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  • aladin aladin 12 décembre 2009 18:36



     

    @anty


    Selon le Coran, la guerre constitue une « obligation non désirée » qui doit être absolument menée dans le respect des valeurs morales humaines, et à laquelle il ne faut recourir qu’en dernière instance.

    Dans un verset, il est rapporté que ceux qui commencent les guerres, que Dieu désapprouve, sont les incroyants :

    … Toutes les fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Allah l’éteint. Et ils s’efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu’Allah n’aime pas les semeurs de désordre. (Le Coran, sourate al-Ma’ida, verset 64)

    Un examen attentif de la vie du Prophète Muhammad montre que la guerre est un moyen de défense employé seulement dans des situations inéluctables.

    La révélation du Coran à notre Prophète s’est faite en 23 années. Pendant les 13 premières années de cette période, les musulmans, alors minoritaires, ont vécu à la Mecque sous une autorité païenne. Ils firent face à de nombreuses oppressions. Nombre d’entre eux ont été harcelés, maltraités, torturés, et même assassinés, leurs maisons et leurs biens pillés. En dépit de cela, les musulmans ont mené leurs vies sans recourir à la violence et ont toujours appelé les païens à la paix.

    Quand l’oppression devint insupportable, les musulmans durent émigrer à Yathrib, rebaptisée plus tard Médine, où ils purent établir dans un environnement plus paisible et libre, leur propre ordre. L’établissement de leur propre système ne les a d’ailleurs jamais incités à prendre les armes contre les païens agressifs de la Mecque. C’est seulement après la révélation suivante que le Prophète a commandé à son peuple de se préparer à la guerre :

    Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) - parce que vraiment ils sont lésés ; et Allah est certes Capable de les secourir - ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, contre toute justice, simplement parce qu’ils disaient : « Allah est notre Seigneur ». (Le Coran, sourate al-Hajj, versets 39-40)

    Ainsi, il a été permis aux musulmans de faire la guerre seulement parce qu’ils étaient opprimés et soumis à la violence. Autrement dit, Dieu a accordé la permission de faire la guerre uniquement à des fins défensives. Dans d’autres versets, les musulmans sont mis en garde contre le recours inutile à la provocation ou à la violence :

    Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n’aime pas les transgresseurs ! (Le Coran, sourate al-Baqara, verset 190)

    Après les révélations de ces versets, des guerres ont eu lieu entre les musulmans et les Arabes païens. Jamais, cependant, les musulmans ne provoquèrent eux-mêmes ces conflits. Notons que notre Prophète a établi un environnement social paisible pour les musulmans en signant un accord de paix (la trêve de Hudaybiya) avec les païens dont il accepta la plupart des requêtes. Pourtant, les païens violèrent l’accord, provoquant ainsi une nouvelle guerre. Néanmoins, les conversions à l’islam se multipliant rapidement, les armées islamiques devinrent très puissantes. Notre Prophète conquit alors la Mecque sans violence et dans un esprit de tolérance. S’il avait voulu, notre Prophète aurait pu se venger des leaders païens de la Mecque. Il n’en fit cependant rien. Il ne leur fit aucun mal, leur pardonna et les traita avec grande tolérance. Les païens, qui se convertiront plus tard à l’islam par leur propre volonté, ne purent qu’admirer le caractère noble du Prophète.

    Les principes islamiques proclamés par Dieu dans le Coran expliquent cette politique paisible et empreinte de tempérance du Prophète Muhammad. Dans le Coran, Dieu commande aux croyants de traiter d’une manière juste et amène même ceux qui ne sont pas musulmans :

    Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables. Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures et ont aidé à votre expulsion. (Le Coran, sourate al-Mumtahana, versets 8-9)

    Les versets ci-dessus indiquent l’attitude d’un musulman à l’égard des non-musulmans. Il doit traiter gentiment tous les non-musulmans et s’abstenir de se lier d’amitié avec seulement ceux qui montrent une attitude hostile envers l’islam. Au cas où cette hostilité causerait des attaques violentes menaçant l’existence des musulmans, à savoir une guerre contre eux, alors les musulmans doivent répondre justement en considérant les dimensions humaines de la situation. L’islam interdit toutes les formes de barbarisme, d’actes de violence gratuite et d’agressions injustes. Dans un autre verset, Dieu avertit les musulmans et rappelle que la rage éprouvée à l’égard des ennemis ne doit pas les amener à l’injustice :

    Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. (Le Coran, sourate al-Ma’ida, verset 8) 


    La signification de la notion de « djihad »

    Le concept de « djihad » mérite d’être clarifié, eu égard au thème de cet article.

