement. Isabelle Buot-Bouttier


            • Bill Bill 25 janvier 2007 11:32

              @ l’auteur

              Dommage que votre article soit mal compris ! Mais c’est aussi de votre faute, pourquoi avoir évoqué les « coachs » ?

              Le problème n’est pas tout à fait entre le privé et le public, et vous avez parfaitement raison ! A quoi servent des études de sociologie, pour déboucher dans un secteur bloqué ? Combien de jeunes gens talentueux qui se gachent dans des mauvaises filières, mal adaptés à leur personalité ?

              Les conseillers d’orientation sont surement très compétent mais, mais leur action est nettement insuffisante dans bien des cas !

              Peut-être aussi pourrions nous imaginer de nouvelles solutions de formation ? Et il est vrai que certains secteurs ne trouvent pas de personnels formés !

              Mais vous auriez aussi pu évoquer la formation des adultes, qui stagnent parfois dans un poste un peu déplaisant, et loin de leurs aspirations...

              Cher Isabelle, bravo ! Car votre article soulève un sujet important !

              Et j’espère que vous saurez le défendre...

              Bill


              • ZEN zen 25 janvier 2007 11:52

                @ Bill

                « Les conseillers d’orientation sont surement très compétent mais, mais leur action est nettement insuffisante dans bien des cas ! »

                Etes-vous sur le terrain pour en juger ? Cessez donc d’intervenir sur des sujets où vous n’avez aucune expérience, ce serait sympha...


              • Bill Bill 25 janvier 2007 11:59

                Et vous zen, êtes vous sur le terrain ? On vous a orienté il y a combien de temps ?

                Bill


              • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 25 janvier 2007 21:44

                Bonsoir Bill, Pourquoi ai-je évoqué les coachs ? parce que je me suis formée au Coaching à L’université de Paris VIII et que je connais donc bien ce métier. Les conseillers d’orientation, en nombre insuffisant (on connait la situation actuelle des restrictions budgétaires au niveau de l’Education Nationale) ne peuvent être opérants pour tous les jeunes d’un établissement et comme je viens de le dire sur d’autres commentaires, le coach et le conseiller d’orientation ne font pas le même métier.

                Le coach ne conseille pas, il ne donne pas d’informations sur les filières, il amène le jeune, à travers un questionnement, à trouver lui-même la voie qui lui correspond. Enfin, il n’est pas question de faire intervenir les coachs au sein du Mammouth Education nationale, le conseil ne valait que pour les parents qui souhaitaient, à titre privé, faire appel à un tel professionnel. Cordialement. Isabelle Buot-Bouttier


              • Fred (---.---.155.75) 29 janvier 2007 14:08

                C’est simple, il vaut mieux avoir des jeunes comptes comme etudiants que comme chomeurs, c’est pour ca qu’ils sont envoyes dans des filieres sans issus. En france, on veut que tout le monde ait le bac mais on oublie que le pays n’a pas besoin de 10 millions d’ingenieurs et de 10 millions d’avocats alors forcemment on se retrouve avec des bac+5 qui ne servent a rien.


              • ZEN zen 25 janvier 2007 12:11

                Enseignant en classes de terminales, je passais beaucoup de temps, ainsi que mes collègues, comme prof.principal, à faire passer l’information, à encourager tel élève à poursuivre dans telle voie, à dissuader tel autre d’ abandonner tel projet ou de modifier ses perspectives. Mais on se heurtait souvent à une obstination d’élèves pourtant assez informés à suivre des voies sans issues, à des choix parentaux totalement irréalistes, malgré les conseils prodigués. L’école ne peut pas tout...


                • Bill Bill 25 janvier 2007 15:39

                  Je reprends donc ce que je disais, retournez apprendre le sens des mots : « leur action est nettement insuffisante dans bien des cas ! »

                  Que vous ayez pu orienter correctement des élèves sans vrai problème est une chose, ça ne veut pas dire que les autres il y a eu une quelconque réussite ! D’autre part vous étiez sur la terminale, ce qui est franchement différent !

                  Je commence à me demander si vous le faites exprès !

                  Bill



                • ZEN zen 25 janvier 2007 17:02

                  @Bill

                  « Que vous ayez pu orienter correctement des élèves sans vrai problème est une chose, ça ne veut pas dire que les autres il y a eu une quelconque réussite ! D’autre part vous étiez sur la terminale, ce qui est franchement différent ! »

                  « Sans vrai problème »:j’ai dit exactement le contraire.

                  « Ca ne veut pas dire...réussite » : phrase incompréhensible

                  « différent » ?de quoi ?

                  On dirait que vous le faites exprès...


                • Bill Bill 25 janvier 2007 17:08

                  Ah ? Pardon Zen, je ne savais pas que vous étiez enseignant dans un collège de Saint-Denis avec des élèves en grande difficulté !

                  Oh, Zen, que vous êtes beau et grand et fort ! Rien à voir avec ces benêts d’enseignants en terminale, qui reçoivent des élèves déjà triés et qui se donnent une belle importance.

                  Bill


                • Christophe (---.---.188.13) 26 janvier 2007 17:19

                  @Bill

                  Je ne suis pas enseignant, mais j’ai occupé pendant plus de 15 ans des fonctions dans le monde associatif, siégeant dans les conseils d’administration des établissements scolaires.

                  Dire que les CIO ne font pas bien leur travail, particulièrement les conseillers et conseillères est à mon sens lié à l’ignorance de l’adéquation ressource / capacité existante actuellement. Dans le rectorat toulousain, les lycéens pouvaient tenter de prendre rendez-vous pour obtenir des informations pertinentes sur les orientations (qui soit dit en passant sont un véritable casse tête). Cependant, dès lors que les deux conseillières (que j’ai pu rencontrer en CA) devaient couvrir les besoins d’orientation de 36 000 élèves (18 000 chacune sur un an), il est concevable que quelques trous dans la raquette puissent exister.

                  D’autre part, compte tenu que les orientations universitaires sont faites pour une durée de trois, cinq ou huit ans, il est à mon sens utopique de croire que le monde industriel ait la capacité de se projeter sur de tels termes avec une précision quasiment infaillible.

                  La problématique des CIO est bel et bien de se projeter vers un avenir à plus ou moins long terme ; ce n’est pas du court terme. Un coach, en sortie de terminal serait sans doute efficace pour l’économie de services, mais pas particulièrement sur le choix des bonnes orientations ; sauf si nous les recrutons chez les extralucides ou voyants de toute sorte ; prévoir l’avenir incertain n’est pas une mince affaire ! smiley

                  Quant au discours sur la formation à vocation exclusivement professionnelle pose la problématique du but premier de l’Education : l’émancipation. Il me semble essentiel de ne pas perdre de vue cette fonction qui est primordiale pour l’évolution de nos sociétés ; sauf si bien bien entendu nous considérons que nous avons atteint notre apogée. Si il convient d’insérer plus de professionalisation dans les filières universitaires, elles ne peut se faire au détriment du but premier de l’éducation ; elle doit être ajoutée ! Quand ? il serait sans doute intéressant d’étudier la question de la professionalisation vers la fin du cursus scolaire pour assoir un choix dans un domaine connexe en connaissance de cause et non aléatoire sur 3, 5 ou 8 ans.

                  Il convient non seulement de pouvoir se projeter, en terme de formation, en fonction d’un terme acceptable au niveau des besoins ; le court terme est la seule visibilité actuelle des entreprises ; mais aussi de pouvoir adapter très rapidement le circuit ou cycle de formation pour s’adapter rapidement à l’émergence de nouveaux besoins professionnels.

