Tintin au pays des grévistes
Nous connaissions Tintin au pays des soviets, l’URSS des années 20, voici maintenant Tintin au pays des grévistes. Un reporter dans le feu de l’action qui lutte contre l’hégémonie des syndicats dans les transports et s’oppose à une mafia corporatiste et fonctionnarisée.


70 réactions à cet article
-
prise d’otage... je ne vous souhaite pas être pris un jour réellement en otage avec une arme braquée sur la tête... ou peut être que si finalement, vous verriez la différence...
sinon pour votre texte, je pense que vous pouvez le présenter aux prochaines journée de l’UMP, il est bien démagogique et ridicule, dans la bonne lignée de ce que nous ressasse le gouvernement... ( au fait, vous avez oublié de taper sur les fonctionnaires)
au fait, ça fait 40 ans que je suis usager du RER et chaque grève me fait chier, mais c’est grâce à ces mouvements revendicatifs, et à de nombreux autres, que nous ne sommes pas tous déjà totalement esclaves du système injuste que vous défendez... alors vive la grève !
-
Les syndicats en France jouent très bien leur rôle : servir l’Oligarchie, tout comme les politiciens.
Ils ne sont pas seulement inutiles pour le peuple, ils sont carrément nuisible.
La non-transparence de leur financement, leur monopole organisé et leur comportement pendant les manifestations pour les retraites en sont la preuve.
Ils ne servent plus qu’à canaliser le peuples vers des combats corporatistes ou individualistes. C’est une diversion de plus pour nous endormir.
La deuxième conséquence de leur comportement est que ça énerve une partie des français (comme l’auteur), ça monte donc les français contre les autres (comme le font les médias avec les chômeurs, les jeunes des banlieus, les étrangers, les récidivistes....).
Et donc, les français deviennent demandeurs de mesures qui au final vont leur nuire.
ça s’appelle « diviser pour mieux régner »
Il faut mettre les syndicats actuels dans la même fosse que les politiques et recommencer avec du neuf !
-
Monsieur le DRH spécialiste dans le recrutement et le licenciement, peut-être qu’un jour vous arriverez à comprendre que ceux qui défendent leurs droits chèrement acquis aux files des années et de nombreuses luttes, le font parce que le bonheur, ce n’est pas forcement la rentabilité à tout prix faite sur le dos des travailleurs en créant des chômeurs.
-
L’auteur, directeur des ressources humaines, comme on dit maintenant, aimerait bien supprimer le peu de contre-pouvoir qu’ont les syndicats afin de laisser toute la place à l’arbitraire totalitaires des patrons.... Même si les directions syndicales sont molles du genou c’est encore trop pour l’auteur et toute la garde-chiourme.....
C’est pourtant d’une bonne grève générale avec blocage total des entreprises et de la production dont nous aurions besoin pour faire reculer l’austérité voulue par le patronat et ses laquais.
-
Bonjour l’auteur,
ahhhhhhhh, l’article « les grévistes sont des terroristes preneur d’otages » nous manquait.
Il ne reste plus qu’à nous raconter « les privilégiés de la sncf qui touchent 10000 € / mois, un 13,14,15,16 ème mois de salaire et la pleine retraite à 50 ans », et nous en aurons enfin terminé avec la com’ gouvernementale, jamais avare dans le domaine du mensonge, de l’insulte et de la propagande.
-
Pouvez vous nous dire combien de temps par jour vous passez dans les transports en commun SVP ?
-
Bonsoir Bnosec,
« Pouvez vous nous dire combien de temps par jour vous passez dans les transports en commun SVP ? »
Entre 45 et 90 minutes 3 fois par semaine. Et les 2 autres jours, ben je vais bosser au volant de ma Lexus .
-
Bonjour, André.
Si j’ai bien compris votre message :
1) période de vaches grasses, grève inopportune car non justifiée ;
2) période de crise, grève inopportune car économiquement pénalisante.
En résumé, la grève est toujours inopportune et par conséquent inacceptable pour les « pris en otage ». Encore bravo pour un DRH. Il est vrai qu’il en existe deux sortes : ceux qui essaient de metter de l’huile dans les rouages en facilitant le dialogue social, et ceux qui sont de vulgaires suppôts du patron, chargés de mettre en place ses décisions unilatéralement.