    La signification exacte de « djihad » est « l’effort ». Autrement dit, en Islam, « accomplir le djihad » veut dire « faire des efforts, lutter ». Notre Prophète a expliqué que le plus grand djihad est celui « qu’une personne effectue contre soi-même ». Ce que l’on entend ici par « soi-même » ce sont les désirs et les ambitions égoïstes de chacun. Lutter intellectuellement contre des vues antireligieuses et athées est également une forme de djihad, au sens fort du terme.

    Hormis ces significations idéologiques et spirituelles, la lutte dans le sens technique - la lutte armée - est également considérée comme un « djihad ». Cependant, comme nous l’avons vu précédemment, cette lutte ne doit être menée qu’à des fins défensives. L’utilisation du concept de « djihad » pour des actes d’agression contre des innocents, en somme la terreur, est une grande déformation et une injustice.

    La miséricorde, la tolérance et l’humanisme selon l’islam

    La « doctrine politique islamique » (c’est-à-dire, les principes et décrets islamiques sur des sujets politiques) est au plus haut point pacifique et modérée. Nombre d’historiens et de théologiens non-musulmans le confirment. L’historienne britannique, Karen Armstrong, ancienne nonne et célèbre experte en l’histoire d’Orient, fait le commentaire suivant, dans son livre Holy War (La guerre sainte), qui traite de l’histoire des trois grandes religions :

    ... Le mot l’islam vient de la même racine arabe que le mot la paix et le Coran réprouve la guerre comme un événement anormal contraire à la volonté de Dieu : « Toutes les fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Allah l’éteint. Et ils s’efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu’Allah n’aime pas les semeurs de désordre. » (Le Coran, sourate al-Ma’ida, verset 64)

     L’islam ne justifie pas la guerre ou l’extermination agréssives comme la Torah fait dans les cinq premiers livres de la Bible. Religion plus réaliste que le christianisme, l’islam déclare que la guerre est inévitable et parfois une obligation positive pour mettre fin aux oppressions et à la souffrance.

     Le Coran enseigne que la guerre doit être limitée et conduite de la façon la plus humaine possible. Mohammed a dû combattre non seulement les habitants de la Mecque mais également les tribus juives de la région et des tribus chrétiennes en Syrie qui alliées aux juifs planifiaient une attaque contre lui. Pourtant ceci n’a pas poussé Mohammed à dénoncer les gens du livre.
    Ces musulmans ont été forcés de se défendre mais ils n’ont pas livré une guerre sainte contre la religion de leurs ennemis. Quand Mohammed a envoyé Zayd contre les chrétiens à la tête d’une armée musulmane, il leur a dit de combattre pour la cause de Dieu bravement mais d’une manière humaine. Ils ne devaient pas molester les prêtres, ni les moines, ni les nonnes, ni les personnes faibles et impuissantes qui ne pouvaient pas combattre. Il ne devait y avoir aucun massacre des civils. Les musulmans ne devaient abattre aucun arbre ni démolir un seul bâtiment.
    C’était très différent des guerres de Josué.
    1

    Après la mort de notre Prophète, les musulmans ont continué à traiter les adeptes des autres religions avec tolérance et respect. Les Etats islamiques sont devenus la maison sûre et libre des juifs et des chrétiens. Après la conquête de Jérusalem, Omar soulagea les chrétiens qui craignaient d’être massacrés en leur expliquant qu’ils étaient en sûreté. Il visita même leurs églises et déclara qu’ils pourraient continuer à pratiquer leur culte librement.