                  Une telle structure pourrait tout autant servir à la formation professionnelle des actifs pour les réorientations parfois, voir souvent, nécessaire. La vie professionnelle s’étendra au moins sur 40 ans ; pendant cette durée, les connaissances acquises ont souvent besoin d’un rafraichissement.


                • Bill Bill 26 janvier 2007 22:39

                  @ Christophe

                  Je n’ai pas dit que les CIO et les conseillers sont totalement inefficaces, je dis simplement que dans une situation normale, ils sont adaptés, mais malgré tout un peu bornés pour les autres cas. Par exemple les personnes un peu plus manuelles... C’est ce qu’explique un intervenant plus bas...

                  C’est donc une réalité également, et j’ai vu des situations telles que cet intervenant la décrit.

                  Mais c’est certainement tout le système qui est à repenser...

                  Bien à vous

                  Bill


                • nisco (---.---.249.2) 25 janvier 2007 12:12

                  En droite ligne avec « l’immigration choisie » qui doit répondre aux besoins de la France. (De là à dire qu’elle s’inspire d’un fils d’immigré hongrois, ya un pas... etc. demandez à Carlos pour la fin smiley )

                  Je pose la question : vu la volatilité des « potentiels d’emploi des différents secteur », qu’advient-il de ces jeunes (ou immigré c’est selon) lorsque le potentiel change de secteur ? On les renvoi à l’école (ou au pays d’origine c’est selon) ?

                  C’est à l’être humain de s’adapter au système et non à nous de mettre en place un système au service de l’être humain... Et ça se dit humaniste !

                  Raisonnement aussi sérieux que celui du MEDEF qui vient « apprendre aux jeunes des cités comment écrire leur CV » (citation d’un connaisseur : le p’tit Johan). Raisonnement sous jacent : s’il y a tant de chômage dans les cités c’est qu’ils ne savent ni écrire un CV digne de ce nom ni passer un entretien d’embauche. Rapide, simple et clair. On vous l’emballe ou s’est à manger sur place ? Après les fast-food, voici les fast-thoughts. Bon appetit.

                  Nisco


                  • Johan Johan 29 janvier 2007 01:31

                    Il ne faut pas être ridicule :

                    Mon DESS, toutes les écoles de commerce et écoles d’ingé que je connais ont eu des cours pour apprendre a présenter efficacement son CV et réussir des entretiens d’embauche. Je ne prends pas les jeunes des quartiers difficiles pour des demurés, tout de meme !

                    T’as déjà parlé avec des chefs d’entreprise des spécimens qu’ils ont vu défilé ? Après que tu ai fait l’effort, j’accorderais du crédit à tes remarques démagos.


                  • Rocla (---.---.129.26) 25 janvier 2007 13:00

                    Mais c’ est quoi donc un coach ?

                    Rocla


                    • ZEN zen 25 janvier 2007 13:09

                      Un « coach » (terme issu du vocabulaire sportif pro), c’est une personne « qui s’autorise à penser » (Coluche) qu’elle a une qualification particulière à mener et à entraîner un individu ou un groupe vers plus de performances(l’épanouissement n’est pas pris en compte)...


                    • Rocla (---.---.129.26) 25 janvier 2007 13:19

                      Merci Chen ,

                      Un genre de directeur de conscience donc .

                      Je connaissais la belote coinchée , coach , la voiture automobile à deux portes et quatre glaces , les doigts coinchés dans la porte , et couache pour les nartisses peintres.

                      Chen ,

                      Si tu as besoin un jour de mes compétences ...

                      Che chuis là .

                      Rocla


                    • Sam (---.---.203.131) 25 janvier 2007 13:37

                      Rocla

                      En fait, le terme exact est « scoach ». Mais le premier entraineur qui se qualifia de « scoach » était affligé d’un léger accent indubitablement dû à son origine chinoise.

                      Ce talentueux animateur de musculatures et cervelles avait pour habitude de définir le scoaching comme une « aptitude rémoresque à coller aux basques du champion, même s’il est catalan ».

                      D’un humour ravageur et illimité, le scoach bridé aimait à conter à ses recrues, quand elles n’étaient pas trop fatiguées, une blague qui le faisait énormément rire surtout si les super-champions qu’il drivait ne manifestaient pas un enthousiasme délirant. La voici :

                      « Tu sais ce que c’est qu’un lapide ?.. »

                      ...

                      « C’est un tlain qui va tlé-tlé vite ».


                    • Rocla (---.---.129.26) 25 janvier 2007 13:45

                      @ Sam

                      Blavo

                      Rocla


                    • Sam (---.---.203.131) 25 janvier 2007 17:10

                      Rocla

                       smiley


                    • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 25 janvier 2007 21:52

                      Bonsoir Rocla, jetez, si vous le voulez bien, un oeil sur mes commentaires plus haut, je réponds à votre question (tout au moins partiellement car le sujet pourrait bien sur être bien plus développé). A ce propos : un Que sais-je : « coaching » très bien fait, écrit par de vrais professionnels du coaching Cordialement. I.B.B.


                    • Yannick Comenge (---.---.102.41) 25 janvier 2007 13:58

                      En etant totalement objectif, Vous posez une fois de plus des questions importantes et difficiles à traiter en une seule fois.

                      Pour ce qui est du collège, je dirai ma seule expérience qui vaut peu de chose mais eclaire sur les limites d’une reflexion. Deux gamins en echec scolaire de situation familiale modeste... avec un peu de psychologie et de motivation au bout de quelques semaines de cours particuliers (sur toutes les matieres), ils sont passés de 7 de moyenne à 16. Par la suite, l’un d’entre eux avait des soucis en Français...malgré l’appréciation de ses prof sur tout le long de l’année, il a eu plus de 15 au bac. Aussi, j’avoue avec cette expérience qu’il faut que les parents puissent informer leur enfant, eviter qu’ils aient des barrieres psychologiques ou intellectuelles et ensuite ils doivent pousser les enfants vers leurs voie.

                      Je ne sais pas si vous serez du meme avis mais j’avoue que vous avez du courage pour poser tout ces sujets avec cette approche. Bravo pour votre travail meme si je ne suis pas toujours d’accord.


                      • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 25 janvier 2007 21:58

                        Bonsoir Yannick, Ce que j’apprécie chez vous c’est que vous n’utilisez pas la langue de bois mais vous restez toujours respectueux. En un mot, nos avis divergent parfois mais le débat est possible parce que le respect est mutuel. Merci à vous également et au plaisir de tenter de répondre à vos prochaines participations. Cordialement. I.B.B.

                        P.S. : mes articles n’ont pas la prétention de traiter et de trouver des réponses aux sujets évoqués mais plus d’interpeller...


                      • Tristan Valmour 25 janvier 2007 14:34

                        1. sur l’université

                        Les universités ont pour objectif premier de former des enseignants et des chercheurs, dans la majorité des filières. L’approche de l’enseignement des disciplines diffère donc d’une grande école (et je suis compétent pour en parler !). En plus, les universités s’adaptent progressivement aux réalités du monde du travail. Ceux qui veulent une formation courte peuvent s’inscrire dans un IUT ou IUP (eh oui, c’est la fac !). On peut obtenir son diplôme d’ingénieur dans l’un des Polytech (c’est aussi la fac !). Et que dire des DESS et des Master Pro qui sont de plus en plus reconnus ? En fait, qui s’inscrit à l’université ne doit pas s’arrêter à la licence, et choisir ses UV en fonction de sa personnalité, mais également des besoins futurs de la société. Il ne faut pas oublier les sciences humaines qui rendent libres et permettent de comprendre le monde.

