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Accueil du site > Actualités > Technologies > Fukushima le désastre oublié

Fukushima le désastre oublié

600 tonnes de corium en fusion s’enfoncent inexorablement dans le sol…

Recette pour un désastre :

  • Prenez un pays situé sur le « cercle du feu » pacifique, zone volcanique et tectonique hyper-active du monde et
  • Construisez-y des centrales nucléaires à qui mieux-mieux tout en ne maîtrisant pas la technologie avenante.
  • Secouez bien avec un séisme de 8 ou 9.0
  • Arrosez d’un bon tsunami
  • Laissez mariner à feu doux pendant les 800 millions d’années à venir
  • Dégustez avec les générations futures 

 Résistance 71 

Ce qui caractérise notre époque, c'est une perte globale de contrôle, dans absolument tous les domaines... [ndThucydide]

Fukushima pire qu’un désastre

Les désastres peuvent être nettoyés.

Naohiro Masuda, le patron de la décommission de la centrale nucléaire de TEPCO à Fukushima Daiichi a finalement publiquement “officiellement” annoncé que 600 tonnes de combustible nucléaire fondu ou corium (NdT : en anglais le cœur du réacteur où se trouve le combustible nucléaire en fusion s’appelle “core”), manquent à l’appel (Epoch Times du 24 Mai 2016).

Bon qu’est-ce qu’on fait ?

D’après Gregory Jaczko, ancien patron de la Commission de Régulation Nucléaire des Etats-Unis (CRN), il est fort peu probable que le combustible en question soit jamais récupéré : “Personne ne sait vraiment où il se trouve et ce combustible est extrêmement radioactif et le restera pendant très très longtemps”.

Une grosse partie du problème est que personne n’a jamais fait l’expérience d’une fusion totale comme cela se passe à Fukushima, qui est maintenant de l’ordre de 100%, le combustible nucléaire possiblement en train de s’enfoncer dans le sol, mais personne ne le sait pour certain.

A partir de maintenant, tout n’est que voyage dans la Twilight Zone…

La fission absolument incontrôlable de l’assemblage de combustible nucléaire fondu continue quelque part dans les sous-bassements de ce qu’il reste de la centrale. Il est très important de le trouver dès que possible.”, reconnaît Masuda, admettant au passage que le Japon “ne possède pas encore la technologie pour extraire ce combustible d’uranium fondu actif”, (600t du combustible fondu de Fukushima n’ont toujours pas été retrouvées, révèle le patron de l’opération de nettoyage, RT, 24 mai 2016)

La fission nucléaire se produit lorsque des atomes se divisent en de plus petits atomes. Dans le cas des bombes nucléaires, la fission doit se produire extrêmement rapidement afin de charger et de déclencher une grosse explosion, tandis que dans le cas d’un réacteur nucléaire, la fission doit se produire très lentement afin de produire de la chaleur, celle-ci à son tour est utilisée pour faire chauffer de l’eau jusqu’à ébulition, la vapeur qui se dégage est récupérée pour faire tourner une turbine qui produit de l’électricité.

On peut éventuellement faire bouillir de l’eau en frottant l’un contre l’autre deux bâtons, mais la société moderne n’a pas la patience, ce qui fait accepter les risques inhérents de toute technique allant au-delà du frottement de deux bâtons. Bienvenus dans notre monde de transformation.

Même si l’équipe de nettoyage de Masuda trouve les 600t manquantes, qui sont de toute façon bien trop radioactives pour permettre une inspection ni même d’inspecter la zone immédiate, ils auront alors besoin de construire, de l’air du temps, la technologie pour les sortir de là et ensuite ? Tout n’est que supputation. C’est ce à quoi la société moderne en est réduit… Supputer. Oublions le frottement de deux bâtons pour produire de la chaleur et construisons de monstrueux Léviathans pour des milliards de dollars afin de faire bouillir la flotte et quand çà se passe mal, supputer ce qu’on fera. Qu’est-ce qui ne va pas avec ce plan ? Et bien dans un premier temps, personne ne sait ce qu’il faut faire quand l’enfer nucléaire se déchaîne.

Ils n’ont pas la technologie pour extraire le combustible !… Rien que çà !…

En 1986, des équipes d’ouvriers russes ont trouvé le corium fondu de la centrale nucléaire de Tchernobyl dans les plus bas niveaux de la centrale. Tout en “grillant 30 ouvriers” dans le processus, ils l’ont contenu de manière juste suffisante pour empêcher qu’il ne s’enfonce dans le sol, peut-être…

Pendant le travail de circonscription à Tchernobyl, une caméra robot bricolée avait réussi à prendre le monstre en photo, le noyau combustible en fusion, affublé du sobriquet de “patte d’éléphant”. Trente ans plus tard, la “patte d’éléphant” est toujours aussi mortelle.

Si on veut comparer ou mettre en contraste Tchernobyl et Fukushima, des radiations extrêmes zappent et détruisent tout robot entrant ne serait-ce que dans le vaisseau de circonscription du combustible de Fukushima. C’est un peu comme les Daleks dans Dr Who.

Trente ans plus tard, Tchernobyl semble avoir trouvé une solution à la menace de la patte d’éléphant sur la société, quant à Fukushima, ils doivent d’abord localiser les 600t de machin en fusion hautement radioactives (NdT : ils cherchent depuis maintenant plus de 5 ans !…). Ceci est peut-être déjà une mission impossible, et après ?

