Y a-t-il un risque révolutionnaire aujourd’hui ?
Cet article est le compte-rendu d’un Café Citoyen qui s’est déroulé le 09/05/2009 à Caen.
Financière, économique, écologique, politique, sociale, métaphysique : les crises se multiplient et s’additionnent. Tandis que des dogmes s’effritent (notamment ceux liés à notre société de consommation), il en est qui souhaitent un changement radical de notre société. Sommes-nous pour autant à l’aube d’une révolution ? Deux approches de la révolution se sont entrecroisées tout au long du débat ; selon que certains y voient une délivrance ou que d’autres la craignent. Les premiers rejettent la formule « risque révolutionnaire » et préfèrent parler de « chance révolutionnaire » ou d’« opportunité révolutionnaire ». Les seconds insistent sur le déchainement de violences que constitue une révolution. Cependant, une révolution possède de nombreuses facettes qui forment un tout, à la fois séduisant et terrifiant.
Celui qui annoncerait l’aube d’une révolution serait bien présomptueux. Son pressentiment serait avant tout mu soit par l’espoir soit par la crainte. Les mouvements insurrectionnels sont par définition imprévisibles. Et compte tenu de la globalisation, l’ampleur d’une révolution ne serait peut-être plus à envisager à l’échelle de la France, mais à l’échelle du monde. Par ailleurs, la population réagit plutôt qu’elle ne fomente. Celles et ceux censés être à la tête de l’État sont généralement déconnectés des réalités populaires. Rappelons-nous le célèbre échange entre le duc de Liancourt et Louis XVI le 14 juillet 1789 alors que la Bastille venait d’être prise : « C’est donc une révolte ? - Non, Sire, c’est une révolution ». Les révoltes sont donc difficiles à prévoir. Mais tandis que les émeutes éclatent, les révolutions accouchent. La nouvelle société mûrit doucement pendant que l’ancienne dépérit. Pouvons-nous percevoir les signes d’un tel changement ?
Il n’est pas rare de qualifier de révolutionnaires les avancées techniques remarquables comme les « révolutions technologiques » de la télécommunication (portables, Internet...) ou des transports (voiture, avion...). Quelques intervenants associent ces révolutions à une progression du monde certes rapide mais toujours continue. Ces innovations participent alors à ce que l’on nomme depuis peu progrès. Mais une révolution suggère avant tout la notion de cycle. Elle suppose un recommencement, un changement radical et profond. Qui plus est, une révolution résulte d’une quête de totalité (changement de modèle), ce qui, bien souvent, explique la naissance de totalitarisme pendant ces périodes historiques intenses. Une révolution est la manifestation éclatante d’une nouvelle manière de concevoir et de considérer le monde. Rappelons-nous les Lumières, ce mouvement européen intellectuel, culturel et scientifique du XVIIIe siècle. Arts, littérature, sciences, philosophie, politique, tous les domaines furent bouleversés. Du développement des sciences à la renaissance de la démocratie et de la République.
Ainsi, avant une révolution, les fondements de l’ancien modèle social sont bien sûr critiqués. Mais les bases d’un nouveau modèle doivent également émerger. Dans la salle, un intervenant s’interroge : au XVIIIe siècle, « il y avait une force morale par l’implication des intellectuels dans l’évolution de la société ». Aujourd’hui, où sont les philosophes et les penseurs ? Où sont les Diderot, les d’Alembert, les Rousseau et les Voltaire ?
Peut-être sont-ils parmi nous. Invisibles. Inaudibles. Peut-être aussi que les conditions pour qu’une révolution s’épanouisse ne sont pas réunies. Dans la salle, on nous dit qu’une révolution naît quand « un peuple souffre, qu’il est dans le désarroi et qu’il se sent abandonné par le pouvoir ». « Il faut un pouvoir faible, déconsidéré ». Il faut aussi un décalage entre ce que ressent le peuple et ce que vivent les élites. Il faut qu’un petit nombre s’accapare les richesses et le pouvoir. Or, même si la colère s’intensifie et que la force est de plus en plus utilisée (« séquestration » de patrons dans les usines, blocage d’usine), nous ne sommes pas vraiment opprimés et soumis à un pouvoir tyrannique et incapable (même si une fraction de la population française et une grande partie des populations des pays du Sud vivent dans une grande misère).
Qui plus est, lors des manifestations, la grande majorité des revendications est d’abord le fait de corporatismes. Les mécontents cherchent avant tout à retrouver ce qu’ils ont perdu (un emploi, de meilleures conditions de travail, etc.). En quelque sorte, ce repli communautaire fait perdurer le système. Dans la salle, on pose la question suivante : « est-ce que les Français actuellement, qui sont si allergiques aux réformes, sont prêts à faire le saut dans la révolution ? ». Ne manque-t-il pas un élan collectif nécessaire à la redéfinition d’un contrat social ? Ces propos sont atténués par l’apparition de nouveaux profils de manifestants auxquels nous n’étions pas habitués : policiers, gardiens de prison, juges... En outre, les syndicats se rassemblent plus régulièrement sous une même bannière, parfois même alors qu’ils proviennent de pays différents (manifestation franco-allemande des "Continental" à Hanovre).
N’empêche, s’il faut, pour qu’une révolution s’épanouisse, des idées nouvelles, il est nécessaire également que « des hommes et des femmes nouveaux émergent, des personnes courageuses, actives, capables de conduire le peuple ». Or, l’image du révolutionnaire est peut-être aujourd’hui entachée. Pourtant, il ne faut pas réduire le révolutionnaire à un simple destructeur. Car il crée également les conditions d’une reconstruction. Il n’appartient plus au passé, pas encore tout à fait à l’avenir. Il éradique ce qui ne doit plus perdurer. Son feu fertilise l’avenir. Finalement, cette peur de la destruction ne résume-t-elle pas notre difficulté à faire le deuil du système dans lequel nous vivons ?
Quelques intervenants s’interrogent sur ce qu’il reste du triptyque républicain « Liberté - Égalité - Fraternité ». Un « sentiment d’inégalité est partagé par certains Français par les délocalisations, par les licenciements, par la distribution de parachutes dorés ». « Bien des gens n’ont plus rien à perdre » et pour ceux qui perdent tout, « ce qu’il reste à défendre c’est leur propre liberté à trouver du travail, à manger, à loger leur famille ». Pour autant, l’insécurité sociale n’est pas flagrante car les mécanismes de redistribution atténuent les effets de la crise. Nul doute que l’ordre social se détériorerait rapidement si l’État était amené à ne plus assurer le versement du RMI, les allocations diverses, l’assurance chômage. On a d’ailleurs entendu à plusieurs reprises que les caisses étaient vides. Qu’en est-il réellement ? Et puis la dette publique progresse. Un participant nous invite à suivre l’évolution de la classe moyenne : « Actuellement, il y a en France quelque chose qui est un frein à la révolution, c’est l’importance de la classe moyenne. Mais si jamais une conjonction de politiques aboutissait à la destruction de la classe moyenne, à son appauvrissement, là je crois qu’il y aurait un risque sérieux de révolution. ».
Et depuis quelques années, « les lois qui réduisent de façon significative les libertés individuelles » laissent présager une anticipation des pouvoirs publics. Comme pour dissuader d’éventuels fauteurs de troubles ou les marginaux. Un citoyen nous raconte d’ailleurs son passage à tabac par des policiers. Le sentiment d’injustice lui a donné dans un premier temps l’envie de « foutre le feu ». N’oublions pas qu’en période révolutionnaire se déchainent les passions aveugles. Les plus bas instincts refont surface. La violence se déverse dans les rues. La révolution est un « mécanisme de masse » qui emporte tout sur son passage. Quelques citoyens s’interrogent alors sur le risque de manipulation. Bien souvent, des groupuscules utilisent le désarroi des émeutiers, canalisent les mécontentements, organisent la contestation. Les tribuns s’emparent des foules et les font vibrer. Un citoyen nous met en garde : dans la plupart des révolutions, « le meilleur moyen de faire l’homme nouveau c’était de supprimer l’ancien. Alors on a vu des massacres, on a vu des camps de concentration, on a vu des goulags ». Mais une révolution n’est-elle pas plus dangereuse lorsqu’elle n’est pas conduite ? Il n’est peut-être pas pire état que la guerre civile.
Alors, même si la Révolution Française a inspiré beaucoup d’autres révolutions et continue pour de nombreux peuples à être une référence, ce modèle révolutionnaire est-il toujours envisageable ? Un citoyen imagine dans l’avenir des « actes de séditions, des actes de révolutions locales » plutôt qu’un grand mouvement. Des jacqueries en quelques sortes. Tandis qu’un autre considère que « la révolution est nécessaire ». Mais le monde doit-il et peut-il changer tout entier ? « L’économie de marché est effectivement mondial mais rien n’empêche localement de faire quelque chose de différent » lance un citoyen.
Toujours est-il qu’« on n’a pas besoin d’avoir des projets pour faire la révolution ». La révolution ne veut rien établir. Elle veut détruire intégralement ce qui existe. Cette destruction est son travail essentiel. Quel serait alors le « système à détruire » ? La cristallisation de ce système semble ne pas être entamée. L’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen inscrit le droit de résistance à l’oppression parmi les quatre « droits naturels et imprescriptibles de l’homme ». Mais d’où vient l’oppression aujourd’hui ? Au XVIIIe siècle, tuer les tenants du système (dont la famille Romanov) revenait à tuer le système. De nos jours, tuer les grands argentiers reviendrait à ne couper qu’une des multiples têtes de l’hydre. Détruire le système suppose également « de supprimer la branche sur laquelle nous sommes nous-mêmes assis ». « Pour qu’il y ait une véritable révolution aujourd’hui il faut qu’il y ait une vraie menace du système, il faut donc remettre en cause les fondements du système qui sont [...] de plusieurs ordres ». Selon un citoyen, il faudrait d’abord supprimer cette nécessité d’avoir de l’argent pour vivre. Ensuite, il faudrait également supprimer la valeur morale liée au travail. « Que l’on donne du boulot demain à ceux qui sont dans la rue, qu’on les augmente, et ils ne seront plus dans la rue », termine-t-il.
Une révolution est avant tout un carrefour où le temps est suspendu et où les consciences se réveillent pour choisir entre différents avenirs. En 1785, l’affaire du collier de la reine éclaboussa la royauté. Aujourd’hui, les affaires de corruption, de délits d’initiés, de détournement de fonds publics sont légions. L’information (et les rumeurs) circulent rapidement via des réseaux comme Internet. Quel sera le scandale de trop ? A moins que le citoyen s’y soit accoutumé et qu’en lui le sentiment de révolte se soit éteint.
164 réactions à cet article
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Après avoir lu cet article, je ne distingue pa bien la différence entre Café Citoyen et Café du Commerce.-
snoopy86 19 août 2009 16:08Mais si ....Au café citoyen on fait la révolution !!!
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Bonjour Jean-Pierre,
Je ne sais pas ce que recouvre pour vous le terme de « Café du Commerce ». Certes, il est généralement considéré comme péjoratif. Mais je ne voudrais pas interpréter vos propos.
Snoopy88 suppose que dans les Cafés Citoyens se fomente la révolution. Si penser une nouvelle société dans la perspective d’un nouveau contrat social est la définition de la révolution, alors oui, nous pouvons considérer les Cafés Citoyens comme des lieux où les citoyens sinon imaginent un nouveau modèle, du moins expriment leurs envies et partagent leurs visions du monde. Balzac n’écrivait-il pas « Le comptoir d’un café est le parlement du peuple » ?
La démocratie ne s’élabore pas seulement dans les urnes. Il ne faut pas perdre de vue sa dimension expressive, considérablement diminuée de nos jours.