    En 1099, quatre siècles après la conquête de Jérusalem par les musulmans, la ville fut envahie par les Croisés, qui passèrent tous les habitants musulmans au fil de l’épée. Pourtant, allant à l’encontre de ce que craignaient les chrétiens, Saladin, le général musulman qui s’empara de Jérusalem en 1187, ne fit de mal à aucun civil et défendit à ses soldats le pillage. D’ailleurs, il permit aux citoyens chrétiens de prendre tous leurs biens et de quitter la ville en sécurité.

     

    Les périodes du règne des Turcs Seljukides et de l’Empire ottoman ont été également marquées par la tolérance et la justice de l’islam. Comme chacun le sait, les juifs, expulsés de l’Espagne catholique, trouvèrent la paix qu’ils ont recherchée sur les terres de l’Empire ottoman, où ils se sont réfugiés en 1492. Sultan Mehmed, le conquérant d’Istanbul, a également donné aux juifs et aux chrétiens leur liberté religieuse. Concernant les pratiques tolérantes et justes des musulmans, l’historien A. Miquel dit :

    Les chrétiens ont été gouvernés par un Etat très bien géré, qui était quelque chose qui n’existait pas dans l’empire byzantin ou dans la souveraineté latine. Ils n’ont jamais été soumis à une oppression systématisée. Au contraire, l’empire, et tout d’abord Istanbul, est devenu un refuge pour les juifs espagnols torturés. Ils n’ont jamais été forcés à accepter l’islam.

    John L. Esposito, professeur de religion et de politique internationale à l’Université de Georgetown, fait un commentaire similaire :

    Pour plusieurs populations non-musulmanes dans les territoires byzantins et persans déjà soumises aux gouverneurs étrangers, le règne islamique a signifié un changement de gouverneurs, les nouveaux étant souvent plus souples et plus tolérants, plutôt qu’une perte de l’indépendance. Plusieurs de ces populations ont même joui d’une plus grande autonomie locale et ont souvent payé des impôts inférieurs... En ce qui concerne la religion, l’islam s’est montré plus tolérant, accordant une plus grande liberté religieuse aux juifs et aux chrétiens indigènes.3

    Tel qu’il est ainsi clairement noté, l’Histoire n’a jamais témoigné contre les musulmans « faiseurs de turpitude ». Au contraire, ces derniers ont apporté la sécurité et la paix aux gens de toutes les nations, de toutes les croyances, vivant dans le grand territoire sur lequel ils ont régné.

    En bref, la compassion, la paix et la tolérance constituent les valeurs morales principales du Coran et l’islam vise à supprimer la turpitude de la surface de la terre. Les commandements du Coran et les pratiques des musulmans à travers l’Histoire sont très clairs, et ne laissent de fait planer aucun doute.



  • aladin aladin 12 décembre 2009 17:39

    Qui ressemble le plus au Prophète Jésus (sur lui la paix) ?

    Titre original : « Jesus freaks » ou « les « fous » de Jésus »

    (Mémoires d’un converti à l’Islam)

    Regardons ensemble ces quelques exemples :

    Les bonnes manières

    Jésus (sur lui la paix) appelait au salut et évitait la parure d’ici-bas. Combien de chrétiens « vertueux » se conforment à son profil qui nous dit « ce n’est pas juste les dimanches » ? Maintenant, combien de musulmans qui « prient cinq fois par jour tous les jours de l’année » s’y conforment ?

    Jésus (sur lui la paix) parlait avec humilité et gentillesse. Il n’avait pas pour habitude d’en rajouter. Lorsque l’on réfléchit sur les paroles de Jésus, on n’imagine mal des représentations théâtrales. Il était un homme simple, connu pour ses belles qualités et sa véracité. Combien de prêcheurs et combien d’évangélistes suivent son exemple ?

    Jésus enseignait à ses apôtres à offrir les salutations de « Paix » (Luc 10:5), puis montre l’exemple : « Que la paix soit avec vous ! » (Luc 24:36, Jean 20:19, Jean 20:21, Jean 20:26).

