Sarkozy rêve d’une rétention de popularité
Après l’interdiction de fumer dans les lieux publics entrée en vigueur le 1er janvier, c’est le projet de loi relatif à la « rétention de sûreté » des criminels les plus dangereux qui est désormais à l’étude. Deux évènements qui tendent vers le même objectif : débarrasser le monde de ses précipices, la vie de la mort.
Ca ne pouvait plus continuer comme ça : Nicolas Sarkozy avait prévenu, il n’est plus possible de remettre en liberté de dangereux individus aux pulsions immondes, susceptibles de s’abattre sur nos enfants innocents, si blonds, si purs. Il n’est plus possible d’entendre la douleur de ces pères, ces mères, ces frères et ces sœurs détruits par l’horreur et l’injustice d’avoir perdu un être cher et sans défense. Le Président de toutes les victimes avait assuré qu’il mettrait sur pied une loi qui permettrait l’enfermement de ces individus inguérissables même après la fin de leur peine. Une prison après la prison, mais qui prendrait plutôt la forme d’un hôpital fermé, un centre de soins barricadé, où ces patients seraient traités, d’abord un an, peut-être plus s’il le faut, jusqu’à ce qu’ils deviennent inoffensifs. Ou qu’ils meurent, dans le cas contraire. Une sorte de peine de mort déguisé, humanisé, sans bourreau, sans injection, juste un suivi thérapeutique censé rassurer la ménagère de moins de cinquante ans et l’électeur de plus de deux enfants. Une loi qui « répond à une attente » selon Nicolas Sarkozy. En fait, une loi qui participe d’une politique victimaire en place depuis le mois de mai dernier, qui consiste à caresser dans le sens de la larme la veuve éplorée, le père chagriné, le grand-père dévasté par la mort d’un des leurs. Une politique victimaire que l’on est en droit de juger scandaleuse, voire populiste, mais qui en plus, n’a que très peu de chance d’atteindre son objectif : empêcher la récidive. Une loi donc relativement inutile, mais qui créera peut-être quelques emplois, dans le bâtiment au moins : il faudra bien les construire, ces centres fermés.
Abolitionniste historique, Robert Badinter s’est lucidement insurgé de cette nouvelle loi : « Il s’agit d’un changement radical de notre droit et d’une dérive que je ne peux que critiquer, dénoncer » (...) « Tout notre système judiciaire repose aujourd’hui sur un principe simple : il n’y a pas de prison sans infraction. Or, là c’est tout à fait autre chose, c’est après la peine que l’on maintient quelqu’un en prison, non pas au titre d’une infraction qu’on lui reproche, non pas au titre d’une infraction pour laquelle il a été condamné mais au titre d’une infraction virtuelle, d’un crime qu’il pourrait éventuellement commettre s’il était libre » (...) « C’est une dérive dangereuse, nous oublions trop que la justice repose sur un certain nombre de principes et que le premier de ces principes, dans tout pays de libertés, c’est la présomption d’innocence » a notamment déclaré Badinter, dans ce style précis et limpide qui est le sien. Robert Badinter qui s’était levé contre la peine capitale en pleine affaire Patrick Henry, alors que la France entière était préparée à la mise à mort de l’accusé Henry, que la lapidation médiatique était au plus fort, que nombre d’élus, déjà à l’époque, s’étaient emparés de la douleur des proches de la victime pour justifier l’utilisation dans ce cas-là de la guillotine. Robert Badinter n’en avait pas démordu, et était parvenu à retourner les jurés, sans forcément convaincre l’opinion. Il n’empêche, il avait remis les bœufs avant la charrette, et initié le mouvement qui allait aboutir à l’abolition de la peine de mort. Cette même peine qu’il ne veut pas voir revenir, sous quelque forme que ce soit, et toujours au nom des mêmes principes, à commencer par le principal : la justice est humaine, elle juge les hommes pour ce qu’ils ont fait, pas pour ce qu’ils sont. Nuance colossale.
Aujourd’hui, si Badinter monte au créneau, et il n’est pas le seul, c’est aussi pour rappeler qu’on n’est pas obligé d’attendre qu’un criminel ait purgé sa peine pour commencer à le soigner : on peut commencer à s’occuper de lui dès l’instant où il entre en prison. C’est aussi pour rappeler que le taux de récidive chez les délinquants sexuels ne dépasse pas le 1% (ce qui est déjà énorme, eu égard aux victimes potentielles que ça représente, bien entendu). C’est enfin, comme il l’a fait sur France 2 hier, pour souligner que l’expertise d’un psychiatre n’a pas valeur de vérité, de table de la loi, ce n’est qu’une appréciation, rien d’autre. C’est pour répéter, encore une fois, que la justice est autant faite pour les victimes que pour les accusés, pour donner une réponse à la douleur des uns et infliger une sanction à la faute des autres. Que la justice, surtout, n’est pas une question de « bon sens » mais de textes de loi, et l’affectif doit être le plus éloigné possible du législatif.
Mais les temps ont changé, encore une fois. Et la société d’aujourd’hui se veut sans risque. L’alcool et la vitesse doivent être modérés, mais pas seulement : fumer est désormais interdit dans tous les lieux publics, le téléphone portable est soupçonné de présenter un danger pour la santé, les ondes wi-fi pourraient bien se révéler moins inoffensives que prévu, et depuis qu’un chauffeur de poids lourd a été contrôlé en grand excès de vitesse sur l’autoroute, le Président lui-même a annoncé qu’il allait renforcer les contrôles sur ce type de véhicule. Le rêve, l’illusion d’une société sans risque, presque stérile, est en marche. Le premier magistrat de France n’est évidemment pas le moins du monde convaincu qu’il peut mettre, avec quelque projet de loi bien balancé, tous les enfants de notre beau pays à l’abri des prédateurs, non, ce n’est pas de cela qu’il est convaincu, mais il est bien persuadé qu’avec de telles annonces, de tels brassages d’air il réussira à entraîner derrière lui une bonne partie d’un électorat conservateur, bigot et populiste, qui compte, et il le sait, quelques lourdes divisions dans le pays. Le Président de tous les Français qui ne peuvent que compatir à l’insupportable et injuste, évidemment, douleur des familles de victimes, ces familles qu’il a rencontrées, plus d’une fois. Tous ces Français, on peut en faire partie, qui un jour ou l’autre, après quelque sordide fait divers, se sont exclamés un « ces gens-là, ils ne méritent pas de vivre » en apercevant le visage du tueur, récidiviste ou non. Ce n’est plus la « peoplisation » de la vie politique, c’est ça « sensiblerisation » : tout jouer sur la corde sensible, l’affectif, l’émotion, au risque de manquer de recul, mais toujours dans le souci de faire monter sa cote de popularité. Pour qu’il n’y ait pas récidive dans la baisse des sondages.
S’il a suffi d’un décret pour qu’on ne fume plus nulle part que dehors, il ne suffira jamais d’une loi, fût-elle de Rachida Dati, pour « empêcher la récidive ». Et quand bien même le taux de récidive serait ramené à 0, les pédophiles, eux, existeraient toujours, malheureusement. Une « rétention de sûreté » qui n’est qu’un effet de manche, donc, qui ne résoudra rien, ou si peu, mais qui participe à cette liquidation de Mai 68 promise par l’Elysée : il semble désormais interdit de ne pas interdire.
115 réactions à cet article
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« le taux de récidive chez les délinquants sexuels ne dépasse pas le 1% » : information totalement fausse dont la source n’est d’ailleurs pas indiquée.
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Rien que pour cela, le référencement automatique sur Yahoo devrait être repensé...
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Même dans le cas du Canada où existe un centre depuis 1979 qui traite les pédophiles (au prix d’un énorme effort de prévention), le taux de récidive reste autour de 10 % (contre 17 % sinon). Voir ici par exemple : http://www.rue89.com/2007/08/20/recidive-des-pedophiles-le-canada-a-choisi-la-prevention
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Encore ne s’agit-il que du taux de récidive connu car, en France, les pédophiles sont libérés sans aucun suivi ni avant leur sortie (pendant la réclusion) ni après.
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En fait pas 10 % mais 12 % : Selon 43 études menées essentiellement en Amérique du Nord, le taux de récidive serait tombé au Canada autour de 12 % au lieu de 17 % (en cas d’absence de soin), au prix d’un traitement de prévention très lourd et couteux. Source : L’Express du 13 décembre 2007, page 114.
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Encore à côté du sujet, la taverne, et quand bien même vous auriez raison, 10 posts de votre part ne servent à rien.
Si je vous comprends, dans la mesure où il y aurait hypothétiquement 10% de récidive vous êtes d’accord avec cette loi, heureusement donc que la bienpensance mode Bayrou n’est pas passé au delà du fantasme.
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Emile Red : voter négativement des posts qui rétablissent la vérité est un comportement disons curieux, pour ne pas dire totalitaire. Nous n’avons donc rien à nous dire...
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Crapulox 8 janvier 2008 13:33Le taux de récidive de 1% est repris par Mr Badinter.
- Certes, ancien ministre de la justice, éminent juriste et sénateur, on peut toujours arguer que ses sources sont mauvaises !
- Pour qui s’attache à la rigueur juridique, cette mesure tant voulue par Sarkobruni est totalement contraire à tous les principes républicains et à l’esprit du droit français.