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à HOUSSAYE Marc (xxx.xxx.xxx.114) 19 août 16:27
Je ne sais pas ce que recouvre pour vous le terme de « Café du Commerce ». Certes, il est généralement considéré comme péjoratif. Mais je ne voudrais pas interpréter vos propos.
J’ai réagi ainsi parce que je n’ai pas trouvé votre article très intéressant. Désolé.Snoopy88 suppose que dans les Cafés Citoyens se fomente la révolution. Si penser une nouvelle société dans la perspective d’un nouveau contrat social est la définition de la révolution, alors oui, nous pouvons considérer les Cafés Citoyens comme des lieux où les citoyens sinon imaginent un nouveau modèle, du moins expriment leurs envies et partagent leurs visions du monde. Balzac n’écrivait-il pas « Le comptoir d’un café est le parlement du peuple » ?
Révolution fait penser à la violence. Or, la situation permet encore une autre issue qu’une révolution violente.La démocratie ne s’élabore pas seulement dans les urnes.
Une révolution pacifique peut très bien résulter du processus démocratique. Notre « problème démocratique » n’est pas ne pas pouvoir voter mais consiste en une carence d’offre politique réellement rationnelle et, accessoirement, de personnel compétent.Il ne faut pas perdre de vue sa dimension expressive, considérablement diminuée de nos jours.
Je ne comprends pas très bien ce que vous entendez par « dimension expressive de la démocratie ». -
Il ne faut pas perdre de vue sa dimension expressive, considérablement diminuée de nos jours.
Je ne comprends pas très bien ce que vous entendez par « dimension expressive de la démocratie ».En fait, je voulais dire par là que notre démocratie se vide peu à peu de sa substance. Les gens considèrent à tort qu’élire des représentants suffit à son devoir de citoyen. Or, à professionnaliser le monde politique, nous avons perdu l’implication des citoyens dans la réflexion sur la société.
Qui plus est, lorsque les bulletins de vote se sont mis en place ils n’étaient pas aussi rationalisé qu’aujourd’hui. On pouvait encore au début du dix-neuvième siècle écrire sur ces bulletins. Aujourd’hui, que nenni. Si l’offre de plait pas et que l’on considère que se déplacer pour poser un bulletin blanc qui ne sera pas comptabilisé dans les suffrages exprimés est une perte de temps, alors l’abstensionisme fait accroire que la population se désintéresse de la politique.
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Bardamu 19 août 2009 20:34Balzac a en effet écrit cela : « le comptoir d’un café... », mais j’imagine mal le bonhomme se prêtant actuellement à la comédie humaine de la citoyenneté !
Qu’est-ce qu’on peut faire dire aux gens tout de même !
Pensée VENTRILOQUE ? -
Il y a de grandes similitudes entre les idées que vous énoncez et celle que je défend. Je ne puis que vous inviter sur le site Nouvelle Société, je crois que vous vous sentirez à l’aise. Il y a deux points qu’il me semble important de souligner quand on parle maintenant de révolution.
Le premier est que la manipulation de l’opinion publique est devenue une science exacte et que le seuil de révolution ne sera pas atteint... à moins d’une « guerre civile » au sein de la classe dirigeante. C’est peut être cette opportunité qu’annonce la crise financière actuelle, laquelle semble un coup monté par ceux qui ont le pouvoir politique pur et des visées dictatoriales (Les tenants du New World Order) contre le capitalisme qui gère depuis longtemps par la démocratie que nous connaissons associée à la corruption.Le deuxième est que, si ce moment est mis à profit pour une révolution, celle-ci ne sera pas violente : Le systeme est désormais si complexe qu’on peut l’abattre « par omission » La violence sera dans les efforts de contrerévolution. Elle pourra être terrible, mais, si on en arrive à ce point ces efforts seront bien futile pour empècher la mise en plce d’une nouvelle societé. Le monde ne peut plus tourner sans consensus.Pierre JC Allard -
Je vous rejoins en partie Pierre JC,
La grande difficulté consiste à ce que le système laisse suffisamment de place pour que de nouveaux modèles émergent. Nous serons peut-être écartelés entre un gouvernement planétaire, dont nous sentons bien la nécessité (problématiques écologiques, épuisement des ressources naturelles, surpopulation...) et l’obligation de nous recentrer sur le local (économie locale, démocratie locale...).
Sommes-nous à l’aube d’une gouvernance mondiale non démocratique (pas forcément dictatoriale, disons plutôt de type despote éclairé) conjointe à une quotidienneté démocratique locale (traitant des questions ayant seulement trait à ce niveau) ?
Merci pour l’adresse de votre site, j’irai y faire un tour.
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à HOUSSAYE Marc (xxx.xxx.xxx.114) 19 août 17:03
"En fait, je voulais dire par là que notre démocratie se vide peu à peu de sa substance. Les gens considèrent à tort qu’élire des représentants suffit à son devoir de citoyen".Le vrai problème des échéances électorales réside dans la vacuité de l’offre politique, de gauche comme de droite, depuis déjà longtemps. La solution réside dans la capacité à élaborer une nouvelle offre politique.
Je dois dire que je ne la vois pas poindre à l’horizon. Hélas... -
@ L’Auteur : Ce n’est que si vous allez sur mon site ou mon blogue que vous verrez à quel point nous nous rejoignons ; je pourrais faire une référence à un de mes textes pour à peu près chacune des idées que vous énoncez... S’il y a une réunion de l’un de vos Cafes-Citoyens à Paris en août - ce qui serait un grand signe de ferveur révolutionnaire ! - je serais bien heureux d’y assister.
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Non , les français sont tenus par les couilles par les banques ! fait la révolution celui qui n’a vraiment rien à perdre , la france est trop riche désormais ...............
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Bardamu 19 août 2009 20:38Vous n’aimez guère les Musulmans, l’ami !... ça se sent !
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Supprimez TF1 et l’euromillion et là vous l’aurez, votre révolution !
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N importe quoi. Le gens regardent TF1 car TF1 leur convient. Tu surestimes bien trop le genre humain.
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@ Fax : ne pas perdre espoir sinon c’est le boulevard du pire..
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Comme le souligne l’auteur, notre société n’est pas « mure » pour une révolution. Pas encore.
Or, aucun changement vers une société plus équitable ne se fera sans un grand mouvement populaire. Ce n’est pas demain la veille que les ’« rentiers-actionnaires » vont céder un pouce de ce qui fait leur fortune et leur donne le contrôle sur les sociétés. Pas sans y être obligés.D’autres conditions doivent venir s’ajouter aux actuelles injustices : pénurie, hyper-inflation, réduction des aides sociales, chomage massif ... pendant que les hyper-riches continuent de bronzer sur leurs yachts et de piller nos sociétés. La « goutte d’eau » qui fera déborder le vase.
Les médias sont aux ordres de l’oligarchie au pouvoir, donc la seule information à circuler est celle qui est voulue par le pouvoir, c’est un autre « facteur de stabilité » de l’ordre établi et ceux ci l’ont bien compris. Par exemple, ce dernier week end, 4 banques US ont fait faillite, dont la Colonial Bank qui a laissé une ardoise de 15 milliards de dollars, la plus grosse faillite de l’année, et les grands médias n’en ont pas pipé mot. La bourse est repartie en avant...
Tout dépend, en fait, de l’évolution de la crise actuelle. Or,là, tous les fondamentaux laissent à penser qu’elle va s’aggraver.
Donc, selon moi, pour le moyen terme, tout est possible...
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à Alpo47 (xxx.xxx.xxx.51) 19 août 10:43
Or, aucun changement vers une société plus équitable ne se fera sans un grand mouvement populaire.
Je partage pleinement cette opinion.Ce n’est pas demain la veille que les ’« rentiers-actionnaires » vont céder un pouce de ce qui fait leur fortune et leur donne le contrôle sur les sociétés. Pas sans y être obligés.
Ne pouvez-vous imaginer que ce grand mouvement populaire puisse s’exprimer indépendamment de toute relation (négative/positive) avec les « rentiers-actionnaires » ? -
"...Ne pouvez-vous imaginer que ce grand mouvement populaire puisse s’exprimer indépendamment de toute relation (négative/positive) avec les « rentiers-actionnaires » ?...«
Les rentiers-actionnaires, sont nos »maitres". Ils contrôlent la société, au travers des banques, des politiques,, du législatif, notamment des lois sur la propriété ... etc..
Aucun changement ne pourra se faire, sans reprendre une part, sinon la totalité, de notre pouvoir perdu. -
Attention à la désignation de boucs-émissaires.
Les révolutions sont propices à tous les excès. La fureur révolutionnaire contient une rage aveugle. Rappelons-nous les débordements lors de la Terreur en 1992 et 1993, plus particulièrement 93. Il me semble qu’il faut avant tout s’attacher à détruire le système. Pas les individus qui le composent.
Ceci dit, la question à se poser serait « y-a-t-il des personnes qui représentent tellement bien le système inique, qui l’épouse voire le symbolise ? ». La mort de Louis XVI en est l’exemple parfait. Mais aujourd’hui, nous ne pouvons jeter l’opprobre aussi facilement sur des catégories de personnes.
Le fonctionnement capitalistique, ou plutôt néolibéral, est certainement à revoir. Mais les rentiers n’en sont pas des affreux monstres à dézinguer (Je précise que je ne suis pas rentier). Il y aussi des rentiers qui œuvrent pour une nouvelle société (sans rentes notamment), comme il a existé des nobles qui ont défendu les idées révolutionnaires au XVIIIème siècle.
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à Alpo47 (xxx.xxx.xxx.51) 19 août 11:17
« Les rentiers-actionnaires, sont nos »maitres ».
Personnellement, je pense qu’ils sont « nos maîtres écnomiques » mais pas nos maîtres politiques.Ils contrôlent la société, au travers des banques, des politiques,, du législatif, notamment des lois sur la propriété ... etc..
Nous, « la Plèbe », sommes encore en capacité, par nos choix politiques, de rétablir, progressivement, une parité économique avec les rentiers-actionnaires.Aucun changement ne pourra se faire, sans reprendre une part, sinon la totalité, de notre pouvoir perdu.
Reste à savoir si ce changement, pour le rétablissement de la parité économique, se fera violemment, par une Révolution, ou pacifiquement, par des décisions politiques imposées dans les échéances électorales. -
@Marc,
« y-a-t-il des personnes qui représentent tellement bien le système inique, qui l’épouse voire le symbolise ? »
Vous croyez qu’on est passé du « politique » au « people » pour quelle raison ?
Les « people » viennent du monde du « rêve », du spectacle, du paraître, de l’illusion, de l’éphèmère. Ils n’existent pas en dehors du show.
Se fondant parmis les clowns et les décervelés du divertissement, ces « politiciens » deviennent ainsi inéxistants, ils ne risquent plus grand chose de notre part..
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A quel moment , ai-je préconisé une révolution violente ?
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à Alpo47 (xxx.xxx.xxx.217) 19 août 12:31
« A quel moment , ai-je préconisé une révolution violente ? »
Personnellement, je n’ai pas dit que vous préconisiez une révolution violente. Je me suis contenté d’indiquer qu’il y avait une seule alternative : violence ou pacifisme. Si vous n’optez pas pour la révolution violente, comment envisagez-vous une (r)évolution pacifique ?
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Bonjour Triodus,
En effet, la peopolisation fait penser à cette frange de la population qui profite. Leur insouciance peut énerver. C’est le syndrome Marie-Antoinette (bien que sa caricature dépasse largement la réalité).
Cette déconnexion, cette insouciance iréelle n’est-elle pas pour autant salutaire ? Ne permet-elle pas de nous poser des questions ? Ceci dit, ces questions sont souvent basées sur la comparaison et l’envie de posséder ce que l’autre a. Cela ne conduit pas forcément à une remise en cause personnelle de sa propre implication dans le système...