    Qui perpétue encore cette pratique cela de nos jours, les chrétiens ou les musulmans ? « Que la paix soit avec vous » est la signification de la salutation de l’Islam « As-salamou ‘alaykoum ». Tout aussi intéressant, on trouve cette salutation dans le judaïsme aussi (Genèse 43:23, Nombres 6:26, Juges 6:23, 1 Samuel 1:17 et 1 Samuel 25:6).

    Les pratiques religieuses

    Jésus (sur lui la paix) a été circoncis (Luc 2 :21). Mais Paul enseignait que cela n’était pas nécessaire (Romains 4 :11 et Galates 5 :2). Les musulmans eux croient en son obligation.

    Jésus (sur lui la paix) ne mangeait pas de porc, afin de rester sur la loi de l’Ancien Testament (Lévitique 11 :7 et Deutéronome 14 :8). Les musulmans croient aussi que le porc est interdit. La majorité des chrétiens… et bien

    Jésus (sur lui la paix) ne donnait ou ne recevait d’intérêts usuraires, pour se conformer à l’interdiction de l’Ancien Testament (Exode 22 :25). L’intérêt usuraire est interdit dans l’Ancien Testament et dans le Coran, tout comme cela a été interdit dans la religion de Jésus. Les économies de la plupart des pays chrétiens actuels sont, quoi qu’il en soit, réglées sur l’intérêt.

    Jésus (sur lui la paix) n’a jamais commis la fornication, et s’abstenait de tout contact extra-marital avec une femme. À l’exception de l’accomplissement des rites religieux et de l’aide aux nécessiteux, Jésus n’a jamais ne serait-ce que toucher une femme autre que sa mère. Les juifs orthodoxes pratiquants ont maintenu cette pratique jusqu’à maintenant, en concordance avec l’Ancien Testament. Pareillement, les musulmans pratiquants ne serrent pas la main aux personnes de sexe opposé. Est-ce que les assemblées chrétiennes qui recommandent les « Serre ton voisin dans tes bras » et « Embrasse la mariée » peuvent prétendre faire de même ?

     

    Les adorations cultuelles

    Jésus (sur lui la paix) se purifiait rituellement avant chaque prière, perpétuant en cela la pratique des pieux Prophètes qui l’ont précédés (voir Exode 40:31-32 en référence à Moïse et Aaron). Et telle est, de nos jours encore, la pratique rituelle des musulmans.

    Jésus (sur lui la paix) priait en se prosternant (Matthieu 26 :39), tout comme le faisaient les autres Prophètes (Néhémie 8 :6, concernant Esdras et son peuple, Josué 5:14 concernant Josué, Genèse 17:3 et 24:52 concernant Abraham, Exode 34:8 et Nombres 20:6 for Moïse et Aaron). Qui prie de cette manière de nos jours, les chrétiens ou les musulmans ?

    Jésus (sur lui la paix) a jeûné pendant plus d’un mois (Matthieu 4:2 and Luc 4:2), tout comme l’ont fait les vertueux avant lui (Exode 34:28, I Rois 19:8), et comme le font les musulmans durant le mois de jeûne du ramadan.

    Jésus (sur lui la paix) a effectué le pèlerinage rituel, comme tous les juifs orthodoxes aspirent à le faire. Le pèlerinage des musulmans à La Mecque est bien connu, et une allusion y est d’ailleurs faite dans la Bible.

     

    La croyance

    Jésus (sur lui la paix) enseignait l’unicité de Dieu (Marc 12:29-30, Matthieu 22:37 et Luc 10:27) comme l’exprime de manière cristalline le tout premier commandement (Exode 20:3). Nulle part, il proclame la Trinité, explicitement.

    Jésus (sur lui la paix) se déclarait lui-même homme et Prophète de Dieu (voir précédemment), et nulle part il s’attribue une quelconque divinité ou une parenté divine.

    Quel dogme est le plus en accord avec les points précédents – la Trinité ou le Monothéisme pur de l’Islam ?

