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andromerde95

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  • andromerde95 15 avril 2015 15:00

    @Rmanal

    « Après la seconde guerre mondiale, Charles Maurras fera le point sur ses rapports avec Philippe Pétain et démentira avoir exercé une influence sur lui197 : après avoir rappelé qu’ils se voyaient à peine avant 1939 (selon Jacques Madaule, Philippe Pétain s’opposa à l’élection à l’Académie française de Charles Maurras, et il félicita François Mauriac d’avoir fait campagne contre lui217), il protesta contre la « la fable intéressée qui fait de moi une espèce d’inspirateur ou d’Éminence grise du Maréchal. Sa doctrine est sa doctrine. Elle reste républicaine. La mienne est restée royaliste. Elles ont des contacts parce qu’elles tendent à réformer les mêmes situations vicieuses et à remédier aux mêmes faiblesses de l’État. (…) L’identité des problèmes ainsi posée rend compte de la parenté des solutions.L’épouvantable détresse des temps ne pouvait étouffer l’espérance que me donnait le remplacement du pouvoir civil impersonnel et irresponsable, par un pouvoir personnel, nominatif, unitaire et militaire ». Le projet de constitution du 30 janvier 1944 que prépara le Maréchal Pétain était d’ailleurs explicitement républicain même s’il renforçait le rôle du chef de l’État, président de la RépubliqueCharles Maurras considérait cette orientation préférable impliquant un exécutif fort à celle du régime précédent et il avait confiance en Philippe Pétain pour ne pas engager militairement la France aux côtés de l’Allemagne, ce que souhaitait les collaborationnistes mais cela ne suffit pas à faire du régime de Vichy une émanation idéologique de l’Action française.

    • L’universitaire et spécialiste israélien de l’antisémitisme Simon Epstein critique la tendance à surestimer le poids des maurrassiens dans la Révolution nationale et il parle de « maurrassification intempestive » de la collaboration218.
      • À titre d’exemple, Simon Epstein cite le second statut des Juifs beaucoup élaboré par Joseph Barthélémy, venu d’horizons opposés à l’Action française et qui fut beaucoup plus drastique que le premier élaboré par le maurrassien Raphaël Alibert. Sur le plan institutionnel, la place d’Alibert fut prise par Lucien Romier au conseil national de Vichy dreyfusard et hostile à Maurras. Ignorer Barthélémy et Romier pour ne parler que d’Alibert, c’est camoufler selon Simon Epstein l’apport des autres courants de pensée à l’élaboration et à la pratique vichyssoise219Au conseil national de Vichy, les parlementaires et syndicalistes de gauche occupent une place importante. Les racines républicaines de Vichy sont encore plus visibles si on prend en compte le corps préfectoral et les hauts fonctionnaires220. L’antisémitisme n’est pas une spécificité de l’Action française et si Charles Maurras lui-même accueille avec enthousiasme les premières lois antisémites du régime, qu’il salue dans le quotidien du nationalisme intégral comme l’accomplissement des causes de l’Action françaiseF 14, le durcissement et la radicalisation de l’antisémitisme ne sont pas le faite de proches de l’Action française.
      • De plus, les maurrassiens de Vichy comptent parmi les pétainistes antiallemands et donc les moins favorables à la politique de collaboration. Pour Simon Epstein, ce point est rarement mentionné et cela est dû selon lui au fait que ceux qu’il appelle « les doctrinaires de la continuité ne se préoccupent pas des allemands qui ne font que de rares incursions dans leurs écrits car ils cherchent avant-tout l’origine des maux qu’ils décrivent dans une permanence franco-française ».
      • Vichy n’attend pas longtemps pour se délester des maurrassiens y exerçant quelques responsabilités192 : dès 1941, Raphaël Alibert, ministre de la Justice, Paul Baudouin ministre des affaires étrangères, Georges Groussard, ancien cagoulard qui commande les groupes de protection de Vichy et qui procéda à l’arrestation de Laval trop favorable à l’Allemagne et s’orienta vers la Résistance quittent Vichy. Ceux qui ne sont pas partis quitteront le gouvernement lors du retour de Laval en 1942 : Pierre CaziotSerge HuardYves BouthillierRené Gillouin, Henry du Moulin de Labarthète, Xavier Vallat, c’est-à-dire avant l’entrée des partisans d’une franche collaboration avec l’Allemagne nationale-socialiste. Ces maurassiens étaient mal vus des amis de Pierre Laval qui les accusent d’avoir favorisé son renvoi, des Allemands qui n’apprécient pas leur hostilité à la collaboration, des collaborationnistes qui les accusent d’être réactionnaires à l’intérieur et germanophobes à l’extérieur193. »