Qu’un DRH puisse parler de « pris en otage » est extrêmement choquant !-
Je crains que vous ne compreniez pas ce que j’indique. La grève n’est en aucun cas une source de dialogue mais de conflit. Face à cela quantité de salariés participent au quotidien à une action responsable de concertation et coopération avec les dirigeants d’entreprise. Ces salariés la, notamment dans les PME, se détournent des syndicats car ils ne répondent pas à leurs attentes.
Je souhaite promouvoir ce dialogue plutôt que l’affrontement qui prévaut en France depuis la Libération. Contrairement à la culture d’autres pays, bien plus syndicalisés par ailleurs...
Il s’agit de moderniser notre dialogue social, uniquement de cela.-
Mais si on a compris. Comparer une grève à une prise d’otage, c’est être un gros con, c’est tout. Tu te sens peut-être légitimé par les « micro-trottoirs » des JT, ça ne change rien.
Maintenant, dis-moi, est-ce que tu bosses à la SNCF ou la RATP et que tu as connaissances de toutes les tentatives de négociations qui ont eu lieu avant la grève ?
C’est facile de taper sur la grève en disant que ça tue le dialogue, mais pour dialoguer, il faut au moins être deux.
-
« Face à cela quantité de salariés participent au quotidien à une action responsable de concertation et coopération avec les dirigeants d’entreprise. Ces salariés la, notamment dans les PME, se détournent des syndicats car ils ne répondent pas à leurs attentes.
»
Un DRH qui dit ça est soit naïf, soit menteur.
Le contexte actuel (chômage de masse) a détruit le dialogue en entreprise. C’est marche ou crêve.
J’ai eu l’occasion de travailler dans plusieurs entreprise dernièrement et c’est quasiment partout pareil. Il n’y a plus de dialogue parce qu’il y a 4 millions de chômeurs qui attendent de prendre la place de celui qui râle.
Mais en tant que DRH, vous ne pouvez pas voir ceci. Vous êtes forcément endoctriné. Votre salaire et votre emploi dépendent du fait que vous ne comprenez pas cela. -
« La grève n’est en aucun cas une source de dialogue mais de conflit » : La grève EST un conflit, pas une source de conflit ! C’est un conflit causé par le refus du dialogue du côté du patronat, qui préfère la violence du fait accompli.
-
Je pense que les raisons qui poussent des salariés à se mettre en grève sont toujours légitimes : refus de voir sa compagnie privatisée (on sait ce que donne la course à la rentabilité, surtout dans des domaines comme le transport où la sécurité est également en jeu), agressions de conducteurs de bus, refus de classes surchargées ou de suppressions de postes dans l’éducation nationale, refus des personnels soignants de voir leurs conditions de travail se dégrader (et donc nos conditions d’hospitalisation, c’est déjà pas marrant d’être obligé d’aller à l’hôpital !)
Le problème, c’est qu’on a l’impression quand on regarde la télévision qu’on se met de nos jours en grève avant même toute tentative de negociations.
Il vaudrait mieux que les médias mettent plus en avant dans leur information les tentatives de négociations impossibles avec le patronat, les étapes de ces négociations ratées, le dialogue refusé, dont il résulte ensuite une décision de grève, parce que c’était le dernier recours.C’est vrai que les grèves de transport pénalisent souvent d’autres salariés qui peuvent même perdre une journée de travail, sans compter la fatigue supplémentaire dont ils se passeraient bien. Mais à cause de ce manque d’informations, tout le monde est agacé par les grèves et ne comprend plus leur utilité. Si nous étions mieux informés des négociations qui ont eu lieu auparavant, et qui se sont heurtées à un mur, on comprendrait mieux que ces grèves sont faites aussi dans l’intéret de tous.
-
Bonjour, Surya.
Entièrement d’accord.
L’auteur, en tant que DRH, doit d’ailleurs pertinemment savoir, ne serait-ce que par les réseaux professionnels (j’ai bien connu cela), de quelle manière le pseudo dialogue en amont est le plus souvent pipé par les directions d’entreprise pour acculer les salariés à la grève. Et là, mis au pied du mur, soit ils y renoncent, la mort dans l’âme et grugés par leur patron, soit ils cessent le travail et se heurtent à la complaisante mise en scène par les médias des usagers « pris en otage ».
Je ne veux pas dire par là qu’il n’y a pas, ici et là, quelques situations abusives, mais elles sont de plus en plus rares et nullement significatives de ce qui se passe en général dans le pays. Pour une raison évidente : les salariés vivent de plus en plus mal, notamment du fait de l’envolée des prix de l’immobilier et la moindre journée de grève est un véritable sacrifice, en aucun cas un amusement ou une volonté de nuire. J’ajoute à cela que ce sont de moins en moins les syndicats qui appellent à la grève, et de plus en plus des salariés non syndiqués révoltés par la dégradation de leurs conditions de travail.