                        2. Sur l’orientation scolaire

                        Le personnel de l’E.N. n’est certes pas toujours compétent en matière d’orientation et ne connaît pas suffisamment les réalités du monde du travail, qui évolue rapidement. Les documents sont souvent périmés. « Pas toujours » ne signifie pas « jamais », et de nombreux conseillers d’orientation psychologues sont compétents. J’invite également les parents de lycéens à se rendre dans le CIO des universités. Ce service leur est ouvert. Il y a aussi des CIDJ municipaux. Le CDI n’est donc pas le seul lieu où l’on peut s’informer. Et puis, il y a des sites internet de qualité : onisep, stydyrama, etc. Tout cela est gratuit. Penser également, si besoin-est, à acheter un logiciel de test de personnalité et d’explication des métiers. Saisissez « logiciel d’aide à l’orientation » dans votre moteur de recherche. Privilégiez le label RIP (Reconnu d’Intérêt Pédagogique).

                        3. Sur le coaching scolaire

                        On ne peut nier l’efficacité des méthodes mercatiques des « coachs », qui à la fois s’appuient sur le désarroi (voire plus) des parents, et vendent un service que l’on trouve gratuitement, par ailleurs. Mais la satisfaction que l’on a de payer un service conduit le « client » à l’apprécier davantage. A ma connaissance, il n’y a pas de diplôme de coaching reconnu par l’Etat. Une association a une personnalité privée, et les diplômes qu’elle délivre n’ont aucune valeur. Le vocable « association » n’empêche nullement nombre d’entre elles d’être des boîtes à fric. Les compétences du prétendu coach ne sont donc pas scientifiquement démontrées. On peut tout au plus leur prêter une certaine empathie. En revanche, on peut aller voir un psychologue privé, spécialisé dans le domaine scolaire. Un psychologue a un DESS, au minimum. C’est autrement plus sérieux. En plus, les psychologues ont accès en exclusivité à nombre de logiciels très onéreux et complets, qui utilisent des tests de personnalité reconnus mondialement. J’attire enfin l’attention des parents sur le fait démontré et fréquent que les sectes infiltrent le domaine des cours particuliers et du coaching (pas seulement scolaire). Il convient donc d’être très prudent en la matière, car votre enfant peut rapidement se déstructurer.

                        4. Pour aider vos enfants

                        Installez un dialogue, écoutez-les (leurs envies, leurs passions, etc.). Inutile de leur faire peur « si tu n’as pas ton bac, tu ne feras rien de ta vie » ! Non seulement, ça ne fonctionne pas, mais cela va les braquer davantage. En plus, on peut très bien réussir sans son bac. Il faut conquérir leur confiance, rentrer dans leur monde, et progressivement les conduire dans le vôtre. Les jeunes sont effrayés par le monde (cf les images véhiculées par les médias, par exemple), et s’ils paraissent détachés, en réalité, ils ne le sont pas. Ils sont aussi préoccupés que vous l’êtes vous-même. Il faut donc aller au-delà des apparences, de leur masque. Comment leur donner l’envie de progresser et rejoindre le monde des adultes ? En souriant, en les congratulant lorsqu’ils font quelque chose de bien, en minimisant leurs échecs. Bref, il faut les encourager, leur renvoyer une image positive d’eux-mêmes. Et soyez vous-même détendu. On a toujours envie de suivre quelqu’un de souriant, gai, joyeux. Et on a aussi envie de l’écouter ! Il faut faire comprendre aux enfants, qu’étudier, c’est être libre. Ils sont très sensible à la liberté. Cette capacité d’écoute demande bien entendu beaucoup d’humilité (eh oui, les enfants ne vont pas dire que ce qui nous plaît), mais au final, c’est payant !

                        Préparez vos enfants à être polyvalent, à s’adapter rapidement, à être mobile. Et encouragez-les à maîtriser le langage. C’est ce qui fera la différence entre deux personnes au diplôme équivalent !

                        Désolé, je ne peux en écrire plus, j’ai du travail.


                        • Marie Pierre (---.---.222.72) 25 janvier 2007 14:41

                          Bonne réponse Tristan, et surtout vous mettez l’accent sur l’emprise que les sectes ont sur tout ce qui est accompagnement scolaire et coaching.


                        • patrick (---.---.203.61) 25 janvier 2007 15:04

                          votre attaque, virulente, sur les coachs qui seraient, au mieux des charlatans et au pire membres de sectes est risible. Concernant l’absence de reconnaissance, par l’état du diplôme de coach, je vous signale qu’il existe maintenant des formations universitairs au coaching. Quant au sérieux que donnerait le DESS de psychologie, rappelez vous l’incompétence de l’expert psychologue du procès d’Outreau.


                        • nisco (---.---.249.2) 25 janvier 2007 16:34

                          Merci pour ces témoignages qui apportent beaucoup à la réflexion sur le sujet. Bravo pour la clarté de l’exposé.

                          Nisco


                        • ZEN zen 25 janvier 2007 17:04

                          @Tristan

                          Bravo ! Du bon sens, rien que du bon sens...


                        • Tristan Valmour 25 janvier 2007 17:04

                          @ Patrick

                          D’abord, j’ai écrit qu’à ma connaissance, il n’y avait pas de diplôme d’Etat de coach. Je ne l’ai nullement certifié. Suite à votre intervention, je suis allé vérifier. Vous avez en effet raison, il y a un DESU (bac +4 ; on entre avec une licence). Cela ne fait que renforcer l’inutilité des pseudo-diplômes de toutes ces associations. Remarquons que le DESU de coach ne se destine pas au public scolaire. Ce diplôme ne fait pas de son titulaire un psychologue spécialisé dans l’orientation. Donc, les parents qui ne sont pas contents du service public (et cela peut se comprendre) peuvent aller voir un psychologue (bac +5) dans le privé, dont c’est déjà le vrai métier, depuis de nombreuses années déjà. Seulement, ça n’est pas connu des parents. Le coach est inutile.

                          Ensuite, les sectes sont sur-représentées dans le milieu de la médecine et dans celui qui touche à l’éducation et l’enseignement. Désolé, mais ce sont les rapports ministériels qui l’indiquent. Chacun est libre de s’en assurer.


                        • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 25 janvier 2007 22:10

                          Bonsoir Tristan,

                          « A ma connaissance, il n’y a pas de diplôme de coaching reconnu par l’Etat. Une association a une personnalité privée, et les diplômes qu’elle délivre n’ont aucune valeur. Le vocable « association » n’empêche nullement nombre d’entre elles d’être des boîtes à fric. Les compétences du prétendu coach ne sont donc pas scientifiquement démontrées. »

                          Il en est de même pour les thérapeutes ! Or les seuls professionnels de la psychologie reconnus pas l’Etat sont les psychologues et les psychiatres. Professionnels qui ne sont pas tenus d’avoir fait eux-même une psychothérapie, ce qui est une véritable aberration ! Comment proposer une thérapie à des clients alors que l’on n’a pas soi-même éprouvé ce travail d’introspection ? L’aide thérapeutique ne s’apprend pas que dans les livres. La théorie est importante mais le minimum de respect vis à vis d’un client lorsqu’on lui propose de l’accompagner en thérapie est d’avoir fait soi-même une thérapie. Enfin tout ceci est querelle d’écoles et des amendements sont en cours à ce sujet. Un très vaste sujet.... I.B.B.


