Curieux de l’evolution de la société ; je défend avant tout les valeurs humanistes. Français, j’aime profondement mon pays et sa diversité. Je hais les populistes de tous poils, la xénophobie et la violence.
« Il y aura bien un avant et un après Nicolas Sarkozy ». Pour après, c’est pas sûr... Il n’y a jamais eu d’après Bongo, et dans ce domaine il ne reste plus qu’à espérer l’extinction de la lignée. Il n’y a pas d’après Biya... etc...
En fait on ne base pas la question de l’effet de serre sur un constat de réchauffement constaté. Ce serait trop tard. Le réchauffement probable de ces dernières années pourrait n’être qu’un phénomène naturel... ou n’être qu’une fluctuation statistique.
Le probleme, comme je l’ai expliqué, est que l’activité humaine depuis 2 siècles a fait augmenter de 38% la quantité de CO2, que l’on peut évaluer à +9° la contribution du CO2 d’il y a trois siècles à la température moyenne, et que le temps nécessaire pour augmenter la température moyenne (à cause de l’inertie thermique océan) est aussi une histoire de siècles.
Donc on a injecté dans le systeme du climat +3°C, et on continue à augmenter l’injection. Or le climat actuel n’est pas DU TOUT un système stable, l’étude du passé nous l’apprend. Ajouter du CO2 peut déclencher une désertification, ou une glaciation... on ne sait pas.
En fait nous sommes dans la partie instable du climat (la période chaude). L’autre partie, la période froide (glaciaire) est TRES stable.
Bref, on est sur une plaque de verglas... et entre freiner ou accélérer il vaut mieux choisir de ne rien changer. On joue avec le feu dans une poudrière.
La pollution de l’eau est un autre débat, important aussi, certes, mais cette activité humaine n’a pas d’effet amplificateur comme celle du climat. La responsabilité humaine est en effet claire, mais les conséquences sont en proportion de la pollution. Pour le CO2 le responsabilité n’est pas claire mais les conséquences sont gravissimes (destruction totale de la totalité de nos infrastructures, habitations, voies de communications, transport de l’energie...) en cas de glaciation.
Un autre problème très grave est l’étanchéisation des sols en europe (bitume, béton des villes & remembrement), qui fait que l’eau douce est directement évacuée vers l’océan atlantique. Le danger est que le gulf stream, courant chaud au bord de l’Europe, pourrait brutalement, à cause de l’eau douce plus légère en excès à la surface, plonger au fond de l’océan et non plus passer en surface comme aujourd’hui. S’en suivrait une glaciation de l’europe, qui par effet d’albédo entrainerait une glaciation globale.
Pour la taxe carbone, bien sur que les dirigeants sont de mauvaise foi. On a l’habitude.
Pour les société polluantes qui rachetent du « droit au carbone » (disons du CO2), n’oubliez pas qu’elles l’achetent à une société qui va devoir generer moins de CO2. Les états déterminent la quantité globale de CO2 que l’on accepte de produire en un an, puis vendent aux enchères toutes les parts de cette quantité. Une société qui a acheté beaucoup de droits pas trop cher car elle générait tant de CO2, si elle réussit à n’en generer que la moitié, va revendre ses droits non utilisés bien plus cher à l’autre société, qui n’arrive pas à réduire. De ce fait celui qui dégage beaucoup de CO2 trouvera que ca lui revient trop cher, et investira plus pour générer moins de CO2. Petit à petit les états diminueront le quota de CO2 émis globalement, en surveillant les prix du marché pour ne pas étrangler les intervenants.
Vous dites que vous avez bien lu... Je n’ai jamais dit que tel ou tel rayonnement était négligeable.
Par ailleurs, bien sur que l’on connaît exactement la distribution d’énergie solaire par frequence hors atmosphere. On a même pas besoin d’aller la mesurer en fait, il s’agit d’un rayonnement thermique à 5777°K, et en soit cela le définit parfaitement.
le bilan est simple en fait, c’est un bilan energetique. le soleil envoie 1353 W/m² au niveau de la terre et de la lune. La question est : que devient cette energie ?