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Bonjour Marc, excusez-moi, j’ai mal formulé :
Je voulais dire par là que se « pipoliser » (mon dieu que ça fait mal au français) était pour ceux que l’on range dans la case des « dirigents », des « politiciens », bref : coupables décapitables et écorchables putatifs en cas de sérieuse vindicte populaire ; un moyen habile (et distrayant) de s’y soustraire.
Qui est reponsable des morts, des victimes, des laissés pour compte et des miséreux une fois le rideau de scène retombé ? Personne.. Ni l’auteur, ni les comédiens.. Au pire : un sentiment de culpabilité au fond du spectateur qui s’est surpris à apprécier du sordide et du machiavelique.
Imaginez cinq minutes que tous nos braves politico-dirigents soient restés sur leur propre terrain pour communiquer (c.a.d en tant que responsables devant la Nation et le Peuple) et non pas comme invité de Drucker pour une promo, et bien soit on aurait déjà soldé leur cas ou ils l’auraient fait eux-même, à la japonaise..
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Effectivement Triodus,
Cette peoplisation déresponsabilise le politique. Ministre ne signifie-t-il pas pourtant serviteur (du latin minister) ? Malheureusement, cette grandeur de la charge politique, cela fait belle lurette qu’elle a déserté les couloirs de Matignon et de l’hémicycle. Enfin, je suis peut-être, sûrement même, un peu caricatural. Il y a certainement quelques élus qui prennent à cœur leurs responsabilités.
Ceci dit, en période de recherche active de coupables, on tourne rapidement le regard vers celles et ceux qui étaient censés faire quelque chose. Je ne suis donc pas si sûr que la pipolisation mette à l’abri les personnalités politiques. La catharsis du peuple doit bien pouvoir s’exprimer tout de même...
Cette mise en scène médiatique aura certainement son revers de médaille. Que l’on pourra mettre en parallèle, vous avez raison, avec les milliers (que dis-je centaines de milliers) de morts ignorés que le système aura généré.
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@Marc,
BIen sûr. La surexposition médiatique ne sera plus un avantage, mais seulement pour ceux qui s’y seront le plus adonnés lorsque ça va « tourner au vinaigre » !!
Se retourneront-ils alors vers ceux qui, leur mettant une amicale tape sur l’épaule les expédiant au casse-pipe en leur disant : « Vas-y, communique, montre-toi, sois médiatique ! » ?
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Cher Triodus,
C’est pourquoi j’ai toujours eu du respect pour ceux prennent les choses en main lorsque le temps se gâte. Pensons à Robespierre qui jouit d’une réputation de terroriste alors que son action a permis de ne pas livrer la France à la guerre civile (Ceci dit, le peuple de Paris l’a longuement ovationné).
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@Marc, Y aviez-vous, en filigrane, le premier paragraphe de son « Projet d’adresse aux Fédérés » dont l’actualité est étonnante ? (Mis à part les Autrichiens qui n’y sont plus pour grand-chose dans cette histoire..)
Cordialement,
T. -
« Au dehors, les tyrans rassemblent contre nous des armées nouvelles : au dedans, d’autres tyrans nous trahissent. Les ennemis qui nous guident respectent le domaine du despote autrichien autant qu’ils prodiguent le plus pur sang des Français. [...] Un autre monstre privilégié est venu, au sein de l’assemblée nationale, insulter à la nation, menacer le patriotisme, fouler aux pieds la liberté, au nom de l’armée qu’il divise et qu’il s’efforce de corrompre ; et il demeure impuni ! L’assemblée nationale existe-t-elle encore ? Elle a été outragée, avilie, et elle ne s’est point vengée.
Les tyrans ont feint de déclarer la guerre à leurs complices et à leurs alliés, pour la faire de concert au peuple français ; et les traîtres demeurent impunis ! Trahir et conspirer semble un droit consacré par la tolérance ou par l’approbation de ceux qui nous gouvernent : réclamer la sévérité des lois est presque un crime pour les bons citoyens. Une multitude de fonctionnaires que la révolution a créés, égalent ceux que le despotisme avait enfantés en tyrannie et en mépris pour les hommes, et les surpassent en perfidie.Des hommes, qu’on nomme les mandataires du peuple, ne sont occupés que de l’avilir et de l’égorger. [...] »
Cela avait de la gueule tout de même, non ? Je ne me souvenais plus de ce texte. Merci.
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De rien, c’est votre référence à Robespierre qui m’a fait découvrir ce passage. Merci.
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Bardamu 19 août 2009 20:40@l’auteur de l’article :
Vous êtes un vieux jeune, vous ! -
Du moment que vous ne me qualifiez pas de con, cela me va Bardamu.
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@ alpo47
Pour le moyen terme ,les Francais sont en vacances ( aout ) et sans doute comme d’habitude par les syndicats 1 ou 2 jours de greve en octobre . -
Vous pouvez poursuivre le débat sur le portail des Cafés Citoyens : http://www.cafes-citoyens.fr/debats/534-y-a-t-il-un-risque-revolutionnaire-aujourd-hui
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Merci, mais nous sommes très bien ici.
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Oui, moi aussi je suis très bien ici avec vous. Il y a cependant des messages également intéressants sur cet autre forum. Voili voilou.
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Bonjour, pour qu’il y ait une révolution, il faut une grande cohésion qui est issue de la masse d’un « groupe » de gens , auparavant il y avait les mineurs, les métallurgistes, les paysans les ouvriers automobiles les étudiants. Ce qui a permis en 1968 une micro révolution.
Le problème c’est qu’aujourd’hui ces groupes n’existent plus sauf les étudiants , s’il n’y a plus le moteur ouvrier à l’action, il n’y aura pas d’action. c’est tout simple, ajoutez à cela une individualisme gallopant ( chacun gêre sa merde familiale, financiere) baisse la tête
et regarde ses chaussures en attendant sa retraite ( moi aussi d’ailleurs je ne suis pas mieux)
Il faudrait rechercher si la disparition de ces grands groupes n’est que due au marché.
Cette disparition a commencée juste après 68...et s’est achevée en 1979 début d’une trèsgrave crise annoncée par Pompidou...
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J’ajouterais à mon commentaire ( en partie pompé chez E Todd) que oui il y a un moyen de créer une situation de changement mais plus par la violence comme autrefois.
Nous disposons de 2 moyens qui peuvent à mon avis être très efficaces :
-Nos caddy (tout repose sur notre consomation)
-Internet (toutes les entreprises en sont totalement dépendantes, un blocage de la toile sur plusieurs jours , ou à des heures stratégiques (la nuit) seraient un handicap certain. -
Bonjour Jako,
Vous parlez du boycott comme moyen de pression pour faire évoluer le système. Mais ne pouvons-nous pas également y voir la possibilité de rendre le système plus fort ?
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@Jako,
Idées intéressantes. Surtout l’idée d’un Ping Citoyen !
On pourrait mettre ainsi en place un « pilori numérique » ou chaque « mauvais point » attribué à une entreprise (ou une administration) par les participants (=nous tous !) aura pour conséquence d’augmenter la « charge de travail » sur les sites cibles..
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Si Marc, tout à fait, nous appelerons cela alors une « evolution ». Je nutilise pas le terme de boycott car ils est devenu interdit
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@Jako,
Pourquoi le terme de boycott serait-il interdit ?
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Marc, je me suis mal exprimé, le mot bycott n’est bien sur pas interdit mais le bycott lui même si « toutes actions entravant le bon déroulement d’une activité commerciale »
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Voilà ce que j’ai trouvé à ce sujet, au début c’était destinés aux entreprises cela a été étendu à tout individus :
Le Législateur a adopté la loi n°77-574 dite loi « anti-boycottage » du 7 juin 1977 disposant que le boycott doit être considéré comme un acte discriminatoire de type économique.
Le Législateur français a ainsi édicté des sanctions pénales à l’égard de tout fonctionnaire (article 432-1 du Code Pénal) et en général, à l’égard de toute personne (articles 225-1 et 225-2 du Code Pénal) adoptant, dans l’ordre économique, des comportements inspirés par des considérations de type discriminatoire ou de tendre à favoriser de tels comportements. -
@Jacko
Et comment vont ils faire, pour ceux qui choisissent d’acheter au « marché fermier » et non à l’hyper, de rouler à vélo, de produire leurs légumes, de ne pas boire cette célèbre boisson, de consommer moins...etc..etc... seuls dans leur coin ?
Cette loi vise les initiateurs d’un boycott, elle est inapplicable pour les individus.
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@Jako, si je lis bien ces articles de loi, en quoi la publicité n’est-elle pas "dans l’ordre économique, un comportement inspiré par des considérations de type discriminatoire ou de tendre à favoriser de tels comportements.« ?
Dire que ma lessive ’Z’ lave plus blanc revient à dire »n’achetez pas (=boycottez) celle de ’X’ ou ’Y’"
???
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Oui, je n’en doutes pas. Moi aussi je suis très bien avec vous ici. Il y a cependant des messages intéressants postés sur l’autre forum. Éventuellement pour jeter un œil...
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Mon cher Marc, je trouve personnellement, que ce serait sympa et courtois de votre part, de ne pas faire « trop » de racolage pour un autre forum.
Appelons cela, le « savoir vivre » . -
Cher Alpo47, ne vous méprenez pas sur mes intentions. Je suis avant tout pour que l’on discute du sujet. Que ce soit ici ou autre part, peu importe (Pourquoi se priver d’autres avis sur le même sujet ?). Désolé pour mon message en double, le premier posté n’était pas apparu. Pour l’instant, je ne rebondis pas aux interventions. J’attends que de nouvelles idées apparaissent. Bien cordialement.
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katalizeur 19 août 2009 11:43@ l’auteur
je ne sais pas si vous souhaitez une revolution ? mais si vous la souhaitez par quoi voulez vous remplacer le systeme actuel. ?
une revolution n’apportera que le cahos,elle sera biensur recuperer au profis de quelques uns encore une fois ( voir 1789), d’ailleur il n’y a pas de catalyseur en vu ou en devenir...
dans ce monde devenue individualiste, il n’y aura pas a mon humble avis de revolution , j’espere plus une evolution , une prise de consciences de chacun..
l’evolution a deja commencée pour celui qui sait voir et comprendre......-
Bonjour,
Je ne souhaite pas personnellement une révolution. Le chaos et la violence submergent la vie. Mais pendant ces périodes, ou quelques temps après, penser de nouvelles sociétés devient le lot des humains qui se regroupent et s’entendent sur de nouvelles lois, des nouvelles organisations sociales.
Concernant l’évolution humaine, elle se situe à une autre échelle. Sur de plus grands temps. Mais peut-être, comme vous le dîtes, que nous sommes à l’aube d’une évolution humaine importante. Je ne pense pas par contre que le monde soit devenu individualiste. En tout cas, ce n’est que la surface du monde. Je crois que notre rapport personnel au monde a considérablement évolué en quelques décennies. La globalisation et la finitude du monde (des ressources naturelles notamment, mais surtout spatiale (rappelons-nous la première fois que nous avons vu la Terre depuis l’espace, quelle claque cela a du être pour notre inconscient collectif !)). Tout ceci tend à transformer l’intérieur de notre tête. Et peut-être de notre cœur...
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LA Révolution de 1789 n’est que la première révolution. Tout l’art des élites est de nous faire croire qu’elle représente l’ aboutissement de notre civilisation...QUE NENNI !!!
le problème n’est pas de savoir si la prochaine Révolution viendra mais quand.....
Il faudrait aussi réfléchir sur les modalités, car une fois les « méchants » occis, il faudra veiller à ne pas réitérer les erreurs du passé.....
AUX ARMES CITOYENS...-
la de Révolution de 1789, n’a rien changé. Vous comprenez, ou il faut le répéter :
la Révolution de 1789 ( et suivante) n’a rien changé.