  • andromerde95 15 avril 2015 15:00

    @Rmanal

     l’action fr était loin d’être collaborationniste et pro allemande, au contraire :

    dans ton lien
    « Maurras n’est « ni germanophile ni philo-nazi, [et] veut considérer que son choix de la “seule France” est compatible avec sa fidélité au maréchal Pétain et à son régime201 ». Ainsi, Maurras considère Pierre Laval « comme un traître », et plusieurs maurrassienscagoulards organisent son enlèvement en octobre 1940, même si l’Action française n’a pas joué elle-même un rôle déterminant dans l’opérationA 63.
    • Quand d’anciens sympathisants de l’Action françaises deviennent collaborationnistes, ils sont réprouvés par Maurras et exclus de l’Action française comme Charles Lesca ou Jean Loustau ou le milicien Henry Charbonneau. Ils côtoient de nombreux anciens militants ayant quitté depuis plus ou moins longtemps l’Action française, comme Louis Darquier de Pellepoix qui a rompu avec Maurras en 1936 ou Claude JeantetJean-Henri Azéma et Paul Chack qui ont adhéré au PPF entre 1937 et 1939. Certains amis combattront sous l’uniforme allemand dans la LVF puis la Division SS CharlemagneA 64 — comme Jean Loustau, militant de l’Action française, qui fut volontaire dans la Division Charlemagne202 — ou dans la Milice, comme Joseph Darnand, son dirigeant, ancien militant d’AF. Quelques militants font partie de l’Agence de presse Inter-France, dont l’action est dénoncée par Maurras, ou de l’équipe de Je suis partout, tels Robert Brasillach ou Lucien Rebatetnote 31.
    • Maurras tout en dénonçant avec virulence gaullistes et communistes, rejettent autant que lui en laisse la possibilité la censure l’Allemagne nationale-socialiste et ses projets de nouvel ordre européen :
      • Dans une conférence au café Neuf de Lyon, le 3 février 1943, Maurras proclama publiquement que l’Allemagne restait pour la France l’ennemi no 1, la censure empêchant que ses prises de position soient publiées203.
      • S’il a approuvé dans un premier temps la création de la Milice comme une police qui protégerait les gens contre les attentats communistes qui visaient indifféremment de vrais collaborationnistes et des pétainistes antiallemands, il la désapprouva énergiquement dès qu’il appris que son commandement était soumis à l’autorité allemande et interdit ses partisans de s’y engager,204 ; de fait, les miliciens réquisitionnèrent ses bureaux et lui firent une « figure féroce205 ».
      • À un correspondant lui proposant d’annoncer une exposition antisoviétique dans L’Action française, il répondit que ce ne sont pas les Russes qui occupaient la France et que si on organisait une exposition antiallemande, il en rendrait compte ses articles206.
      • Il met en avant que ses articles visaient à tromper la censure pour mieux faire passer un message antiallemand ; ainsi, le 12 février 1943, il montre l’impossibilité d’intégrer la France dans un ensemble européen et pour son partisan Pierre Boutang, il ne pouvait y avoir alors de tract clandestin plus utile contre l’occupant207.
    • Charles Maurras fut donc une cible privilégiée de la presse pro-hitlérienne parisienne qui l’accusait de prôner l’attentisme et d’être opposé à tout renforcement de la collaborationnote 32. En effet Maurras défend la thèse de la France seule, celle-ci devant se tenir à la fois à l’écart de l’Allemagne et des Alliés. Il ne prône pas de collaboration politique ou d’aider militairement l’Allemagne. Les Dreyfusards collaborateurs tels Armand Charpentier et René de la Marmande attaquent régulièrement ses positions194. Les pacifistes des années 1920 reprochaient à Maurras d’être hostile au rapprochement franco-allemand. Devenus collaborateurs, ces pacifistes témoigneront d’une ténacité idéologique et d’une constance argumentaires remarquables, puisqu’ils lui feront le même reproche sous l’Occupation208. »


  • andromerde95 15 avril 2015 12:15

    @filo...
    les « papes » depuis jean xxiii sont tous des hérétiques et anti-papes, ils contredisent en permanence le dogme catholique et vatican ii est la fausse Eglise catho, c’est une secte hérétique. 


    ensuite aldous défend le catholicisme car il préfère encore ça à la maçonnerie et à l’athéisme encore plus éloignés de ses croyances.

    ensuite vous êtes un intégriste franc-maçon. 


  • andromerde95 13 avril 2015 13:00

    @sls0
    la « légende de cham » et la théorie de saint paul sur l’esclavage en aucun cas sont esclavagistes hormis pour ceux qui interprètent mal et l’Eglise na jamais utilisé cette « légende » et « théorie » pour justifier l’esclavage qu’elle ’na jamais soutenue au contraire. 





  • andromerde95 13 avril 2015 12:56

    @Allexandre

    cette controverse a opposé des catholiques à d’autres, mais en aucun cas le pape a mis en doute que les noirs avaient une âme, tu mens. le pape a même pris aucune position lors de ce débat. de plus « L’humanité des Indiens, l’existence de leur âme, ne constitue pas l’objet du débat (le pape Paul III l’avait affirmé pour tous les peuples connus ou qui viendraient à être découverts), sans quoi Sepúlveda n’aurait jamais parlé du devoir de les évangéliser ni ne se serait étendu sur leur « péché d’idolâtrie ». »
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