Cordialement. -
Bonjour Fergus,
« Et là, mis au pied du mur, soit ils y renoncent, la mort dans l’âme et grugés par leur patron »
Je ne sais pas si des grèves sont déclenchées en renonçant au dialogue préalable, mais si c’est effectivement le cas, je crois que c’est une erreur. Je pense qu’il faut toujours tenter de passer par l’étape « dialogue », même si on sait par avance que ca ne servira strictement à rien parce que sinon, si on ne le fait pas, on se met d’emblée en tord et on donnera alors une occasion trop belle de dire que les grévistes ont pris tout le monde en otage (André Lagache, ce n’est même pas par rapport à vous que je dis ça mais par rapport au patronat, parce que finalement l’expression que vous avez utilisée, même si vous la faites vôtre dans cet article, reflète bien ce que le patronat pense de la grève en général, et c’est pour cela que je la reprends).
Cordialement,
-
Fergus, je crois bien, en vous relisant, que vous avez dis qu’ils renoncent à la grève, et moi comme d’habitude j’ai lu trop vite et j’ai compris qu’ils renoncent au dialogue.
-
@ Surya.
C’est exactement cela : ils renoncent à la grève du fait du chantage patronal non explicite.
Quant au dialogue et à la négociation, ils devraient normalement toujours avoir lieu :
Soit lors de réunions direction-syndicats, planifiées ou pas, en amont de tout dépôt de préavis ; mais en général les directions sont sourdes à ces demandes.
Soit durant le délai légal qui s’écoule entre le dépôt d’un préavis et le déclenchement de la grève, ce délai ayant précisément pour but de désamorcer le risque de conflit. Mais là aussi de nombreuses directions font la sourde oreille, en espérant un renoncement des salariés.
Soit, dans les entreprises où cela a été mis en place, dans le cadre d’un dispositif d’alarme sociale qui impose en théorie aux directions de prendre place à la table des négociations. Mais même cette contrainte peut être détournée par un dialogue de sourds ou des avancées bidon.
Et la crise n’arrange évidemment rien !
Bonne journée. -
Je le redis, il s’agit de promouvoir un dialogue social basé sur la coopération et la négociation. La majorité des commentaires ne voit les dirigeants d’entreprise que comme des salauds. Comme partout, vous avez des gens intègres qui font consciencieusement leur travail et qu’on n’entend pas... et comme partout, les quelques individus qui défraient la chronique sont des voyous. Doit-on généraliser et faire de tous les dirigeants des ennemies des salariés ?
Que le climat social soit rude du fait des nombreuses difficultés que notre civilisation traverse, c’est un fait. C’est partagé par l’ensemble des partenaires sociaux. Doit-on pour autant promouvoir l’affrontement et le conflit ? Au contraire, je crois que c’est contre-productif, il est urgent de changer ce modèle d’affrontement pour arriver à trouver des solutions pérennes.-
@ André Lagache.
Je vous renvoie ci-dessus au dernier commentaire que je viens d’adresser à Surya.
Bonne journée. -
Bonjour,
Cela fait des années et des années que l’on discute et que le droit du travail régresse.
Cela fait des années que les concessions viennent toujours la base, des travailleurs.
Politique du stagiaire, stages à répétition, CDD à répétition, rationalisation, externalisation, formez vous, soyez flexible, pas assez qualifié, trop qualifié, trop cher, pas assez compétitif, serrez vous la ceinture, nantis, fainéants, donnez vous à fond, culture d’entreprise, trop jeune, trop vieux, exigences énormes pour boulot de merde, finalement délocalisation. etc.
Votre postulat est le point de vue Dassault, ne vous étonnez pas qu’on ne veuille pas discuter au bout d’un moment.
-
« il s’agit de promouvoir un dialogue social basé sur la coopération et la négociation » : Excellente idée. Interdisons aux entreprises de prendre des mesures sociales sans « coopération et (...) négociation » !
-
-
-
Pôv type !
Va donc chez Contrepoint.
-
Purée l’auteur...
Tintin étant belge, pardon bruxellois, je me disais que tu allais t’étendre sur les transports en commun de par chez nous.
Tintin ! Tu parles de la France, du RER, de la SNCF, des otages et tout et tout.