- Peut-être conviendrait il de méditer encore une analyse de M. Badinter, et je fais un copier coller d’un post que j’ai adressé hier à M. Bilger !- La « rétention de sûreté », telle qu’elle apparaît dans le projet de loi du 28 novembre 2007 est un « changement profond d’orientation de notre justice. [...] Après un siècle, nous voyons réapparaître le spectre de « l’homme dangereux » des positivistes italiens Lombroso et Ferri, et la conception d’un appareil judiciaire voué à diagnostiquer et traiter la dangerosité pénale. On sait à quelles dérives funestes cette approche a conduit le système répressif des Etats totalitaires. »
(Robert Badinter, dans Le Monde, La prison après la peine, 27 novembre 2007).
- Sachez, pour bien mesurer l’état d’esprit du gouvernement dans l’applcation de cette mesure, qu’elle passe AUJOURD’HUI en PROCEDURE D’URGENCE !
- Il s’agit nom de Dieu, de « la présomption de dangérosité définitive » ! Ce n’est pas n’importe quoi !
- Cette mesure est un premier pas vers une sélection administrative de l’être humain. De par son ridicule et son fondement uniquement électoraliste, elle devrait indigner bon nombre de victimes !
- Veuillez me dire quelle différence il peut y avoir entre le chagrin d’un fils dont on a assassiné la vieille maman pour lui voler sa misérable retraite, ou la femme du convoyeur de fonds explosé par une roquette, avec celui de parents d’un enfant victime d’un « pédophile » ?
- Moi je n’en vois pas. Cependant, les deux premiers verront l’assassin sortir après quelqus années pour cause de remises de peine et bonne conduite, alors que les troisièmes pouuront faire un deuil définitif.- C’est la même chose que le fichier ADN. Grâce à M. Sarkozy, nous sommes passés des pédophiles et grands criminels, aux opposants OGM et aux manifestants des banlieues avec 400% d’augmentation du fichier depuis sa création.
- C’est la même chose que le fichier STIC créé en 2003 par le ministre de l’intérieur, qui touche toutes personnes ayant eu de près ou de loin à faire dans une infraction.
- Ce n’est plus l’extrait n°3 du casier judiciaire qui décide si vous avez ou non accès à certaines professions, mais le STIC !
- Les exemples sur internet et les attaques contre les effets pervers de ce fichier ne manquent pas !- Quoi qu’il ait fait, un être humain a droit à son rachat.
- En poussant à l’extrême la vision des choses de Sarkozy (et c’est bien parti pour devenir réalité), il faut supprimer la profession d’avocat, seuls les procureurs seront nécessaires. C’est une image mais elle a tout son sens.- Le Conseil Supérieur de la Magistrature s’est associé à la pétition contre la rétention de sûreté.
- Je tire de tout celà la conclusion suivante, en souhaitant bien sûr qu’on me prouve que je me trompe :
- Il faut rayer de la langue française le mot « prévention ».- Un jour, dans pas longtemps, Fahrenheit 451 deviendra réalité.
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? ??
Vous êtes incroyablement pédant, vous affirmez ce que vous imaginez, il vous faut 5 commentaires pour vous expliquer, ensuite vous m’accusez de turpitudes alambiquées, quant à savoir si vous rétablissez quelques vérités seul vous pouvez souscrire.
Si les moins ont plu sur vos diatribes c’est sans doute qu’elles le méritaient de là à m’en attribuer la paternité vous franchissez le pas alerte.
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Crapulox : vous dites « Le taux de récidive de 1% est repris par Mr Badinter ». Vous avez dû entendre « 20 % » et non « 1 % » car le taux selon une autre étude varie entre 10 et 30 %, ce qui fait une « moyenne » -si on peut dire- de 20 % mais encore une fois il ne faut pas oublier que beaucoup de cas de récidives ne sont pas connus.
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Crapulox 8 janvier 2008 17:40OBS 07/01/2008
- « Vous savez, il va peut-être récidiver un jour »
Soulignant que « le taux de récidive des violeurs est de 1 % », Robert Badinter a relevé que « de nombreuses mesures » existaient pour prévenir la récidive comme « le suivi socio-judiciaire avec injonction de soins, la surveillance judiciaire, l’inscription au casier avec obligation de se présenter à la police pour les criminels dangereux ». « Garder quelqu’un en prison parce que des psychiatres auront dit ’vous savez, il va peut-être récidiver un jour’ c’est une dérive vers une société, une justice que je n’accepte pas », a insisté l’ancien ministre de la Justice.
- Soyons bien d’accord sur une chose, M. Badinter -mais aussi Mme Badinter- ce n’est pas Mme Dati :
- Professeur émérite d’université, mais encore :
- Il est membre de la Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d’administration générale .Il est également membre de la Délégation parlementaire pour l’Union européenne, membre titulaire de l’ Office parlementaire d’évaluation de la législation et membre de la Commission consultative des archives audiovisuelles de la justice.- Si mes souvenirs sont exacts, ils sont tous les deux parmis les plus diplômés de France (si ce ne sont les plus diplômés), et doivent naviguer dans du Bac + 15 ou 18 !
- Maintenant si tu veux, tu peux suivre Rachida dans son point de vue : (Obs 08/01/2008)
- Dati : la rétention de sûreté n’est pas en « rupture » avec le droit- Elle a certainement le bagage juridique suffisant pour opposer à M. Badinter une énormité pareille !
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@ Taverne du Poete. Prétendre que le taux de récidive pour les délinquants sexuels est de l’ordre de 1% echappe au bénéfice du doute pour l’erreur de bonne foi et entre dans le domaine de la simple coquille ou de l’escroquerie intellectuelle. Je ne vois pas d’intérêt à prolonger un débat sur un fil ou une dizaine de personnes votent négativement ce qui semble une évidente et nécessaire rectification. On se reverra sur le prochain fil créationniste
Pierre JC Allard
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Je n’avais qu’une vague idée du taux de récidive, mais j’ai fait l’effort de lire le lien laissé par "la taverne", j’ai également fait une petite recherche internet, et il semblerait que "la taverne" ait parfaitement raison pour un taux de récidive nettement plus important. Merci pour l’information. Je suis également choqué qu’on écrive un article avec des chiffres abhérants sans liens pour les justifier. A tous ceux qui votent négatif pour une correction aussi importante apportée au texte (qu’on soit d’accord avec l’auteur ou pas), renseignez-vous et réfléchissez avant d’agir...
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Crapulox 12 janvier 2008 18:48Le seul problème est que tu te gardes bien de nous dire en quoi ont consisté tes "recherches intrenet"
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Encore et toujours les mêmes articles primaires consistant à démolir tout ce que fait Nicolas Sarkozy
En résumé notre ami censeur écrit « il ne suffira jamais d’une loi, fut-elle de Rachida Dati, pour « empêcher la récidive ». »
Oui,c’est cela,envoyé vos amis voyous faire du bateau en Bretagne et donner leurs des aides sociales ,alors que les victimes doivent subir les traumatismes.
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merci lerma,
chacun de tes commentaires de microcéphale redonne espoir à toute intelligence critique.
continue !
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Entre Badinter et Dati, effectivement il n’y a pas photo : on la pousserait un peu et elle nous rétablit la peine de mort !
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Cette loi est un rétablissement de la peine de mort...
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Un bon article, cependant Lilian Massoulier, a omis une facette de cette loi, que Badinter n’a pas soulevé non plus, étrange.
En effet, quid de la justice populaire, du jury qui a condamné un prévenu à 15 ans plutôt qu’à 20, cette loi est une forfaiture en relégant le jury à un rôle subalterne et dont la décision n’est plus souveraine.
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Crapulox 8 janvier 2008 13:48Non RED, Badinter le dit, mais d’une autre manière :
- « Tout notre système judiciaire repose aujourd’hui sur un principe simple : il n’y a pas de prison sans infraction. Or, là c’est tout à fait autre chose, c’est après la peine que l’on maintient quelqu’un en prison, non pas au titre d’une infraction qu’on lui reproche, non pas au titre d’une infraction pour laquelle il a été condamné mais au titre d’une infraction virtuelle, d’un crime qu’il pourrait éventuellement commettre s’il était libre »
- Lorsqu’il dit « c’est après la peine que l’on maintient quelqu’un en détention », il répond à ta question.
- Il sous-entend sans équivoque, que la décision du jury populaire n’a plus de sens puisqu’on pourra -après qu’il se soit prononcé- condamner sur un crime virtuel, un crime présumé. -
Pour quelqu’un qui considère que continuer à fumer aujourd’hui est un acte de résistance face au fascisme rampant, en effet cette loi s’assimile en un rétablissement de la peine de mort.
Et le sens de la nuance, vous connaissez monsieur le nain rouge au doigt levé ?
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Le sens de la nuance c’est quand un choix est proposé, ici aucun choix, aucun débat, mais le Sarkoshow continue, les groupies saluent et tendent le cul.
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Vos comparaison sont aussi démesurée. Pourquoi ramener ce sujet dans ce poste ?
L’art de détester l’autre pour l’image de nous qu’il nous renvoi...1ère année de psycho ça !
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A ce rythme, nous allons revenir à la peine de mort. Et nous aurons à la fois, encore et toujours des récidives, et toujours plus d’innocents en prison. On peut prédire sans risque qu’à l’avenir il y aura toujours plus de lois circonstancielles toujours à la fois inefficaces et de plus en plus perverses.
Pourtant, je ne crois pas que nous nous dirigeons vers une société sans risques. Il s’agit plutôt d’un déplacement du risque. L’actionnaire fait peser le risque sur le salarié, le risque est glorifié en économie et nié dans le pénal. Pareil pour la présomption d’innocence. Entre la dépénalisation des délits des affaires d’une part, et la stigmatisation de populations visibles, c’est à un mouvement de balance que nous assistons.
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Non, nous ne courons pas à la peine de mort, mais à la détention préventive illimitée pour crimes potentiels.