                        • Marie Pierre (---.---.1.114) 25 janvier 2007 22:16

                          @ Tristan,

                          Sectes dans le milieu de la médecine est un peu exagéré, plutôt dans le milieu paramédical, et surtout formation.


                        • Tristan Valmour 26 janvier 2007 09:49

                          @ Marie-Pierre

                          Je maintiens ce que j’ai dit au sujet des professions médicales. Cf le lien suivant : http://www.prevensectes.com/medical1.htm Vous pouvez également visiter le site de l’adfi.

                          @ Isabelle BB

                          Savez-vous ce qui conduit bien des étudiants à suivre des études de psycho (ceux qui souhaitent devenir psychologue clinicien, non psy du travail) ou de psychiatrie ? Leur propre mal-être. C’est l’un des moteurs. On ne peut ignorer qu’ils pratiquent l’introspection. Tous.

                          Concernant l’orientation scolaire, je persiste. Les coachs n’ont pas cette compétence. L’orientation scolaire nécessite au moins deux éléments : pouvoir déterminer le potentiel de chaque enfant, et connaître les métiers. Les COP ne sont pas assez formés pour le premier élément, et trop peu pour le second, il est vrai. Et puis, l’EN n’a pas les moyens d’acheter les tests Holland (pas le secrétaire du PS bien sûr), par exemple. Voilà pourquoi j’invite les parents qui ne trouvent pas assez de réponses auprès du COP de leur établissement à consulter un psychologue privé spécialisé dans l’orientation. Selon le tarif, les tests durent d’1 heure (interprétation comprise) à plusieurs heures (comme dans le monde du travail). Ensuite, il faut consulter les fiches métiers. Enfin, il faut se renseigner auprès des professionnels car personne mieux qu’eux ne peuvent parler de leur métier. Désolé, mais je ne vois toujours pas en quoi le coach peut apporter un service qui n’existe pas déjà. Les parents qui oublient l’opposition normale de leurs ados (l’autre période du « non »), et qui disposent d’internet pour aller chercher les questionnaires basiques de personnalité, peuvent eux-même coacher leurs enfants.


                        • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 26 janvier 2007 18:20

                          Tristan, Vous avez raison de dire que l’université s’adapte, le Système LMD y est d’ailleurs pour quelque chose. Les licences et masters professionnels sont une bonne chose dans l’univers de la voie professionnelle.

                          Reconnaissez, toutefois qu’il y a encore du chemin à parcourir et que certaines filières restent des entonnoirs d’engorgement pour des jeunes dont l’avenir professsionnel sera parfois douloureux. Il est donc important, à ce titre que les étudiants, accompagnés si possible de leur entourage proche, se rennseignent soigneusement et auprès de différentes sources sur l’avenir des filières susceptibles de les intéresser. I.B.B.


                        • bénédicte (---.---.70.36) 28 février 2007 16:19

                          « S’ils ne sont pas satisfaits, ils n’ont qu’à aller voir un psychologue dans le privé..dont c’est le métier »... Sachez que ( et je suis loin d’être la seule !)j’ai un DESS de psychologie clinique,comme n’importe quel psy installé en libéral, que j’ai, par ailleurs, fait un DEA en psychologie sociale sur la genèse de la démobilisation scolaire et que j’ai fait une formation de 2 ans à l’INETOP-CNAM (suite à un concours difficile) pour apprendre le métier de conseiller d’orientation psychologue(où l’on ne fait pas que de la psycho, mais aussi de la socio, de l’économie, la connaissance des métiers, les tests spécifiques à l’orientation...). Je me sens donc largement aussi armée qu’un psychologue qui n’a qu’un DESS, car en plus d’une formation complète, j’ai travaillé 10 ans dans le privé, en hôpital puis pour la télé, je connais donc le monde du travail en dehors de l’éducation nationale...( mais personne ne peut connaître tous les métiers car il est impossible de les expérimenter tous !) Enfin, je suis conseillère depuis près de 20 ans, et ce à tous les niveaux : collèges, lycées, lycées professionnels, et à l’université(près de 12 ans) dans différentes universités de sciences, de lettres, arts, etc... Je participe régulièrement avec des ingénieurs aux recrutement en grandes écoles et avec des professionnels à l’accompagnement d’adultes désireux de voir leur compétences reconnues au travers d’un accompagnement à la VAE. Bref, quand je vois certains psycholgues faire du conseil en orientation alors qu’il ne s’agit pas uniquement de connaître les filières (même si pour un conseil avisé c’est utile pour mettre en regard des intérêts, des compétences et la réalité de la formation et des débouchés) mais les exigences de ces filières les compétences requises pour y réussir etc... Ou alors cela ne s’appelle pas du conseil en orientation mais de l’accompagnement à la scolarité ou une réflexion sur soi. J’ai aussi lu que les COp n’avaient pas le Holland en CIO, cela m’a fait sourire ! Bien sûr que nous l’avons et le connaissons parfaitement et bien d’autres encore ! Quand je rencontre un jeune, ma formation de psychologue m’est utile pour comprendre, aider à remobiliser ou à amorcer une réflexion sur soi. Je peux compléter l’entretien, ou les entretiens par des tests ... Mais ma bonne connaissance des filières,du collège au doctorat, connaissance de l’intérieur, me permet de mettre en synergie ces intérêts, ces compétences avec des filières adéquates. Ce travail,n’est ni de la distribution de documentation, ni du testing déconnecté de toute connaissance du système de formation qui fait que le conseil est souvent inadapté... C’est cette double compétence du conseiller d’orientation psychologue (de psychologue et la connaissance des filières de formation et des débouchés - de par son expérience professionnelle, la rencontre de professionnels, la lecture des enquêtes du CEREQ et d’autres publications.. ;-(je répète que personne ne peut prétendre connaître TOUS les métiers)qui fait qu’un accompagnement peut être réussi. Certes si les compétences sont présentes, il est vrai que l’on ne peut répondre à toutes les demandes vu le nombre d’élèves et d’étudiants par conseiller( par exemple là où je travaille nous sommes 4 conseillers à mi-temps pour 33000 étudiants...) Cela fait 2 plein temps pour 33000 !!! Il est évident que l’on ne peut pas répondre à la demande. Je crois qu’il faut avant de dire que les gens sont incompétents ou ne connaissent pas ceci ou cela voir quelles sont les réalités du terrain. Merci, cordialement, Bénédicte


                        • fanpat (---.---.144.221) 25 janvier 2007 15:33

                          c’est quoi ça ? une pub ? c’est quoi un diplôme reconnu par une association de coaching ? si en plus il faut qu’il soit prof ou conseiller d’orientation pas besoin d’aller bien loin et payer plus cher il y en a plein les lycées et gratis en plus ! question : vous cherchez du boulot ou quoi ?


                          • nisco (---.---.249.2) 25 janvier 2007 16:31

                            Réponse : OUI ! C’est pas moi qui l’invente, elle le revendique haut et fort, lisez sa bio :

                            « J’étudie avec attention toute proposition professionnelle. »

                            ça a le mérite d’être clair.

                            Privatiser l’enseignement (en fait ya plus grand chose d’autre à privatiser... La lune a déjà été vendue désolé. Et c’est pas une blague (sic !)) encore une idée lumineuse d’un fils d’immig... mais là je m’égare et Carlos va encore me taper sur les doigt (les doits ! hein, madame la moralisatrice ?)