Trente ans après l’accident nucléaire de Tchernobyl, il y a toujours une menace radioactive signifiante en provenance des restes s’effritant du réacteur no4 ; mais une superstructure inovatrice valant 1,5 milliard d’euros est en train d’être construite pour empêcher plus de fuites, donnant ainsi une élégante solution d’ingénierie à un des plus énormes désastres connu de l’humanité”, Claire Corkhill, Ph.D, université de Sheffield New Tomb Will Make Chernobyl Site Safe for 100 Years, Phys.Org, 22 avril 2016.

De fait, on est en train de remplacer le vieux sarcophage de Tchernobyl qui s’effritait par un énorme cadre en acier tout nouveau : “Grâce au sarcophage, jusqu’à 80% du matériel de combustible radioactif demeurant après la fusion totale du réacteur a pu rester dans celui-ci. S’il devait s’effondrer, une partie du corium fondu, qui a la substance d’une lave, pourrait être éjectée dans la zone entourant la zone dans un gigantesque nuage de poussière radioactive mélangé à une mixture de vapeurs et de toutes petites particules toutes aussi radioactives, le tout partant au gré des vents. Les substances clefs de la mixture sont l’iode-131, substance liée au cancer de la thyroïde et le césium-137, qui peut être absorbé par le corps avec des effets allant de la maladie des radiations à la mort en fonction de la quantité inhalée ou ingérée,” Ibid.

La patte d’éléphant pourrait bien être le détritus le plus dangereux au monde”, (Le merdier bouillant de Tchernobyl, “La patte d’éléphant” est toujours mortelle, Nautilus, Science Connect, 4 décembre 2013). C’est un bloc massif hyper radioactif qui ne mourra pas ou ne s’éteindra pas. Ceci pourrait être un script pour Dr Who ! Intrinsèquement, il existe la vulnérabilité et les risques d’utiliser l’énergie nucléaire ou alternativement, utiliser l’énergie solaire ou du vent. Celle-ci n’est pas radioactive et elle est toujours plus rapide que frotter deux bouts de bois l’un contre l’autre.

Fukushima, c’est trois fois Tchernobyl, peut-être plus ! Mais à Fukushima existe la distincte possibilité que le corium chauffé à blanc ait déjà commencé à s’enfoncer dans le sol. Après çà, laissez aller votre imagination parce que personne n’a une quelconque idée de comment çà va se terminer, si çà se termine un jour !

Mais Einstein lui savait. Voici un des ses célèbres citations : “L’énergie de l’atome a tout changé sauf nos modes de raisonnement, ainsi nous dérivons vers des catastrophes sans précédents.

Nous y voilà !

Gregory Jackzo, l’ancien patron de la CRN se pose la question de la sécurité de l’énergie nucléaire : “Vous devez maintenant accepter le fait que dans toutes centrales nucléaires, où qu’elles soient dans le monde, vous pouvez avoir ce genre d’accident catastrophique et vous pouvez fuiter une quantité assez importante de radiations, vous laissant devant une bonne décennie de nettoyage après coup.” (Epoch Times)

En extrapolant de quelques années dans le futur la question demeure : Où sera le corium fondu chauffé à blanc à l’heure des JO de Tokyo en 2020 ?

Personne ne le sait ni ne peut le savoir !

Et pourtant, le premier ministre japonais Abe a dit au comité de sélection olympique que Fukushima “était sous contrôle” !

Ce débat lui colle aux basques depuis son discours du 7 septembre 2015 devant le CIO, lorsqu’il a déclaré que le désastre nucléaire “était sous contrôle« . Le jour suivant, Tokyo gagna le droit d’héberger les JO d’été de 2020 “,” (Tsuyoshi Inajjma and Yuriy Humber, Abe Olympic Speech On Fukushima Contradicts Nuclear Plant Design, Bloomberg, Oct. 23, 2013).

Les autorités françaises sont en train d’enquêter sur la possibilité de pots-de-vin pour une somme de 2 million de dollars versés à une entreprise liée au fils de l’ancien patron du sport mondial Lamine Diack et des connexions présumées avec la proposition couronnée de succès du Japon pour héberger les JO”, ,” (Tokyo Olympics Bid Questioned as Prosecutors Probe $2M Payouts, The Financial Times, May 12, 2016).

Le Japon a obtenu le droit d’héberger les jeux de 2020 avec une offre de dépense de 5 milliards de dollars, ce qui est suspicieusement une toute petite somme. En contraste, la proposition d’Istanboul était de 20 milliards de dollars, ce qui parait bien plus réaliste pour un tel évènement mondial.

A jongler autant, on peut se demander si la tristement célèbre loi d’Abe sur le secret va se mettre en branle, y a t’il un moyen quelconque pour mettre des bâtons dans les roues de l’enquête ? Après tout, la loi permet à n’importe quel politicien japonais de mettre quelqu’un derrière les barreaux pour 10 ans pour avoir trahi des secrets d’état, ce qui correspond à tout ce que l’accusateur désire être “secret”. Après tout, à première vue, entre Fukushima et les JO, bien des choses secrètes pourraient bien se trâmer en coulisses.

La loi japonaise sur le secret d’état et sur la protection de secrets spécifiquement désignés, loi no108 de 2013 est passée sur les talons de la fusion du réacteur de Fukushima ; cette loi est très similaire à la Public Peace and Order Controls du Japon pendant la seconde guerre mondiale. D’après la loi No108, l’acte en soi de “fuiter” est sujet à la mise en accusation, quelque soit la fuite, le comment et le pourquoi, de manière absolue, si quelqu’un “fuite”… hop au trou !

