Curieux de l’evolution de la société ; je défend avant tout les valeurs humanistes. Français, j’aime profondement mon pays et sa diversité. Je hais les populistes de tous poils, la xénophobie et la violence.
L’article serait interessant sans le chapelet sur les frasques du mari de la candidate. Le fait qu’un président se fasse t#####r u#e p##e par une sagiaire, et prèfère ensuite garder cette infomation pour lui, n’a pas la moindre influence sur sa capacité à gouverner et sur son respect de la séparation des pouvoirs...
Analyse parfaitement fausse. L’enfant partage 50% des genes de son père et 50% des genes de sa mère sur les 22 paires de chromosomes non sexués. Lors de la création des celulles sexuées, ovule et spermatozoides, les chromosomes du parent se mélangent et se séparent en créant de nouveaux chromosomes qui ne sont des copies exactes ni du chromosome maternel, ni du chromosome paternel. En réalité des tranches entières des chromosomes sont echangés, ce qui fait que 2 genes successifs ont toutes les chances d’être transmis ensemble.
Donc quand on teste la filliation génétique on vérifie le taux de genes en commun entre l’ascendant et son descendant. Par exemple si on trouve 50% -> c’est un parent direct, le père biologique ou la mère biologique.
si on trouve 25% c’est un grand parent. etc etc... les valeurs sont plus complexes à calculer quand ce sont de frères ou des cousins... etc...
De plus une famille présentant une variation rare d’un ou de plusieurs genes est plus facile à suivre.
Mais le probleme n’est pas là. La définition de la filiation en france n’est en rien liée à la génétique.
La mère selon le droit français est celle qui accouche. Il existe aujourd’hui de nombreux enfants dont leur mère légale n’est pas génétiquement leur mère. On peut citer le cas des enfants nés FIV avec donneuse anonyme en france, et les femmes ayant reçu un oeuf ou un ovule de façon non anomyme à l’étranger. Donc cette loi, même réduite à la mère n’a aucun sens.
Pour le père c’est tout aussi simple. Le père est celui inscrit sur l’acte de naissance. Dans le cas d’un enfant né durant un mariage il s’agit du conjoint, sauf contestation. Sinon il s’agit de celui qui a reconnu l’enfant, la génétique n’ayant aucun rapport avec cela.
Si le juge peut parfiois utiliser les test génétiquesd c’est pour résoudre des cas de recherche de paternité.
Cette loi est faite et promue purement et simplement pour propager dans l’esprit des gens le message que les étrangers seraient des tricheurs par nature. C’est de la xenophobie en forme de loi.
Que les auteurs, les votants, les défenseurs, les promoteurs, et les passifs face à ce texte reçoivent un jour le châtiment qu’ils méritent.
La meilleurs solutiopn est évidente : que chaque belge devienne à lui tout seul son propre état, une monarchie démocratique égalitaire mobile. Ainsi plus de chomage, des taxes adaptées à chaque cas...
La question n’est pas de la démagogie ou de la désinformation. En ne traitant qu’une fraction du sujet vos conclusions sont biaisées.
Se donner des moyens qui permettraient de compenser des problemes sur l’état civil, pourquoi pas ?.. Mais l’ADN ne prouve rien.
Je vous rappelle que la loi française est claire au sujet de la filliation :
- l’adoption créee une filliation sans lien génétique.
- la femme qui accouche d’un enfant est la mère de cet enfant, que l’enfant lui soit génétiquement lié ou non.
- L’époux de la mère est le père sauf s’il s’y oppose.
- le père est celui qui est inscrit sur l’acte de naissance, encore une fois sans lien avec la génétique.
Par ailleurs l’utilisation de test ADN est strictement interdit sans l’intervention d’un juge, ce qui est fort sage pour la preservation des enfants. Les dégats causés aux enfants (à tout âge) par un test ADN anarchique qui revèlerait bien trop souvent qu’il n’est pas issu de son père, et qui le plongerait eventuellement dans une incertitude sur sa lignée sont incomparables du maigre bénéfice que de tels tests pourraient apporter. Par ailleurs on pourrait imaginer les conséquences désastreuses sur l’attachement des parents aux enfants dont un test ADN démontrerait qu’ils ne sont pas génétiquement liés. Imaginez un couple ayant obtenu un enfant par FIV qui découvrirait 5 ans plus tard que l’embryon réimplanté aurait été substitué par erreur.
Sagement les tests ADN on alors été mis sous une tutelle judiciaire et leur usage à été severement limité. Je ne suis même pas certain que le juge soit dans l’obligation de réveler les resultats d’un test aux personnes concernées.