Cela a juste fait croire aux idéologues qui parfois arrivent au pouvoir certaine chose - le ’peuple en démocratie’ et autre bétise - qu’aujourd’hui ils s’empressent de vaporiser. C’est si vous voulez le probleme du ps, empétré dans ces méandres idéologiques irreel.
il vaut mieu que vous vous disiez que la révolution de 1789 n’a pas eu lieu , que de la prendre pour exemple.
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Ah ben si, ca a tout change, et ce fut meme le plus grand changement de toute notre histoire.
Avant, la haute noblesse hantaient les salles de bal en vivant de leur rentes et en pressurant le peuple, par le truchement de l asservissement et des mouvements d opinion, exercaient le pouvoir comme ils l entendaient et n hesitaient a sacrifier la pietaille pour la grandeur de leur France.
Apres, la haute bourgeoisie hantaient les salles de bal en vivant de leur rentes et en pressurant le peuple, par le truchement de l asservissement et des mouvements d opinion, exercaient le pouvoir comme ils l entendaient et n hesitaient a sacrifier la pietaille pour la grandeur de leur France.
Si tu ne vois pas la difference c est que tu es vraiment miro. -
Et comme disait Tancrède dans le Guépard de Tomasi : « Si nous voulons que tout reste tel que c’est, il faut que tout change »
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On lit : depuis quelques années, « les lois qui réduisent de façon significative les libertés individuelles »
De quelles lois parlez-vous ? N’est-ce pas plutôt une impression générale que les libertés individuelles se restreignent, plus qu’une réalité objective ?-
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Je m’adressais plutôt à l’auteur de l’article, mais enfin, si vous voulez, essayez de me citer une loi valable, et vous gagnerez mon respect.
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@Florentin :
Qu’es-ce-qu’il vous faut ???
Depuis les attentats du metro parisien (presque 20ans) le dispositif vigipirate (très liberticide) n’a pas ete desactivé,alors que la menace est franchement virtuelle.Sinon,
Loi sur la protection des personnes physiques à l’égard des traitements des données à caractère personnel.Modifiant la LIL de 1978
aout 2004.-neutralisation de la CNIL (commission national de l’informatique et des libertés) : depuis 1978,tout fichier dit « de sûreté »(policier,militaire,de renseignement) ou portant sur l’ensemble de la population devait recevoir l’aval de la CNIL ;la nouvelle loi n’oblige plus le gouvernement qu’à publier,au journal officiel,l’avis de la CNIL,mais il n’a plus à en tenir compte.La LIL avait pourtant été votée,en 1978,suite au scandale du projet SAFARI,qui visait à regrouper dans un fichier de sureté,les informations contenue dans tout les fichiers administratif français.
-Privatisation de la police : Les sociétés de perception de droits d’auteur sont autorisées à effectuer des recherches pro actives d’infraction,et à crée des fichiers de suspects
etc...
La LSQ,attention messieurs’dame,Loi pour la sécurité quotidienne(novembre 2003),brrr.
-Placement sous surveillance systématique et par défaut de l’ensemble des internautes,considérés comme suspect a priori......
-la remise en question du droit à la cryptographie,seul moyen de garantir la confidentialité des imformations sur le net:la loi autoriseles juges à recourir aux « moyens de l’etat soumis au secret de la defense nationale » pour decrypter des imformations chiffrées ;problème :les rapports d’expertises sont classifiés et ne peuvent faire l’objet d’aucun recours ;l’utilisation même d’un outils de crypto est considéré comme une circonstance aggravante,et ceux qui refuseraient de donner leurs clef risquent deux ans de prison et 30000€ d’amende.
-la loi autorise également les perquisitons,visites domiciliaires et saisies de pieces à conviction sans l’assettiment de la personne chez laquelles elles ont lieu ;et les vigiles,personnels de securité ou de transports de fonds peuvent fouiller les bagages et les personnes sans la presence d’un officier de police.Et plein d’autre chose très charmantes...
Mais la plus flagrante reste quand même le LSI,loi pour la securité interieur,dit loi sarkozy II mars 2003.
-Les disposition les plus liberticides de la LSQ sont prolongées sine die-Cadrage du STIC (fichiers policier) ;les policiers peuvent conserver et utiliser des données personnelles (y compris sur les « victimes » d’infraction
etc,etc,etc
Je vous laisse chercher le reste tout seul.
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Bonjour Florentin,
Je vous concocte un petit texte pour vous montrer la réduction significative des libertés et celle des principes régaliens de notre république (notamment la séparation des pouvoirs).
Cordialement,
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Bonjour Florentin,
Depuis 2002, les prérogatives des forces publiques n’ont cessés de grandir. Progressivement, des mesures sécuritaires ont vu le jour, telles que le renforcement des pouvoirs en matière de garde à vue (lesquelles ont augmenté de + 4,05 % rien qu’entre mars et avril 2009 ; et 1,97 % sur les 12 derniers mois) ; mais aussi les modifications des règles de perquisitions (dont le règles d’exception ont été élargies) ; l’augmentation des pouvoirs de policiers municipaux ; la vulgarisation de la vidéosurveillance urbaine etc., en passant par le fichier EDVIGE.
Toutefois, en avril 2009, en comparant les faits constatés par périodes de 12 mois consécutifs (sur 12 mois glissants), s’il apparaît que les atteintes aux biens sont en baisse de 3,8 % (soit - 88 013 faits constatés), il faut néanmoins souligner que les atteintes volontaires à l’intégrité physique augmente de 3,5 % (soit + 15 011 faits constatés) et que les escroqueries et infractions économiques et financières sont en hausse de 7 % (soit + 25 225 faits constatés).
Le taux de variation sur 12 mois des faits constatés d’atteintes aux biens s’inscrit dans la continuité d’un mouvement de ralentissement de leur baisse qui a commencé à l’été 2008. De même, pour les atteintes volontaires à l’intégrité physique, le phénomène d’accélération de leur hausse se poursuit en avril 2009, même si la différence avec le taux précédent est limitée. En revanche, l’évolution du nombre de faits constatés d’escroqueries et infractions économiques et financières vient rompre une période de relative stabilité : pour la première fois depuis un juin 2008, leur hausse sur 12 mois ne dépasse pas + 8 %.
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Bonjour,
si j’écris sur ce forum, c’est que j’y trouve de bonnes questions auxquelles je pense pouvoir apporter d’autres réponses que celles qui s’y ajoutent. En l’occurrence, la politique de réforme de nos dirigeants mériterait la vindicte populaire, et s’il se lie avec une branche du front national et des chasseurs, c’est pour s’entourer de ce que la France compte de plus armés. C’est pour cette raison que le peuple hésite à s’engager dans la rébellion.
Mon avis est que l’élite qui se bronze sur ses yacht dans les îles des paradis fiscaux apprécierait que nous nous tombions mutuellement sur le paletot, cela résoudrait d’un coup un problème majeur, la surpopulation. Ils ont tellement menti sur les conseils de voyants / experts, en trafiquant les chiffres et statistiques, qu’une remise à jour est impossible. La réalité des courbes est telle que sa vision devrait immédiatement faire exploser les esprits, c’est le phénomène des bulles.
La pandémie bidon soutenue par les autorités avec le soutien vibrant et quotidien du paf est la preuve que la méthode utilisée est bien la « solution finale », ce grand nettoyage généralisé envisagé par les paranoïas au commandes, un peu comme a fait le dirigeant iranien en quittant le Koweït, et d’ailleurs, tout ressemble nettement a une arme de destruction massive par arme chimique, n’est il pas ?
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Les mouvement insurectionnel ?c’est déjà se renfermer dans une forme d’action
( et l’on sait déjà ou ca nous mene et on sait que tout serait fait pour entraver ce mouvement là - enfin selon tout vraisemblance - on peut savoir comment les choses peuvent tourner - qu’est ce qui serait mis en place) Il faut au moins en tenir compte ou voir les choses autrement.Le fait est que nous avons passé le 6 août 1945, et le 11 septembre 2001.
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Une revolution ne sert qu a mettre en place au pouvoir la classe qui a deja le pouvoir effectif. Les bourgeois en 1789 sont arrive au pouvoir, car ils avaient deja le vrai pouvoir. Ils se sont certes servi de la fureur populaire, mais c est tout.
On ne gagne pas une revolution (une guerre civile en fait) en etant la classe qui n a pas de pouvoir.
Nous avons chez nous un pouvoir tres fort, la caste financiere, soutenu internationalement, et une caste politique, detenant le pouvoir apparent, mais sans le moindre pouvoir reelle, et assujetti internationalement. Pour l instant tout se passe bien car le pouvoir apparent est soumis. Le pouvoir reel n a pas besoin d apparat. Mais si jamais le pouvoir apparent se rebelle (commusnisme par exemple), alors le pouvoir reel le remettra dans le « bon chemin », quitte a a generer une revolution.
Si il y a une revolution, elle sera d extreme droite et les gagnants seront les financiers.-
@ Faxtronic. Je suis d’accord et je crois que cette rebellion du pouvoir politique contre le pouvoir financier est en marche. La crise actuelle qui mène ineluctablemnt à l’aveu que l’argent ne vaut plus rien est le début des hostiltés. Je pense aussi que la revolution immédiate sera d’extrême droite - qui a la limite rejoint l’extrême gauche - mais je ne crois pas que ce sont les financiers qui en sortiront vainqueurs. Aujourd’hui, ce n’est plus l’argent qui peut apporter le pouvoir, c’est le pouvoir qui crée l’argent : c"est pour ça qu’il y a eu rebellion...
Toutes les roulettes sont mises en mouvement par l’État et seuls peuvent y gagner les amis de ceux qui les font tourner. Seuls ceux qui agissent de connivence avec l’État peuvent désormais spéculer et gagner. Les gros pontes jouent toujours avec la banque. Ceux qui jouent en s’en remettant au hasard ou même à leur honnête sagacité pour spéculer seront vite ruinés. ( Le fric tous-azimuts )Mon optimisme naturel - et une certaine reflexion - me conduisent cependant à penser qu’après une phase dictatoriale relativement breve, la démocratie - une vraie démocratie, cette fois - s’imposera.Pierre JC Allard -
La plupart des intervenants précédents semblent supposer qu’il ne peut y a voir de révolution que par la violence. Je pense que c’est une erreur.
Ces mouvements seraient, en effet, voués à l’échec, d’abord parce que tout est prévu pour mener une répression, ensuite parce que nul ne sait ce qui en découlerait, enfin parce que le prix à payer serait trop élevé.Non, il peut AUSSI y avoir une « révolution » non violente, qui ressemblerait à une résistance passive, une grève générale, un refus de suivre les règles du système.
Il y a des dizaines, voire centaines, de manière de gripper le Système et de retrouver notre souveraineté individuelle..
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Donne moi en une. Et developpe la jusqu a ses plus ultimes consequences, en prenant tout de meme trois faits qui sont vrais. Une grande partie de la population n aura pas les memes ideess que toi, le pouvoir ne se laissera pas faire, et il faut tout de meme vivre et nourrir sa famille.
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Faut pas compter sur Bayrou et le modem pour révolutionner quoi que ce soit non plus dans le consensus mou ...
Quand au refus du système , tu vote contre le traité européen, ils te poignardent dans le dos en votant à peu prêt le même texte entre eux . Quand au refus d’aller voter et au vote blanc , ça ne compte pas , ils sont élus quand même et s’en tapent ! -
@faxtronic,
Avant l’heure, ce n’est pas l’heure ...
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Alpo47,
j’ai tenté une approche de révolution non violente sur cet article qui n’a fait l’objet d’aucun vrai retentissement : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-politique-contrarienne-58538
Il reste d’actualité mais, nous sommes tous pour une révolution et une paix, mais passifiste !
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Lisa,
J’envisagerais, moi, la « résistance passive », comme .........active.
C’est à dire qu’il faut aussi se prendre en main, décider, se lever et ... agir.
