En effet. Et il est assez cocasse de constater que les français distinguent (enfin, essayent) à l’écrit les mots d’origine grecque des autres mots alors que les Grecs eux-mêmes n’en ont cure.
Idem pour les Italiens, pas plus que les Espagnols et les Portugais. Et c’est certainement le cas pour d’autres langues.
Mais au fait, si cette distinction est si importante, comment se fait-il que les centaines de millions de personnes ne la faisant pas n’en subissent aucune gêne ?
Ce qui fait qu’en français, on distingue à l’écrit les [f] d’origine grecque que l’on écrit ph et les autres que l’on écrit f ou ff, distinction imparfaite s’il en est (cf. les mots d’origine grecque suivants : faisan, falot, fanal, fantaisie, fantasmagorie, fantôme, fiole, fucus, girofle,...)
Question : est-ce que les grecs font de même ? Est-ce qu’ils distinguent à l’écrit les [f] d’origine grecque et les autres ?
Merci.
par Halman "Entre s’adapter et accepter tout et n’importe quoi il y a un monde."
Très certainement. Pourriez-vous donner des exemples "d’adptations" et "d’acceptations de tout et n’importe quoi" ? Ce qui vous semblerait faisable et ce qui ne le serait pas.
"La phrase "il voulait manger un gâteau" nous indique immédiatement qu’il s’agit d’une personne de sexe masculin ; la phrase "il voulé mangé un gato" ne l’indique pas."
Ah bon ?! Où voyez-vous cela ?
"Donc, comme je l’ai déjà dit, il faut juger sur des projets précis et voir, si un avantage gagné quelque part n’ajoute pas une flopée d’inconvénients."
Sur ce point, je suis tout à fait d’accord avec vous. C’est un travail qui ne doit pas se faire à la légère : il faut étudier tout dans le moindre détail, car nous sommes dans un système dans lequel "tout, ou presque, se tient". Mais refuser tout par principe comme le font certains n’est pas moins léger.
Ce n’est pas Mérimée qui doit se retourner dans sa tombe, mais plutôt (ou plustôt ?) Voltaire ou Ronsard.
Que serait l’orthographe actuelle sans tous ces réformateurs qui y ont introduit les accents et les trémas, les cédilles, les j et u/v, les apostrophes, ? Qu’ils soient grandement remerciés de ne s’être pas complus dans l’immobilisme dont nous faisons hélas preuve.