C’est scandaleux : tu nous a piqué mot pour mot le scénario !-
L’incompréhension dont vous faites preuve dans vos réponses face aux commentaires montre à lui seul comment il doit être difficile, voire impossible de dialoguer avec vous. Je plains les salariés qui sont sous votre coupe.
Il vous manque une donnée essentielle pour bâtir un jugement sur la situation sociale de la France. Ce que vous appelez un « climat social rude ».
Visiblement, vous n’avez jamais vécu à la place d’un petit salarié payé au SMIC, faisant un boulot ingrat, sans possibilité d’évolution, dont les talents et compétences ne seront jamais reconnus par sa hiérarchie, par son DRH et qui s’accroche en fermant sa gueule parce qu’il sait que c’est ça ou le pôle emploi et la dégringolade sociale finale.
Vous n’avez jamais vécu cela, vous n’avez jamais côtoyé ce genre de personne et ne le ferait jamais. Je me trompe ?
Pour autant ce profil que je décris est très fortement représenté dans la France actuelle. D’où l’on peut déduire que vous ne connaissez pas la France actuelle, et son « climat social rude ». Tout cela est très virtuel pour vous.
Je parierais plutôt que la représentation que vous vous en faite est tirée de vos lectures dans le Figaro magazine et autre « grands journaux ».
Comment dès lors espérer de vous compreniez le sens du mot grève ?
Vous est-il arrivé d’ouvrir un jour un livre d’histoire afin de vous intéresser aux évolutions du monde du travail en France et ailleurs ?
Vous n’auriez pas manqué de voir que les grèves sont ce qui a permis un nombre important d’avancées sociales. Le patronat n’a jamais, historiquement parlant, été prêt à céder quoi que ce soit par un simple dialogue poli.
Il y a eu des grèves, il y a eu des morts avant que le patronat ne concède quelques faveurs à ses salariés. Il y a eu une vrai lutte.
Et l’amalgame que vous faite : grève = prise d’otage stérile est une insulte à la mémoire de ces gens qui ont combattu (et parfois donnée leur vie) pour les avancées sociales dont a bénéficié la France.
L’instauration de la journée de grève du 1er mai en 1889 pour aboutir à la journée de 8h.
Grève générale de 1936 pour les congés payés.Vous prenez le temps pour écrire un article sur agoravox, c’est bien. Faites mieux : prenez le temps de vous instruire.
-
Plutot d’accord avec l’ensemble des commentaires néanmoins ce que les commentateurs semblent largement éluder et qui est absolument tabou est la question : peut-il y avoir trop de grèves ?
A partir de quel moment on commence à se dire « bon la faut pas déconner, ça valait peut être pas l’immobilisation de l’activité ? ».
Je dis ça notamment comme utilisateur du réseau ferré, parce que si je comprends ce combat ci et plusieurs autres (retraites, conditions de travail), 4 grèves par an c’est... vraiment spécifique à ce réseau (IDF).
Ha oui aussi, avant de pleurer et de dire « bouh le méchant capitaliste qui ne comprend pas l’intérêt des grèves pour niveler par le haut », encore faudrait-il que les grévistes communiquent sur les raisons de la grève : ça permettrait à la fois de comprendre le combat, de s’y associer et peut être d’accepter plus facilement ces jours de galère.
Mais comme d’hab, les grévistes sont invisibles et tout ce qui reste au citoyen lambda c’est : galérer.En fait ce qui me gène c’est qu’au lieu de se mettre du coté des usagers pour faire front uni contre l’état et la direction les grévistes se mettent de leur coté propre se retrouvent à gérer 2 fronts à la fois : les usagers et la direction.
-
Non, je ne crois pas que la vraie question qui soit éludée ici soit « peut-il y avoir trop de grèves ? »
Il existe visiblement dans ce pays une part grandissante de la population qui souffre d’une dégradation de sa condition sociale. Face à ce problème elle tente de s’exprimer, de faire valoir ses intérêt. Et la grève est bien souvent une tentative d’avancer sur ces questions. Une tentative qui n’aboutit malheureusement que trop peu souvent. C’est vrai. Une tentative couteuse pour les salariés qui la pratiquent ainsi que pour les usagers des transport, quant ils sont touchés par ces grèves, c’est vrai aussi.La vraie question serait plutôt : Quel sont les moyens pour cette masse d’individu, ce peuple français, pour faire valoir ses intérêts aujourd’hui ?
