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Accueil du site > Actualités > Technologies > Nouveau modèle cosmologique sans Big Bang

Nouveau modèle cosmologique sans Big Bang

Le Big Bang est actuellement LE modèle consensuel pour la création de l’univers. Certaines observations astronomiques semblent confirment ce modèle (notamment le rayonnement cosmique) mais pour qu’il fonctionne il a fallu également charger le modèle avec des entités théoriques exotiques, l’énergie et la matière sombre dont nous avons déjà souvent parlé sur ce blog. La description de ces entités est un axe de recherche important de l’astrophysique actuelle, plusieurs hypothèses existent mais encore rien de définitif.

 D’autres modèles coexistent avec le Big Bang (voir ce billet “Big Bang ou pas Big Bang ?” par exemple), mais l’astrophysicien taiwanais Wun-Hi Shu vient de lancer une boule de bowling dans les quilles du Modèle Cosmologique Standard avec la publication d’un modèle basé sur une équivalence entre temps et espace au travers d’un facteur de conversion qui serait la lumière, et une équivalence entre masse et longueur dont le facteur de conversion serait la constante gravitationnelle.

L’univers dans ses phases d’expansion converti la masse et le temps en longueur et espace, et vice-versa dans ses phases de contraction – mais sans jamais passer par une étape Big Bang ou Big Crunch.

Les constantes c (vitesse de la lumière) et G (constante gravitationnelle) ne seraient alors plus des constantes. Pour G nous avons déjà vu que son invariabilité était déjà remise en cause par certains raffinement du Modèle Standard (voir le billet sur la quintessence) mais pour c c’est plus difficile à avaler – après tout l’ensemble de la relativité en dépends.

Ca semble un peu tiré par les cheveux jusqu’au moment ou l’on se rend compte que les prévisions de ce modèle collent parfaitement avec les observations de “red shift

(accélération de l’expansion de l’univers) d’objets très lumineux tels les supernovas de type 1.
Et ce, sans faire appel à la moindre énergie noire. Or dans le Modèle Standard c’est justement l’augmentation de cette accélération de l’expansion de l’univers qui oblige à l’introduction de l’énergie sombre, sorte de force anti-gravitationnelle dont nul ne sait à quoi elle pourrait correspondre en termes physiques.

Ce nouveau modèle n’explique pas tout, notamment ce fameux rayonnement cosmique mais il n’est pas impossible qu’au fil de son développement il puisse également intégrer ce type d’observations.

Source : MIT Technology Review


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32 réactions à cet article    


  • Vladdrak1476 Vladdrak1476 30 septembre 2010 12:29

    Bonjour Vincent !!

    Merci encore pour ce petit billet qui ammene à une réfléxion sur le modèle courament admis par les astrophysiciens ; sinon je pense que vous avez déjà entendu parlé de la théorie des univers gémellaires de Jean Pierre Petit (scientifique sulfureux mais au combien intéressant) qui est aussi une autre explication de la formation de l univers.

    Pour ceux et celles qui seraient interessés par cela : http://www.jp-petit.org/science/f200/sommaire_de_f200.htm


    • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 30 septembre 2010 16:44

      Bonjour Vladdrak1476 (may I call you Vlad ?)


      Je ne suis pas très au fait des recherches de JP Petit mais son approche fait partie des multiples modèles qui coexistent aujourd’hui. Heureusement qu’il existe des gens sulphureux pour balancer un pavé dans la mare de temps en temps !

    • Cogno2 30 septembre 2010 15:17

      Ca semble un peu tiré par les cheveux jusqu’au moment ou l’on se rend compte que les prévisions de ce modèle collent parfaitement avec les observations de “red shift

      Ca fait léger quand même comme argument, très très léger même.


      • friedrich 30 septembre 2010 15:46

        Professeur, vous pouvez m’ expliquer pourquoi ? J’ avoue que je suis un peu perdu


      • Cogno2 30 septembre 2010 17:59

        Vite fait alors.