Susumu Murakoshi, le président du barreau nippon objecte : “La loi devrait être abolie parce qu’elle met en danger la démocratie et le droit du peuple de savoir et d’être informé”, la loi sur les secrets d’Abe diminue la démocratie japonaise, Japan Times, 13 décembre 2014.

Le Japan Times doit vérifier la définition de démocratie.

Robert Hunziker

7 juin 2016

url de l’article original :

http://www.counterpunch.org/2016/06/07/fukushima-worse-than-a-disaster/

 Traduit de l’anglais par Résistance 71 

Posted on 9 juin 2016 by Résistance 71


Moyenne des avis sur cet article :  4.43/5   (21 votes)




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45 réactions à cet article    


  • JBL1960 JBL1960 9 juin 2016 18:48

    La lecture de ce terrible résumé sur le blog R71 m’a conduite à écrire ce billet à tiroirs = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/06/09/le-coeur-lourd/

    Et m’a aussi remis en mémoire ce film prémonitoire "Le syndrome Chinois’ que j’ai revu peu après Fukushima = https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Syndrome_chinois


    • Patrick Samba Patrick Samba 10 juin 2016 10:28

      @JBL1960

      Fin juin 2011 le corium était déjà à 100 m au dessous de la centrale...


    • JMBerniolles 9 juin 2016 20:46
      Bon, on sait que sur ce site et dans les médias du système, on reprend toujours régulièrement une dose de Fukushima (en fait Fukushima Daiichi mais l’exactitude des faits n’est pas la préoccupation première de ce genre d’article).

      Le titre parle de lui-même. Ce « désastre », ce monstre décrit par la mouvance anti nucléaire et la presse du système type Libé, Le Monde.... s’est beaucoup dégonflé au fil du temps. Pas de décès du aux irradiations dans cette période cruciale des cinq années qui suivent les émissions de radioactivité. C’est la marque d’un impact sanitaire très minime sur les populations.
      Impact réduit qui avait d’ailleurs été annoncé assez tôt au vu des sources d’irradiations (qui ont été mesurées dans l’environnement par l’US-DOE (la branche de sûreté nucléaire de cet organisme fédéral américain) essentiellement et par le MIT également.

      Comme d’habitude ce genre d’article oublie les plus de 20.000 morts et disparus causés par le tsunami. On connaît, dans tous les textes de propagande il y a des morts (ici ce sont des morts potentielles) qui comptent plus que d’autres.

      Contrairement à ce que notre propagande prétend la Tepco fournit les informations essentielles.
      Il est clair qu’une partie des corium a traversé le fond de cuve primaire sur les trois réacteurs accidentés. Une partie se trouve donc à l’intérieur d’un piédestal en béton qui reste en place.
      Il est actuellement très difficile d’aller explorer cette zone... donc il faut se fier aux calculs et à quelques indices indirects, notamment le fait que l’instrumentation des fonds de cuve a pu être rétablie.

      De l’eau de refroidissement est envoyée en continu sur les corium et suffit à les refroidir. Il y a des fuites d’eau dans le sol. C’est pourquoi les techniciens japonais sont en train mettre en fonction un mur de glace qui ceinturerait les réacteurs accidentés.

      Mais le plus important dans cette propagande idéologique, c’est l’oubli quasi volontaire du principal danger nucléaire qui nous menace, c’est à dire un feu nucléaire déclenché en Europe de l’est.

      Une bombe atomique c’est un danger très supérieur à un accident maximum survenant sur un réacteur nucléaire de puissance.

      Déjà les flux de neutrons sont dix fois plus nocifs que les rayons gamma. Il y a aussi un nuage d’aérosols bien plus important. Des bombes atomiques explosant en Europe de l’est rependraient des aérosols sur toute l’Europe, provoquant des irradiations et un refroidissement terrible.
      Des hypothèses mettent en avant que les néandertaliens ont été victimes de nuages de poussière issus d’explosions volcaniques.... on a le même phénomène avec un gros météor frappant la terre.

      Il y a peu Obama en visite à Hiroshima le jour du terrible anniversaire du lancement de la bombe atomique, le 6 août, a refusé de s’excuser.
      On comprend que les américains n’hésiteront pas à lancer des frappes préventives. Hillary Clinton les a envisagé tranquillement.
      2017 ..... 











       


      • amiaplacidus amiaplacidus 10 juin 2016 09:01

        @JMBerniolles

        Autant je ne suis pas d’accord avec votre optimisme béat en faveur du nuke « civil », autant je partage votre point de vue sur la l’horreur potentielle qui peut se déclencher en Europe de l’est.

        À souhaiter que, faute de Sanders, Trump devienne le prochain président des USA, c’est dire. Certes, il est férocement réactionnaire, mais aussi non interventionniste. Je pense qu’avec lui, ce ne serais pas la bride laissée sur le cou aux Dr Folamour de Washington.
        .
        Ce que vous dites à propos des aérosols a été dit il y a 30-40 ans sous le terme « hiver nucléaire » (voir : « https://fr.wikipedia.org/wiki/Hiver_nucl%C3%A9aire ».


      • JMBerniolles 10 juin 2016 09:49
        @amiaplacidus

        Merci pour ce commentaire.

        Lorsque j’ai examiné d’un point de vue scientifique les affirmations issues du Giec (manipulées à tous les niveaux) je me suis étonné de la faiblesse des modèles sur les aérosols.