Nous avons déjà eu un avertissement, sous la forme du projet délirant de surveillance des enfants en maternelle pour repérer les futurs délinquants, vous vous rappelez ? Cette mesure est de même nature, on agrandit ce que pourrait être le futur, et on prend des mesures inutiles pour prévenir ce futur plus ou moins réaliste. Preuve qu’on est ici en plein délire, aucun moment il n’est envisagé que pendant sa peine, le pédophile puise être soigné.
Cette obsession de la récidive potentielle est révélatrice d’un certain état d’esprit, dont une forme mineure empêche de fumer et de conduire trop vite, mais qui finit, sous sa forme majeure, par amener au crime par la pensée, où on enferme les gens au motif que leurs pensées puissent être traduites (un jour, une fois) en acte nocifs ou inconvenants.
Il est également significatif que l’on choisisse (comme vous le dites au détour d’une phrase) un procédé de prévention faisant appel à la construction de prisons. En effet, il semblerait bien que Bouygues (pardon, « Martin ») et Vinci ne soient pas intéressés par le (petit) marché des seringues léthales...
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Certes, on n’est pas obligé d’attendre qu’un criminel ait purgé sa peine pour commencer à le soigner. Mais la fin de la peine ne signifie pas que l’individu est guérri. Cette contrainte complémentaire serait décidée par un collège de psychiatres qui devrait tous les ans déterminer si oui ou non un ex-détenu est adapte à retrouver la société sans risque de récidive. Car c’est bien là tout l’enjeu ! Comment peut-on réinjecter un délinquant sexuel dans la société si on a déterminé qu’il n’était pas guéri. Ce ne sont ni les thérapies pré ou post incarcération, ni les bracelets électroniques qui empêcherons le passage à l’acte incontrôlé de la bête qui sommeillait jusqu’alors. Il serait criminel de ne pas prendre en compte l’avis d’experts et contre toutes les évidences lui offrir la possibilité de nuire à nouveau.
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Crapulox 8 janvier 2008 14:08- Un pédophile est un malade.
- Un braqueur est un malade.
- Un tueur en série est un malade
- Un cleptomane est un malade
- Un homme qui bat sa femme (il paraît qu’ils sont nombreux) est un malade.
- Un exhibitionniste est un malade
- Un distributeur de substances psychoactives illicites est un malade etc, etc..............- Remplaçons les juges par des psy et le tout sera joué !
- Pas de risques DARK MIND, il n’y aura plus de récidives ! -
Juste une petite remarque, puisque cela ne semble gêner personne. Pourquoi les décisions d’enfermement sont-elles pratiquement toujours décidées sur la base d’expertises médicales prodigués par des experts psychiatriques et que cela ne pourrait être le cas pour les libérations. Charge au gouvernement de trouver un système pour éviter les dérives et le maintien arbitraire en détention. J’ai toujours du mal à comprendre cette peur chronique de la psychiatrie... Mais c’est sans doute des réminiscences de l’effet ’Vol au dessus d’un nid de coucou’ !!!
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Crapulox 9 janvier 2008 11:02J’ai toujours du mal à comprendre cette peur chronique de la psychiatrie... Mais c’est sans doute des réminiscences de l’effet ’Vol au dessus d’un nid de coucou’ !!!
- Pas la peine d’aller chercher aussi loin !
- Il suffit de revoir le travail du psy dans l’affaire d’Outreau (et bien d’autres)
- ETANT DONNE LA NOUVELLE CONFIGURATION D’AV, ET L’OBLIGATION D’ACCEPTER LES POPUPS, JE QUITTE DEFINITIVEMENT CE SITE, EN SALUANT TOUT LE MONDE, Y COMPRIS LES ADVERSAIRES.
- LONGUE VIE A CERTAINS AUTEURS QUI NE DOIVENT PAS Y ETRE POUR RIEN, JE PENSE TOUT PARTICULIEREMENT A M. BILGER DONT L’ACTIVITE COMMERCIALE EST PLUS IMPORTANTE QUE L’ACTIVITE JURIDIQUE.
- J’AI SUFFISAMMENT INVESTI DANS LES ANTI VIRUS ET LES LOGICIELS DE NETTOYAGE.
- BONNE CONTINUATION A VOUS TOUS.
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La psychanalise peut tuer l’esprit avant le corps sans laisser de trace... d’où une méfiance légitime. Cela dit c’est pour moi la médecine du futur.
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Le projet d’interdire de fumer dans les lieux publics était dans les cartons bien avant que Sarko soit élu, ne mélangeons pas tous les problèmes.
« Le rêve, l’illusion d’une société sans risque, presque stérile, est en marche. »
En même temps, la société n’a jamais paru avoir autant de dangers : OGM, pollution, réchauffement climatique, terrorisme, grippe aviaire, crises mondiales...
Qui peut croire qu’on tend réellement vers un monde aseptisé ?
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J’approuve complètement M Badinter et son combat contre la peine capitale mais son argument porte hélas sur la forme : si, effectivement, on ne peut pas mettre quelqu’un en prison pour un crime non commis et par conséquent, on ne peut enfermer quelqu’un qui a déjà purgé sa peine, rien n’empêche le gouvernement de modifier les lois pour allonger les peines : le principe sera différent mais le résultat serait le même.
L’article ici parle d’individus dangereux. Une question qui me semble importante est : ces individus sont ils malades ou non ? Sont ils responsables ? S’ils ne sont pas responsables, que faire d’eux ? Les soigner dans des centres spécialisés ne reviendrait il pas à les enfermer ? Et s’il fallait les soigner à vie, cela ne reviendrait il pas à les enfermer à vie ?
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Crapulox 8 janvier 2008 14:38Non MJOLNIR, Badinter ne soulève pas le problème de l’allongement des peines, pour la raison fort simple que c’est difficilement réalisable, et que même Bruxelles s’y opposerait.
- Sans entrer dans les détails, une condamnation aussi longue qu’elle puisse s’apparenter à une peine de mort n’est guère possible.- Dans ton deuxième paragraphe, tu soulèves une question qu’il ne faudrait peut être pas poser aux parlementaires qui aujourd’hui ont commencé à faire passer la loi en « procédure d’urgence » !
- Comme tu dis, si on les garde après la peine parcequ’ils sont malades pour ne pas maîtiser leurs pulsions, c’est donc qu’ils sont totalement irresponsables.
- S’ils sont totalement irresponsables, selon le 122-1 du Code pénal, (premier paragraphe) ils ne doivent pas être jugés.
- Si on veut leur appliquer le second paragraphe (responsabilité atténuée) on ne peut les déclarer totalement irrécupérables et les enfermer à vie.
- Mais bon, une loi bancale de plus ou de moins........
- Mais c’est le principe qui inquiète.
- Raffarin nous a balancé le coup de la participation forfaitaire de 1€, et vu la modicité de la somme personne n’a rien dit.
- La brêche était ouvert et le principe admis, nous avons les franchises médicales et nous en aurons encore d’autres demain.
- Comme il faudra se faire aux lois répressives, et tant pis si elles bafouent les principes Républicains et le reste. -
« Comme tu dis, si on les garde après la peine parcequ’ils sont malades pour ne pas maîtiser leurs pulsions, c’est donc qu’ils sont totalement irresponsables. »
Oui mais dans ce cas, on les enferme dans des hopitaux psychiatriques. Hopitaux, prisons, dans les faits, cela ne vient il pas un peu au même ? N’y a t il pas là une hypocritie de notre part en nous leurrant avec le fait que sur le papier, ce ne sont pas des prisons mais des hopitaux psychiatriques ?
Le traitement dans les hopitaux est sans doute plus humain mais les prisons, théoriquement, ne devraient pas mal traiter les prisonniers.
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Crapulox 8 janvier 2008 17:12Regarde Mjolnir :
- Article 122-2
N’est pas pénalement responsable la personne qui a agi sous l’empire d’une force ou d’une contrainte à laquelle elle n’a pu résister.
- Ce n’est pas le cas des pédophiles ça ?
- Ce ne sont pas leurs pulsions qui les pousse à agir ?- Alors, pourquoi la juridiction répressive ?
- S’ils sont malades ils doivent avoir le régime des irresponsables et finir en psychiatrie.
- Mais les faire passer par la case prison pour ensuite les mettre dans ces centres pour les fous (je résume)c’est une peine à vie qui n’existe pas (et n’est pas concevable) en droit français.
- Responsable : prison et tu purges ta peine
- Irresponsable : tu vas en psy.- Cette loi est une insulte à l’entendement et à l’humanisme, même au sens le plus restrictif du mot.
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BONJOUR AUX DROITS DE L’HOMMISTES
Pour éviter toute polémique stérile je suggère de rétablir la peine de mort pour les assassins d’enfants et autres personnes faibles .
Cela , réfléchissez y , simplifierait sérieusement le débat .
Economie de soins , de locaux , pas de récidive possible .
Je suis un barbare et je l’assume .
Notre ami Lilian Massoulier dont j’apprécie en général les articles pour leur fond et leur style m’avait fortement énervé quand il avait pris la défense de bertrand Quantat qui me semble être un de ses amis . Le Quantat en question est libre aujourd’hui après avoir fait quatre ans de prisons /huit pour le meurtre de son épouse ou compagne c’est comme vous voulez . C’est pas cher .Merci pour lui .
Vive la république quand même .
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« »« Economie de soins , de locaux , pas de récidive possible. »« »
On pourrait même étendre le système à d’autres catégories de personnes, dès lors qu’il y aurait « économie de soins, de locaux ». Non ? Vraiment ?
La « société de civilisation » est bien en marche.
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Crapulox 8 janvier 2008 16:03Très bien ton post LUDO.