Reste à définir comment.Nous vivons un système oppresseur et qui veut le devenir encore plus. Nous devons l’obliger à changer.
Les psychologues (et le pouvoir) savent que dans tout groupe humain, seule une minorité est active/proactive (peut être 15%), les autres sont « réactifs » ou « passifs ».
Le mouvement ne peut être initié que par ces 15% ... les autres regardent... analysent ... décident ... Après.Il ne saurait donc, jamais, être question de convaincre tout le monde. Il semble cependant y avoir un seuil, voir la parabole du « centième singe », à partir duquel s’enclenche un changement généralisé. C’est ce seuil/nombre qu’il faut atteindre.
Par l’action.... passive.
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@ Faxtronic : Alpro47 a raison. Le systeme peut facilement triompher de toute ORGANISATION, mais nous ne sommes qu’à un ras-le-bol près d’un Mai 68 global. Spontané. désorganisé et donc imparable. Une société complexe est extremement vulnérable. C’est la leçon que la prochaine révolution va enseigner au futur Pouvoir...
La question, c’est combien de temps dans cette anarchie que « L’insurrection qui vient » semble voir comme un état durable et une nouvelle société qui accepte l’interdépendance et donc le consensus qu’impose la complémentarité qu’exige une societé complexe ? -
« Spontané. désorganisé et donc imparable »
Ha, haaaaaa, haaaaaa.
Spontane, j en rigole d avance. D ou cet article. Spontane..... trop drole
Desorganise : ah ca je veux bien le croire, si il y a revolte, ca tirera a hue et a dia, le moyen ideal pour faire du sur place en faisant grand bruit, en ne changeant rien et en reveillant le conservatisme profont. Comme en 68. Qui amena Reagan et Tatcher 10 ans plus tard.
Imparable : Depuis quand une jacquerie est imparable. Ni importe quiu ayant un peu de culture historique sait comment faire tourner une jacquerie en eau de boudin et en tirer avantage.
Vraiment trop drole -
katalizeur 19 août 2009 12:43@ l’auteur
merci pour ce questionnement pertinant en cette periode qui s’annonce difficile pour les peuples...
je remercie aussi les divers commentateur pour leurs retenue , et a l’appel a l’evolution non violente.....le cahos nous desservira tous...
DIEU aime l’ordre.....que le changement se fasse sans heurs et malheurs inch’allah-
Si le changement pouvait se faire sans Dieu, ni Allah ni Yawe, ce serait bien aussi. Inch’moi.
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C’est vrai que « katalizeur », moi aussi , il « me gave » sévère avec ses logorrhées verbales et bondieuseries ...
« Off limits »
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katalizeur 19 août 2009 17:06personne ne t’oblige a me lire...
fait comme moi je saute tes commentaires.....car a par l’enfoncer quelques portes deja ouvertent, tes commentaires n’ apportent pas grand chose au debat...... -
katalizeur 19 août 2009 17:34ps :
si cela peux t’empecher de dormirL’Islam
authentique que nous Aimons, est celui des poètes et des Combattants de la Liberté. Il ne peut qu’être libérateur des hommes et des peuples de toute oppression et idolâtrie. C’est un Message de Vie, de Dignité et de Liberté.
c’est la societé futur qui remplacera, la societé occidentale dégénerée , criminelle et spolitrice, ton monde mon pauvre est entrain de s’effondrer, l’islam recupera les debris pour une reconstruction futur ; avec ou sans toi l’ami
le laiisime est entrain lui aussi de crever, pour le plus grand bien de l’humanité......c’est la fin des idolatres et marchants du temple. -
C’est ça ... et allah est grand !
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Messieurs,
Je me dois d’intervenir pour que vos propos ne s’engouffrent pas dans une polémique qui n’aurait plus rien à voir avec la question d’origine. Je tire donc un fil qui peut nous amener à réfléchir sur les valeurs montantes qui remplaceront celles du système qui se meurt.
« katalizeur » semble convaincu que l’islam refondra les sociétés occidentales. Avec ce que l’on connaît de l’islam, voici donc une approche différente de l’espace public qui s’annonce. L’oumma établit directement un lien avec Dieu.
D’autre part, la laïcité s’essouffle en France, et en Occident de manière générale le principe de séparation des Églises de l’Etat. Pour autant, cela signifie-t-il que la laïcité n’est plus d’actualité ? Je ne le crois pas. Et je ne le veux pas.
Être citoyen nécessite la volonté de s’attacher à l’intérêt général, concept qui ne peut être confondu avec Dieu. Je suis à la rigueur déiste mais je ne souhaite pas placer le peuple sous les auspices de Dieu.
Mais cette nécessaire énergie citoyenne n’est peut-être plus présente chez nos concitoyens. Cet effort ne leur est peut-être plus accessible.
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Eh bien voilà, enfin, tout est dit ! il suffisait d’attendre…
La charia, c’est juste douloureux au début, c’est qu’un mauvais moment à passer quand ça rentre, et après, on s’habitue !
d’ailleurs, m’sieur Martinez le dit aussi, et pourtant, il fait partie d’une mouvance connue pour son antisémitisme mais on ne peut pas le taxer d’islamiste, non, non… alors vous voyez ? pas d’inquiétude les amis !
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Ah, voilà donc Katalizeur qui « lève le masque » : La charia s’imposera au monde occidental et ... au monde.« .
Il est tragique de constater combien le fanatisme religieux, partout et toujours, procède de la même étroitesse de vue, les mêmes rabâchages, le même sectarisme.
Toujours le même genre de »personnage« qui se limite à répéter les mêmes sophismes, appris par coeur, persuadé d’avoir tout compris, pendant que les autres, les infidèles, goyims ou barbares, c’est selon, doivent être soumis ou ... massacrés. Normal, eux, ils ne savent pas.
Mais, parfois, le fanatique est assez magnanime pour tolérer la soumission, y compris tardive.Et il en est ainsi depuis des siècles,sinon des milliers d’années, les mêmes litanies stupides et manipulatrices . Pourquoi ? Comment ? C’EST ECRIT DANS UN LIVRE...
Evidemment, il y a d’autres livres qui disent à peu près le contraire, ou différemment, mais ceux là ne comptent pas. Le seul qui compte, c’est CELUI LA... LE livre. Enfin, celui du fanatique.Depuis des siècles, et au delà, les religions ont servi à maintenir les hommes dans la servitude, l’obscurantisme, l’absence de réflexion personnelle.
A quoi bon ?
Dieu seul le sait, Dieu y pourvoira, Dieu est grand, disent musulmans, chrétiens, juifs ... et s’en remettent à celui ci à tout bout de champ.Voila pourquoi les dictatures veulent empecher d’apprendre l’histoire et le passé. Tout se répète, encore et encore... Parce qu’il y aura toujours des hommes qui penseront avoir »tout compris", envers et contre tout...
Diviser pour régner !
Dérisoire et tragique ...
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Bardamu 19 août 2009 12:46Communiqué en attente de CENSURE !
Grand Dieu, on s’éclate TERRIBLE dans les Cafés Citoyens !
Ah ! j’entrevois la bacchanale !... toutes ces joyeuses libations !... la bière coulant à flot !... les femmes demi-dévêtues ! les hommes, satyres aux pieds de bouc !... tout un imaginaire, quoi !
Ce qui est certain, les enfants, c’est que la RéVOLUTION ne peut guère émerger de vos rangs !... bien trop sages... trop anesthésiés... trop CITOYENS !
Par contre, après une bonne GRIPPE -si artificiellement mise en avant-, la confiance dans le système peut se trouver quelque peu érodée... à suivre donc, à la RENTRéE !
Et l’économie en passe de s’éCROULER ? imposture que toutes ces magouilles sanitaires s’échinent à dissimuler !
Pourquoi pas avant fin 2010 alors ?... le monde d’ici là pouvant si vite CHANGER !
Mais alors, tel-le-ment changer !
Sinon, il est bon de rappeler ce qui a succédé à la RéVOLUTION française, incontournable paradigme pour actuels philosophes de salon... en mal de sensations !
Elle fut un peu comme la fameuse démocratie athénienne, celle-là !... trop de CITOYENS en son sein !
Ce qui suivit cette révolution fut... une période extrêmement MORALISATRICE, castratrice... politesses de rigueur suivies de délations ! stupeur et tremblements !... pas une tête qui dépasse ! tous en rang !
S’appeler CITOYEN -J’INSISTE et j’insiste, je l’attends ma censure !- était quasi obligatoire... un peu comme maintenant alors ?
Là, mon communiqué a toutes les chances d’y passer, voyez-vous !
Mais il s’en fout, ROYALEMENT, le « Vendéen » !
Donc, dans l’état actuel des choses, pourquoi donc faire une révolution sur le mode de cette ancienne-là ?
Puisque, en son aboutissement, on s’y TROUVE déjà !
Le règne du CITOYEN et de la BIEN-pensance !
Une hypothétique révolution future ne sera pas « citoyenne » !... ça, c’est certain !... mais bien plus MAL-pensante !
Attendons encore que les esprits se détachent de ce grand Bien obligatoire, s’en LASSENT !
Cette bien-pensance qui a permis de les maintenir en laisse, de les CIVILSER jusqu’à l’extrême !
Une révolution ne se fait jamais avec des bons sentiments !
J’espère que les évènements à VENIR se chargeront du reste !
Mais... j’ai de sacrés doutes !-
Communiqué en attente de CENSURE !
Bonjour Bardamu,
Pourquoi « en attente de censure » ? Et pourquoi « communiqué » ?
Grand Dieu, on s’éclate TERRIBLE dans les Cafés Citoyens ! Ah ! j’entrevois la bacchanale !... toutes ces joyeuses libations !... la bière coulant à flot !... les femmes demi-dévêtues ! les hommes, satyres aux pieds de bouc !... tout un imaginaire, quoi !
Grand Dieu Pan que ce serait sympa ! Quoique je préfèrerait du vin à la bierre.
Ce qui est certain, les enfants, c’est que la RéVOLUTION ne peut guère émerger de vos rangs !... bien trop sages... trop anesthésiés... trop CITOYENS !
Serait-ce un côté hébertiste de votre personnage ?
Sinon, il est bon de rappeler ce qui a succédé à la RéVOLUTION française, incontournable paradigme pour actuels philosophes de salon... en mal de sensations !
Elle fut un peu comme la fameuse démocratie athénienne, celle-là !... trop de CITOYENS en son sein !Ce qui suivit cette révolution fut... une période extrêmement MORALISATRICE, castratrice... politesses de rigueur suivies de délations ! stupeur et tremblements !... pas une tête qui dépasse ! tous en rang !
S’appeler CITOYEN -J’INSISTE et j’insiste, je l’attends ma censure !- était quasi obligatoire... un peu comme maintenant alors ? Là, mon communiqué a toutes les chances d’y passer, voyez-vous ! Mais il s’en fout, ROYALEMENT, le « Vendéen » !
Vous faites référence à la période de la terreur. Cette phase de la révolution est effectivement condamnable. Mais avant de juger ces actes, essayons de comprendre les tensions de l’époque. Au demeurant, je trouve que porter le titre de citoyen n’a rien d’abject.
Donc, dans l’état actuel des choses, pourquoi donc faire une révolution sur le mode de cette ancienne-là ? Puisque, en son aboutissement, on s’y TROUVE déjà ! Le règne du CITOYEN et de la BIEN-pensance !
Je ne suis pas d’accord avec vous. Nous ne nous trouvons pas à une époque de citoyenneté. Sinon, les responsables politiques se feraient un sang d’encre.
Une hypothétique révolution future ne sera pas « citoyenne » !... ça, c’est certain !... mais bien plus MAL-pensante !
Que voulez-vous dire par là ? C’est intéressant. Continuez votre pensée.
Attendons encore que les esprits se détachent de ce grand Bien obligatoire, s’en LASSENT !