        On sait que dans des cas extrême, chute de gros météorite, explosions volcaniques, mais aussi potentiellement feu nucléaire généralisé, les aérosols générés jouent un rôle majeur sur le climat.

        Devant le fait reconnu que la température moyenne à la surface du globe terrestre se situe sur un palier depuis presque 20 ans, malgré une concentration en CO2 équivalent de l’atmosphère qui augmente, ce impact des aérosols est sur devant de la scène.



      • Patrick Samba Patrick Samba 10 juin 2016 10:21

        @JMBerniolles
        « Pas de décès du aux irradiations dans cette période cruciale des cinq années qui suivent les émissions de radioactivité » :
        .

        Le11 mars 2011 « il y avait 6416 personnes sur le site de Fukushima Dai-i-chi (soyons encore plus précis et n’oublions pas les tirets...), dont 5500 sont des sous traitants. On fait l’appel. Deux personnes manquent. On les retrouvera plus tard, vingt jours plus tard, dans un sous-sol du bâtiment 4 : ils s’appellent Kazuhiko Kokubo et Yoshibi Terashima. Ce sont les deux premières victimes de Fukushima. Ils avaient 24 et 21 ans. »
        Fukushima, Récit d’un désastre. de Michaël Ferrier. (Gallimard)
        .
        Berniolles, s’il vous plait, cessez de mentir sans arrêt... ou bien taisez-vous.


      • JMBerniolles 10 juin 2016 13:09
        @Patrick Samba

        Deux techniciens sont morts noyés. Non pas dans le bâtiment du réacteur n° 4 dont le cœur était totalement déchargé, donc qui ne présentait pas le risque maximum...

        Ils étaient allés vérifier l’état des circuits dans le bâtiment auxiliaire du réacteur n°2 après le séisme et ils ont été surpris par le tsunami. Ce sont donc des victimes du tsunami comme beaucoup d’autres.

        Si vous tirez ce genre d’information du livre que vous citez, cela signifie que c’est une production approximative destinée à la propagande. Cela ne m’étonne pas que cela soit votre référence.

        Et e n’ai pas de leçons à recevoir de vous, ni d’aucun autre sujet de Greenpeace.



      • Patrick Samba Patrick Samba 10 juin 2016 20:08

        @JMBerniolles

        Mickaël Ferrier a interrogé nombre et nombre de témoins. Il vit ou vivait au Japon.
        .
        Noyés ? Vous êtes certain qu’ils ne se sont pas pendus de désespoir ?
        Et le directeur de la centrale il est mort de quoi ? D’un cancer foudroyant, mais non radio-induit bien sûr...
        Et les autres eux anonymes...
        Comme si la radiation émanant des cœurs de la centrales ne pouvait tuer aucun liquidateur...
        .
        Berniolles, sincèrement je vous plains.


      • Patrick Samba Patrick Samba 10 juin 2016 20:30

        Le lien de Sarcastelle / Joletaxi :
        .
        « died at the Fukushima Daiichi nuclear plant in northeastern Japan while conducting regular checks of a reactor. The suffered multiple injuries.

        The bodies were discovered last week although they were forced to undergo decontamination as a result of leaking radiation before they could be returned to their families. »

        Pfff... Espérer que personne ne lira....


      • JMBerniolles 10 juin 2016 21:42
        @Patrick Samba

        En juin 2011, lorsque j’ai été convaincu que les japonais allaient réussir à stabiliser la situation, coldshutdown et maitrise des fuites d’’eaux radioactives ( ce qui est loin d’être parfait mais à l’impact limité aujourd’hui) j’ai fait publier un livre d’analyses sur les accidents des réacteurs nucléaires de Fukushima Daiichi. Publié par des presses universitaires de la frontière allemande et qui n’a pas eu un franc succès.je dois dire.

        On y trouve pourtant l’essentiel. Notamment qu’il y a eu un laps de temps de 51 minutes entre le séisme de niveau supérieur à 6 qui a frappé ce site nucléaire (et deux autres Onagawa et Fukushima Daini) et l’arrivée du tsunami. Pendant ce court délai il est logique que les techniciens japonais aient cherché à savoir quels étaient les dégâts causés par le séisme sur les circuits..... C’est ainsi qu’est survenu la mort de deux techniciens.

        Vous ignorez le respect que l’on doit à des êtres exceptionnels. Masao Yoshida le superintendant de Fukushima Daiichi en était un. C’« est lui qui s’est battu avec une poignée de techniciens et ingénieurs, des pompiers et des policiers pour maîtriser une situation où 6 réacteurs nucléaires étaient menacés. C’ »est lui qui a passé outre aux consignes gouvernementales, ce qui est inconcevable pour un japonais et lui a d’ailleurs causé des problèmes ensuite, et a décidé d’utiliser l’eau de mer pour refroidir les cœurs, puis les corium. 

        Il a ainsi limité la phase d’interaction corium/béton (dont on a relevé aucun indices jusqu’à présent) qui aurait effectivement érodé une bonne partie du radier.... et conduit à des fuites radioactives plus importantes et moins maitrisables dans les sols.

        Il est mort d’un cancer de l’œsophage un peu plus d’un an après les accidents. Rien à voir avec les conséquences d’une irradiation. Ceux qui l’entouraient dans ces moments critiques n’ont pas eu de problèmes. 

        C’est un cancer terrible et non foudroyant. C’est à dire qu’il était atteint avant les accidents nucléaires. Bien sûr il peut avoir intégré des doses biologiques d’irradiation à cause de son métier, avant. Mais ce cancer n’est pas le plus probable dans ce cas là.

