Bonjour lilian
Très bon article.
Le pédophile est devenue l’arme fatale du président, il sait qu’aucun français n’y résiste, il sait que la culpabilité intérieure qu’il soulève sur les pensées inavouables des uns et des autres qui nourrissent leurs fantasmes et leurs excitations les empêchera de s’opposer à toutes mesures concernant la pédophilie, même les plus inhumaines.
Il sait qu’intérieurement beaucoup les conçoivent morts, une façon comme une autre de circonscrire ses propres impulsions secrètes, c’est pour cela que les psychiatres disent qu’il n’est pas interdit de fantasmer mais de passer à l’acte.
Je ne vais pas m’appesantir sur le drame des agresseurs et des victimes, mais plutôt soulever l’évolution régressive que cela entraîne.
Bien sur personne n’est à condamner, même pas le président dont le comportement hypocrite est généré par celui d’une bonne partie des français.
L’histoire raconte que la souris pour aller récupérer sa queue coupée par un train, en perd la tête au retour. Sur la pédophilie les français font de même, il suffit de leur agiter un risque potentiel bien orchestré médiatiquement sur leur tête blonde pour qu’ils deviennent incapable d’une réflexion quitte à y perdre leur tête, c’est à dire leur liberté individuelle, le principe philosophique libéral auquel il se réfère tant en économie et qu’ils ont déjà perdu avec le retour du « libéralisme capitalistique », ceci expliquant cela car pris dans la philosophie totalisante « entreprenariale » on fini par trouver la démocratie et la liberté laxiste.
Pourtant le risque majeur que court leur tête blonde n’est pas celui mineur de la pédophile mais celui majeur de la pollution de l’activité économique de leurs parents.
Même s’ils en ont conscience cela ne les chagrines pas plus, puisque soumis à leurs impulsions productivistes et leurs compulsions consommatrices et leurs boulimies nutritionnelles, ils ne changent pas d’attitude. Faut-il les mettre en prison pour crime contre l’humanité ou dans un centre de rétention pour malades obsessionnels.
Philippe Pinel (20 avril 1745 à Saint-Paul-Cap-de-Joux - 25 octobre 1826 à Paris) est un aliéniste français. Il fut pour l’abolition des chaînes qui liaient les malades mentaux et, plus généralement, pour l’humanisation de leur traitement. Il travailla notamment à l’hôpital Bicêtre. On lui doit la première classification des maladies mentales. Il a exercé une grande influence sur la psychiatrie et le traitement des aliénés en Europe et aux États-Unis.
Si je rappelle l’œuvre de Pinel c’est que nous sommes entrain de recréer les chaînes qu’il à eu tant de mal à faire tomber et dont Badinter fut le dernier grand acteur de cette « désaliènation » de l’homme de sa peur viscérale qui le pousse à fuir ou tuer quand il en dispose des outils (y compris politique).
Il n’est donc pas honteux d’avoir peur, c’est un acte essentiel à notre existence, mais la paranoïa que développe l’arme fatale est une maladie psychiatrique.
Sauf que quand elle touche une majorité de personne elle devient la norme et paralyse la réflexion. Car la peur doit pour être efficiente utiliser la voie cérébrale courte qui évite le cortex ou se développe la pensée. Mais quand la pensée qui y concourt l’on appelle cela la vengeance. J’ai déjà eu l’occasion de le dire la vengeance est un comportement de primitif que nous avons maîtrisé et dont la religion chrétienne en a donné le plus fort des symboles pour en rompre la chaîne avec sa notion de pardon.
Un état d’infériorité se caractérise par l’inaptitude des individus de solutionner leurs différents par le langage dont l’apprentissage est un acte de civilisation.
Ainsi lorsque l’émotion bloque la parole ou que l’incompréhension s’installe, alors l’on passe aux actes, aux guerres, aux conflits, aux éliminations de toutes sortes.
Ainsi cette loi sur la rétention n’est que le résultat d’une situation d’infériorité qui caractérise la régression dans laquelle nous nous sommes installés parce que nous disposons de tous les moyens scientifiques connus à ce jour pour faire face à ce problème de comportement pédophile inhérent aux comportements sexuels organiques pervertie par les cultures sociétales, qui exigent de refouler des comportements primitifs dérégulés par la sédentarisation et la promiscuité humaine, indépendamment d’un dysfonctionnement hormonal ou neurologique.
Seul les imbéciles trouvent dans ce sujet dramatique la justification de leur ignorance et la satisfaction hypocrite de leur jugement.
Quand au président il y trouve le moyen de préparer le lit du despotisme. Il ne sera pas le premier à installer un tribunal de la bonne conduite. Les mollâs d’Afghanistan avaient leur ministère de la moralité, et les inquisiteurs fouillaient les pensées sous la question.
Quelle tristesse de voir que l’histoire est moins sue que les publicités, quelle tristesse au-delà des drames de voir l’instrumentalisation de la population pour quelle s’avilisse, de la voir fuir les décisions politiques pour vivre par procuration les drames humains qu’on lui donne au souper.
Quand je pense qu’un jeune de 27 ans va se retrouver dans un milieu criminogène pour excès de vitesse aggravé sans que cela ne nous souci d’un cheveux tant l’on nous a vendu la prison comme un bienfait, la solution des solutions, que l’on accepte les camps de rétention des immigrés sans crier au Vel d’hiv.
Ce n’est pas de cette société dont rêvait Pelloutier en voulant émanciper les ouvriers, ni moi quand j’ai repris le flambeau pour les pousser à s’instruire de tout dans les universités.
Avoir échoué n’est pas le problème c’est de voir leur résignation qui en est un et leurs enfants sont plus en danger de cela car il la leur transmette que de la pédophilie.
Merci pour ton article.
Cordialement.