Cette bien-pensance qui a permis de les maintenir en laisse, de les CIVILSER jusqu’à l’extrême ! Une révolution ne se fait jamais avec des bons sentiments ! J’espère que les évènements à VENIR se chargeront du reste ! Mais... j’ai de sacrés doutes !Vous avez l’air d’apprécier Céline. Que pensez de « On ne meurt pas de dettes. On meurt de ne plus pouvoir en faire. » ?
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abdelkader17 19 août 2009 12:48Si vous êtes assez naïf pour croire en l’hypothèse révolutionnaire tant mieux ,l’état de servitude volontaire est tel qu’il est difficile d’entrevoir tout changement et d’ailleurs que veulent dire le changement et la révolution ?
L’apparition d’une nouvelle caste de dominants,bien souvent des révolutionnaires de salon ,bien entendu les plus instruits et les plus opportunistes d’entre eux ,ceux qui seront sous le feu des médias,le peuple élu par les médias,ces nouveaux représentants officiels du lumpen prolétariat qui se partageront la recette de leur entreprise et en tireront tous les bénéfices,les premiers à avoir cracher sur le pouvoir en sont devenus des collaborateurs incontournables.
La révolution libérale libertaire de mai 68 en est une belle démonstration,à voir ce qu’est devenu le journal Libération de Sartre qui devait la parole au peuple,tous ces pseudos révolutionnaires anciens communistes, maoïstes ... reconvertis désormais dans la défense des intérêts du capitalisme.
La révolution c’est anticipé les changements rien de plus,c’est être comme les girouettes tourner dans le sens des vents dominants de l’histoire.
Lire à ce sujet « lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary » Hocquenghem.
Il n’est pas besoin de faire couler le sang pour pérenniser un système.
Il vous suffit d’analyser le parcours d’un Cohn- bendit ,la reconversion de ce dernier dans l’écologie spectacle, dernier en date des avatars du système capitaliste.-
Mais dit moi Abdelkader, c’est fort bien vu tout ça, la seule chose que je me permet d’ajouter, c’est que ni Libé ni Cohn Bendit n’étaient révolutionnaires et ce dès le départ, ils ont toujours été clairs là dessus, Actuel également, ils étaient viscéralement et fondamentalement anti-marxistes et ultra-libéraux, mais pour eux c’était une révolution, le PC étant à 22%, être contestataire d’ultra droite en se faisant passer pour des gauchos, c’était furieusement révolutionnaire.
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Contre la barbarie néolibérale vive l’écosocialisme .
Oui il faut unir le peuple-classe car la bourgeoisie ne lâchera rien sans rapport de force. Pas méchante mais à mille lieux des préoccupations du peuple-classe et obsédée, sauf quelques individus, par le maintien et l’accroissement de leur fortune.
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@ cristian delarue
Contre la barbarie du communisme .
Avec le meme commentaire vous pouvez changer le mot « bourgeoisie » par« le gouvernement de Fidel Castro » . Suprimez « pas mechante ». -
La révolution est en marche depuis l’élection du Président Nicolas Sarkozy car jamais dans ce pays autant de réformes n’auront été votées et transformer la société pour les années à venir
Avec la reprise économique mondiale,les lois de modernisation de l’économie vont monter en charge et permettre la création de centaines de milliers d’emplois
Si nous obtenons une rupture des véhicules full essence et full diesel par des véhicules hybrides et moins cher ,alors,nous ne serons plus dépendant d’une matière première fossile.
La révolution se fait avec le peuple mais pas sans le peuple
Pour cela ,il existe des élections et soyons certain que le PS ne gouvernera plus aucunes régions en 2010
http://www.tvargentine.com/-
Lerma, vos postes me rendent tellement ... disons heureux
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monbula 19 août 2009 13:32Avec Lerma nous sommes toujours en admiration !
Tout le mende, il est gentil, tout le monde, il est beau, bien sûr sans le PS, ça va de soit.
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« ... La révolution est en marche depuis l’élection du Président Nicolas Sarkozy ... »
Ca, c’est certain... ne reste plus que la goutte d’eau qui fera déborder le vase.
Merci Mr. N.Sarkozy
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Oui, c’est un peu comme le brumisateur dans les maisons de retraite les jours de canicule..
..Faites tourner, faites tourner !
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@LERMA
les lois de modernisation de l’économie vont monter en charge et permettre la création de centaines de milliers d’emplois
Oui , à l’étranger , parce que nos usines à nous auront disparu ! -
Bardamu 19 août 2009 20:55Bon, Lerma, z’êtes bon pour venir passer la serpillière en ma maison... mézigue a pissé de rire !
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c’est toujours emouvant de voir s’exprimer une personne qui a de la lessive dans la tete et ducirage sur les mains... !!
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Arrêtez de vous moquer de ce pauv’ lerma.
Vous ne voyez pas qu’il plaisante ?
Son commentaire est recopié sur un vieux tract roumain. Il a juste remplacé Ceaucescu par Sarkozy, un voisin.
Hein lerma, tu te rappelles ? Qu’est ce qu’on rigolait à la BAC, pardon, à la Securitate...
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Le jour où les têtes des commentateurs d’AV roulerons dans la sciure sera le jour du triomphe de Lerma, car ce jour là, il sera le seul à n’avoir pas la peine de rendre l’esprit.
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Les Chinois,quoique que vous en pensiez sont bien plus sensibles que nous à l’injustice,et ils sont courageux !
Ce sont des parents furieux qui sont allés sacager l’usine qui a rendu malade leurs enfants, et il y a de quoi en effet ce n’est pas moins de 615 enfants sur les 731 de deux villages que ont des taux de plomb élevé dans le sang.
en juin,le figaro nous dit :
“Des milliers de manifestants ont incendié des bâtiments administratifs dans le sud-ouest du pays. Ils dénoncent l’enquête sur la mort d’une jeune fille : un suicide pour la police, un assassinat commis par le fils d’un notable pour la famille de la victime.”sur rue 89 :
Le point de départ a été l’arrestation d’un couple qui protestait contre les autorités accusées d’avoir trop tardé à transporter leur fils mortellement poignardé dans une rixe. Selon le Centre d’information sur les droits de l’Homme et la démocratie, basé à Hong Kong, quelque 10000 personnes en colère ont marché vers le siège du gouvernement de Youyang, et de sérieux affrontements se sont produits avec la police.
et ma préféré,ça date de fin juillet :
Des affrontements entre la police et près de 30′000 ouvriers d’une usine sidérurgique du nord-est de la Chine opposés au rachat de leur entreprise ont fait un mort et une centaine de blessés, a affirmé une organisation de défense des droits humains.
Les heurts ont éclaté vendredi dans la ville de Tonghua (nord-est), où les ouvriers ont battu un cadre à mort, selon le Centre d’information pour les droits de l’Homme basé à Hong Kong.
Un policier local a confirmé la survenue de ces heurts, tout en refusant de s’exprimer sur la mort présumée du responsable. Les ouvriers protestaient contre le rachat de leur usine, Tonghua Iron Steel, par le groupe Jianlong Steel, basé à Pékin.
Selon le Centre, les ouvriers de Tonghua ont battu le directeur général de Jianlong, Chen Guojun, qui leur ordonnait de se remettre au travail.
Les ouvriers auraient ensuite empêché l’ambulance d’accéder au blessé, ajoute le Centre. Les protestataires reprochaient à M. Chen son salaire annuel de 3 millions de yuans (469′000 francs), le comparant aux 200 yuans que les employés de Tonghua perçoivent à la retraite.
VOILA DES GENS QUI N’ONT PAS PEUR,QUI ONT LE SENS DES RÉALITÉS,ET QUI SONT COURAGEUX.
En occident les mêmes problèmes,empoisonnement d’enfants avec le tamiflu par exemple,et je ne parle pas des écarts de salaires,et pourtant NOUS,SOUS SOMMES PACIFIÉS,on nous a bourré le crane,”la violence c’est mal” mais on le sait très bien,mais aujourd’hui C’EST DE LA LÉGITIME DÉFENSE,rien d’autre.
Combien de temps allez vous rester à ne rien faire,et ne pensez pas que vous ne puissiez rien faire,vous pouvez si vous voulez.
Comment humainement pouvons nous laisser ce monde à nos enfants,vous n’avez pas honte quand vous voyez des petits bébés,ce n’est même plus de l’égoïsme,c’est du mépris et de la haine,à ce stade.
Vous êtes empoisonnés,vous savez au fond de vous même que c’est pas normal ce qui passe,mais vous avez peur,vous avez peur de la vérité,de cette réalité tellement malsaine qu’il est presque impossible d’y vivre.
Alors,refusons les lois illégalles,protégeons nos enfants et créons un monde meilleur,débarassé de ces psychopathes qui jouissent quand nous souffrons.
LA SEULE CHOSE QUE NOUS AYONS EN COMMUN AVEC CEUX QUI OPPRIMENT C’EST LA MORT,NOUS DEVRIONS LE LEURS RAPPELER.
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Tout dépend comment vous définissez la révolution. S’il s’agit d’un bouleversement comportemental ou technologique, alors une révolution est possible. Genre nouvelle révolution sexuelle, dictature verte, nouvelles technologies.
Par contre, si vous considérez la révolution sous son versant insurrectionnel, alors il ne peut y avoir révolution en France. Question de pouvoir d’achat et de risque de perte.
Prenons l’exemple de la Belgique où Flamands, Wallons et Bruxellois se détestent gentiment sans violence. Imaginez une crise économique bien plus aigüe que l’actuelle et les Belges s’égorgeront comme les ex Yougoslaves. Idem en France, le citoyen de base qui s’est acheté un pavillon et une voiture à crédit ne descendra dans la rue que totalement ruiné ou surendetté et menacé de la saisie de tous ses biens. Sinon, il restera à la niche. Ceux qui se réclament du principe de précaution, qui ont peur de la grippe et des ados de banlieues, qui croient dans le bio comme en un nouveau Messie, ne risqueront jamais leur peau dans un mouvement insurrectionnel.
Car on ne peut pas encore prendre une assurance pour balle perdue sur les barricades !
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Attention, une révolution, c’est un tour complet. Donc, pour revenir au point de départ.
C’est bien ça que vous voulez ? -
Une révolution demande des tripes et du cran, ce qui est difficement compatible dans un pays à fort PNB ; ou alors venant du quart monde
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PS Les Romanov, ce n’est pas le XVIII ° siècle !
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En effet, ceci est une erreur que je vais corriger. Merci.
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ON S’EN FOUT DE SE PRENDRE UNE BALLE SI LE MONDE IMPOSÉ EST SANS LIBERTÉ
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abdelkader17 19 août 2009 13:51Dans une société ou les liens de solidarité actif ont disparu (famille, le travail le quartier) comment entrevoir une quelconque révolution mentale,les coups de boutoir de la mondialisation néolibérale auront définitivement aséptisé la société,le triomphe des valeurs marchandes,de l’individualisme forcené,de l’égoïsme de l’intérêt froid et glacial comme seul mode de gouvernance possible.
Le seul risque c’est que les liens de solidarité continuent de s’effriter,dans ce que l’on peut appeler désormais la guerre de tous contre tous,il n’y à qu’ à constater l’état d’esprit des individus, au travail, dehors, pour comprendre que le travail de division, le culte de l’efficience,le triomphe de la bêtise et de la société du spectacle ont désormais largement imprégnés les individus.
Les dispositifs de maintien de l’ordre social ne sont pas prêt de tomber,pensez que les think tanks et les fondations qui travaillent à la société de l’aliénation globale sont là pour le décors.-
Allez, aperçu de l’étape suivante : après le « tous-contre-tous » (=on s’entretue) viendra tout logiquement le « moi-contre-moi »
Toujours regarder dans quel sens est tourné un flingue avant de tirer..