- Mais tu aurais du le mettre tout simplement, sans répondre à Cambronne.
- D’abord il ne le comprendra pas, ensuite c’est lui faire trop d’honneur.
- Je dis un peu la même chose à 5A3N5D. -
SALUT LUDO
Relis moi et tu verras que je ne mets absolument pas Cantat et Dutroux dans le même sac . Je faisais simplement référence à un autre article de Lilian qui m’avait énervé parce qu’il faisait une fois de plus passer les criminels avant les victimes .
Il est un peu facile de considérer comme des imbéciles ou des barbares ceux qui pensent que la question sur la peine de mort peut être posée .Je croyais que la gauche était contre les tabous !
Ton histoire de tondeuse à gazon est parfaitement nulle .
Quant à notre « ami »corse je lui demanderais ce qu’il pense de la condamnation à mort suivie d’effet du préfet Erignac ?
Salut et fraternité .
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LUDO
Je relis ton post et je trouve que vraiment le PS a de l’avenir avec des types comme toi .
Ce coté donneur de leçon , coeur généreux est décidèmment votre marque de fabrique .
Indécrotables !
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LUDO
Je corrige un peu le tir car ton dernier post me convient mieux .
Cependant garde toi bien de me prendre pour un type répressif parce que je fus soldat , cela n’a rien à voir . J’ai réfléchi à la peine de mort et elle ne me parait pas plus barbare que de laisser croupir quelqu’un trente ans en prison . Je crois en la rédemption par le chatiment et cela uniquement pour les pires des criminels :tueurs et violeurs d’enfants , femmes ou vieillards .
Curieux , non ? on a le droit de me contredire mais pas de me prendre pour un con , une brute ou un barbare .
Salut et fraternité .
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@ Cambronne.
Jusqu’à quel age est-on un enfant ? Et imaginons, pour rire (si on peut trouver ça drôle), que le coup mortel soit donné quelques minutes avant la date anniversaire, mais que la mort n’intervienne quelques minutes après l’heure de la majorité....
Et qu’est-ce qu’une personne faible ? Etc.....
En droit, c’est l’acte qui est puni. Point à la ligne.
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Cambronne
« Je crois en la rédemption par le chatiment et cela uniquement pour les pires des criminels:tueurs et violeurs d’enfants , femmes ou vieillards . »
La redemption n’a de sens que si elle est librement concentie. Il n’y a pas de redemption dans un chatiment qu’on inflige contre la volonté.
Vous semblez croire en une vie après la mort ? (puisque vous parlez de rédemption dans la peine de mort)
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BRAVO LUDO
Tu es bon et intelligent et en plus socialo !
Que demande le peuple ?
Je suis tout à fait d’accord avec toi au sujet du système américain !
Je ne suis pas non plus pour la peine de mort , c’était ma manière à moi de couper court à cette vaine polémique sur cette loi qui n’est pas encore votée mais qui me parait répondre à une nécessité : empècher les malades irrécupérables (cela existe même au paradis socialiste ) de récidiver .
Bien amicalement mon cher Ludo !
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Crapulox 8 janvier 2008 19:02@ CAMBRONNE.
- Je m’exprime sur ce fil depuis un certain temps, sur une loi qui va être prise avec les forceps, qui est contraire aux valeurs et aux règles de conduite de notre société.
- Elle est contraire aux principes fondamentaux du droit français.
- Elle est inique, et ouvre la porte à des dérives extrêmistes.
- J’émarge à l’avis de M. Badinter (et il me paraît difficile si on a un tant soi peu de bon sens de ne pas y adhérer) parceque je suis un (vieux) juriste pur et dur.
- Qu’on soit d’accord ou pas avec Badinter ou moi, qu’une loi de « présomption de dangérosité définitive » ne peut être que l’oeuvre d’un fou avec la complicité de « sa » représentation nationale, n’est pas un problème.- Mais que dans ce contexte,on interpelle l’« ami » Corse pour lui parler de « l’affaire Erignac », là je considère qu’on intervient pour foutre la merde.
- Alors, quitte à me répéter, je dirai à Cambronne, que pour s’adresser à moi, il doit se tenir à 6 pas réglementaires, rectifier la position, donner le « coup de boule », se présenter et saluer réglementairement.
- Et lorsque je donnerai l’ordre de repos et l’autorisation de parole, il pourra s’exprimer.
- Je lui ai déjà communiqué mes états de services.
- Ne me fâchez pas avec la Légion Cambronne, ce serait dommage !
- Allez, rompez ! -
En appliquant rapidement la solution de Cambronne (qui ne mâche pas ses mots), nous aurions échappé au scandale judiciaire d’Outreau. Il faut toujours voir le côté positif des choses.
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Crapulox 8 janvier 2008 23:03Dites moi LUDO, mettriez vous en doute les facultés de visionnaire et la politique de changement de Sarkobruni ? :-
- Bon, d’un autre côté vous nous laissez entendre que nous en serons débarrassés en 2023 !
- Vous êtes pardonné. -
Une question tout de même Cambronne, quel est le crime le plus grave : tuer dans l’urgence (un vieux au cours d’un cambriolage) ou tuer en toute conscience et en masse (amiante, sang contaminé...) ?
Le résultat du jugement par évaluation du délit est dangereux, surtout pour quelqu’un qui défend des idées de droite, rendez-vous compte le nombre de patrons responsables directement de décés en place de grève et sous le couperet.
Ne croyez pas que je dis ça par gauchisme primaire mais, le cas d’un village, en Normandie je crois, où Valéo, et donc son patron, a contaminé jusqu’aux gosses, montre bien que le meurtre d’enfants se cache dans tous les aspects possibles, guillotinons donc.
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SALUT CRAPULOX
c’est quoi vos états de service ? Fonctionnaire de préfecture ? Je crois sans vouloir entrer dans votre polémique que votre ton ne convient pas et que c’est vous qui me devez le respect .
Comme le respect ne se commande pas , faites comme bon vous semble j’éviterai désormais de m’adresser à vous .
Salut et fraternité .
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EMILE
Vous me décevez là , c’est quoi cet amalgame ?
Je confirme , je ne suis pas pour la peine de mort . Ma position était une forme de trollage .
Cependant je suis en parfait accord avec le projet de loi sur le maintien en détention des gens dangereux .
Salut Emile et fraternité .
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Cambronne ne vous faites pas stupide, vous dites "je suis en parfait accord avec le projet de loi " et seriez contre la peine de mort, je vous sais intelligent et capable de comprendre que cette loi est une peine de mort, différée mais réelle, la pire de toute les peine de mort qu’est l’enfermement à vie.
D’autre part, historiquement , vous n’êtes pas sans savoir se que peut cacher un enfermement hors système judiciaire sous contrôle d’un jury populaire,, les exemples à l’est et en Asie sont assez nombreux pour voir le danger de la confusion entre judiciaire et executif.
En citoyen démocrate vous ne pouvez pas cautionner ce genre de dérive.
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EMILE
Là je vouscomprend mieux sans forcèment être d’accord avec vous .
Je vous reprenais sur l’amalgame que vous faisiez entre un polueur et un tueur d’enfants . a ce compte là tout fumeur est un criminel qui a pu dans sa vie faire mourir ses enfants ou ses proches d’un cancer du poumon .
Pour revenir au débat , il ne s’agit pas de garder les "malades" définitivement en prison mais d’éviter que se promènent des bombes ambulantes . La décision de sortie sera révisable tous les ans .
J’ai été pendant dix ans gérant de tutelle et parmi mes "protégés" j’avais des mecs pas tristes qui allaient régulièrement en HP et qui étaient potentiellement dangereux ; j’ai eu à discuter souvent avec leurs voisins qui en avaient peur et qui réclamaient un enfermement définitif . Ces voisins là ne m’ont pas semblé être plus à gauche qu’à droite mais je vous garantis qu’ils avaient peur .
Je tenais des propos lénifiants en accord avec les psys pour leur expliquer (aux voisins ) que ces mecs n’étaient pas dangereux pour les autres et les PSYS n’en savaient pas plus que moi la dessus . Ils n’avaient encore tué personne c’était notre seule certitude .
J’ai des collègues qui se sont fait sauvagement agresser et j’avais la chance d’être grand et fort et surtout de ne pas avoir peur d’eux .
En conclusion ce n’est pas simple et je crois que le clivage droite gauche ne devrait pas jouer sur ce sujet .
Salut Emile et fraternité .
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Le problème n’est pas qu’on enferme des malades dangereux mais la dérive que ce genre de loi peut engendrer.
Comme il était dit plus haut, il existe déjà des HP pour malade dangereux où certains finiront leur vie et point besoin de meurtre ou crime, Cadillac, entre autres, qui est près de chez moi a cette triste réputation, donc cette loi n’a pas lieu d’être si ce n’est qu’il y aurait d’autres intérêts en jeu.
La justice hors sentimentalisme doit être rendu par un tribunal indépendant avec juge et jury, et la décision est souveraine, ce n’est certainement pas à l’état de prononcer une rallonge de peine, chaque décision judiciaire doit être indépendante de tout autre pouvoir, ceci est la garantie de la démocratie.
Dans le cas contraire quelle est la garantie d’un justiciable de n’être pas juger pour autre chose qu’un délit ou un crime ?
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Il y a tout de même de bonnes chances que cette loi ne soit, de toute façon, jamais appliquée...
Le seul aspect qui serait applicable immédiatement est l’aspect rétroactif que propose certains amendements. Ces aspects là seront censurés par le conseils constitutionnel car contraire à la constitution. La loi finale ne sera donc appliquable que dans 15 ans. D’ici là, le sarkozysme aura fait long feu (je ne peux pas imaginer qu’il dure 15 ans !!) et l’alternance aura permis à un gouvernement plus sage d’abroger cette loi, ou de l’amender suffisement pour qu’elle n’ai plus de substance.
