« Comme si l’argent était une cause, une valeur en soi. »
C’est là où nous en sommes. Tu as plein de pognon tu as tout compris, sinon tu es un jaloux qui rêve du rêve américain : devenir milliardaire. (Bateaux, Ferrari, etc)
Mmarveanbear l’explique parfaitement. Le plan pour ne pas subir la crise, les crises depuis le premier choc pétrolier, consiste à embrouiller, enfumer du crétin. C’est, quand tu disposes de suffisamment de pognon, de faire travailler des gens pour un salaire fixe ou variable, mais surtout de garder dans ta poche la plus value du mec qui bosse pour toi. C’est comme au moyen-age : tu dis au mec : sans moi qui te donne du travail tu crèves de faim toi et ta famille, donc accepte ou crève.
Du coup, dans tout un tas de pays, des hommes et femmes, se disent que c’est absurde.
Nous sommes dans la remise en question de la société humaine, objectivement capitaliste et libérale, selon le sens des mots actuellement en vigueur.
Devons nous être tous dopés pour réaliser les objectifs de croissance ? Mais ce ne pas la question. La question est : devons nous être tous dopés pour être heureux ? Car la défonce, ça rend heureux, non ?
Les libéraux acharnés nous disent : il faut être le meilleur. Pour gagner plus de pognon et pouvoir acheter des bateaux de cinquante mètres de longs et des voitures, genre 300 chevaux, pour le prix du salaire de toute la vie de ceux qui vont te permettre de l’acheter.
N’existerait-il pas un moyen de trouver un système économique, dans le lequel tout le monde à de quoi se loger, se nourrir et éduquer sa famille ? Et ensuite, libre à chacun de construire les bateaux et voitures aussi longs et puissants qu’il en rêvent ? Quitte à en faire un tour chacun, tellement c’est du pognon dépensé pour rien, mais au moins ça fait plaisir ? Comme les autos-tamponneuses pour les enfants.
Car dans le sens de l’article, cela permet de voir la différence entre la vie réelle et celle mise en scène par les journalistes, la « vraie vie » disent-il. Par opposition à vous et moi qui ne comprenons pas grand chose, et qui passons notre temps à conspirer sur l’antisémitisme, la lune et les martiens sur internet, plutôt qu’aller bosser et participer à la croissance.
Il faut regarder la télé, les JT, les « sé dan leir », les « touche pas à mon poste » (car c’est sacré), mais au second degré, avec le recul comme un sketch sans fin, et constater que les animateurs qui gagnent leur vie la dessus, à coup de milliers d’euros, sont prêt à dire n’importe quoi, à suivre la mouvance majoritaire qui leur assure le plus d’audience et valide ainsi leurs milliers d’euros mensuels. Tous vous diront sincèrement : je mérite mon salaire.
Par contre il faut raison garder, car quelles sont les solutions pour sortir de ce système absurde qui fait s’arracher les cheveux à de nombreux universitaires, journalistes indépendants (très peu nombreux, ils le deviennent par la force des choses), élus indépendants (ils le deviennent par la force des choses), et à nous même (qui en général demandons au coiffeur de le faire) ?
La télé de papy et mamy on sait ce qu’elle dit, c’est une sorte de baromètre de la manipulation du réel, de la limite de la compromission ou de l’intelligence humaine. Acceptons que tous ceux qui ne subissent par les problèmes du système l’acceptent comme vérité révélée. Et voyons la en fonction de cela.
C’est le débat actuel, ou plutôt le non-débat. On nous résume tout à pro ou anti ceci ou cela, aucune nuance, aucune intelligence dans le sens des mots. Sauf pour les journalistes rien n’est binaire dans la vie. Dans la « vraie vie » disent-ils, car il existerait une « fausse vie ».
Nous sommes nombreux à réfuter et refuser tout un tas de mots pour leur sens : gauche et droite, libéral et communiste, guerre et paix, bonheur et malheur, réussite et échec, etc.