    En résumé, les musulmans semblent être les « fous » de Jésus des temps modernes, si l’on vise par cette expression ceux qui vivent selon les Lois de Dieu et l’exemple de Jésus.

    Carmichael remarque que « quant à la génération toute entière succédant à la disparition de Jésus, ses disciples étaient des juifs pieux et fiers de l’être, ils avaient attiré en leur sein des membres des catégories religieuses actives et n’avaient pas dévié de l’application des lois, ne serait-ce des plus cérémoniales et des plus exigeantes d’entre elles »

    Quelqu’un pourrait donc se demander ce qu’il a bien pu se passer entre les pratiques de la première génération des disciples de Jésus et les chrétiens que l’on connaît actuellement. En parallèle, on ne peut qu’avoir de l’estime envers les musulmans du fait qu’ils illustrent les enseignements de Jésus plus que ne le font les chrétiens.

    De plus, on doit garder en tête que l’Ancien Testament avait annoncé l’avènement de trois Prophètes. Jean le Baptiste et Jésus Christ étaient le premier et le second. Jésus Christ lui-même a prédit la venue du troisième et dernier. Donc, l’Ancien et le Nouveau Testament parlent tous deux d’un ultime Prophète, et nous serions vraiment dans l’erreur si l’on ne songeait pas un seul instant à ce que cet ultime Prophète soit Mohammed, et que l’ultime révélation soit celle de l’Islam.

    Ecrit par Laurence B. Brown

    Traduit de l’anglais par Imrane Abou Shouayb

    Relu et édité par Abu Hamza Al-Germâny



  • aladin aladin 12 décembre 2009 16:52

    @cascabel
    Plus précisément, comment une personne vivant aujourd’hui en Europe peut sérieusement prendre exemple sur la vie de Mahomet ?





    « Tu trouveras certainement que les juifs et les idolâtres sont les ennemis les plus acharnés des croyants. Et tu trouveras que les plus disposés à aimer les croyants sont ceux qui disent : « Nous sommes chrétiens. » C’est qu’ils comptent parmi eux des prêtres et des moines, et qu’ils ne sont point orgueilleux. Quand ils écoutent ce qui a été révélé au messager, tu vois leurs yeux déborder de larmes, parce qu’ils ont reconnu la vérité. Ils disent : « Seigneur ! Nous croyons ! Inscris-nous parmi ceux qui témoignent (de la vérité). » (Coran 5:82-83)

    C’est exactement ce que vécut Idris Tawfiq, ex-prêtre catholique britannique, en lisant quelques versets du Coran à ses étudiants, dans une école anglaise. Ce fut un des pas les plus importants sur la voie de son cheminement vers l’islam.

    Au cours d’une conférence récente, au Conseil Britannique du Caire, il a clairement affirmé qu’il n’éprouvait aucun regret au sujet de son passé et de ses cinq années au Vatican.

     « J’ai aimé mon travail de prêtre, les années passées à aider les gens, même si tout au fond de moi, je n’étais pas réellement heureux, car je sentais que quelque chose n’allait pas avec le mode de vie que j’avais choisi. Heureusement, par la grâce de Dieu, certains événements et « coïncidences » ayant croisé ma route m’ont mené tout droit vers l’islam », a-t-il raconté devant une salle comble au Conseil Britannique.

    Le second pas important sur la voie de sa conversion fut sa décision de quitter son travail au Vatican et de partir pour l’Égypte.

     « L’idée que je me faisais de l’Égypte était celle du pays des pyramides, des chameaux, du sable et des palmiers. Je pris un charter en direction de Hurghada. 

    « Choqué d’y trouver des plages pratiquement identiques à celles d’Europe, je pris le premier autobus en direction du Caire, où je passai la plus belle semaine de ma vie. 

    « Ce fut mon premier vrai contact avec l’islam et les musulmans. Je remarquai à quel point les Égyptiens étaient doux et gentils, tout en ayant un caractère fort.