                          • O.Z.Acosta (---.---.144.100) 25 janvier 2007 16:53

                            @patrick Ce maitre de conférence de conférence de l’Université de Rouen avait conclu que son étude n’été pas compléte par manque de moyen. De mémoire il avait dit que l’on ne pouvait avoir une étude compléte quand on paie les personnes au prix d’une femme de ménage.

                            Pour l’université je dit attention, C’est une lieu de travail et il y a en moyenne 75% d’echec en première année pour avoir la chance de trouver un emploi il faut compter plus sur un master (bac +5) que sur un licence ( bac +3 ).

                            L’IUP n’est pas une filère courte car elle est sanctionné d’un master soit bac +5 ( le DESS pour les anciens ) de plus la professionalisation des IUP avec moitié enseignement fait par des personnes exterieurs, des stages de plus de 6 mois en entreprises et des projets en relation avec les entreprises ( et non un projet pondu par un prof et ressorti tous les ans ) fais de ces formations un exemple avec un professionalisme supérieur aux école d’ingénieurs.

                            Malheureusement en France, les entreprises ne reconnaissent pas les formations universitaire tant pis pour eux sur 40 etudiants en IUP Genie Math info option génie Logiciel 2005 40 ont trouvé un emploi dans les 6 mois dont 37 à l’ETRANGERS.

                            Z


                            • Tristan Valmour 25 janvier 2007 17:14

                              @ OZ Acosta

                              Bonne intervention. Je voulais préciser qu’à une date encore récente, tous les IUP ne dépassaient pas bac + 3. Mais la réforme est passée par là.

                              Les IUP collent adéquatement au monde du travail, et n’ont rien à envier aux grandes écoles.

                              L’université classique n’a pas à rougir de ses résultats en raison des moyens qui lui sont attribués, et de l’obligation d’accueillir tous les étudiants, y compris ceux qui sont là pour les avantages liés à cette fameuse carte.


                            • Rdlm (---.---.114.107) 25 janvier 2007 18:43

                              Mettez des quotas pour chaque fillière en fonction des besoins futurs du pays et vous avez 100000 étudians dans la rue...


                              • ZEN zen 25 janvier 2007 18:49

                                @ Rdlm

                                Comment évaluer des quotas(en dehors des médecins,enseignants, etc..), quand les entreprises ont une visibilité de moins de cinq ans,...


                                • c.d.g. (---.---.230.108) 25 janvier 2007 20:35

                                  dans le rapport dares donne en lient, a part des grande generalites (genre depart des generations du baby boom vont creer des besoins) il y a surtout « Une forte progression des emplois peu qualifiés dans les services »

                                  De toute facon une prevision a long terme est totalement pifometrique. Et le long terme c est plus que 2015 ! Une personne qui decide en 2007 de sa formation (disons qu il a 20 ans pour faire un compte rond) en prend pour 40 ans au moins ! Autrement dit, il doit se poser des questions jusqu en 2050 !

                                  Certes, on peut evoluer dans sa vie, mais si vous avez fait des etudes de mecanique, il va etre difficile de se recycler en medecine meme s il y a des besoins !

                                  Et je compte pas les effets de nouvelles technologies ou des mutations economiques.

                                  ex :
                                  - Internet fait que de nombreux metiers qui n ont pas besoin d un contact client sont delocalises (ex centre d appels au maroc ou informaticiens en Inde)

                                  Pour le fun, le rapport dit qu il y aura besoin de « peronnes peu qualifiees dans le services ».

                                  pourquoi ?

                                  pour torcher les vieux ! (ok je suis grossier mais c est bien de ca qu on parle)

                                  supposons maintenant que l eat francais fasse faillite (modele argentin ou URSS). Les retraites n ont plus d argent et donc plus d emploi peu qualifies dans les services !

                                  Si j ai un conseil a donner aux jeunes qui cherchent un metier, c est de surtout penser a quitter la france. Et donc quel formation est demandee a l etranger (ca peut etre tres simple, plombier en angleterre !)


                                  • Carlos (---.---.10.54) 25 janvier 2007 22:25

                                    Bonsoir, Merci j’ai bien diner ! smiley

                                    « Les conseillers d’orientation sont surement très compétent mais, mais leur action est nettement insuffisante dans bien des cas ! »

                                    A ceci je réponds : D’accord ! Moi en tout cas, c’était plutot râté côté conseil. Enfin, je ne vais pas vous raconter ma vie, mais le conseiller d’orientation à l’époque ne m’a été d’aucune aide, bien au contraire. C’était plutot « light » côté conseils. Bien que je connaisse peu ou pas assez le milieu du coatching, en aucun cas je me permettrais de porter un jugement sur cette profession. Alors le coatching, pourquoi pas !

                                    Bonsoir Demian ! Lorsque vous dites « C’est article est carrément de la pub pour un business individuel du secteur libéral maquillé comme une voiture volée. » Si tel était le cas (ni vous ni moi pouvons le dire d’ailleur), en quoi cela vous dérange t il ? Moi pas ! Ce sont des articles (interessants puisque publiés), pas des petites annonces smiley

                                    Bref, restons sur le sujet, ne débordons pas cette fois ci.

                                    Enfin, chacun argumentera selon son vécu, n’est-ce pas ?!

                                    Bonne nuit à toutes et à tous. Carlos


                                    • Bill Bill 25 janvier 2007 22:30

                                      Merci Carlos !

                                      Oui, c’est tout à fait ce que je voulais dire, sachant cela par expérience !

                                      Merci, et puisque vous avez diné, passez une excellente nuit !

                                      Bien cordialement

                                      Bill


                                    • (---.---.38.189) 25 janvier 2007 23:33

                                      L’impertinence et la faconde de l’ex éducatrice à la recherche d’un emploi de coach, qui fait de la pub fétide sur AV est remarquable !

                                      Il faut croire que cotoyer les jeunes voyous des quartiers participe à l’éducation déchainée des adultes. L’ENA devrait se délocaliser dans les quartiers en utilisant les services de l’auteur comme coach principale. Ca nous ferait des gouvernants qui n’auraient pas froid aux yeux ! smiley


                                      • obelix (---.---.6.174) 26 janvier 2007 10:05

                                        Il existait déjà des trucs similaire en France il y a quarante ans. Mon père (franco-belge et né en 41) avait d’ailleurs été déclaré inapte aux études universitaires et aux mathématiques : il est devenu docteur en sciences appliquées et professeur d’université, après avoir terminé deuxième de sa promotion smiley !


                                      • (---.---.254.231) 26 janvier 2007 02:02

                                        « Ahem », telle serait ma première onomatopée sur AV, site que j’ai plaisir à lire depuis longtemps.

                                        J’adhère à cet article, et suis navré d’être témoin de la mauvaise foi dont il a été fait preuve à l’encontre de l’auteur.

                                        Cet article est à mes yeux criant de vérité, car il s’agit non seulement de mon parcours scolaire, puis universitaire, mais également de celui de mes proches.

                                        Au grand jamais ne serais-je rancunier, mais je serais tout de même tenté d’aller allègrement compisser les sépultures des ces instituteurs, directeurs, professeurs, CPE et proviseurs qui n’ont cessé de me rabaisser et de m’humilier pour la bonne et simple raison que je n’étais qu’un... « manuel ».