        Vous ignorez le respect des personnes et des morts.... Précisément c’est un des fondements de la culture japonaise. J’ai eu la chance et l’honneur de découvrir et ressentir cette grande qualité humaine, au Japon, particulièrement un 6 août à Hiroshima.

        Le vrai désastre nucléaire c’est cela. Cette décision d’employer l’arme nucléaire, essentiellement pour imposer la mainmise américaine sur le monde ainsi que le dollar.
        C’est ce qui peut se reproduire sur une plus vaste échelle en 2017.












         

      • izarn izarn 12 juin 2016 14:07

        @JMBerniolles
        Personne n’a jamais entendu parler d’hivers nucléaire aprés l’explosion de la « Tsar bomba » de 70 mégatonnes....
        Les éruptions volcaniques sont beaucoup plus puissantes que les bombes nucléaires, car elles durent des semaines, voire des mois. Ce qui n’est pas le cas d’une bombe A, qui ne dure que quelques millièmes de secondes...Vous savez que l’énergie délivrée est facteur du temps : Calculez vous-meme.
        Tout ceci pour dire que ce n’est probablement pas l’hivers nucléaire qui est à craindre, mais bien sur la radio-activité, qui dégrade et tue toute vie à petit feu sur des millénaires....

        Donc la posture est faussée à l’origine dans vos raisonnements. C’est bel et bien la radio-activité libérée ou fabriquée, qui est la plus dangereuse, d’ou qu’elle vienne : Centrale, ou bombe.
        Hivers nucléaire=Blablabla...


      • JMBerniolles 12 juin 2016 19:25
        @izarn

        Les bras m’en tombent comme on dit.....

        Ce n’est pas moi qui ai inventé l’hivers nucléaire.
        En Europe, grâce à nos amis américains qui aimeraient bien nous laisser les conséquences d’une agression de la Russie par l’OTAN, nous sommes sous la menace d’un feu nucléaire généralisé. Qui libérerait dans l’atmosphère des aérosols dont une part seraient radioactifs.

        Directement, il y a les flux de chaleur, les rayonnements gamma, béta ... et les flux de neutrons.

        Evidemment ce n’est pas un thème qu’envoyé spécial ou Arte vont développer.... on préfère faire peur avec le soi-disant réchauffement climatique.










      • Jean Keim Jean Keim 13 juin 2016 08:51

        @JMBerniolles
        Je ne saisis pas bien votre réaction, l’article en fait met en balance, d’une part la technologie nucléaire permettant de produire de l’électricité et d’autre part les risques d’accidents possibles inhérents à cette technologie qui n’est absolument pas maîtrisée et surtout avec des conséquences environnementales à très très long terme désastreuses.

        Si une centrale classique au gaz explose, elle peut faire de gros dégâts et énormement de victimes mais rapidement le risque est écarté, devant un accident nucléaire ont est impuissant et réduit à faire des calculs théoriques ... et prier.
        Pour autant l’autre nucléarisation, celle des armes, n’est pas le sujet de l’article, toutefois si la technologie des centrales actuelles - celle de l’uranium - a été choisie plutôt que d’autres - le thorium par exemple plus sûr paraît-il - c’est pour des raisons militaires, les centrales actuelles produisent des éléments « utiles » pour fabriquer des bombes nucléaires, c’est entre autres le choix qui a été fait par le gouvernement français de l’après guerre. 
        Le choix des centrales actuelles est une décision insensée dictée par des intérêts autres que ceux des populations.


      • Doume65 9 juin 2016 23:17

        « le combustible nucléaire possiblement en train de s’enfoncer dans le sol »
        Quand il aura atteint le manteau inférieur, il ne dérangera plus personne.


        • soi même 10 juin 2016 01:04

          Bon votre propos c’est quoi, il faut reconnaître que vous êtes pas un élève de Maître Olivier.... !


          • foufouille foufouille 10 juin 2016 04:26

            bon en fait, le corium super chaud et super radioactif est parti tout seul en traversa nt le sol sans laisser de trace car il est passé en mode ghost.
            en plus, il cache ses super radiations indétectables.donc mode ghost furtif.
            pete avec un compteur geiger infra ghost, il sera visible ?
            mais c’est pas grave !
            comme la terre est creuse, il tombera dans le soleil intérieur.
            en plus, le corium produisant toujours de l’énergie, il faut inventer une centrale a corium ghost.
            plus de problème de déchets.


            • izarn izarn 12 juin 2016 15:01

              @foufouille
              Vous n’imaginez pas à quel point le centre de la terre est loin...D’ici la on sera tous morts....


            • Vipère Vipère 12 juin 2016 15:36

              @foufouille

              comme la terre est creuse, il tombera dans le soleil intérieur.
              en plus, le corium produisant toujours de l’énergie, il faut inventer une centrale a corium ghost.
              plus de problème de déchets.

              Votre hypothèse, Foufouille en vaut une autre ! Si on considère que l’intérieur de notre bonne vieille terre est composée de magma, de matière solaire, le corium continuera à prospérer et à produire de l’énergie nucléaire jusqu’à ce qu’il rencontre des gaz et d’autres matières et là ... plusieurs cas de figure peuvent se produire, mieux vaut ne pas les évoquer !


            • Vipère Vipère 12 juin 2016 15:48


              Des éléments de réflexion pour émettre des hypothèses sur le devenir du corium perdu de Fouku :

              Comme le corium est critique, ou localement critique, c’est-à-dire qu’il présente des réactions de fission nucléaire, rien n’est modélisable et tout peut arriver.