    « Comme la plupart des Britanniques, mes connaissances sur l’islam et les musulmans, jusque-là, s’étaient résumées à ce que j’avais entendu et lu dans les médias sur les kamikazes et les terroristes, informations qui donnaient l’impression que l’islam était une religion « à problèmes ». Mais une fois au Caire, je réalisai à quel point l’islam est une belle religion. Des gens très simples, très humbles, vendant divers objets sur la rue, laissaient tout tomber pour quelques minutes, à l’appel du muezzin, le temps de se tourner vers la Mecque et de faire leur prière. Je constatai qu’ils avaient une foi très ferme et qu’ils gardaient une conscience constante de la présence d’Allah et de Sa volonté. Ils priaient, jeûnaient, aidaient les gens dans le besoin et rêvaient d’aller à la Mecque, tout cela dans l’espoir d’aller au Paradis. 

    « À mon retour [en Angleterre], je repris mon ancien emploi de professeur de religion. J’enseignais le christianisme, l’islam, le judaïsme, le bouddhisme et quelques autres religions. Alors chaque jour, je faisais quelques lectures sur ces religions afin d’alimenter mes cours. Parmi mes étudiants, plusieurs étaient des réfugiés arabo-musulmans. En enseignant l’islam, j’appris moi-même beaucoup de choses.

    « Contrairement à la plupart des adolescents, mes étudiants musulmans étaient de bons exemples pour les autres. Ils étaient polis et aimables. Une certaine amitié se développa petit à petit entre eux et moi et un jour, ils me demandèrent s’ils pouvaient utiliser mon local de classe pour faire leurs prières durant le mois de Ramadan.

    « Heureusement, mon local était le seul qui possédait un tapis. Durant tout le mois, je pris donc l’habitude de m’asseoir à l’arrière et de les regarder prier. Je cherchai aussi à les encourager en jeûnant moi-même pendant le Ramadan, même si je n’étais pas musulman.

    « Un jour, en lisant à voix haute une traduction du Coran, en classe, j’arrivai au verset qui dit :

    « Quand ils écoutent ce qui a été révélé au messager, tu vois leurs yeux déborder de larmes, parce qu’ils ont reconnu la vérité. »

    « À ma grande surprise, je sentis mes yeux s’emplir de larmes, que je m’efforçai de cacher à mes étudiants. »

    Un événement marquant

    Puis, il y eut un tournant dans la vie d’Idris Tawfiq, suite aux attaques terroristes du 11 septembre 2001.

    « Le jour suivant, je pris le métro et je constatai à quel point les gens étaient terrifiés. Je craignais également la répétition de tels actes en Grande-Bretagne. C’est à cette époque que les Occidentaux se mirent à vraiment craindre cette religion qu’ils blâmaient pour ces actes terroristes.

    « Pour ma part, cependant, les expériences que j’avais vécues avec des musulmans me faisaient voir les choses différemment. Je me demandais : « Pourquoi l’islam ? Pourquoi jette-t-on le blâme sur toute une religion pour les actions de quelques terroristes qui se prétendent musulmans ? Et pourquoi personne ne jette jamais le blâme sur le christianisme lorsque des criminels de tradition judéo-chrétienne commettent des actes similaires ?

    « Un jour, je me rendis dans une des plus grandes mosquées de Londres afin d’en apprendre plus sur cette religion. En entrant dans la London Central Mosque, je vis Yusuf Islam, ancien chanteur pop, assis en cercle avec d’autres personnes auxquelles il parlait d’islam. Je m’assis avec eux et à un certain moment, je m’entendis demander : « Que dois faire une personne, exactement, pour devenir musulmane ? »

    « Il me répondit qu’un musulman doit croire en un seul Dieu, prier cinq fois par jour, jeûner le mois de Ramadan... Je l’interrompis en disant que je croyais et acceptais déjà tout cela et que j’avais même jeûné le mois de Ramadan. Alors il me demanda : « Qu’attends-tu ? Qu’est-ce qui te retient ? » Je dis : « Non... Je n’ai pas l’intention de me convertir. »

    « À ce moment, l’appel à la prière retentit et tout le monde se leva et se mit en rang pour prier.