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Crapulox 8 janvier 2008 14:55Désolé pour la rectification GUIL
- Si les centres fermés pour pédophiles dangereux en fin de peine n’entreront véritablement en fonction qu’en 2023, le projet de loi n’étant pas rétroactif, le premier des centres fermés à Fresnes pourra héberger dès fin 2008 ceux qui ne respecteront pas une mesure de surveillance électronique. « Le premier centre ouvrira à Fresnes, en septembre 2008, (avec) 40 places », avait annoncé fin décembre la ministre de la Justice Rachida Dati. Cependant, a précisé lundi la Chancellerie, les centres fermés —baptisés « centres socio-médico-judiciaires »— pourront accueillir avant cette date [ndlr, 2023] des ex-détenus « qui ne respecteraient pas les obligations liées » au placement sous surveillance électronique mobile (PSEM ou bracelet électronique).
- Dixit « la Cancellerie »
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Ce n’est pas la même chose... La loi prévoit déjà que quelqu’un qui est soumis au régime du bracelet mais le transgresse est puni, en général par un retour en prison. S’ils retournent dans un centre psycho-judiciaire au lieu de la prison, pour le coup ce n’est pas plus mal.
Ensuite on peut être pour ou contre le systeme de bracelet au lieu de la détention, mais au moins on reste dans les principes de la justice et de la loi.
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Crapulox 8 janvier 2008 15:55Bien sûr GUIL, sauf que le « non respect » des mesures électroniques, comme tu peux le lire, mène à l’établissement psycho-judiciare. Ce ne sont plus les anciens textes qui s’appliquent, mais la nouvelle loi. Elle n’attend donc pas 2023.
- Par ailleurs j’aimerais avoir ton avis sur le caractère obligatoirement dangereux d’un non respect des mesures électroniques.
- Si le bonhomme rentre à la maison avec 1h de retard, celà a-t-il obligatoirement un lien avec « des intentions récidivistes » ?
- Enfin, tu parles du bracelet en lieu et place de la détention.
- Non, c’est également le bracelet après avoir purgé la peine et qui entre dans les mesures de suivi.
- Tu sais, le dernier des ânes est capable de régler tous les problèmes par l’incarcération, c’est effectivement la solution la plus expéditive et qui ne nécessite pas de penser.
- Un peu comme les augmentations !
- Eichmann et Heydrich aussi avaient opté pour les manières expéditives.
- M. Badinter lui, parle des positivistes italiens. Mais c’est la même chose.
- Je crois que, lentement, subrepticement, on assassine la démocratie. -
Article vraiment pas à votre hauteur Lilian. Gardez cette prose libertaire pour des causes qui en valent la peine. Nous parlons ici (chiffré par des psy) de DIX individus abominables qui ont brisé des centaines de vies, sans parler de celles abusées, torturées ou tuées.
Il y a dans le système judiciaire et pénal, mille cas plus dramatiques et urgents que le sort de ces barbares.
« Et quand bien même le taux de récidive serait ramené à 0, les pédophiles, eux, existeraient toujours, malheureusement » : réflexion de haut vol !!!
L’anesthésie rampante de notre société est un fait. Mais ne confondez pas tout, il ne s’agit pas de téléphone portable, ni de récupérer des gosses à la maternité et de les interner « au cas où ».
Je vous conseille l’article de Philippe Bliger, très bon pour le coup. On n’est pas obligé de boire systématiquement la soupe de Badinter, ni de Simone Veil.
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Crapulox 8 janvier 2008 18:16MESCALINE : Cactus hallucinogène !
- Je ne vous réponds même pas !
- Par contre, veuillez éviter de venir sur ce fil faire de la pub à M. Bilger !
- On le lit malheureusement déjà trop comme ça.
- Et puis, il a encore beaucoup d’obstacles à franchir pour accéder au sommet de la hiérarchie judiciaire.
- Donc, pour moi, ses positions sont sujettes à caution.
- Inutile de me répondre -
Merci la crapule, vous êtes très rigolo
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« Et la société d’aujourd’hui se veut sans risque » ...
Débarassez-vous de Sarkhozy au plus vite alors car votre pays est vraiment en danger avec un tel irresponsable au sommet ! Il va finir par vous concocter des émeutes et une guerre civile à moyen terme et il fait de la France la risée des autres Nations avec ses comportements d’ado de riche attardé !
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haddock 8 janvier 2008 18:14Brunisa et Carnico se mettent en conjonction pour annoncer la naissance de leur fils Ornicar .
La coordination sera annocée ultérieurement .
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@ Lilian, Massoulier
Ce projet de loi Dati s’apparente beaucoup au système « pre-crime » dans le film « minority report » film dans lequel on arrêtait préventivement des « criminels d’intention » ! Parce que Dati ne s’arrêtera pas là ! Pour peu qu’un « expert-psychologue » découvre un jour un moyen « infaillible » de dépister les pédophiles n’ayant encore jamais passé à l’acte , il suffira , selon le même raisonnement sur lequel se fonde l’actuel projet de loi Dati , de les embastiller avant leurs exactions !
Si l’on voulait réellement obtenir une prévention des récidives , on pourrait très bien imaginer qu’un assassin d’enfant ou pédophile récidiviste soit , à sa sortie de prison , simplement contraint de porter à vie un bracelet électronique par décision de la cour d’assises , ce qui aurait une valeur dissuasive certaine contre les rechutes !
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Crapulox 8 janvier 2008 19:18Parfaitement !
- De plus il existe tout un arsenal de prévention (lire plus haut) !
- Seulement voilà, tous ces suivis personnalisés monopolisent du monde et coûtent cher !
- L’enfermement général est beaucoup moins onéreux.- Tiens, savez vous pourquoi Rachida tient à faire passer les divorces des avocats aux notaires ?
- Parceque chez ces derniers, l’assistance juridictionnelle n’existe pas, et que, comme beaucoup de divorcés par consentement mutuel ne sont pas riches et demandent cette aide pour payer leur avocat, ce serait toujours ça de moins à débourser pour l’Etat !- Soyez certains, que derrière chaque mesure, vous trouverez une motivation financière.
- C’est bien pour ça, que beaucoup seront invraissemblables !
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bonne année doc !
je pensais justement à la même référence : mais qui va jouer le rôle de tom cruise ?
pour l’instant, il n’y a pas encore de dissidence dans le camp du présidator... qui va commencer à ouvrir les yeux ???
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@ Mescalina la réaction à l’encontre de cette loi ne porte sans doute pas tant sur le sort des « 10 abominables » (qui seraient d’ailleurs presque gâtés avec un centre « socio-médico-judiciaire » de 40 place, seraient-ils déjà plus nombreux, on nous aurait menti ?), que les possibles dérives qu’elle permettrait, par son principe même, qui est flou.
En effet, concernant la dangerosité potentielle, qui peut dire où se situe le seuil de risque socialement admissible ???
Ne pourrait-on imaginer à terme que tout bagarreur compulsif, voire toute personne un peu nerveuse, et pourquoi pas, allez, tout quidam parlant un peu fort sur la voie publique, aille faire son petit tour en maison de reconditionnementaprès un bref séjour en prison ???
Le système actuel, lequel il est vrai ne répond pas à certaines graves interrogations au sujet du devenir d’êtres humains « non insérables » (?), préserve néanmoins un espace où le débat pourrait être sereinement organisé si des hommes de bonne volonté en avaient les moyens.
Le projet de loi tel que je crois le comprendre permettra au contraire, par son principe, un basculement (qui a dit « rupture » ?) vers une pente savonneuse et nauséabonde, où le curseur de la dangerosité potentielle pourrait atteindre insidieusement, au fil des réformes et des « tours de vis » approuvés par une population soumise au conditionnement abrutissimo-médiatique, des niveaux extrêmement bas.
A noter enfin : plus les sociétés sont normatives, plus elles sont susceptibles de générer de la violence. Le nombre d’individus-anormaux-potentiellement-à-reconditionner augmente alors selon deux facteurs : cette violence latente ajoutée à la simple variabilité des normes.
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Crapulox 8 janvier 2008 19:44@ Samregarde.
- Tout à fait exact.
- Mais voyez vous, vous passez sous silence un facteur qui permettra tous les abus et toutes les dérives.
- La disponibilité des cerveaux et l’état d’esprit des « citoyens » !
- Un exemple ?
- Le soir même de l’interdiction de fumer, les riverains se sont élevés contre les nuisances sonores de ceux qui fumaient sur les terasses ou dans la rue.
- Plaintes pour tapage nocturne !
- Avec des cerveaux aussi permissifs et aussi tôlérants CHARKO (phonétique !) et RACHIDA (ou bientôt le suivant) ont de beaux jours devant eux !- Mais c’est vrai qu’il tient à protéger les enfants le « président » :
- Ils lui servent bien pour sa pub !
- « bonne chance mon papa » !
- Le fils de Carla, filmé sur ses épaules pendant des heures à Petra (emmitouflé dans une parka par 40° à l’ombre pour qu’on ne voit pas sa tête.......)- « Lénine réveille toi, ils sont devenus fous » (Sardou)
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par samregarde (IP:xxx.x4.83.196) le 8 janvier 2008 à 18H55
@ SAMREGARDE
A commentaire non crapuleux réponse cordiale : vous ressortez cette bonne vieille rengaine qui a engendré le « on ne fait rien » depuis des lustres. La quasi totalité des prison est remplie de délit « mineurs », criminels compulsifs et pédophiles ne représente qu’une infime minorité de la population carcérale. Cette loi s’appliquerait à eux.