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la France devient un gigantesque épisode de TV-réalité ou règne humiliation, infantilisation, bêtise, concurrence et attente de la récompense.Si il doit y avoir révolution on ne peut guère plus compter que sur les ouvriers quinquas fraichement licenciés et peut être sur les déclassés (classe moyenne) trentenaires ou plus , les premiers ayant l’expérience et les seconds encore assez de culture pour comprendre ce qu’il se passe.. autrement dit c’est mal barré.
Je parlais sur un sujet de diviser le peuple et le contraindre à des haines et critiques horizontales :
des individus se trouvant dans la même situation d’exploité, vont tout de même jalouser et s’attaquer à leurs semblables pour des motifs secondaires (différence d’âge, de race, de métier..) sans jamais s’unir contre ceux qui les exploitent. -
La révolution ?
Facile, supprimer les banques privées, supprimer le droit de la création monétaire par la dette et l’intérêt de la dette
Revenir aux fondamentaux, l’État est seul autorisé à créer la monnaie la BCE est nationalisée au prorata des états européens et sa politique fixée par les états membres.
Un véritable problème est un problème de captation du pouvoir par les financiers, peut-être à supprimer eux aussi si ils mettent de la mauvaise volonté à restituer toute leur fortune des centres offshore en échange de leur liberté.-
la BCE est nationalisée
La BCE n’est pas privée. d’où sortez vous cela ?
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Organisation indépendante du SEBC
Chapitre3
Article 7 -
L’indépendance au politique ne fait pas de la BCE une institution privée !
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Adrian, si c’est la définition même tu es lié à l’Etat (public) ou sans liens (privé)
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Une revolution est bien en cours,une guerre civile mondiale menait par les riches contre les pauvres,
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où sont les philosophes et les penseurs ? interrogez vous ....
mais sur Agoravox mon vieux ! .....
à la pelle qu’il y en a ....et même des révolutionnaires dites donc !...
je ne vais pas vous en faire la liste ....en 3 ans de présence sur Avox ,j’ai eu le loisir d’en voir passer des gens qui voulaient refaire le monde ,y’en a même qui parlaient de prendre les armes pour aller à l’Elysée ,des qui voulaient pendre tous les riches par les glaouis et se partager le pognon ( comme si il y avait des lessiveuses pleines de fric dans les caves..),après avoir pissé sur les tapis Persans et chié sur les sièges de la Rolls ....
ne haussez pas les épaules ,on l’a lu !.....
la révolution ? ,les gens ont des crédits sur 20 piges pour payer le« Samsuffit »posé sur le lotissement au bout du village sur l’ancienne décharge ,plus les traites des meubles et de l’électro ménager ,plus bien entendu les deux bagnoles made in Roumanie fabriquées à bas coût par les prolos des pays où l’on est payé avec trois Kopecs et un coup de pied au cul ,vous savez ces boîtes à chaussures Logan et Modus faites avec les restes de Clios et de Méganes anciennes séries ....les deux titines pour 10000€ payables en 5 ans et qu’il faudra remplacer une fois payées parce qu’elles seront HS et invendables !....
les gens ne feront pas la révolution parce qu’il y a les gosses à éléver ,les vacances de neige à raquer ,et le correspondant Anglais qui va se pointer ,sans compter les cours de judo ou de tennis .......
enfin les gens ne feront pas de révolution parce que ceux que je viens de décrire,c’est à dire le citoyen moyen se considère comme propriétaire donc un peu nanti ,et qu’il ne voudrait pas qu’une bande de fainéants et de branleurs qui ne rèvent que de foutre le feu parce qu’ils n’ont pas le courage d’aller bosser ne viennent leur couper les coucougnettes pour s’approprier leurs biens !-
Les jeunes de 30 ans n’ont plus les moyens d’être propriétaires contrairement à leurs parents.
Mais , je suis d’accord l’esclavage du crédit continue d’en séduire quelques uns, et comme c’est à la mode de faire des enfants à 30 ans, ils sont bloqués.
« une bande de fainéants et de branleurs »
Après il faut différencier les feignants de ceux qui refusent de travailler dans des conditions déplorables / pour des salaires minables. Je trouve ce refus plutôt admirable mais tous les jeunes n’ont pas les moyens de refuser d’enchainer stages non rémunérés et CDD de m** c’est sur. -
A l’arrogance francaise... c’est ca d’élever ses enfants au clairons d’une histoire soit disant grandiose et révolutionnaire.
Hélas la vérité est moins romanesque, il n’y aura plus jamais de révolution en France pour de nombreuse raisons dont je vous épargnerai la liste. car cela serait trop long.
D’ailleurs à mon avis le seul pays de notre civilisation occidentale dans lequelle il peux encore y avoir une véritable révolution sont les USA.
C’est de la bas que peux venir un dernier sursaut.Mais pour le reste non non.. Nous ne sommes plus à l’heure de la révolution, mais à l’heure du déclin et de la décadence, il faut pas confondre.
Vous voulez des révolution au XXIeme siècle allez donc voir au moyen orient en asie.. C’est la bas que cela se passe. Pour le meilleur ou pour le pire.
je ne dis pas qu’il n’y aura pas quelques troubles, et quelques politicien légèrement autoritaire. Mais ce n’est pas ce qu’on peux appeler une révolution.
Non la seule révolution encore possible en europe est une révolution individuelle un renouveau de l’utopie de 68 un pe plus mature et je pense que ceci est en cours, pour qui ouvre les yeux cela s’active partout. Mais cela reste dérisoire et se fait entre personne motivé et loin du regard. Il est clair que cela restera un minorité et que la majorité attend le vrai déclin pour se reveiller.
Encore 20 ans et c’est bon. D’ailleurs ca y’es les premiers relevé de clarathe de méthane dégazant on été fait l’histoire est en marche et plus rien ne l’arrêtera.-
bonjour Casp, que veux dire votre dernière phrase ? « D’ailleurs ca y’es les premiers relevé de clarathe de méthane dégazant on été fait l’histoire est en marche et plus rien ne l’arrêtera. » SVP ?
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J’ai trouvé dans google c’est l’émission massive dans les océans de méthane.
Je ne connaissais pas ce nom de clarathe -
A mon avis ce qui pourrait précipiter vers une révolution, n’est pas l’espoir de ce qui pourrait arriver puisqu’on ne le connait pas, mais le désespoir de ce qu’on vit et qu’on ne veut plus vivre.
Il faudrait que beaucoup de citoyens soient concernés pour que la révolution s’impose.
Les Diderot, Alembert, Rousseau, Voltaire de jadis sont remplacés par les Bayrou, Besancenot, Royal, Mamères.
Pour se révolter il ne faut plus rien avoir à perdre. Si c’est la cas pour ceux « d’en bas » le plus frappés par la crise et le inégalités qui vont avec, la majorité, trop accroché à son 4x4 , son écran plat, et divers portables, payés à crédit restera dans le rang en espèrant que, la tempète passée, tout redevienne comme avant.-
Tout à fait bilout1,
C’est le désespoir qui déchaine les plus vils instincts.
Par contre, comparer Diderot à Bayrou, d’Alembert à Besancenot, Rousseau à Royal et Mamère à Voltaire, ce n’est pas très respecteux envers ces personnages qui ont fait l’Histoire. Je prends cela pour de l’humour.
Pour se révolter il ne faut plus rien avoir à perdre.
Effectivement. Cela signifie-t-il pour autant selon vous qu’il faut que le système se durcisse ? -
Les révolutionnaires sont en retard d’une ère, il n’est jamais trop tard pour se mettre a l’ère juste. Quelle ère est-il ? ? ? ? C’est l’ère post-industrielle.
Les révolutions se faisaient a l’ère industrielle pour renverser des régimes autoritaires comme les rois absolus, les empereurs, les dictateurs. Il peut encore y avoir des révolutions dans des dictatures qui sont toujours a l’ère industrielle comme la Chine et Cuba, mais pas dans les pays riches qui sont des démocraties.
Dans les démocraties des pays riches la plupart des pauvres rêvent d’être riches et les classes moyennes qui sont majoritaires ont peur d’être déclassées.
A l’ère post-industrielle pour changer la société il n’y a pas besoins de révolution mais d’une alternative. La société a commence a changer, pas dans les couches dirigeantes de droite et de gauche, mais dans les couches dirigées, chez ceux et celles qui sont pour la décroissance et la simplicité volontaire
http://fr.wikipedia.org/wiki/Simplicit%C3%A9_volontaireVoir aussi le film de Pierre Carles « Volem rien foutre al paîs »
http://video.google.com/videoplay?docid=-4155421612152274150
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Y a-t-il un risque révolutionnaire aujourd’hui ?
Pourquoi devrait-on envisager l’hypothèse d’une Révolution ?
Parce que, comme le dit Alpo47, aucun changement vers une société plus équitable ne se fera sans un grand mouvement populaire ?
Parce que ce n’est pas demain la veille que les « rentiers-actionnaires » vont céder un pouce de ce qui fait leur fortune et leur donne le contrôle sur les sociétés ?Comme les « rentiers-actionnaires » ne sont que des dominants économiques, et non pas des dominants politiques, il est étonnant que la majorité des commentaires précédents fasse l’impasse sur le processus démocratique.
À tort, peut-être, je persiste à croire qu’en France, et en bien d’autres pays, nous vivons encore en démocratie. Or, malheureusement, en démocratie nous élisons les « élites » que nous méritons. Nous devons parvenir à élire des élites plus performantes pour avoir de vraies chances qu’un mouvement politique d’organisation populaire, pacifique et novateur, puisse émerger.
Pour être en capacité d’élire des élites différentes et efficientes, il convient donc que les citoyens/électeurs changent par eux-mêmes et déterminent majoritairement un nouveau projet politico-économique leur permettant de rivaliser, progressivement, à terme, avec les « rentiers-actionnaires » afin que s’instaure une économie équitable.
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J’ai de plus en plus de mal à croire en la voie électorale.
J’ai très bien connu Blaise Hersent-Lechatreux, initiateur du parti blanc (l’idée était de présenter des candidats qui faisaient office de vote blanc pour que le vote blanc apparaisse dans les suffrages exprimés). Une idée excellente qui avait le mérite de mettre en exergue l’insatisfaction des Français devant les choix (?) qui leurs sont proposés.
Malheureusement, cet ami est décédé. Et depuis, la cause de la reconnaissance du vote blanc a été enterrée. Les politiques ne veulent absolument pas de cet outil du vote blanc car il révèlerait de manière manifeste leur incompétence.
Pourtant, je ne voyais que cette option pour la voie démocratique. Nous glissons lentement vers des solutions beaucoup moins pacifiques.
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à HOUSSAYE Marc (xxx.xxx.xxx.114) 19 août 16:44
J’ignorais absolument tout de cette initiative.
Cependant, je ne pense pas qu’il faille promouvoir le vote blanc.
Je crois qu’il faut élaborer une proposition socio-économique qui rallie tous ceux qui souhaitent voter blanc car insatisfaits de l’offre de droite et de gauche. -
Jean Pierre, oui la voie démocratique mais d’abord il faudra reformer profondément le système electoral, sinon tout continue, les mêmes pourris au pouvoir et tout baigne
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Je ne pense pas Jean-Pierre qu’il faille élaborer quelque chose pour remplacer le système actuel. Il faut d’abord faire le deuil de l’ancien système. Et cela s’accompagne par une phase de mort symbolique. N’oublions pas que la révolution parle à l’inconscient collectif. Et la destruction est aussi importante que la construction. D’ailleurs la révolution n’est-elle pas principalement une phase de destruction ?
Un vote blanc majoritaire aurait permis cela. De manière civilisée. Le peuple aurait pu ainsi acquérir et s’emparer de cet outil fabuleux qu’est le vote démocratique pour accéder à un rétro-contrôle. Une sorte de révolution douce...
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LOL, quelle révolution en effet ! Alors que les États-uniens ont propulsé un noir à la tête de la Maison... Blanche.