                                        Heureusment, du BEP à l’école d’ingé, jusqu’au poste d’ingé-recherche dans un excellent centre de recherche à l’étranger, il n’y qu’un pas (voir plusieurs, bien sûr :))
                                        - la volonté de foudroyer l’inertie bornée de l’« E-damnation Nationale ».
                                        - la volonté de montrer les filières techniques et technologiques sont dignes et prometeuses,
                                        - j’ai toujours préféré la boite de Meccano de mon grand-père au dernier Tekken III,
                                        - tous mes potes qui sont dans des filières « à la mode » (ciné-journalisme-géopolitique-droit) et sortant de grandes écoles, GALERENT à trouver un travail stable et interessant,
                                        - et tant d’autres...

                                        Il paraitrait que nos ancêtres ont guillotiné l’un de leur roi, le système de pensée monarchique élististe est quant à lui toujours présent...en France.

                                        Cordial salut.


                                        • (---.---.254.231) 26 janvier 2007 02:06

                                          Ah, j’oubliais... à l’époque quand vous étiez jugez inaptes au sortir de la 3ème, c’était directement la réorientation en STT (sciences et techniques du tertiaire) .

                                          Et c’était consiéré comme la filière poubelle.

                                          J’ai fait une autre filière poubelle (STI), et je ne m’en suis pas trop mal sorti. Comme la plupart de ceux qui m’ont accompagné à cette époque. Ce n’est pas le même cas de figure pour mes amis qui sont resté dans le « général ».

                                          Quisnam igitur sanus ?


                                        • (---.---.254.231) 26 janvier 2007 02:08

                                          jugéS

                                          (blablabla..vla + de 10 caractères...)


                                        • ZEN zen 26 janvier 2007 08:22

                                          @ Isabelle Buot-Bouttier, bonjour

                                          Merci pour vos mises au point, votre modération et votre fair play , car certains (dont moi) ont parfois été un peu vaches dans la critique ou l’ironie. Mais vous auriez dû intervenir plus tôt pour apporter ces précisions et éviter les malentendus..

                                          Bonne journée.


                                          • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 26 janvier 2007 17:40

                                            Je vous remercie pour votre honnêteté, Zen , mais voyez-vous, j’interviens quand cela m’est possible. Si je devais lire et tenter de répondre à tous les commentaires dont plus de la moitié relèvent autant de la bêtise que d’un besoin irrepressif de soulager une agressivité de mal-être, je passerais alors probablement une bonne partie de mes nuits et de mes journées devant l’écran. smiley Or, je ne suis pas sur Agoravox pour convaincre mais pour communiquer, alerter, questionner autour de certains sujets. N’oubloins pas, bien que certains me fantasment pointant à l’ANPE, d’autres tentant subrepticement de m’infiltrer dans les couloirs de l’Education Nationale ou encore, suppliant des parents de m’engager comme coach-gourou de leur enfant, n’oublions pas donc que j’ai bien plusieurs domaines d’expertise mais que mon métier est celui de la communication. Cordialement. I.B.B.


                                          • LE CHAT LE CHAT 26 janvier 2007 09:15

                                            je suis d’accord avec caramico ci dessus, les conseillers d’orientation sont aussi doués pour orienter les jeunes que les profs d’iufm pour former les enseignants ou l’anpe pour trouver des jobs ! smiley

                                            heureusement qu’il y les parents pour les guider un peu dans cette jungle !


                                            • Bill Bill 26 janvier 2007 09:45

                                              Je suis heureux de voir comment votre fil fini, et j’ai beaucoup apprécié l’intervention de IP:xxx.x04.254.231) !

                                              oui, les conseillers d’orientation sont souvent bornés et n’ont peut-être pas assez de connaissance sur la personne a orienter ! Même s’ils font bien leur travail, il ne s’agit souvent pour eux que de proposer et de renseigner, ce qui ne suffit pas toujours...

                                              Je comprends très bien que vous évoquiez le coaching, (quoique je préfère le terme d’accompagnateur qui me parait mieux convenir), puisque c’est votre métier et que vous semblez l’aimer.

                                              En tous les cas je veux croire qu’un parent à l’écoute reste le principal, et que l’accompagnateur est surement un plus, tout comme le conseiller d’orientation.

                                              Peut-être sommes nous dans notre pays un peu méfiant de ce qui est nouveau !

                                              Bien cordialement.

                                              Bill


                                              • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 26 janvier 2007 17:57

                                                Bonsoir Bill,

                                                il y effectivement de quoi être frileux face à coaching ! Comment ne pas l’être quand certains vous proposent de trouver l’âme soeur en 10 séances, d’autres de perdre tous les kilos que vous voulez et même plus, de vous relooker en trois temps trois mouvements... (sans parler effectivement des milieux sectaires),la liste est longue. Le problème est que tous ces intervenants se disent coachs, ce qui est une usurpation.

                                                Une fois de plus, le coach est un professionnel diplômé par les quelques écoles reconnues par le milieu professionnel(dont l’université), qui se fait superviser par un coach senior et qui n’a la réponse à aucune question.

                                                Son art est celui de la maïeutique (c.f. Socrate). Il amène le coaché à se poser les questions qui lui permettront d’accéder lui-même à ses propres ressources. Enfin le coaching est peu développé auprès du particulier. Le marché se situent au sein des entreprises. P

                                                our ma part, je suis formée au coaching, ce qui me permet donc de dire qu’il s’agit d’un de mes domaines d’expertise mais le coaching n’est pas mon métier ; son savoir-faire, ses techniques me sont utiles pour mes argumentations, notamment lorsque j’écris des articles sur la psychologie du recrutement. Mon métier est la communication, le journalisme, le marketing.

                                                Au plaisir. I.B.B.


                                              • Gilles BERTIN (---.---.216.188) 26 janvier 2007 10:29

                                                Pourquoi ne pas réserver l’année après l’obtention du bac a approfondir cette question.

                                                On laisse les futures étudiants en liberté jusqu’à l’année suivante.

                                                Et au 2 janvier il intègre université pour 6 mois de cours préparatoire et d’orientation pour une entrée en fac murement réfléchi et choisi, et sans précipitation pour toute l’intendance.

                                                La proposition gouv de faire choisir en pleine année du bac, un orientation me parait tenir d’une gageüre. cela supprimera pas les erreurs d’orientations inéluctables !!!!!

                                                Gilles BERTIN


                                                • nisco (---.---.241.195) 26 janvier 2007 10:57

                                                  Bonne idée ! une demi année sabbatique pour se trouver.

                                                  Mais une sutre solution ne résiderait pas dans la facilitation des réorientations en mettant en place des « ponts » entre fillière mêmes bien différentes.

                                                  Mon expérience en Suisse : dans ma classe d’ingénieur (polytechnique, un mix entre une école d’ingé type française et Polytechnique Paris bien plus élitiste) il y avait tout autant des matheux pur jus (maturité scientifique comme on l’appelle en Suisse) que des gens moins sûrs d’eux (pas que les matheux soient vraiment surs d’eux même, mais le système scolaire est ainsi fait que les amtheux sont souvent favorisés car les fillières les plus sures sont celles qui font appel aux maths) qui ont passé un bac littéraire (maturité latine) mais aussi des CAP/BEP (apprentissage professionnel à la sortie de 3ième).

                                                  Ceci pour dire qu’en France il y a un clivage qui se créé très tôt et qu’il est ensuite impossbile ou du moins très difficile de surmonter. Enfin, c’est mon avis. Il faut arrêter de dénigrer les autres fillières (ex STT/STI mais aussi les CAP et autres BEP). Ces àtudiants ont plutôt un avantage sur ceux qui ont suivi le cursus « général » puique ont une bien meilleure idée du monde du travail.