        Déjà, ce même « redshift » est à l’origine de la théorie du big bang, donc sauf erreur de ma part, il s’en accommode aussi très bien.
        Ensuite, on commence à s’interroger sur ce « redshift », certains lui cherche d’autres causes que la seule vitesse d’éloignement.


      • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 30 septembre 2010 18:47

        @Cogno2

        Exact, le redshift pourrait être une « illusion » gravitationnelle. Je n’ai pas creusé, je ne sais pas dans quelle mesure cette approche tient la route. Si vous avez des infos...

      • Cogno2 1er octobre 2010 16:32

        Non je n’ai pas d’infos précises, je m’intéresse au sujet, mais ne suis pas non plus un experten.
        Mais ce genre de remise en question est une bonne chose, et si ce fait était avéré, il y aurai un sacré chambardement en cosmologie.


      • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 1er octobre 2010 17:17

        @Cogno2

        On pourrait voir une galaxie avec un redshift mais la galaxie serait stationnaire, le redshift étant du à l’effet gravitationnel sur les photons qui nous parviennent.
        Ci ca vous intéresse ce document tente d’apporter un éclairsissement mathématique : http://redshift.vif.com/JournalFiles/V15NO3PDF/V15N3GAR.pdf


      • Céphale Céphale 30 septembre 2010 15:18

        @l’auteur

        Merci pour cet article instructif. Les progrès dans la connaissance de l’univers sont suivis régulièrement dans la revue mensuelle « L’astronomie » éditée par la Société Astronomique de France. Vous la connaissez, je pense.

        Il serait intéressant que vous reveniez sur le photon dans un prochain article. Le concept a été introduit par Einstein en 1905, tandis que la mécanique quantique n’est apparue formellement qu’en 1926. Il est important de noter que la notion de coordonnées du photon est dénuée de tout sens physique. Vous pourriez aussi parler du neutrino, qui a permis de résoudre un problème posé par Chadwick en étudiant la radioactivité bêta. L’idée de neutrino a été présentée par Wolfang Pauli au congrès Solvay de 1933. Depuis, elle a fait son chemin.

        • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 30 septembre 2010 16:14

          @Céphale


          My pleasure. Je n’ai rien en magasin sur le photon pour l’instant, par contre sur le neutrino j’ai pondu ces deux courts billets :



          Je précise que je ne suis pas un spécialiste et mes articles visent à présenter les mystères de la physique et de la cosmologie de manière très accessible pour un public peu averti. En tant que militant d’éducation populaire, je suis pour la démocratisation du savoir.

        • Céphale Céphale 30 septembre 2010 16:42

          @Vincent

          Très intéressants, ces deux billets !

          J’ai téléchargé l’article de Shu. Il me faudra un certain temps pour le lire !

        • NeverMore 30 septembre 2010 15:23

          Les équivalences dont il est question ramènent furieusement aux unités de Planck. Mais bon, je suppose que c’est dans leur caractèrissation dynamique que réside l’apport de Wun-Hi Shu.


          • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 30 septembre 2010 16:07

            Pour ceux et celles que cela intéresse, l’article complet est disponible ici : http://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/1007/1007.1750.pdf



            • pierrot123 30 septembre 2010 16:46

              Il est clair que le concept de « Big-Bang » commence à avoir du plomb dans l’aile...
              L’ennui, c’est que si ce concept est erroné, va falloir tout reprendre à Zéro...et faire chauffer les neurones, bien plus chaud que 3° Kelvin...


              • Justrobe Justrobe 30 septembre 2010 18:18

                Perso je préfère et de loin la théorie de Nassim Haramein (N’ayez pas peur du fait qu’il soit d’origine iranienne par son père et Italien par sa mère, et fut élevé en Suisse... donc il est civilisé : je plaisantais, pour les accros aux manips ogzidentales).

                Dans ce site exceptionnel, de par l’éclectisme et intérêts des sujets traités, vous trouverez la transcription des vidéos dans la rubrique ’’voir le texte source’’, que je vous conseille de transférer sur Word en A4, puis de le tirer sur papier... pour le lire et le relire, et tenter d’assimiler ainsi ce vaste savoir, totalement destabilisateur pour quiconque s’accrocherait mordicus à ses dogmes alors tout justes bons pour la poubelle, avec les scientifiques vendus aux pouvoirs politiques et religieux. Amen !