Bien sûr cela pose des questions et des interrogations, vous avez raison sur de nombreux points, mais avancez un argument aussi faible que :
« tout quidam parlant un peu fort sur la voie publique, aille faire son petit tour en maison de reconditionnementaprès un bref séjour en prison ? »
C’est tendre le baton pour se faire tapper... sévèrement.
Réfléchir sur la distinction entre les droits de l’homme et les droits de la société, voila le vrai débat.
Maintenant permettez moi de dire une fois de plus que le projet est clair, délimité, ne s’appliquera qu’à des cas extrêmes, et que le sort de ces ordures (oui oui, pas d’accord ?) ne m’intéresse pas. Un centre qui coutera cher au contribuable est déjà un bien grand luxe à la limite de l’acceptable en ce qui me concerne.
Meutre prémédité : 15 ans, homicide involontaire : 4 ans, etc etc. Les chiffres sont faux et peu importe, car de toute façon non raisonnablement justifiables. Je suis personnellement pour un durcissement massif des peines pour les pédophiles et les tueurs. Certains cas pathologiques devraient rester au trou. C’est bien plus pénible que la peine de mort.
Et on va leur offrir un beau centre sur équipée en personnel pendant qu’on laisse crever des centaines de personnes brisées par la vie dehors. J’arrète là cela m’énerve, j’ai envie de bien digérer.
Bien à vous.
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Crapulox 8 janvier 2008 22:30« que le projet est clair, délimité, ne s’appliquera qu’à des cas extrêmes, »
- Il en sait des choses « le cactus hallucinogène » !
- Aurait-il participé à l’élaboration de la loi ?
- Effectivement vous devriez aller rapidement digérer et entretenir votre culture sur TF1 !
- Veillez surtout à vous endormir très vite devant le petit écran ! -
que le projet est clair, délimité, ne s’appliquera qu’à des cas extrêmes," Il en sait des choses « le cactus hallucinogène » ! Aurait-il participé à l’élaboration de la loi ? Effectivement vous devriez aller rapidement digérer et entretenir votre culture sur TF1 ! Veillez surtout à vous endormir très vite devant le petit écran !
Je suis déçu la, deux fois la même blague, tu fléchis petite crapule
Paranoia, délires psychotiques, hallucinations... Je me demande qui est le cactus dans cette affaire
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Pour les cas extrèmes il existe déjà des mesures en HP fermé...
Rien ne sert de créer de nouveaux centres sans idées derrière le tête.
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@ Brinb66
Non. Ne confondez pas tout s’il vous plaît.
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Battement d’elle 8 janvier 2008 19:26Ce qui est surtout grave : c’est que l’on considère ces personnes comme malades et que la première peine soit la prison sans prise en charge thérapeutique... alors que ça serait cela oeuvrer dans le bon sens. ça me fait peur ce genre de projet : On peut imaginer les dérives.....ces personnes vont-elles servir de cobayes à l’expérimentation pharmaceutique ???
Oui ce président est dangereux : il n’a qu’une politique : c’est le paraître... il utilise tous ceux qui peuvent servir de décor à son image... ils n’hésite pas à mettre en scène ses enfants et ceux des autres : à ce propos... j’ai été écoeurée d’apercevoir une photo du personnage tenant par la main un enfant.... non, pas le sien comme on pouvait le voir il n’y a pas si longtemps...mais celui de sa maîtresse du moment : je me suis demandée quelle pouvait être la réaction de son enfant à lui en voyant de telles images ?????
N.S. pousse le bouchon un peu trop loin..... et même les gogos qui ont voté pour lui commencent à se réveiller : à apprécier le bonhomme dans toute sa ’’vraiitude’’
Laissons le s’enliser chaque jour un peu plus : le peuple va se réveiller... ce n’est qu’une question de jours !
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Crapulox 8 janvier 2008 19:48Lisez mon post juste au dessus du vôtre Battement d’elle.
- Vous verrez que ça ne viendra -malheureusement- pas aussi vite que vous le dites ! -
« ces personnes vont-elles servir de cobayes à l’expérimentation pharmaceutique ? ? ? »
Les experts c’est ce soir sur TF1 je crois, non ?
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Crapulox 8 janvier 2008 22:06Ah ! il (elle) ne se schoote pas à la « mescaline », je me suis trompé !
- Sa drogue c’est TF1 !
- Vous avez tout compris ! -
« Sa drogue c’est TF1 ! »
Décidément ton neurone est agité ce soir, vas y post post post tes hallucinations
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Je vous serai gré, comme tant de journalistes, de ne plus utiliser le terme de « pédophile », qui désigne improprement les auteurs de crimes sexuels sur enfants. Il se trouve qu’en France c’est le passage à l’acte qui détermine la culpabilité.
Or la pédophilie est une attirance qui ne présume pas de l’acte.
Beaucoup de pédophiles vivent en France sans jamais être passés à l’acte, bien conscients des dommages qu’ils pourraient causer chez un enfant.
Les mettre dans le même sac que des criminels sexuels a peu de chances de rendre le sujet moins tabou et de permettre à la pédophilie et ses conséquences d’être maîtrisés et assumés par les intéressés.
D’autre part, le traumatisme des attouchements sur mineurs semble, avec le maintien d’une confusion totale entre viol, attouchements sur mineurs (dont le consentement n’est pas pris en compte et compte pour viol), et torture ou meurtre, s’être déplacé du champ personnel et psychologique, au champ social.
L’enfant est donc doublement traumatisé, par ce qu’il a vécu, et par la réputation sulfureuse et taboue de ces crimes, qu’on n’hésite pas à placer au dessus du meurtre, de la torture, etc...
Il est peut-être temps pour les médias de réfléchir à un traitement plus différencié de ces crimes, et de les débarasser de ce voile pudique, pour détacher ce qui relève de la souffrance personnelle, de ce qui n’est qu’un soubressaut d’opprobre communautaire.
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La peine de mort nous dit Cambronne...Pourquoi pas ? Mais notre éminent sabreur oublie quelques petits à coté ! Le fait d’assumer ses actes, par exemple. Quand un juré vote pour une peine aussi grave,le minimum syndical c’est d’assister à la petite cérémonie matinale, non ? Celà n’a l’air de rien, mais selon Frédéric Potcher, cette mignonne obligation aurait entrainé la désuétude du chatiment suprême en Belgique. Comme chacun le devine, les malheureux jurés n’apprécient guère de se lever à l’aube... A méditer donc.
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Comme d’habitude, la démagogie va ajouter un xeme texte inutile à nos lois déjà passablement compliquées. Il faut quand même dire qu’existe déjà en France la possibilité du placement d’office en hôpital psy. Et pour ceux qui croient que ce placement est une sinécure, je les invite à faire un tour dans les pavillons d’isolement, comme par exemple à Cadillac.
Nous avons déjà les outils. Et s’ils ne fonctionnent pas suffisament bien au gout des lyncheurs, c’est qu’il y a une limite au pouvoir que nous avons d’organiser notre société. C’est quand même un comble que l’on nous rabache sans cesse que le pouvoir est impuissant dans le domaine économique, et de prétendre dans le même temps qu’il peut tout pour prévenir le crime.
Vous avez dit schizophrénie ?
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Tout à fait, on généralise le zoom sur la délinquance de rue, sur la criminalité de bazar, sur les exactions de tout poil, mais on va chercher les kidnappeur à N’Djamena, on soutient les patrons voyous (assassins ?) et pire on pond des décrets poussant au suicide...
Mais il n’y en a encore pas assez, on veut nous vendre de nouveaux crimes en plaçant la charrette avant les boeufs, on determine de nouvelles peines sans déterminer qui y sera assujetti, nouvelle forme de goulag ou camp de redressement, toute la panoplie est inscrite dans le projet Dati/Sarko, la psy au rang d’arme judiciaire alors que jusqu’à présent elle jouait plutôt un rôle modérateur.
Toute cette armada législative révèle un désir de judiciarisation de la société où chacun est coupable et passible de rétortion au mieux, de répression au pire.
Chaque loi actuellement en débat comporte son couplet judiciaire, son verset taxe et le pendant économique, la mafia au pouvoir nous saigne virtuellement et exige de nous un silence religieux avant de nous saigner réellement et de nous bailloner en force. L’état vampire se porte bien, se nourrit bien.
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Il n’y a pas que les pédérastes - appelés abusivement pédophiles - qui soient dangereux même après leur sortie de prison ou d’hôpital psychiatrique mais aussi toute une série de criminels inguérissables en l’état actuel de la médecine. Evidemment, pour ces personnes, se pose aux pouvoirs publics la question de leur remise en liberté après la fin de leur peine.
Mais il faut prendre en compte aussi les innocents condamnés pour des crimes imaginaires et classés de ce fait dans la catégorie des irrécupérables. C’est aussi de ces personnes-là qu’il faut se soucier.
En effet, à partir du moment où une personne est happée par un juge d’instruction, clé du système pénal français, elle a en général de grandes chances de se retrouver aux assises, puis condamnée.
Aucune loi ou règlement n’impose aux magistrats chargés des affaires criminelles un contrôle régulier de leur santé mentale par un psychiatre .
Voilà des gens, en principe équilibrés au départ, qui pendant presque quatre décennies, n’auront de rapports professionnels qu’avec des criminels. Déjà, ceci influence fortement leur façon de considérer l’humanité.