Et pour y répondre un ne peut se contenter de balayer d’un revers de la main la grève.
La grève est une étape, si elle n’aboutit pas les tensions continueront de s’accentuer et l’affrontement deviendra alors encore plus violent. Voila ce que l’on peut craindre.On peut rêver d’une société sans grèves, ou chacun serait heureux, bénéficiant d’un status social respectant la dignité humaine. On y est pas. C’est une évidence.
On peut donc réver de mieux, mais cracher sur les grévistes aujourd’hui, c’est faire preuve d’un égoïsme et d’un manque de recul assez navrant.
Alors, biensûr, pour des raisons diverses, tout le monde n’a pas les moyens de prendre ce recul.
Tout le monde n’a pas le « temps de cerveau disponible ». Certains sont trop accaparés par leur travail, trop de fatigue de stress, ...
Pour d’autres, je ne vois pas d’excuse, que la bêtise. -
Une grève, ça veut dire une perte de salaire. Dans le privé, ça veut souvent dire aussi un risque de licenciement. Donc vos histoires de « y a-t-il trop de grèves », qui sous-entendent que des gens pourraient faire grève sans raison, c’est de la connerie.
-
Même dans le privé, le droit de grève est autorisé. Licencier quelqu’un pour ce motif constitue un motif de requalification...
Je ne dis pas que les gens font grève sans raison, j’evoque la possibilité d’autres voies de recours. Voies de recours qui ne sont pas utilisés généralement ! -
« Voies de recours qui ne sont pas utilisés généralement » : Ah oui ? Vous pouvez développer, là ? J’ai envie de vous laisser vous enferrer encore un peu...
-
Un type à la mentalité SNCF se mettant à son compte dans un métier ordinaire n’ arriverait jamais à nourrir sa famille . Sa boîte en faillite serait oubliée au cimetière des entreprises n’ ayant jamais su ce qu’ est un client .
-
Le monde de ta race, après la mentalité que peut-il donc y avoir ?
-
Un service public . Pas un sévice .
-
rocla, ce type qui a écrit : « un bon fonctionnaire c’est un fonctionnaire mort » !
-
Comme chez Adrexo par exemple ? Si le client attend son colis plus qu’à l’accoutumé ( En comparaison à La Poste) ( salaud de postiers) c’est la faute du salarié évidement, aucun sens du service.
Mais un peu de patience ma crotte, les preneurs d’otages seront bientôt dans le pétrin grâce à ta participation indigné.
-
Il aurait même jamais dû exister le fonctiogrêves .
-
Avis partagé à l’ unanimité par celui qui l’ exprime .
La différence entre vous et moi , cher Monsieur c ’est que pendant trente années à mon compte si j’ avais traité mes clients façon SNCF j’ aurais tenu deux mois . C ’est fastoche de faire grève quand on est dans une boîte qui vous nourrit aux dépens de l’ Etat .La mononeuralité se trouve à un endroit que vous connaissez mais dont vous ignorez la présence , cher Monsieur .-
Sont beaucoup appréciés ceux qui comme cogno traitent de raclure ceux qui ont un avis différent .
Une idée unilatérale de la démocratie .Pensez comme moi , sinon vous êtes des raclures -
@rocla : ah bon ? Et que se passe-t-il de si terrible à la SNCF ? Depuis qu’on y voit une privatisation rampante, les tarifs ont explosé, ça c’est sûr ! Mais autrement, moi, j’ai plutôt l’impression que les (encore) fonctionnaires cherchent à faire leur travail plutôt correctement, et y réussissent pas si mal !
-
Ah , j’avais cru que c’était Lagaffe qui avait écrit ce brûlot anti syndical.
Mais, je souhaite, qu’un jour, on voit renaitre les « coordinations », qui elles n’obéiront plus au organisations syndicales, et ce jour là, Môssieur de DRH, qui a droit de licenciement arbitraire, courrez vous caher.
Car tous ces jeunes sans emploi, sans avenir, descendront dans les rues, et il n’y aura rien pour les arrèter.
En Syrie, pour d’autres motifs, et aussi dans l’histoire de France, il y a eu des gens, qui poitrine nue, n’ont pas hésité à affronter les fusils de l’oligarchie ?
Attention au réveil du Peuple.Le vas est plein, et la goutte de trop va arriver sous peu.-
DRH
Directeur des Ressources humaines. Traduction en novlangue du vieux français : directeur du personnel.Un petit viron dans la huitième édition du Dictionnaire de l’Académie* nous donne :
RESSOURCE
n. f. Ce qui peut fournir ce dont on a besoin ; moyen d’action.A noter :
Ce : pronom démonstratif neutre, n’emporte aucune humanité. Ceux, pronom démonstratif proximal, serait plus humain.