                Vous découvrirez ainsi un ’’savant’’ qui n’a pas la ’’gross tête’’, et de plus et plein d’humour, ce qui la justification même d’un esprit libre, et quel esprit ! Putains d’églises.

                Un grand moment de savoir, avec un grand S.

                http://www.nous-les-dieux.org/index.php/Nassim_Haramein_-_Conf%C3%A9rence_%C3%A0_la_libraire_m%C3%A9taphysique_de_la_vall%C3%A9e_de_Rogue_en_2003_%281%C3%A8re_partie%29


                • ffi ffi 30 septembre 2010 20:06

                  Trop long. Peux-tu résumer ?


                • Robert Biloute Robert Biloute 30 septembre 2010 20:13

                  @ l’auteur


                  Jolie cette théorie, on pourra quand même noter qu’elle bute pour l’instant sur THE argument en faveur du big bang : le rayonnement de fond à 3K.

                  Déjà à l’époque où ’BigBang’ n’était qu’un sobriquet utilisé par les tenants d’un univers stationnaire, ces derniers avaient bien du mal à expliquer l’existence d’un rayonnement quasiment isotrope (aux inhomogénéités près, qui ont été découvertes par la suite et ne représentent que des fluctuations de 1 cent millième) et dont le spectre est celui d’un corps noir quasi parfait (c’est en fait le meilleur corps noir qu’on connaisse à ce jour, on ne sait même pas en construire un en labo qui colle aussi bien avec la théorie).

                  En effet, l’isotropie et la preuve d’une origine de type ’corps noir’ implique un rayonnement provenant de toutes les directions à la fois, émis par un corps à l’équilibre thermique. Ces deux conditions sont extrêmement difficile à réaliser sans faire appele à une phase passée où l’univers est plus petit (=>possibilité de thermaliser tout l’univers visible à cette époque) et plus chaud (ce qui colle bien avec l’observation d’une expansion, qui prise à rebours mène assez logiquement à une phase condensée et chaude)

                  @ krolik
                  l’histoire des photons émis par un univers très chaud, qui finissent par nous parvenir à 3K seulement, a effectivement quelque chose de choquant. Cette idée heurte en fait une notion extrêmement fondamentale : celle de la conservation de l’énergie. Et ce pour une bonne raison : en relativité générale, la notion d’énergie est parfois impossible à définir, et c’est le cas pour le système physique que nous appelons univers.
                  Cette problématique est rarement traitée, y compris dans un cursus spécialisé, mais les liens ci joint sont fort éclairants :







                  • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 30 septembre 2010 21:50

                    @Robert Biloute,

                    Tout à fait, mais en contre-partie cette théorie permet de se passer de l’énergie sombre requise par le Big Bang. C’est sûr que si on avait une théorie qui colle parfaitement aux observations, ce serait plus simple....
                    Merci pour les liens !

                  • moebius 30 septembre 2010 22:00

                     pourquoi y’a t’il quelque chose plutot que rien... ? et s’il y ’a avait eu toujours quelque chose c’est a dire qu’il n’y a pas eu création et qu’il n’ya pas non plus d’évolution. Nous n’interrogeons que des états de la matiére ou de l’univers en fonction de modéles spatio temporelles qui sont, ne l’oublions pas des modéle a savoir des creéations humaines et culturelles


                    • moebius 30 septembre 2010 22:02

                      ... des croyances ?


                      • ffi ffi 1er octobre 2010 02:27

                        En effet, des croyances. Et comme nous n’auront jamais de preuve définitive du big-bang, cette hypothèse ne souligne en fait que l’incursion de la science physique dans le domaine de la mythologie des origines.


                      • Halman Halman 1er octobre 2010 08:19

                        C’est devenu la mode en ce moment.

                        Tout le monde se met à remettre en question Newton, Copernic, Kepler, Einstein, le Big Bang.

                        A ne plus savoir faire la différence entre croyances personnelles et observations des astrophysiciens.