De plus, maintenant que la magistrature n’est plus l’apanage d’un seul sexe, beaucoup de magistrats ont tendance, par facilité, à se marier, concubiner ou simplement copuler avec des collègues, fermant ainsi davantage la porte au monde extérieur (non-carcéral). Certains couples de magistrats spécialisés dans la criminalité depuis des décennies, en arrivent ainsi à rompre progressivement avec leurs amis et leur famille.
On a beaucoup insisté sur l’affaire d’Outreau, mais il y a des milliers d’affaires d’Outreau en France et des milliers d’innocents emprisonnés et considérés comme irrécupérables parce qu’ils ont eu affaire à des juges qu’il aurait fallu détacher depuis longtemps dans d’autres activités. Il s’agit d’un vrai problème dont personne n’ose parler alors qu’il s’agit d’une évidence.
vraitravailleur
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Au dernière nouvelles, les actions en Bourse de TF1 et M6 sont en train d’exploser..... Un nouveau cadeau du princident à ses amis, il vient d’annoncer la fin brutale de la pub sur le bientôt défunt service public......
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Crapulox 8 janvier 2008 22:50Bon, la pub, ce ne sera pas vraiment un mal......
- Mais c’est significatif ! -
Devinez qui va donc palier au manque à gagner, en attendant les funérailles de première classe ?
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Crapulox 9 janvier 2008 10:37Franchement, je ne vois pas !
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Bonjour lilian
Très bon article.
Le pédophile est devenue l’arme fatale du président, il sait qu’aucun français n’y résiste, il sait que la culpabilité intérieure qu’il soulève sur les pensées inavouables des uns et des autres qui nourrissent leurs fantasmes et leurs excitations les empêchera de s’opposer à toutes mesures concernant la pédophilie, même les plus inhumaines.
Il sait qu’intérieurement beaucoup les conçoivent morts, une façon comme une autre de circonscrire ses propres impulsions secrètes, c’est pour cela que les psychiatres disent qu’il n’est pas interdit de fantasmer mais de passer à l’acte.
Je ne vais pas m’appesantir sur le drame des agresseurs et des victimes, mais plutôt soulever l’évolution régressive que cela entraîne.
Bien sur personne n’est à condamner, même pas le président dont le comportement hypocrite est généré par celui d’une bonne partie des français.
L’histoire raconte que la souris pour aller récupérer sa queue coupée par un train, en perd la tête au retour. Sur la pédophilie les français font de même, il suffit de leur agiter un risque potentiel bien orchestré médiatiquement sur leur tête blonde pour qu’ils deviennent incapable d’une réflexion quitte à y perdre leur tête, c’est à dire leur liberté individuelle, le principe philosophique libéral auquel il se réfère tant en économie et qu’ils ont déjà perdu avec le retour du « libéralisme capitalistique », ceci expliquant cela car pris dans la philosophie totalisante « entreprenariale » on fini par trouver la démocratie et la liberté laxiste.
Pourtant le risque majeur que court leur tête blonde n’est pas celui mineur de la pédophile mais celui majeur de la pollution de l’activité économique de leurs parents.
Même s’ils en ont conscience cela ne les chagrines pas plus, puisque soumis à leurs impulsions productivistes et leurs compulsions consommatrices et leurs boulimies nutritionnelles, ils ne changent pas d’attitude. Faut-il les mettre en prison pour crime contre l’humanité ou dans un centre de rétention pour malades obsessionnels.
Philippe Pinel (20 avril 1745 à Saint-Paul-Cap-de-Joux - 25 octobre 1826 à Paris) est un aliéniste français. Il fut pour l’abolition des chaînes qui liaient les malades mentaux et, plus généralement, pour l’humanisation de leur traitement. Il travailla notamment à l’hôpital Bicêtre. On lui doit la première classification des maladies mentales. Il a exercé une grande influence sur la psychiatrie et le traitement des aliénés en Europe et aux États-Unis.
Si je rappelle l’œuvre de Pinel c’est que nous sommes entrain de recréer les chaînes qu’il à eu tant de mal à faire tomber et dont Badinter fut le dernier grand acteur de cette « désaliènation » de l’homme de sa peur viscérale qui le pousse à fuir ou tuer quand il en dispose des outils (y compris politique).
Il n’est donc pas honteux d’avoir peur, c’est un acte essentiel à notre existence, mais la paranoïa que développe l’arme fatale est une maladie psychiatrique.
Sauf que quand elle touche une majorité de personne elle devient la norme et paralyse la réflexion. Car la peur doit pour être efficiente utiliser la voie cérébrale courte qui évite le cortex ou se développe la pensée. Mais quand la pensée qui y concourt l’on appelle cela la vengeance. J’ai déjà eu l’occasion de le dire la vengeance est un comportement de primitif que nous avons maîtrisé et dont la religion chrétienne en a donné le plus fort des symboles pour en rompre la chaîne avec sa notion de pardon.
Un état d’infériorité se caractérise par l’inaptitude des individus de solutionner leurs différents par le langage dont l’apprentissage est un acte de civilisation.
Ainsi lorsque l’émotion bloque la parole ou que l’incompréhension s’installe, alors l’on passe aux actes, aux guerres, aux conflits, aux éliminations de toutes sortes.
Ainsi cette loi sur la rétention n’est que le résultat d’une situation d’infériorité qui caractérise la régression dans laquelle nous nous sommes installés parce que nous disposons de tous les moyens scientifiques connus à ce jour pour faire face à ce problème de comportement pédophile inhérent aux comportements sexuels organiques pervertie par les cultures sociétales, qui exigent de refouler des comportements primitifs dérégulés par la sédentarisation et la promiscuité humaine, indépendamment d’un dysfonctionnement hormonal ou neurologique.
Seul les imbéciles trouvent dans ce sujet dramatique la justification de leur ignorance et la satisfaction hypocrite de leur jugement.
Quand au président il y trouve le moyen de préparer le lit du despotisme. Il ne sera pas le premier à installer un tribunal de la bonne conduite. Les mollâs d’Afghanistan avaient leur ministère de la moralité, et les inquisiteurs fouillaient les pensées sous la question.
Quelle tristesse de voir que l’histoire est moins sue que les publicités, quelle tristesse au-delà des drames de voir l’instrumentalisation de la population pour quelle s’avilisse, de la voir fuir les décisions politiques pour vivre par procuration les drames humains qu’on lui donne au souper.
Quand je pense qu’un jeune de 27 ans va se retrouver dans un milieu criminogène pour excès de vitesse aggravé sans que cela ne nous souci d’un cheveux tant l’on nous a vendu la prison comme un bienfait, la solution des solutions, que l’on accepte les camps de rétention des immigrés sans crier au Vel d’hiv.
Ce n’est pas de cette société dont rêvait Pelloutier en voulant émanciper les ouvriers, ni moi quand j’ai repris le flambeau pour les pousser à s’instruire de tout dans les universités. Avoir échoué n’est pas le problème c’est de voir leur résignation qui en est un et leurs enfants sont plus en danger de cela car il la leur transmette que de la pédophilie.
Merci pour ton article.
Cordialement.
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Crapulox 8 janvier 2008 22:48Un très bon exposé !
- Et vous avez même un (un seul) exemple flagrant à votre analyse sur ce fil : Mescalina.
- Un bon développement psychosociologique en renfort des développements juridiques et historiques, ne peut que relever le sujet.
- Même si malheureusement, nous ne pourrons pas éviter l’adoption du texte ! -
Mais tu ne me laches plus mon cher, et comme te répondre m’amuse je continue A part faire des bullet points incohérents et absurdes (mais rigolos), essaie de déveloper avec des phrases de plus de 4 mots, avec verbe, sujet voire des compléments, ton bel enchainement de mots :
« Un bon développement psychosociologique en renfort des développements juridiques et historiques, ne peut que relever le sujet. »
Pour le moment cela reste du Sarko très bas de gamme niveau « conceptualisation du rien », intéressée d’en savoir plus
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Castor 9 janvier 2008 09:19Vous exagérez, Mescalina, pour une fois que Crapulox n’insulte personne...
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Une question pour l’auteur : on en fait quoi des detenus dont on a la quasi-assurance qu’ils recidiveront ?
Le probleme de votre article est qu’il ne contient pas l’ombre d’une proposition alternative...
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Crapulox 9 janvier 2008 10:35La « quasi assurance qu’ils récidiveront » ?
- Qui va vous la donner cette « quasi assurance » ?
- Les magistrats ? Ce n’est pas leur travail.
- Les psy ? voyez le travail qu’ils ont fait à Outreau.
- La rumeur Publique ? Avec elle vous pouvez tabler sur l’enfermement définitif, et si possible au Château d’If !
- Et même pas besoin d’une certitude. Une « quasi assurance » suffira !
- Après « la présomption définitive de dangérosité » de Sarkobruni, voilà maintenant le nouveau principe de « quasi assurance de récidive » de Sébastien.
- Encore un effort, nous nous approchons du délit de sale gueule et de la délation, avec bien sûr l’aide de l’ADN et des fichiers et bientôt de la détection en maternelle !
- Elle n’est pas belle notre démocratie !
- Enfermement - Inégalités - individualisme - sont les nouvelles mamelles de la république ! -
Quasi assurance que Clonna était coupable : 15 ans...
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Quasi oui parce qu’on ne parle pas de sciences exactes. On peut toujours se tromper, evidemment. Mais quand un pedophile regarde des photos de gamins alors qu’il est en prison, comme Evrard, alors oui, on peut avoir la quasi certitude qu’il recommencera.