Notez aussi qu’une ressource est un moyen d’action. Exemple : pour faire une guerre, l’homme est une ressource consommable.Le capitalisme sait fort bien utiliser le vocabulaire à son profit, et cela n’a rien d’anodin.
C’est ainsi qu’il s’auto-désigne par : libéralisme, s’appropriant l’idée même de liberté.Evidemment, un DRH n’a pas la même lecture du Code du travail qu’un salarié.
Pourtant, un DRH est un salarié pas comme les autres.
A-t-on déjà vu un DRH faire grève contre les cadences infernales (par exemple, vider une usine de tous ses employés en quelques semaines) ?
Les DRH seront les derniers virés. Ils seront en quelque sorte les grognards du capitalisme.
_____________________________________________
* Pour la neuvième édition, commencée en 1986, les déplumés de la Coupole sont encore sur le Q.
Ils n’avaient mis que trois ans (de 1932 à 1935) à produire la huitième édition.
Ou bien les Immortels d’aujourd’hui sont des feignasses, ou bien leurs aînés ont eu recours au dopage.-
Le problème, c’est la logique de la droite : la grève est de la responsabilité exclusive des salariés et des méchants syndicats qui les y incitent, et certainement pas du patronat qui prend des mesures qui provoque la grève. Non, le patronat est totalement innocent et n’a rien à voir là-dedans.
Pourtant, à un moment, on est dans une situation où les salariés ne font pas grève et ne ressentent pas le besoin de faire grève, et soudainement, ils n’ont plus qu’une envie : défiler avec des banderoles. Mais à droite, on est incapable de voir la relation de cause à effet entre une décision patronale et une grève. Preuve supplémentaire que le patronat n’écoute pas les grévistes !-
La lutte, la lutte, la lutte. C’est bon, le message est passé. Toutefois, plutôt que de vous souciez de ma culture historique ou de mon parcours historique, pourriez vous m’indiquer ce qui a été obtenu par la lutte ?
- Libertés syndicales : Napoléon III avec un gouvernement libéral
- Retraite par répartition : Gouvernement de Vichy pour récupérer l’argent des fonds de capitalisation
- Sécurité sociale Universelle : CNR dirigé par de Gaulle (Bismarck pour son invention !)
- 40 heures : Front Populaire
- 39 heures : Mitterand
- 35 heures, CMU : Jospin
-
Donc, en gros, ce que vous dites : les salariés, s’ils ne sont pas contents, ça serait bien qu’ils ferment leur gueule. J’ai bien résumé ?
-
Je le redis, encore et toujours, j’appelle à ce que cesse cette logique de confrontation qui prévaut dans le dialogue sociale. La grève ne doit être un moyen que d’ultime recours et non un prélude à la négociation.
Il ne me semble pas que vous mettiez votre point dans la figure de votre boulanger avant de lui demander une baguette. Vous demandez poliment d’abord. ;) -
Admettons.. mais étrangement, vous ne dites rien concernant les mesures imposées unilatéralement par le patronat, ce qui enlève tout poids à votre propos.
-
@ lagache
Si des grévistes ou des manifestants obtenaient satisfaction, la seule chose que votre culture retiendrait....c’est que c’était sous le règne de Sarkozy et que c’est à Sarkozy que revient l’avancée sociale.
-
« La grève ne doit être un moyen que d’ultime recours et non un prélude à la négociation » : Mais c’est ce qu’elle est ! Vous prétendez l’inverse, mais ce n’est pas ce que je constate, personnellement.
-
Bonjour
Votre culture historique n’est que de surfaceLe CNR comptait de nombreux ministres communistes et puisque vous citez la Sécurité sociale c’est Ambroise Croisat qui en est le père tout comme Paul Langevin a été le réformateur de l’enseignement.Maurice Thorez s’est occupé du statut des fonctionnaires et Marcel paul de la nationalisation d’EDFNapoléon 3-et c’est wilki qui le dit- ne tolérait les syndicats que du moment qu’ils ne portaient pas atteinte à la liberté du travail.Le corollaire de la reconnaissance était que ces syndicats soient de type césarien il ne pouvait tolérer leur ralliement au socialisme marxisteLe Front Populaire ? La vous vous enterrez car toutes les avancées sociales obtenues l’on été par la mise en pratique des revendications des travailleursSinon plus récement les avancées salariales de Mai 68. Le CPE remisé au placard et un tas de mesures dans chaques professions.Aujourd’hui c’est plus rare en effet mais simplement du à la trahison des états majors syndicaux y compris la CGTDons oui je maintiens : un vernis de culture historique -
Marre de la prise en otage des usagers par les dirigeants de la SNCF qui les utilisent comme moyen de pression pour faire passer n’importe quelle mesure, aussi injuste soit-elle !