                        Cela fait plus de 20 ans que je suis astronome amateur.

                        Que je fais des simulations gravitationnelles, etc.

                        Que j’ai la preuve tous les jours que Newton et Kepler ont vu (calculé) juste.

                        Jamais je ne me permettrai de remettre en question les travaux des astrophysiciens, même si j’étais moi même prix Nobel de physique, ce qui est à jamais impossible.

                        Un Charpak qui me parles physique, j’écoute, j’enregistre et SURTOUT NE ME LA RAMENE PAS.

                        Donc un clampin seulement intéressé par un peu de tout par ci par là qui parles d’astrophysique, je ne vois pas l’intérêt.


                        • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 1er octobre 2010 12:31

                          @Halman,

                          Je vous ferai gentiment remarquer que ce n’est pas moi, pauvre clampin, qui remet en question le Big Bang mais un astrophysicien diplômé... 

                        • ffi ffi 1er octobre 2010 12:41

                          Que Kepler est calculé juste est vrai. Newton a ajouté une petite hypothèse (Force proportionnelle à la masse pour déduire des trajectoires les masses des astres).

                          Le problème c’est l’inversion entre la métaphysique et la physique.
                          Historiquement, c’est par la métaphysique que l’on tentait d’imaginer des postulats raisonnables (voir les réflexions sur l’infini par Pascal ayant aboutit au calcul différentiel). Puis la physique s’enracinait dans cette base.

                          Aujourd’hui, c’est l’inverse : les équations symboliques sont extrapolées en métaphysique. La forme dicte le fond. Les scientifiques sont sous-éduqués en philosophie, d’où l’incohérence.

                          Il n’y aura jamais de preuve définitive d’un évènement passé tel que le big-bang : évoquer l’origine du monde est par nature un discours métaphysique et mythologique.

                          La théorie du big-bang est un créationnisme.


                        • Cogno2 1er octobre 2010 16:34

                          La théorie du big-bang est un créationnisme.

                          Uniquement s’il est unique, pas s’il fait partie d’un cycle.


                        • croacroa 1er octobre 2010 08:21

                          Et comme nous n’auront jamais de preuve définitive du big-bang,

                          affirmation soucoupiste totalement farfelue , le site le plus drole du net...

                          Résumons la « profonde » pensée agoraxienne : on nous ment sur TOUT rien ne s est passé , ne se passe et ne se passera comme les me’dias nous le decrivent et ce dans tous les domaines depuis l apparition de la premiere amibe et meme bien avant !
                          Seule la secte agoracienne detient la vérité..et sur TOUT !!


                          • ffi ffi 1er octobre 2010 12:45

                            Tu n’adhères pas ? Alors, dit-moi, comment peut-on prouver le big-bang selon toi ? Quelle preuve pourrait-on avoir aujourd’hui d’un évènement passé qui ne s’est produit qu’une seule fois ?


                          • ffi ffi 1er octobre 2010 12:50

                            Il me semblait pourtant que les preuves en physique ne peuvent concerner que ce qui, dans des conditions d’expériences identiques, aboutit à des phénomènes identiques.


                          • Cogno2 1er octobre 2010 16:39

                            Seule la secte agoracienne detient la vérité..et sur TOUT !!

                            Cette phrase est un moyen d’affirmer que c’est toi, tu détiens la vérité sur tout.
                            En matière de science, s’il y a un fondamental à retenir, c’est qu’on ne sait rien.
                            On crois savoir, mais il faut garder à l’esprit que ce ne sont que des approximations, des représentations adaptées à notre cerveau très limité (en matière de représentation).
                            Heureusement que l’imagination elle, est illimitée.
                            C’est pas des remises en causes que les choses avancent.

                            Alors tes conneries de « soucoupistes » montrent juste que tu ne comprends rien à rien.


                          • herbe herbe 1er octobre 2010 10:30

                            Merci pour ce nouvel article sur de nouvelles pistes.