    « J’allai m’asseoir à l’arrière et je me mis à pleurer, à pleurer... Je me dis en moi-même : « Qui essaies-tu de tromper, au juste ? »

    « Après la prière, j’allai voir Yusuf Islam et lui demandai de m’apprendre les mots qui allaient faire de moi un musulman.

    « Après m’en avoir expliqué la signification en anglais, il me fit réciter après lui en arabe : « Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah et Mohammed est Son messager », raconte Idris Tawfiq en retenant ses larmes.

     « Jardins d’islam »

    C’est ainsi que sa vie emprunta une voie différente. Idris Tawfiq habite maintenant en Égypte et est l’auteur d’un livre sur les principes de la foi islamique.

    Expliquant pourquoi il a intitulé son livre « Gardens of Delight : a Simple Introduction to Islam » (Jardins des délices : une courte introduction à l’islam), il fait remarquer que tout le monde répète que l’islam n’est pas une religion de terroristes ni une religion de haine, mais que personne ne prend la peine d’expliquer exactement ce qu’est l’islam.

    « J’ai décidé d’écrire ce livre pour donner aux non-musulmans une idée des principes de base de l’islam. J’ai essayé de leur montrer à quel point l’islam est une belle religion et qu’il renferme des trésors extraordinaires, dont l’un des plus importants est l’amour que les musulmans éprouvent les uns envers les autres. Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit : « Même sourire à son frère est un acte de charité. »

    Idris Tawfiq a déclaré à la Gazette qu’il travaille en ce moment à la rédaction d’un livre sur le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), qu’il espère différent des nombreux livres déjà écrits à son sujet.

    Il croit que la meilleure façon de faire connaître au monde le véritable islam est d’en être soi-même un bon exemple dans sa vie quotidienne



  • aladin aladin 12 décembre 2009 16:21

    Les Suisses « prétendent qu’ils ’combattent Al-Qaïda et le terrorisme’ alors qu’ils viennent de (leur) offrir le plus grand service », Par ce référendum, la Suisse a fourni un « très fort argument » à Al-Qaïda pour s’attaquer à l’Europe, « les militants d’Al-Qaïda disent maintenant : ’nous vous avons prévenu qu’ils sont nos ennemis (...) Regardez qu’est ce qu’ils font en Europe. Venez vous joindre à Al-Qaïda et proclamez le jihad contre l’Europe’ ».

    Pour Kadhafi, dont le pays avait déjà dénoncé « un référendum raciste » à la suite de la votation du 29 novembre, l’interdiction des minarets en Suisse a donné aussi un argument aux pays musulmans pour interdire les constructions des églises.dixit MAAMAR AL KADHAFI

    Qualifiant la Suisse de « mafia du monde » et d’« entité fabriquée », le colonel Kadhafi a indiqué qu’il y avait « un appel pour le boycott » de la Confédération par le monde musulman, sans autres précisions.

    « Nous continuons à leur (les Suisses) dire : vous devez penser à vos intérêts. Vous avez besoin de pétrole, de gaz, de ports, de mer, d’énergie solaire, d’investissements ». « Méfiez-vous avant de perdre ces acquis et ne dépassez pas vos limites », a-t-il prévenu.

    Les relations entre la Suisse et la Libye sont tendues depuis l’arrestation d’Hannibal Kadhafi, l’un des fils du numéro un libyen, le 15 juillet 2008 à Genève. A la suite de cette interpellation, deux Suisses ont été arrêtés en Libye. Les deux hommes ont été condamnés le 1er décembre dernier à 16 mois de prison ferme pour « séjour irrégulier ».



  • aladin aladin 12 décembre 2009 12:40

    Je n’ai pas bien saisi, là !
    la création remonte a environ 6OOO ans !!! invraisembable, lorsqu’on on retrouve des fossiles agés de millions d’années et lorsqu’on sait qu’un prophète comme NOE aurait vécu a lui seul 95O ans, soit le 1/1O ème pour lui tout seul ?


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