-
« Prise en otage, non l’expression n’est pas trop forte » : Vous êtes en train de comparer la situation de gens refusant de faire leur travail avec un crime où on menace de tuer quelqu’un. Noooooon, ce n’est pas trop fort, comme comparaison...
-
La prise en otage consiste à utiliser autrui pour en faire un instrument de pression/négociation... Est-on vraiment loin ?
-
« La prise en otage consiste à utiliser autrui pour en faire un instrument de pression/négociation » : Non, c’est complètement faux. La prise d’otage est un crime passible de la cour d’assise !
-
Bonjour, Traroth.
Entièrement d’accord avec vos commentaires. Il va de soi que j’ai plussé !
Cordialement.-
Merci, j’apprécie sincèrement.
-
Les salariés ne font jamais grève par plaisir, c’est souvent la dernière solution pour se défendre. Ce sont les mauvaises décisions politiques ou patronales qui sont responsables de cette « prise en otage ». Malheureusement, c’est celui qui détient le monopole de des médias qui donne l’image de la grève dans un conflit social............
-
Puisque vous le demandez, Monsieur Lagache, voici quelques exemples d’avancées importantes qui se sont produites grâce au droit grève :
Suite à la grève générale de 1936 :- les congés payés- reconnaissance de conventions collectives- reconnaissance des délégués du personnelLa réduction du temps de travail a également été obtenue, au prix de nombreuses luttes.J’ajouterai que si l’on ne perçoit pas aujourd’hui d’avancées aussi importantes qu’elles ne l’ont été auparavant, il n’en reste pas moins que le droit de grève n’est pas un outil obsolète pour les travailleurs, et ne doit pas l’être. Certes il y aurait de nombreuses critiques à faire sur le syndicalisme aujourd’hui en France, mais cela ne doit entacher la légitimité de ce droit, qui je le rappelle est garanti par la Constitution. Ai-je besoin de rappeler pourquoi ? Parce que c’est tout simplement une garantie pour le citoyen lorsque la démocratie est menacée, et lorsque ses droits le sont. Enfin, cela permet en ultime recours d’imposer une amélioration des conditions de travail qui sinon ne serait pas initiée par les entreprises.Bien sûr ce droit n’est pas absolu et est même encadré, mais il ne faut jamais oublier son importance.P.S. : c’est bien dommage pour un DRH de faire des fautes d’orthographe-
Comment fabriquer un sentiment de rejet d’une grève, histoire vécue :
il y a quelques années, je me suis retrouvé en tant qu’usager à la gare de l’Est. Très peu de trains roulaient. Un des seuls trains indiqué comme partant a été annulé, et les voyageurs ont manifesté un peu bruyamment leur mécontentement.
Qu’a fait la poignée de policiers présents sur les lieux ? Ils ont arrosé les usagers avec une bombe lacrymo de la taille d’un extincteur !
Ça a immédiatement viré à l’émeute, et 5 minutes après (notez la vitesse de réaction), 2 cars de CRS débarquaient pour « rétablir l’ordre ».Le soir, au 20 heures : « Les CRS ont dû être mobilisé pour contenir le mécontentement des usagers en colère »
Exemple de manipulation ordinaire de l’opinion...
-
Le gouvernement sait très bien qu’un jour ca va péter avec les grêves. On sent d eplus en plus la tension en ile de france les jour de grêve et l’incident « grave » va malheureusement finir par arriver. Les provinciaux ne peuvent pas le comprendre mais lorsque l’on dépend des transports en communs la grêve est invivable. Ce mépris des bolchards pour leurs « usagers » va mal finir un jour.
Le problème est que ce jour la, soit la colére de ceux qui subisse est contenue soit elle explose en émeutes et les cars de CRS ne suffiront pas. Et ce jour la, soit le gouvernement change de camp soit il saute.