Et puis cette loi s’adresse aussi aux multi-recidivistes. Alors la on ne parle plus de quasi certitude mais de certitude. Quand un mec a deja viole plusieurs et s’est fait condamne plusieurs fois, alors oui, je pense que ce type merite de ne plus sortir jusqu’a la fin de sa vie. Mais peut-etre preferez-vous le faire sortir et dire apres a la famille de la victime que c’eut ete inhumain de l’enfermer jusqu’a la fin de sa vie. Ou encore mieux : votre enfant est mort dans le plus pur respect des droits de l’homme ?
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"Et puis cette loi s’adresse aussi aux multi-recidivistes"
Parlons en, le frère de Mme Dati est dans ce cas, croyez vous qu’ils seraient condamné de telle manière ? Huit mois fermes pour trafic de stupéfiant après récidive, alors que des mômes sont condamnés à 6 pour insulte à agent, voilà la justice de classe à laquelle cette loi nous prépare.
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Crapulox 12 janvier 2008 19:04AH non red !
Les DEUX frères de Rachida sont récidivistes !
Dans le style 36 dont 18 fermes !
Mais c’est antérieur à la loi sur les récidives !
Et la, pas question de porter atteinte au principe de la non rétroactivité !
Ben voyons !
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Comme à chaque fois, les gouvernements essayent de soigner les maux de la Société suivant leurs idéologies, mais ils oublient toujours de se préoccuper de la cause.
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De quelle cause parlez-vous ?
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De 2 choses l’une ! Soit le meurtrier est estimé médicalement dangereux pour lui même ou pour les autres et, dans ce cas, il doit être jugé irresponsable, interné d’emblée et d’office en secteur fermé de psychiarie, si possible être soigné, puis selon son état apprécié par un collège de médecins et sous le contrôle de l’autorité d’un juge des libertés, maintenu hospitalisé aussi longtemps que nécessaire ... et pas plus. Soit le meurtrier est estimé responsable de ses actes et alors la justice doit passer, la peine prononcée être exécutée et, à son terme le condamné être libéré. Dans ce deuxième cas le juge peut toujours prononcer une obligation de soins,avec sanction en cas de non respect de cette obligation. Puisque notre Président souhaite conduire une politique de civilisation ; conduisons nous en société civilisée ! et dans une société civilisée, je ne sache pas que la "loi du talion" soit une valeur reconnue.
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Hum......
Moi ce qui me préocupe le plus c’est qu’une fois que le principe d’enfermement à vie après la peine sera acquis pour les criminels dangereux, c’est sa possible extension à d’autres cas, déterminés en fonction de l’actualité des faits divers.
Ne va t-on pas vers le système US qui enferme à perpétuité parfois les récidivistes ayant volé une fois des bonbons, une fois des CD puis pissés contre un mur (cas d’un mec qui a pris 25 ans en Californie) ?
Si le pouvoir devient de plus en plus concentré dans les mains d’un Omniprésident et autoritaire en France (sait-on jamais....) n’y a t-il pas un risque de voir non plus des criminels mais des opposants, taxés de terrorisme par exemple, en faire les frais ? Par exemple des émeutiers balançant pavés et cocktails molotov pourraient trés bien renter trés vite dans cette catégorie.
On est peut être pas loin du système soviétique qui envoyait n’importe quel opposant crever à petit feu dans des hôpitaux psychiatriques. D’ailleurs on parle de les soigner tout en les jugeant irrécupérables. Ne seront-ils pas juste gavés de calmant et de drogues ?
Rigolez...mais aux US on peut déjà être enfermé sans preuves, ni avocats, ni jugement si on est suspecté de soutient au terrorisme. Je crois qu’en GB on se dirige vers ça aussi..... alors avec Sarko on en est pas loin
Toute la politique de l’UMP suit le même fil. Faire sauter les verrous comme les franchises médicales, les peines plancher, la loi sur la récidive, les fichiers adn, le fichage des bambins hargneux, la télésurveillance......soit disant de manière indolore car aux faibles répercussions immédiates (donc acceptées d’autant plus facilement), mais avec le temps on durcit les conditions par décret et discrétement, et hop, en quelques années on se retrouve avec un arsenal de loies autoritaires, sans savoir d’où elles viennent
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Bonjour Gilles,
Je me disais aussi que ça ouvrirait la porte à d’autres catégories de criminels, et nous y sommes déjà :
En attendant de l’appliquer aux autres catégories bientôt...
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merci redj
En effet ils ne perdent pas de temps. Si je comprends bien pour toute peine supérieur à 15 ans, on finirait ensuite dans ces centres de rétention. Et c’est parfaitement justifié par le député ayant introduit en douce l’amendement. Je le cite :
« Est-ce que les vieilles dames assassinées par le tueur en série Paulin ne méritent pas autant notre attention que les victimes de pédophilie ? »
Vu comme ça, sûr qu’un sondage donne au moins 75% de oui.
Mais puisque la loie sera poeut être rétroactive ça va faire du monde....... Si en plus on rajoute les effets des peines planchers, ça va encore plus augmenter le nombre !
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Dans le même ordre d’idée vue l’actualité, aura-t-on un jour : "doit on laisser un fumeur responsable du cancer de nombreux non fumeurs en liberté, sachant qu’il recommencera à fumer un jour ou l’autre ?" ou encore "Doit-on laisser sortri un conducteur assassin sachant qu’il risque de reconduire un jour ?"
Ce qui me désole, et Badinter à raison la-dessus (désolé m.Bilger), c’est que maintenant on va laisser les gens en prison non plus pour ce qu’ils ont fait, mais pour ce qu’ils sont ! (sous entendus ils sont génétiquement criminels). Le danger est là !!
Et avant qu’on me traite de droitdelhommiste, sachez que je ne suis pas pour laisser sortir un pédophile comme ça, mais je pense que cette question méritait d’être approfondi un peu plus, au lieu de pondre une loi qui in fine peut nous conduire tous en taule un jour !!!
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"(sous entendus ils sont génétiquement criminels)."
Pourquoi sous-entendus ? La pédophilie n’est-elle pas une pathologie essentiellement innée (de là à passer au génétique il n’y a qu’un pas) , dixit notre Président que je cite : "J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie" ?
D’ailleurs je m’étonne que l’on ne ressorte pas ces propos détonnant qui ont fait jasé à leur parution, surtout vis à vis des implications par rapport au contexte de cette proposition de loie
En effet, ne pourrait-on pas alors dépister les pédophiles, et autres délinquants dangereux dont le comportement est bien e ntendu inné, dés la naissance ou la meternelle et les enfermer de suite ?
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merci gilles et redj pour votre démonstration par l’absurde...
merci lilian pour votre article,
merci crapulox pour avoir donné le lien ( vous avez encore gagné quelques "+" dans le fil de l’article ! )
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Comme à chaque fois, les gouvernements essayent de soigner les maux de notre Société suivant leurs idéologies (avec lesquelles nous sommes pour ou contre), mais ils oublient toujours de parler des causes.
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Thierry JACOB, seriez-vous assez aimable pour réfléchir à une définition valable des mots "malades", "sains", "félés" ? Ce petit excercice est souvent salutaire. Vous rendrez compte que selon la norme utilisée, nous pouvons tous devenir des malades qui s’ignorent, et des félés en puissance... N’invoquez pas le bon sens, il ne sera d’aucun secours en la matière.
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Vous avez raison, allez vous enfermer chez vous et restez cablé sur NStv. Plus rien ne pourra vous arriver et si c’est ainsi que vous souhaiter vivre, faites le.
Mais, svp, arrêtez d’agiter les épouvantails de Sarko sous notre nez, ça ne marche pas ( ou plus pour certain ? ).
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jacob,comprends que si je me fait justice moi meme je ne vaudrais pas mieux qu’un terroriste(et c’est peut etre ce que cherche sarko)mais bon,je ne suis pas le comte de monté christo.alors toi et ton spectre de la vengeance ça ne prends pas avec moi, alors va faire mumuse avec les personnes de ton espece,merci d’avance.
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A propos de récidive :
les taux de récidive pour les cas de viols (seuls concernés par ce projet de rétention) sont de l’ordre de 1%. (source : enquête sur la récidive de Pierre Tournier et Annie Kensey)
Sur 2 933 criminels sanctionnés en 2001 137 avaient au moins un antécédent criminel sur la période 1984 à 2001. Parmi ces 137, 28 ont été condamnés pour viol en 2001 ce qui correspond à moins de 2% des condamnations pour viol pour 2001 (1,8%). Parmi ces 28 récidivistes 20% (donc environ 5-6) étaient récidivistes d’un crime autre que le viol. Cela laisse donc 22-23 récidivistes de viols condamnés pour viols en 2001... ce qui correspond à environ 1,5% des viols condamnés en 2001. (source : INFOSTAT JUSTICE n°68. « Les condamnés de 2001 en état de récidive » de juillet 2003)
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Et voilà que les députés ont étendu la mesure à toutes sortes de crimes. Ce que je prévoyais plus haut est en train d’arriver.
Colonna, 15 ans deviennent perpétuité réelle.
Les membres d’action directe seraient en taule à vie, et par le jeu des récidives Bové n’en serait pas loin.
Aux USA un type qui vole 10 steaks prend 2 ans, s’il vole dix fois un steak il prend perpet, on est dans la même démarche visant plus particulièrement les prisonniers politiques qui sont souvent condamnés à des peines incompressibles et supérieures ou égales à 15 ans.
Plus question de pédophiles ou de déments, ce n’était qu’un préambule, la moindre incartade si elle se renouvelle vous conduira directement en HP ou similaire, sans contrôle judiciaire, sans procés équitable, sans avocat, et ,qui sait, peut-être à des fins expérimentales. Au moins les factieux de l’UMP ne pourront plus nous bassiner avec Staline ou Mao, leur Duce suit la même ligne.
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