              Important :

               Ce que l’on sait, c’est qu’au fur et à mesure que les éléments lourds se regroupent, la masse critique augmente et donc la réaction ainsi que la température.

              Par effet de coefficient de température négatif, la réaction tend à diminuer et donc aussi la température. Il s’établit ainsi un cycle d’augmentation et de réduction du volume de ce noyau très actif, la période de ce cycle dépendant de la masse, de la densité, de la forme et de la composition du corium.

              Cet effet de « respiration » du corium est sans doute à mettre en corrélation à Fukushima avec les mesures changeantes de pression, de température et de radioactivité données par Tepco au fil des mois suivant la catastrophe.

              Extrêmement chaud : le corium a une température de 2500°C. Mais en fait, selon son environnement, il peut monter encore de 400°C car la température de fusion de l’oxyde d’uranium est de l’ordre de 2900°C. En fait, sa température varie entre 2500 et 3200 °C.

              Pour comparaison, la température de la lave d’un volcan se situe entre 700 et 1200°C. Cette chaleur importante, produite par la désintégration des produits de fission, peut faire fondre la plupart des matériaux qu’il rencontre, comme l’acier ou le béton. C’est pour cela qu’il est incontrôlable, car personne ne peut l’approcher et il détruit tout sur son passage.


            • Le p’tit Charles 10 juin 2016 08:15

              Les « experts » vous le diront...le nucléaire n’est pas dangereux..il est sous contrôle... !


              • ENZOLIGARK 10 juin 2016 08:25

                @Le p’tit Charles ... , Priviette , ... en tout cas pour les cyberattacks nucleaires , tout est au point ... et ca risque de faire rires pas mal de monde sur la planete  !!!! . ... AhAhAhAhAh ... ... Un petit test de 24 heures sur ce site  ? ! . ... Bona Ghjurnata ... АФФ ИСС ...


              • Daniel Roux Daniel Roux 10 juin 2016 09:27

                L’article est un peu brouillon, c’est dommage.

                Il y a 2 façons de traiter du sujet.

                1) La radioactivité à Fukushima n’est pas plus élevée qu’à Tokyo (Les anti-humanistes).

                2) La radioactivité à Tokyo est aussi élevée qu’à Fukushima (Les humanistes).

                "Les 23 quartiers de Tokyo sont contaminés et la partie orientale est la plus affectée – jusqu’à 4 000 Bq/kg.

                Ces résultats confirment ce que le physicien nucléaire Arnie Gundersen (Fairewinds Nuclear Education) avait trouvé en 2012, lorsqu’il a prélevé au hasard cinq échantillons de sol à Tokyo entre les pavés, dans les parcs et les aires de jeux. Les niveaux de contamination atteignaient jusqu’à 7 000 Bq/kg ; aux US n’importe quoi atteignant ces niveaux serait considéré comme un déchet nucléaire."

                La loi japonaise interdit la divulgations d’informations marquées du sceau « secret » par une entreprise ou le gouvernement. Les coupables risquent à 10 ans de prison.

                Le Japon est classé comme pays démocratique par d’autres pays démocratique du même genre.


                • Daniel Roux Daniel Roux 10 juin 2016 09:39

                  Dans une autre unité  :

                  La dose reçue à Tokyo serait d’environ 30 millisieverts/ an.

                  En France, pour les salariés du nucléaire, la dose maximale autorisée est de 20 millisieverts.


                • JMBerniolles 10 juin 2016 10:12
                  @Daniel Roux

                  Vous faites bien de mettre un conditionnel sur vos affirmations absurdes....

                  A ce degré d’irradiation il faudrait évacuer tout Tokyo ... Et vous vous gardez évidemment de détailler d’où viennent des irradiations.....

                • Daniel Roux Daniel Roux 10 juin 2016 11:35

                  @JMBerniolles

                  C’est vous qui le dites. « A ce degré d’irradiation il faudrait évacuer tout Tokyo.. »

                  Pourquoi le gouvernement nippon ne l’ordonne t-il pas ? La réponse est toujours la même, ici et là-bas : La corruption et le fric.


                • JMBerniolles 10 juin 2016 13:17
                  @Daniel Roux

                  Vous persistez dans la bêtise..... 
                  Commencez par vous poser la question de votre pays, vis à vis de la corruption et du fric.
                  Les « écolos » politiciens ne sont pas les moins corrompus et vénaux chez nous...

                  Au moins les japonais reconnaissent qu’il y a de la corruption à tous les niveaux chez eux et des mafias puissantes... Mais ils n’ont pas traité à la légère les questions de contaminations et d’irradiations. De même que le suivi santé.

                  Laissez les japonais s’occuper de leurs problèmes, qui sont énormes d’ailleurs.


                • Daniel Roux Daniel Roux 10 juin 2016 15:01

                  @JMBerniolles

                  Bah ! Je reprends des chiffres de relevés, vous me répondez par une insulte.

                  C’est le catalogue habituel des gens de mauvaise foi et qui le savent.

                  Si vous avez des relevés plus récents provenant de sources indépendantes du gouvernement nippon ou de Tepco, donnez-les.

                  Les données ont l’avantage de privilégiées le débat scientifique sur la conversation de comptoir dont vous me paraissez un habitué.


                • JMBerniolles 10 juin 2016 16:27

                  @Daniel Roux

                  Je ne vous insulte pas, je dis que vous persistez dans l’absurdité....

                  Difficile de laisser dire des choses aussi grossièrement fausses d’une manière évidente.

                  Vous prétendez vous placer sur l’aspect scientifique mais vous ne dites pas d’ où peut venir un tel niveau d’irradiation qui correspondrait à une dose biologique intégrée à 1 mètre au -dessus du sol. C’est à dite qu’il faudrait une source d’irradiation dans le sol de plusieurs millisieverts par heure et par mètre carré. A Tokyo qui n’est pas situé sur les directions de rejets des accidents de Fukushima Daiichi et de plus à 250 kms.... Et si cela provenait de Fukushima Daiichi ce ne pourrait être que des Cesium 134 et 137. Compte tenu de la superficie de la mégalopole Tokyo cela correspondrait à des milliers et plus d’accidents nucléaires type Fukushima Daiichi dont les retombées seraient concentrées sur Tokyo. Absurde donc.


                • izarn izarn 12 juin 2016 15:13

                  @JMBerniolles
                  Bien entendu des neutrons rapides ne peuvent QUE fabriquer du Cesium....
                  Ils obéissent bien aux ordres des ingénieurs....
                  Ou avez trouvé ce genre d’info rigolote ?

                  « immédiatement après la fission les produits de fission se trouvent majoritairement à l’état d’oxyde solide (césium 137, strontium 90), mais peuvent également être à l’état gazeux (par exemple les xénons 133 ; 134 ou 136, ou le krypton 85 ou l’iode 131) »
                  Ensuite, il y a fabrication de plutonium 239...Mais la on n’en parle plus....


                • JMBerniolles 12 juin 2016 15:20
                  @izarn

                  Il est clair que vous parlez de choses que vous ne maîtrisez pas.....

                • JMBerniolles 10 juin 2016 10:08
                  Ceci est un article médiocre de propagande à diffusions multiples sans doute, inspiré par Greenpeace.

                  Greenpeace est une organisation d’origine américaine, avec un passé de manipulation en tout genre déjà très chargé, qui constitue avec d’autres ONG, une arme de pression sur les pays qui la laisse s’installer chez eux. En France c’est plus que cela puisque cette organisation a un statut officiel, avec des liens directs dans le domaine politique, et ses opérations commandos sont couvertes par les pouvoirs publics.

                  Ce n’’est pas le cas au Japon, où Greenpeace est considérée comme il se doit. C’est à dire un moyen de pression d’intérêts privés. D’où la haine pour le Japon qui s’exprime dans ce texte.

                  Et dans des commentaires.

                  • olivier cabanel olivier cabanel 10 juin 2016 11:21

                    @JMBerniolles
                    évidemment, un article qui rappelle la catastrophe nucléaire fait immédiatement venir le lobbyste nucléaire à la retraite berniolles, avec son nez de clown, et son sens inné du complot.

                    que du bonheur.
                    et merci à l’auteur ...

                  • Jo.Di Jo.Di 10 juin 2016 12:38

                    @la cabane est là au fond du jardin et fait plouf
                     
                    Entre le nucléaire qui terrorise bonobobo vert la fiotte épilée chiure finale grand remplacée de son histoire trop poilue, qui a peur de son cancer atomique
                    et les 9 soeurs à Coulibaly qui pondent du grand béton dans l’admiration des bobos,
                    qu’est ce qui est le plus écolo ?
                     
                    "Le dispensé de chercher du boulot (soi-disant douleurs aux dos et genoux) Daham Mahmoud Al Hasan avait déjà une de ses femmes et 8 de ses enfants au Danemark. Il a gagné le droit Daham Mahmoud Al Hasan avait déjà une de ses femmes et 8 de ses enfants Il a gagné le droit colonial d’amener ses 2 autres hidjabs depuis la Syrie vers le Danemark, ainsi que 12 des 15 enfants nés de ces 2 autres pondeuses.
                     
                    30k€/mois pour le colon et une nouvelle école et profs pour la surnatalité du colon à lui tout seul ! si si ! Et forcément, la loi souchienne interdisant la polygamie ne concerne pas ce chéri du Capital. »
                     Négrier anonyme

                     


                  • JMBerniolles 10 juin 2016 13:21
                    @olivier cabanel

                    Vous, petit valet de Greenpeace, vous n’avez rien à dire d’intelligent pour la défense de cette organisation ?



                  • izarn izarn 12 juin 2016 15:14

                    @JMBerniolles
                    On se fiche de Greenpeace, la n’est la question.


                  • sleeping-zombie 10 juin 2016 14:26

                    Bonjour,

                    Je ne comprends pas pourquoi personne ne pense à la solution la plus pratique et la moins couteuse : le confinement administratif.

                    Chacun sait que la radioactivité ne traverse pas les frontières, il suffit donc au Japon d’accorder l’indépendance à la préfecture de Fukushima pour considérablement réduire le problème à une échelle humaine beaucoup plus petite.
                    A charge de celle-ci de ré-itérer le processus.


                    • izarn izarn 12 juin 2016 15:16

                      @sleeping-zombie
                      Si le confinement administratif pouvait confiner les cons, ce serait une bonne chose.


                    • Pyrathome Pyrathome 10 juin 2016 16:00
                      Fukushima le désastre oublié.

                      .

                      Ah non ! on oublie pas les mensonges des nucléopathes et les omissions des merdias sur un désastre qui n’a pas de nom....


                      • rhea 1481971 10 juin 2016 16:06

                        L’ espèce humaine a conçu des applications de e=mc2, c’est Icare qui se brûle les ailes au soleil, impossible de revenir en arrière les moyens financiers qu’ils faut engager sont tellement élevés que
                        notre développement technologique en prendrait un sacré coup, une descente aux années cinquante.,
                        Comme l’avoue un journaliste influent nous n’avons pas en France les moyens financiers pour fermer une centrale nucléaire. Alors elles sont éternelles, ce qui est absurde, dans cette histoire c’est l’avenir de l’espace humaine qui est en jeu.Le mot d’ordre est soyez positif peu réaliste, c’est de la fabrique de consentement, ça marche bien, tout est parfait.


                        • PakMat PakMat 10 juin 2016 16:26

                          @rhea 1481971
                          « Comme l’avoue un journaliste influent nous n’avons pas en France les moyens financiers pour fermer une centrale nucléaire »

                          Journaliste autant dire que son avis n’a pas grande valeur.

                          Parce que vous pensez qu’on avait les moyens de les construire ? c’est justement là le coeur du problème. La création monétaire. Si on revenait au fonctionnement monétaire des 30 glorieuses on pourrait facilement faire la transition énergétique.


                        • christophe nicolas christophe nicolas 10 juin 2016 17:35

                          Le problème de l’énergie nucléaire des réacteurs nucléaires vient du fait que c’est une énergie extrêmement polluante par nature, philosophiquement, on pourrait traduire cela ainsi : on casse tout et on récupère un peu d’énergie, c’est pourquoi il y a une débauche de technologie tout autour.


                          On a même inventé la sûreté, la sécurité n’y suffisait plus, pour dire... JM Berniolles est pertinent techniquement mais doit rester neutre puisqu’il est intéressé. On ne demande pas a un proxénète s’il veut lutter contre la prostitution, c’est idiot...

                          Fukushima est un avertissement parce que la configuration est idéale dans le sens où une bonne partie des déchets est partie dans l’océan et que les vents sont d’ouest, un accident dans la vallée du Rhône serait d’une autre ampleur humaine.

                          Une personne qui n’a pas les moyens ne quitte pas une zone polluée, elle prend le risque d’y rester. Un état qui n’a pas les moyens de quitter le nucléaire chaud prend également le risque de continuer tant les spécialistes l’ont ficelé habilement.

                          Depuis que la fusion froide existe et chacun peut se renseigner à l’ICCF19 ou avec les rapports sur l’invention d’Andréa Rossi, le nucléaire chaud est tout de même une gageure, ne parlons pas d’ITER, l’installation menacera directement tous les personnels de Cadarache.

                          Il est du devoir de l’industrie nucléaire de se reconvertir, ce ne sera pas la première à le faire ni la dernière, toute autre position trahit un orgueil coupable parce qu’il y a eu beaucoup d’incidents graves dans le monde en comparaison des probabilités vendue et cela traduit une mauvaise compréhension des phénomènes physiques, il ne faut pas se le cacher, les spécialistes le savent au delà des bobards pour les nigauds qui financent tout cela avec leurs impôts.

                          En conclusion, ce n’est pas Astrid qu’il faut étudier mais les problèmes de fusion froide qui sont tout de même une opportunité rêvée pour les spécialistes.





                          • smilodon smilodon 12 juin 2016 14:46

                            @ l’auteur : Qui se souvient encore de « tchernobyl » ????...... Combien de « français » en meurent encore tous les jours de cette « catastrophe » ??.... Fukushima, c’est comme tchernobyl !..... Y’en a pour 4000 ans minimum !......4000 ans !....... Alors qu’on oublie tout et n’importe quoi en 15 jours !..... Qui se souvient des 120 rafales vendue à l’Inde ???..... Qui ???... Y’a combien de temps déjà ???... 6 mois ???...... Notre monde est devenu « virtuel » !........ Combien de temps ils ont tenus les « dinosaures » ???... 165 millions d’années !....... Et nous ???... On arrive presque à la fin, mais qui se souvient depuis combien de temps on est là ???...... Doivent bien rigoler, les dinos" !....... Adishatz.


                            • Jawbreaker 6 août 2016 16:21

                              Avec 600 tonnes de corium c’est plusieurs dizaines de gigawatts qui sont produits, de quoi chauffer un pays comme la Belgique ou la Hollande.

                              Ce qui est curieux c’est que ces 600 tonnes de corium de Fukushima ne dégagent absolument aucune énergie. Il n’y a même pas de quoi faire fondre la couche de neige en hiver. Explication ?


                              • Jawbreaker 6 août 2016 16:42

                                @Daniel Roux

                                Quand un pays est menacé, les ambassades étrangères évacuent leurs ressortissants avant de fermer. Or, au Japon, il ne se passe rien :

                                Ici, c’est le site de l’ambassade de Suède : http://www.swedenabroad.com/en-GB/Embassies/Tokyo/

                                Fermée le 11 août mais pour congés, pas à cause de la radioactivité.

                                Ici, c’est l’ambassade de Norvège : http://www.norway.or.jp/Embassy/english/The-Royal-Norwegian-Embasyy-in-Tokyo/

                                Toujours ouverte...

                                Etc…

                                Aucune évacuation ni aucune fermeture d’ambassade malgré la menace nucléaire, étrange...


                                • Ruut Ruut 30 septembre 2016 10:37

                                  Ce qui est triste c’est que le choix de faire des centrales nucléaires non fiables et dangereuses est juste pour faire des armes Nucléaires de merdes.

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