Le problème pour lui c’est qu’il cogére tout avec les syndicats suite à des accords datant de la libération : Cela s’appelle le paritarisme. Et donc il ne peut pas détruire son partenaire sinon tout le système maffieux dont il dépend saute d’un coup. Et la merde qui va être remuée à ce moment la risque de bien puer car les syndicats de salariés, de patrons et le gouvernements cogérent des fortunes. Eh oui vos cotisations Assedics, de Sécu et autres sont cogérées par les syndicats. Imaginez donc ce que cela doit donner comme entourloupes ! ! !
-
Merci de lire ce que j’écris avant de le commenter. Vous n’avez visiblement rien compris...
-
Prise en otage, non l’expression n’est pas trop forte.
Vous parlez bien-sûr de wallstreet de la city’s et en règle générale de la finance internationale ?-
Bon on se marre bien !
"Visiblement, vous n’avez jamais vécu à la place d’un petit salarié payé au SMIC, faisant un boulot ingrat, sans possibilité d’évolution, dont les talents et compétences ne seront jamais reconnus par sa hiérarchie, par son DRH et qui s’accroche en fermant sa gueule parce qu’il sait que c’est ça ou le pôle emploi et la dégringolade sociale finale.«
Faites le plutôt en sens inverse : Comme le monsieur n’a pas de talent et de compétences particuliéres, il fait la seule chose qu’il peut faire c’est à dire un boulot ingrat et on le paie ce que ca vaut, à savoir un SMIC parce que plein de gens peuvent faire ce type de boulot. Il faut arréter de tourner les gens en victimes.
Les compétences qui permettent de gagner du fric, ca se trouve. Plein d’artisans dans le batiment gagnent plein de thune. J’ai un cousin qui fait de la peinture et bien il vit à la cool avec un simple BEP. Il a crée sa boite, il a ses employés, il fait du fric.
»Vous n’avez jamais vécu cela, vous n’avez jamais côtoyé ce genre de personne et ne le ferait jamais. Je me trompe ?«
Et ? Ca prouve qu’il a réussi justement. L’objectif n’est pas d’en arriver la ! Il y a des gens qui se complaisent dans leur merde en se disant qu’ils sont dans la merde à cause des patrons et il y a des gens qui se bougent leur petit cul pour le sortir de la merde.
»Pour autant ce profil que je décris est très fortement représenté dans la France actuelle. D’où l’on peut déduire que vous ne connaissez pas la France actuelle, et son « climat social rude ». Tout cela est très virtuel pour vous."
Et bien c’est fort dommage qu’il soit si représenté car c’est un profil peu utile pour l’économie. On a besoin de gens bien formés et possédant des compétences valorisables. Pas de pleurnicheurs...
-
Le retour du mythe libéral. La société serait une méritocratie, ceux qui sont riches le méritent et ceux qui sont pauvres ne méritent pas mieux. C’est un mensonge intégral : des gens avec bac+5 retournent des hamburgers chez McDo pendant que des fils à papa se la coulent douce !
L’entreprise, c’est l’exploitation des salariés par le patron, ni plus ni moins. Il est donc clair que si tout le monde était entrepreneur, ça ne pourrait plus assurer des revenus importants à tous. Votre modèle est fondé sur le principe qu’une majorité de gens ne vont pas créer une entreprise !
-
Et M. Bruxman vient de dire merde à la solidarité pour une économie florissante. Pourtant, on a besoin de tout le monde pour que l’économie fonctionne.
-
yep !
que souhaiter à un auteur si fervent admirateur de la dérégulation , ben qu’il croise un « régulateur » au sens westernien du terme .
Avec des olibrius pareil faudras pas s’étonner que la parole revienne à nouveau au camarade Berretta !-
J’avais entendu parler de la tendance pro-capitaliste de Tintin mais pas de ces ravages.
-
« Dans la majorité des cas, le dialogue social est une coopération et non une opposition »
Je suis bien d’accord avec vous, si les patrons coopéraient un peu plus, ça se passerait beaucoup mieux-
« Pis, c’est tellement récurant qu’ils les croient quotidiennes »
T"as raison André, récure moi ça tous les jours .... et que ça brille, hein ?!
Le champ lexical des chiottes pour un article pareil, c’est tellement bien visé.
-
Dans la quasi-totalité des cas, il s’agit de salariés non syndiqués qui en bonne intelligence avec leur direction orientent et enrichissent les politiques sociales de l’entreprise.
Mais lol quoi ! Welcome to the happy globalisation to all liberals bisounours and don’t forget to learn newspeak.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON