Je le savais flambeur et complexé, je le découvre mythomane.
Question : un névrosé/psychotique peut-il exercer le pouvoir ? Il peut appuyer sur le bouton qui déclenche le feu nucléaire... est-il bien raisonnable de confier ce pouvoir à un mythomane ?
Je confirme. D’ailleurs, les .DLL existent sous linux : elles s’appellent .so (pour Shared Object).
Le problème des DLL ne venaient pas de leur existence mais de leur implémentation : chaque application avait l’habitude de s’installer avec ses propres .DLL et certaines s’écrasaient mutuellement. Comme windows (et linux aussi) ne charge qu’une seule fois une DLL, la première application chargeait sa DLL et la faisait partager aux autres applications s’exécutant après, ce qui pouvait être source d’incompatibilité. En fait, tout dépendait de l’ordre de lancement des applications. Oui, c’était fortement instable (problème connu sous le nom de « dll nightmare »)
Sous Linux, le système est nettement plus rationnel. Toutes les DLL sont dans le répertoire /lib et le nom du fichier comporte la version de la DLL. Il n’y a pas de risque d’écrasement, d’autant plus que les applications ne s’installent pas avec leur DLL, mais déclarent des « dépendances de package », et laisse le système gérer les éventuels conflits. Le gestionnaire de package est une grande force d’un système Linux par rapport à Windows où les installations sont une véritable jungle.
Depuis, windows a corrigé le tir... de façon fort peu élégante. Une installation sauvage de DLL est détectée par le système et le fichier illégal est écrasé par une copie de sauvegarde. Après, on s’étonne que windows est lourd... Du point de vue de l’utilisateur, ça marche : le système semble réagir de façon un peu plus rationnel... On ajoute une belle interface avec des effets « aéro », on fait une belle promo « le système est plus sur qu’avant » et ça passe... Il ne faut pas regarder la mécanique, c’est tout.
Le vaccin sera très efficace, non pas contre la grippe, mais contre la crise.
1 milliard d’euro injecté (désolé, trop facile celle-la ) dans l’économie pour les firmes pharmaceutiques, aux industrie du papier/carton (les emballages), aux transports (logistiques), aux fabricants de seringues (jetables), les vendeurs de gel hydro-alcoolique (élu mot de l’année), les fabricants de petits flacons pour ces mêmes gels, les installateurs des distributeurs de désinfectant des mains, les vendeurs de poubelles à pied, les médias (« et maintenant, les morts de la grippe A, mais avant, une page de pub... »), et il y a bien d’autres domaines auxquels je ne pense pas...
Il est complètement grillé. Pour maintenir un semblant de pouvoir, il faut absolument présenter des images lénifiantes d’un président aimé sur TF1/France Télévision, chose qu’il n’est évidemment pas. Alors, c’est la fuite en avant des reportages bidonnés où les figurants sont calibrés sur leur taille ou des visites dans des hopitaux fermés pour l’occasion et qui coutent forcément très cher.
Plus il y aura de tels reportages, plus ils seront disséqués. Plus ils seront disséqués, plus il faudra aligner la monnaie pour les rendre irréprochables. Problème : en cette période de crise et de restriction budgétaire, la limite a été franchie, et ça ne passe plus. L’alternative étant de ne plus en faire, ce qui arrêterait la machine sarkozyste, nourrie excusivement à l’image et à la com’ depuis le début. Cruel dilemme.
« Mais comment pourrait-on rémunérer ces artistes proportionnellement à la consommation de leurs produit sur la toile, c’est extrêmement complexe »... elle est bien bonne celle-là ! Les majors se débrouillent très bien pour (ne pas) reverser la taxe sur la copie privée des supports magnétiques. Tout autant complexe, et pourtant elle marche très bien.
Elle marche tellement bien qu’elle a été étendue à tous les supports, y compris l’antique disquette, juste au cas où on fabrique un baladeur à disquette, on ne sait jamais. Les pauvres majors sont tellement spoliées à cause des vilains internautes qu’elles se font même rembourser sur des choses qui n’existent pas ! À moins qu’il soit « extrêmement complexe » de faire la différence entre les supports, et que dans un louable effort de simplification, on ne fasse pas d’exception ?
Et quand on achète des CD vierges pour y stocker SES photos de vacances ou graver une ISO de linux, on paye une taxe pour Johnny et consort. C’est pas du vol ça ? Oui mais non, car il eut été « extrêmement complexe » de se faire rembourser cette taxe pour ces usages précis. Ben voyons...
Il n’est pas « extrêmement complexe » de comprendre que cet article n’est qu’une suite de poncifs ressassés jusqu’à la nausée (quoique, on nous aura épargné le coup du vol de la boite de petits pois dans le supermarché, mais remplacé par des baskets tout autant hors-sujet). Cette vaine tentative des lobbys d’infléchir le rejet massif de leur combine est pathétique. Nous ne voulons pas de votre loi. Nous gagnerons.