                                                  Il est illusoire selon moi de penser que tout jeune, s’il est bien coaché, orienté ou quoi que ce soit, fasse LE bon choix pour son avenir.

                                                  Mais cela n’enlève en rien le problème des places de travail qui se « tertiairisent ». Je trouve lamentable que IKEA ait remplacé les ébénistes par exemple. Il faut une réelle volonté politique pour revaloriser le travail.


                                                • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 26 janvier 2007 18:06

                                                  Bonjour Gilles, l’idée a effectivement le mérite de répondre au problème de précipitation et d’urgence dans laquelle sont des gamins qui doivent en même temps passer des soirées à réviser des fiches dans des domaines diverses et variés.

                                                  Mais je reste sur l’idée qu’un bon accompagnement est important lors de cette étape. Celui des parents est essentiel mais il est plus d’ordre affectif et psychologique que professionnel. l’idée d’une sorte de centres de bilans de compétences, dignes de ce nom (car dieu sait s’il y a de tout dans ce type d’accompagnement), adapté aux étudiants pourrait avoir une certaine pertinence... Cordialement. I.B.B.


                                                • Carlos (---.---.134.115) 26 janvier 2007 10:40

                                                  Petit passage éclair...

                                                  OUI d’accord avec caramico et le chat smiley !!! « les conseillers d’orientation sont aussi doués pour orienter les jeunes que les profs d’iufm pour former les enseignants ou l’anpe pour trouver des jobs » J’en ai moi même fait la douloureuse expérience.

                                                  et vous ZEN, sympa votre intervention du « 26 janvier 2007 à 08H22 » ! smiley

                                                  Enfin, je sens que le débat prend une autre tournure. OUF !

                                                  Bonne journée à tous et bon week end !


                                                  • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 28 janvier 2007 20:42

                                                    Talleyrand, Au plaisir d’un nouvel échange dans la richesse d’un débat qui s’inscrit nécessairement dans l’accord et le désaccord, ce qui, comme vous le laissez entendre, ne siginifie pas qu’il n’y ai pas respect des deux parties. Cordialement. smiley I.B.B.


                                                  • Catherine Gagnere (---.---.139.58) 27 janvier 2007 00:25

                                                    Membre actif et bénévole dans une association dédiée à l’aide et au développement de personnes en recherche d’emploi, donc à une population assez large de jeunes en recherche d’orientation, ou de première expérience professionnelle ainsi qu’à des salariés ayant une expérience ou des seniors ; j’ai trouvé cet article intéressant notamment sur l’introduction du coaching, démarche qui manque énormément dans les prestations classiques offertes aux demandeurs d’emploi ou aux jeunes. En effet le coaching est proposé depuis quelques années dans les cabinets d’outplacement ou dans le cadre de la formation professionnelle mais rarement au sein de structures institutionnelles ou associatives. C’est un plus qui permet d’accompagner les personnes dans leur réflexion sur leur projet professionnel et personnel, de découvrir des ressources non évidentes ou des ouvertures vers d’autres horizons ou tout simplement de faire un point dans une relation duale, de confiance, d’échanges, de non jugement, d’acceptation de l’autre...Statistiquement les personnes bénéficiant de coaching ont plus de chance de réussite dans leur projet. Amitiés Catherine


                                                    • Christophe (---.---.58.18) 27 janvier 2007 12:36

                                                      Il y a bien sur l’envie, le plaisir, l’inclination, les dispositions, les aptitudes, les difficultés, mais aussi le potentiel d’emploi du secteur.

                                                      La première raison à citer est la liberté de choix ; mais la liberté ne peut se mesurer qu’en fonction d’un choix en connaissance de causes ; du moins il me semble.

                                                      Pour l’envie et le plaisir, celà appartient à l’individu.

                                                      Les dispositions, aptitudes, inclinaison et difficultés, il existe tant une part objective (les résultats) qu’une part subjective (les capacités non exploitées) mais cela reste attaché à l’individu.

                                                      Pour le potentiel d’emploi du secteur, c’est une contrainte indépendante des deux premiers qui s’impose à l’individu indépendamment de ce qu’il est ou ce qu’il sera.

                                                      La première des questions à se poser concernant l’Education consiste à savoir si le but premier consiste à fournir les outils d’émancipation ou à construire un potentiel productif ; ces deux domaines n’étant pas exclusifs. Selon l’ordre de priorité qui est fixé, nous ne pouvons aborder le point que vous levez dans les cas d’opposition ou de fusion des différents paramètres. Quel est donc, dans ce contexte, la réponse d’un coach ?

                                                      Ensuite, les points que vous soulevez sont très important. Cependant, il est très difficile, pour un enfant de 14-15 ans (sortie de 3ème) de savoir réellement ce qu’il souhaite faire ; c’est plus un problème de maturité qui ne lui permet pas toujours de mettre en adéquation espérance, capacités, efforts nécessaires. Ensuite vient l’orientation après la seconde pour ceux qui se sont orientés vers le bac ; la problématique est déplacée, et si la maturité a crue, il n’en reste pas moins que le jeunes se cherche lui-même plus qu’il ne cherche une voie professionnelle. A n’en pas douter, l’intervention d’un adulte psychologiquement formé, indépendant du cercle familial et scolaire, peut l’aider à se trouver lui-même, mais il peut tout autant l’influencer sur une autre voie qui pourrait se retourner contre le jeune devenu adulte. Ce risque devrait être bien encadré dans le cadre d’un suivi individuel.

                                                      Pour ce qui concerne l’orientation après la terminale, il convient de rappeler que les formations ont pour vocation d’amené l’étudiant et le conseiller à une projection sur 3, 5 ou 8 ans. Même 3 ans est une projection qui ne peut être assumée par le monde industriel de façon précise en terme d’emploi. Comment tenir compte de la disparition de certain pôles professionnels et la création de nouveaux besoins ?

                                                      Au-delà de la problématique posée aux COP (qui n’ont et n’auront jamais les moyens d’un suivi personnalisé), il serait sans aucun doute nécessaire de mener une réflexion de fond sur les structures d’enseignement en tenant compte de la problématique de la formation initiale mais aussi du besoin croissant de formation tout le long de la vie.

                                                      Cela n’hypothèque pas pour autant un besoin de coaching, mais avant de proposer des possibilités ajoutant une diversité d’interventions aux mêmes points qu’actuellement, il faudrait, à mon sens, se poser la question de l’efficacité et des défaillances actuelles, qui sont plus liées à la structure et l’organisation qu’à la superposition de moyens à mettre en oeuvre.


                                                      • Tristan Valmour 27 janvier 2007 14:43

                                                        Bonjour madame Isabelle BB,

                                                        J’ai lu attentivement vos réponses aux divers intervenants - les sujets qui touchent à l’enseignement et à la formation m’intéressent particulièrement -, et voici donc ma dernière contribution.

                                                        D’abord, je ne conteste ni votre honnêteté, ni la sincérité de votre démarche, mais votre autorité dans le domaine de l’orientation scolaire - le sujet de votre article - me laisse dubitatif.

                                                        De même, je peux reconnaître aux coachs trois qualités : empathie, faculté à argumenter et à promouvoir leurs services.

                                                        En revanche, je conteste, dans le domaine scolaire, leur utilité. D’abord parce que les COP rendent un véritable service, aussi imparfait soit-il. Mais chaque parent comprendra aisément que dans un collège de 500 élèves et un lycée de 1000, les COP ne peuvent fournir un service individualisé de qualité. Les COP apportent donc aux parents une réponse partielle, par manque de formation, de temps et de budget. Les parents peuvent en revanche consulter un psychologue privé, spécialisé dans l’orientation scolaire. Ces derniers rendent ce service avec le plus grand sérieux, et les différents tests de personnalité auxquels ils ont accès de manière exclusive, sont plutôt performants. Les psychologues ne font pas de publicité, pourtant ils existent et remplissent, dans le domaine scolaire, le rôle de coach. Il y a redondance.