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à HOUSSAYE Marc (xxx.xxx.xxx.114) 19 août 18:12
"Je ne pense pas Jean-Pierre qu’il faille élaborer quelque chose pour remplacer le système actuel. Il faut d’abord faire le deuil de l’ancien système".
Sans élaborer quelque chose de nouveau, vous remplacerez le système actuel par rien. Et, comme la nature a horreur du vide, il pourrait en résulter le pire.
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à robert (xxx.xxx.xxx.55) 19 août 17:35
"Jean Pierre, oui la voie démocratique mais d’abord il faudra reformer profondément le système electoral, sinon tout continue, les mêmes pourris au pouvoir et tout baigne"
Sans élaborer quelque chose de nouveau, vous remplacerez le système actuel par rien. Et, comme la nature a horreur du vide, il pourrait en résulter le pire.
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@l’auteur : merci pour cet article.
La France a besoin d’une nouvelle révolution. Je vous laisse un lien vers mon article qui soutient cette affirmation, rédigé il y a un peu plus d’un mois :
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la révoloutionne y a que ça de vré ...
Touons les tous ces sales opards , c’é profiteurs qui mangent sur le dos de notre suante transpiration , nous les bas peuples , les boites-vides-people , les ferry-boates peopoule ...
A nous les hambourgers les cheese-bourger , les strabourgeoises et les pétites souédouoises ..
Caramba viva Zavatta ....and the cirquAmar ...plindair ...-
et des popes-cornes gatouites tout plein , on voudré ...salvouplé m’ssié bwana ...
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avèque dou you d’ orange aussi tout plein , et aussi si vous pouvé l’Rmi l’Siému , l’ ilictriciti et le jazz à tous lii itages ,
si pourrir m’ sieur , on voudré seul’ment des carambars , des longs bien dodus..-
@Rocl’Haddock : Les barres de carambar, ça ressemble mais ça s’fume pas..
Carambar, encorrrre rraté !
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Il ne faut pas perdre de vue sa dimension expressive, considérablement diminuée de nos jours.
Je ne comprends pas très bien ce que vous entendez par « dimension expressive de la démocratie ».En fait, je voulais dire par là que notre démocratie se vide peu à peu de sa substance. Les gens considèrent à tort qu’élire des représentants suffit à son devoir de citoyen. Or, à professionnaliser le monde politique, nous avons perdu l’implication des citoyens dans la réflexion sur la société.
Qui plus est, lorsque les bulletins de vote se sont mis en place ils n’étaient pas aussi rationalisé qu’aujourd’hui. On pouvait encore au début du dix-neuvième siècle écrire sur ces bulletins. Aujourd’hui, que nenni. Si l’offre de plait pas et que l’on considère que se déplacer pour poser un bulletin blanc qui ne sera pas comptabilisé dans les suffrages exprimés est une perte de temps, alors l’abstensionisme fait accroire que la population se désintéresse de la politique.
e-
donc,le fameux jour qui devait faire trembler le monde ,c’était le 9 Mai 2009 ,un Samedi,jour de glande pour la fonction publique ,l’enseignement,les étudiants,et les branleurs qui vont au troquet !....
au fait ils avaient apporté leurs couteaux pour mettre entre les dents vos farouches révolutionnaires ?
j’espère pour eux qu’ils ne se sont pas blessés ?-
je vois que ça gène pour réflechir la graisse belleville et la filasse dans la tete... !!
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« L’Insurrection qui vient » Auteur : Comité Invisible, Editeur : La Fabrique, coût 7€ en librairie mais visible gratuitement, format, PDF, sur internet.
Avant, juste avant, Mai 68, 200 000 chômeurs, pas de délocalisations, de parachutes dorés, pas d’endettement , tout allait du mieux possible. Sortie de la crise colonialiste.
Les systémes trompeurs sont tombés ( capitalisme d’état), il n’en reste plus qu’un.
Merci pour cet article Marc.
Jacques Roux et Gracchus Babeuf.-
mais c’est le problème majeur, comment rester invisible ?
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Vous touchez là une notion intéressante de la révolution, celle de la transparence des idées. Sa mise en œuvre, la diffusion des concepts nouveaux pour que le plus grand nombre s’en empare.
D’aucuns aiment parler de conspiration (francs-maçons, illuminés, etc.). D’autres préfèrent l’anarchisme. En fait, je pense que tant que le système ne se sera pas cristallisé, aucun groupe ne pourra s’éveiller publiquement et apparaître comme celui capable de proposer un nouveau projet de société.
Cependant, il est nécessaire dès aujourd’hui de faire perdurer l’esprit démocratique (faire réfléchir nos concitoyens sur la société qu’ils souhaiteraient voir émerger) et d’entretenir la volonté générale. Perdre cela, c’est risquer de sombrer dans un période désolante.
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Oui, mon cher Ranta,
Cela peut paraître risible de s’entretenir sur des questions qui ne demandent qu’à être vécue. Indéniablement. Mais il faut bien s’occuper en attendant la mort, comme disait Desproges. Alors, en attendant de faire, pourquoi ne pas discuter ?
Ceci dit, vous avez raison, on arrive assez rapidement à faire le tour de la question. Au-delà, c’est n’est que supputation. C’est pourquoi il ne faut pas en faire trop. S’en tenir à être prêt.
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J’ai bien compris mon cher Ranta,
Au demeurant, vous visez les idées que j’émets. Pas moi. Être contredit, c’est le moindre que l’on puisse accepter en tant que démocrate. Et votre intervention était bien utile. Sans nul doute. En s’extrayant apparemment de la discussion, on cerne parfois mieux la problématique. Et parfois, on s’aperçoit que la parole doit laisser place soit au silence soit à l’action.
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Merci à l’auteur...
Cet article n’est pas bon : il est absolument excellent ! Marc Houssaye vous êtes très bon rédacteur ! Bravo ! je vous aurai « plussé dix fois » !
A mon sens la Révolution est aujourd’hui diffractée au moins à trois niveaux : Ceux qui sont connectés à internet, ceux qui sont bloqués par des politiques syndicales, et ceux qui ne figurent pas ou proux dans les deux premières catégories.
Le calme social - si il est toujours relatif - semble conduit aujourd’hui par les médias. Télé et messages publicitaires infantilise la population, détruit les consensus familiaux en obligeant les enfant rois, caricature le travail, sectorise les lieux communs comme une volonté affichée de proposer la répression à l’organisation et l’ordre social de consensus, ;sépare en favorisant toutes les religions dans un pays laïque voué à la liberté totale sous restriction de prosélytisme...
La division bat son plein, par tous les organes possibles des gouvernements successifs soumis à la philosophie d’un mondialisme philosophique moyen-ageux (et non de la mondialisation logique humaine progressiste).La science est même aujourd’hui figée dans une bulle qui serai inaccessible paradoxalement à internet : ils arrivent à créer des limites de curiosité dans les têtes !
Révolution oui, biensur, à l’instar de nos anciens avec une réflexion poussée, et surtout à un niveau mondial.
Niveau : mondial.
Contre quoi : Totalitarisme de type Hadopi, banques de trafique et couverture des Etats, et richesses concentrées, système injuste sur la répartition des richesses, perte d’emplois (en 2012 ça va clasher car les assedic seront terminées pour les 12 millions réels de chômeurs en France) ...
Pour qui ou quoi : un leader inconnu, un système qui devra faire une transition douce vers une unité mondiale et scientifique quand à la répartition energétique sous toutes ses formes.
Le risque : la récupération religieuse, qui sert les interêts actuels pour dissimuler ce néo-moyen-age.
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Merci Karquen pour vos encouragements,
Quel sera le scandale de trop ? A moins que le citoyen s’y soit accoutumé et qu’en lui le sentiment de révolte se soit éteint.
Je vois que l’indifférence n’est pas votre lot. Que le sentiment de révolte et d’indignation ne s’est pas éteint.
Je crois également que 2012 sera une sorte de point d’orgue car la faillite de l’État va déclencher des évènements.
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Tout a fait vrai cher(e) Kitamissa…cela dit rien n’est impossible…si le citoyen moyen que vous decrivez ici commence a avoir de l’eau jusqu’au cou au lieu de l’avoir aux genoux comme aujourd’hui… que meme la logan, les meuble ikea ne sont plus abordables avec les credits (je ne vous parle meme pas des vacances a la neige et des cours de tennis la)…que le voisin, et en fait tout le lotissement pose sur la decharge, ainsi que celui de la decharge du patelin d’a cote sont dans le meme bouillon… qui sait si la classe moyenne ne sortirait pas les fourches ?
Cela dit les revolutionnaires, les vrais, comme le souligne votre ironie sont loin d’etre sur ce site…. et d’ailleurs meme sur la toile… le plus fervent revolutionnaires que l’on trouvera ici a toujours de quoi se payer une connexion internet et un ordi…et oui…nous bouffons a notre faim, et … une pinte le samedi soir, une seance de cine le dimanche, un week end low cost a Prague ou Barcelone par ci par la… et ca nous va !!! « la vie est une question de priorite » comme disait l’autre !!!
La revolution de 1789 a été poussee par la bourgeoisie et les penseurs certes mais parce qu’elle a su attiser sans grand mal la classe qui bouffait ses chaussures : le gros de la population… et c’est encore loin d’etre le cas aujourd’hui en France… on en chie certes mais ce système nous permet de disserter sur Agoravox des banlieues qui crament, de la famine au Darfour…
A l’auteur j’apprecie votre article mais … pas de prise de position franche…on s’informe ,on va dans des Cafes citoyens… en esperant y trouver des penseurs… au cas ou… mais le titre de votre article n’est pas : ‘’y’a-t-il une chance de revolution aujourd ‘hui .
Au cas ou… je fais partie de la classe moyenne et que comme vous tous j’ai l’impression d’avoir des libertes, je sais que ca craint niveau egalite… mais surtout que j’ai parfois du mal a me souvenir du troisieme… meme si c’est surement le plus important.-
Effectivement Youplaboum,
La révolte ne commence pas lorsque l’on fait des crédits, mais lorsque l’on ne peut plus en faire. Ceci dit, il ne faut pas uniquement considérer le révolutionnaire comme un sans-le-sou, dévoré par une rage du système qui l’aura rejeté.
A l’auteur j’apprecie votre article mais … pas de prise de position franche…
Cet article est une synthèse d’un débat. Il tente de retracer l’ensemble des propos émis. On peut écouter le débat en ligne à cette adresse : http://www.cafes-citoyens.fr/debats/534-y-a-t-il-un-risque-revolutionnaire-aujourd-hui
on s’informe ,on va dans des Cafes citoyens… en esperant y trouver des penseurs… au cas ou…
Effectivement. D’ailleurs, ne faut-il pas des lieux publics de discussions pour espérer rencontrer des gens, échanger, et pourquoi pas évoluer ?
mais le titre de votre article n’est pas : ‘’y’a-t-il une chance de revolution aujourd ‘hui .
Effectivement. En fait, la formulation de la question traitée lors de ce débat a été choisie lors d’un précédent Café Citoyen en fin de séance par l’assemblée.
Au cas ou… je fais partie de la classe moyenne et que comme vous tous j’ai l’impression d’avoir des libertes, je sais que ca craint niveau egalite… mais surtout que j’ai parfois du mal a me souvenir du troisieme… meme si c’est surement le plus important.
Et oui, la fraternité disparue, plus rien de tient debout. Le triptyque républicain, imaginé par les révolutionnaires - il me semble que c’est l’imprimeur Momoro, du club des Cordeliers - n’a de sens qu’en réunissant liberté, égalité et fraternité. L’association fait naître de nouvelles propriétés comme on dit en systémique.
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Bardamu 19 août 2009 20:58Le SYSTèME ne va pas exploser -Révolution !
Il va IMPLOSER -Liquidation !
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