                            Bon pour ceux (croacroa) qui préfèrent du concret et de l’éprouvé (n’oublions pas qu’ils sont eux aussi le résultat après de multiples talonnements, d’hypothèses, de rêves etc et après c’est comme en police scientifique « on ferme les portes ») voici un petit document du CNRS pour les 50 ans du LASER indispensable et pourtant basé sur la révolution théorique de la mécanique quantique :

                            http://www2.cnrs.fr/journal/4752.htm

                            c’est à feuilleter en ligne ou à télécharger et c’est concis ...


                            • herbe herbe 1er octobre 2010 10:34

                              Pour info pour aller vite il faut aller directement à l’enquête « la révolution LASER »

                              ex pour le feuilletage en ligne :

                              http://www.cnrs.fr/fr/pdf/jdc/243/flash.html#/18/


                            • Erretnien 1er octobre 2010 13:37

                              Bien que n’étant pas moi-même un scientifique officiel, je me permets de rappeler ici mon modèle d’univers personnel.
                              J’ai imaginé que l’univers puisse se développer à la surface d’un « hypertore à gorge nulle » (équivalent à une bouée dont le trou central serair réduit à zéro) de quatre dimensions dans un espace à cinq. Un univers y prendrait naissance à partir du point central (ou « quasi-point » si on tient compte de la mécanique quantique) et se développerait jusqu’à atteindre une taille maximum puis se recontracter et resurgir de l’autre côté (apparent, puisqu’en fait un tel objet est unilatère) en un nouvel univers qui pourrait être à prédominance d’antimatière. La symétrie absolue n’est retrouvée qu’au bout de deux tours. On peut y voir un rapprochement (à l’énorme différence de taille près) avec le spin égal à 2 de la physique des particules.
                              Très localement, un univers affecte la forme d’une hypersphère à trois dimensions dans un espace à quatre, conformément à ce qu’enseigne la relativité. Mais, la diversité des densités d’énergie entraînant des déformations de cet espace, l’univers entier possède une forme très compliquée, mais faisant partie de la surface de l’hypertore. Et cette surface se trouve être topologiquement « plane ». (La somme des trois angles d’un triangle courbe y est toujours de 180 degrés, comme sur un plan) Ce qui correspond parfaitement aux observations.
                              L’accélération de l’expansion est ici dictée (comme les variations du temps et de l’espace dans la relativité) par des raisons purement géométriques. Donc pas besoin d’énergie sombre. Le temps se déroule à la surface d’un immense cercle. (Et pourrait donc, éventuellement, être exprimé en radians) L’expansion initiale étant extrêmement lente, une homogénéisation de l’univers peut avoir eu lieu sans faire appel à l’inflation. (Expansion fabuleusement importante dans les tous premiers instants)
                              Il est normal que l’univers ne soit pas composé à 50 % de matière et 50 % d’antimatière, cette dernière pouvant s’être développée sur l’autre feuillet de l’hypertore.
                              Quelques conséquenses.
                              L’univers peut être multi-corrélé. Ce qui veut dire que des objets très similaires pourraient apparaître en des endroits très différents et à des distances temporelles différentes. Ce ne seraient en fait que des images d’un même objet dont la lumière aurait pu effectuer plusieurs fois le tour de l’univers à ses débuts (du fait de l’expansion initiale très lente) et être donc visible, pour nous, plusieurs fois.
                              Il pourrait exister un grand nombre d’univers en développement simultané (pour un observateur « extérieur ») à la surface de l’hypertore, qui serait alors assimilable à un « univers des univers ». Ces univers pourraient, éventuellement (idée à étudier), être créés de façon quantifiée. Les trous noirs donnant lieu à un retard très important d’expansion, leur fond pourrait finir par percuter l’univers immédiatement suivant. Ce qui devrait se traduire par un dégagement d’énergie absolument fabuleux.
                              On pourra remarquer des ressemblances avec le modèle proposé par Jean-Pierre Petit. Je lui ai d’ailleurs communiqué mon idée, sans en obtenir la moindre réponse. Mais à sa différence, je ne revendique aucune paternité « extraterrestre » à cette idée. Nul E.T. ne m’a contacté ; je suis parfaitement capable de penser et d’imaginer par moi-même.

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