                                                        Le diplôme de coach n’a pour moi aucune valeur, sauf lorsqu’il est délivré par l’université. Et encore, je pense qu’une formation de 240 heures est très insuffisante, d’autant qu’elle s’adresse à des titulaires d’un bac + 3 qui n’ont pas nécessairement fait des études de psychologie au préalable. Cependant, je reconnais volontiers que des personnes non diplômées ont des capacités naturelles et une motivation suffisante pour exercer bien des professions qui nécessitent des diplômes. Le diplôme ne rime certes pas avec compétence, et rien ne saurait en effet remplacer l’expérience, ce qui est d’ailleurs reconnu par la VAE. Le diplôme permet pourtant de normaliser une profession et de garantir au client ou à l’employeur qu’il trouvera dans le diplômé un faisceau minimal de savoirs, à défaut de garantir son savoir-faire.

                                                        L’existence même des coachs est le résultat d’une société de plus en plus fermée, qui ne sait plus écouter et aider, et qui délègue à des « professionnels » ce qui devrait être naturel. On pourrait aisément faire le même reproche aux psychologues et psychiatres. En effet, dans les sociétés qui demeurent encore humaines - les sociétés africaines - , ces professions sont inconnues, car on ne délègue pas son humanité ; on l’exerce au quotidien.

                                                        L’émergence du « coaching », comme profession, traduit idéalement le paradoxe d’une société individualiste (puisqu’on va payer un service qui devrait être donné par son entourage) où chacun souhaite pourtant ressembler à tout le monde. C’est donc notre organisation sociale qui est à revoir, mais nos sociétés ont choisi en toute chose la voie curative plutôt que préventive, car elle s’insère mieux dans l’économie de marché en créant de la valeur, pourtant inutile. Plus clairement, si le marché n’étend pas son emprise sur des zones qui lui sont encore interdites, il s’effondre sous le trop-plein de capitaux. Il faut donc rendre marchand demain ce qui ne l’était pas aujourd’hui.

                                                        Bon week-end smiley


                                                        • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 28 janvier 2007 20:52

                                                          Bonsoir Tristan,

                                                          « D’abord, je ne conteste ni votre honnêteté, ni la sincérité de votre démarche, mais votre autorité dans le domaine de l’orientation scolaire - le sujet de votre article - me laisse dubitatif. » dites-vous, or il se trouve que je ne me situais pas personnellement dans ce type de compétence. Je suis formée au coaching et il s’agit pour moi d’une expertise suplémentaire en tant que professionnelle de la communication et notamment de la rédaction d’articles. Mais je vais en décevoir certains en disant que n’ai jamais pratiqué le coaching scolaire et que je n’en ai pas l’intention. Je connais en revanche des professionnel(anciens profs), formés au coaching et qui semblent très compétents en intervenant auprès de gamins très hésitants face au choix à opérer en termes d’orientation. Je vous remercie par ailleurs pour l’ouverture que votre commentaire apporte au débat. Au plaisir. Cordialement. I.B.B.


                                                        • rantanplan (---.---.146.118) 28 janvier 2007 20:55

                                                          Excuse-moi Isabelle, mais je ne sais pas ce qu’est le coaching scolaire....Pourtant, j’ai des quintaux de documents !


                                                        • (---.---.31.46) 28 janvier 2007 21:02

                                                          @ l’auteur, à la différence des autres intervenants qui préfèrent rester dans leur idées, je trouve votre article très pertinent. Merci de l’avoir écrit.

                                                          L’intérêt du coach est qu’il permet à une personne de dire à quelqu’un d’extérieur ce qui motive sa future décision. C’est donc très important, car il peut PARLER de son problème. Le coach est avant tout une OREILLE. Il fonctionne un peu comme un psy ou un prêtre (en version dégradée bien sûr). Nul besoin d’avoir donc une formation compliquée, il doit avoir surtout une capacité d’écoute.

                                                          Le problème en France est que l’on favorise à l’école L’INDIVIDUALISME. C’est exactement le contraire de ce que la vie adulte a besoin, d’où les résultats catastrophiques que l’on voit

                                                          cordialement


                                                        • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 30 janvier 2007 01:12

                                                          Bonsoir Rantaplan, Le coaching scolaire est du coaching avant tout. Il s’agit, selon le concept de la maïeutique (c.f. socrate) d’aider la personne, à travers, l’art du questionnement (non directif) d’accéder à ses propres ressources. Le coach maîtrise l’art du questionnement, c’est là son seul savoir. Il ne sait rien de ce qui serait bon ou mauvais pour le coaché. Le caoching ethique part du postulat que seul le coaché détient ses propres réponses. Le coaching scolaire, c’est donc accompagner un enfant qui se trouve face à des choix d’orientation qu’il ne parvient à faire. Le coach tentera alors de l’accompagner dans cette découverte de lui-même afin qu’il accède à ce qui lui correpondra le mieux en termes d’orientation. I.B.B.


                                                        • rantanplan (---.---.237.253) 31 janvier 2007 19:32

                                                          Ah oui, l’art d’accoucher les esprits...y’a du boulot !


                                                        • pierre2 (---.---.208.19) 2 février 2007 16:53

                                                          Merci pour votre fine contribution indiquez moi les test dont des psys seraient dotés et auquel des COP n’auraient pas accès ?


                                                        • (---.---.114.2) 31 janvier 2007 05:32

                                                          je trouve votre site stupide smiley


                                                          • cambacérès cambacérès 31 janvier 2007 19:26

                                                            Très bon article.

                                                            Le problème de l’avenir professionnel de nos jeunes dépend surtout de ce que nous saurons développer pour leur permettre d’exercer un métier.

                                                            Or la valeur travail se perd quand on n’a guère de chance d’y gouter.

                                                            On peut comprendre que les jeunes ne pensent meme pas « métier » dans le contexte actuel d’un marché du travail tout de meme très bloqué.(voir blog ci-dessus quelques idées pour décoincer...)

                                                            Cordialement.


                                                            • marcello (---.---.82.211) 1er février 2007 23:50

                                                              Lire toutes ces réactions fieleuses me donne une seule envie. Apprendre à m’orienter par moi-même. Je pense que tout le monde en est capable, il suffit de le vouloir. Et après avoir lu ce tissu de haine et de bêtise, ça me booste le vouloir..


                                                              • pierre2 (---.---.208.19) 2 février 2007 16:44

                                                                Ben alors la Coach elle communique mais le Coach scolaire elle le fait pas ? Le COP ne donne pas de conseils, il ne les vends pas non plus, autant que faire se peut il tient conseil, CAD il accompagne la personne dans l’élaboration de son propre parcours scolaire, professionnel et donc personnel, ce travail ne peut se faire sans aider la personne à se connaitre elle meme (outils du psychologue) et se fait en étant présent en conseil de classe , en faisant le point avec le prof principal ou d’une matière donnée, en faisant l’interface parents-établissement-monde du travail-enseignement des formations suivantes-élève, en faisant évoluer l’établissement dans son accueil et sa prise en charge des élèves, dommage de ne pas connaitre le sujet dont on parle lorsque l’on en parle, mais il s’agit là de communication

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