Le premier effet est l’albedo : une partie de la lumière est directement renvoyée. Pour la terre cela concerne environ 30% (en moyenne) de la lumiere. Donc 70% est absorbée, et est transformée presque totalement en chaleur, soit 950W/m².
Sur la lune (qui est tres sombre), 7% repart et 93% est absorbée. Ceci explique que la température du sol lunaire exposé au soleil monte à 150°C.
Un corps chaud emet un rayonnement (majoritairement infrarouge pour des températures ordinaires). Ce rayonnement lui fait perdre de l’energie et le refroidit.
Notez bien qu’il ne s’agit pas de la lumiere solaire : même la nuit ce rayonnement est émis.
Si l’atmosphere laissait totalement repartir ce rayonnement infrarouge, la température moyenne sur terre serait de -18°.
Mais une certaine part de ce rayonnement est arrete ou renvoyé avant s’échapper au loin (et donc la chaleur correspondante est récupérée). C’est ce qu’on appelle l’effet de serre.
qu’est-ce qui arrête ce rayonnement infrarouge ?
Il s’agit en premier lieu de l’eau de atmosphère (vapeur d’eau et nuages) pour 70%, puis de certains des gaz contenus dans l’atmosphère, dont le CO2 (pour presque 28%).
L’effet de serre (hors facteur humain) maintient la température moyenne à +15°C, soit une différence de + 33° .
Sur ces 33°, 70% sont donc dus à l’eau (donc +23°C) et 28% au CO2 (donc + 9.24°C)
Or la quantité de CO2 est passée de 278 à 386ppm entre le 17ème siecle et aujourd’hui, soit +39% (combustion charbon et pétrole fossile...) . La vapeur d’eau n’a pas changé. donc on peut estimer en premiere approximation que le les +39% de CO2 peuvent ajouter potentiellement soit +3.6°C (9.24°C fois 39%) en plus. Ca ne se ferait pas immédiatement, il faut des dixaines d’années pour que le réchauffement se fasse sentir, car l’océan absorbe ou restitue très très lentement la chaleur.
Notons que +3.6°C est une catastrophe.
La difficulté est que ce changement de température affectera aussi la quantité de nuages et leur type. Cet effet peut évidemment augementer encore la température, ou la diminuer. Il y a peu de chance que cela se compense. Une diminution de la température serait d’ailleurs encore plus grave car nous passerions alors dans une ère glaciaire. Si la température moyenne baisse de quelques degrés, les calottes polaires (et les glaciers) vont s’agrandir. Or la glace a un albédo de 90% (au lieu des 30% moyen de la terre et des 9% de l’océan). toute augmentation importante des calottes glaciaires fera alors chuter très fortement la température qui fera augmenter la glaciation.... etc. Cet effet « boule de neige » se stabilisrait (rapidement.. ça se compte en années) quand la terre entière est sous la glace. Ceci est déjà arrivé de nombreuses fois dans le passé. On entre alors dans une ère glaciaire, qui peut durer 100000 ans.
Donc on ne sait pas ce qui va arriver (+3° ou -20°) mais on est dans la situation ou il vaudrait mieux arreter de gratter sous le nez du lion qui dort. On ne sait pas s’il va nous arracher la main ou nous etreindre affectueusement sous ses 300kg...
Les gaz à effet de serre on un côté double face :) ... enfin presque... Bon, en réalité non mais je vais essayer de vous expliquer.
En réalité ca se passe approximativement comme cela :
le soleil envoie un rayonnement composé surtout de lumiere visible et d’infrarouge proche (pour simplifier). Pour ces rayonnements les gaz a effet de serre (comme l’atmosphère d’ailleurs) sont grosso modo transparent (en vérité pas completement, mais ca ne change rien).
Cette lumière et cet infrarouge proche tombe sur le sol (ou la la mer) qui en est réchauffé. Plus chaud, le sol renvoie des infrarouges lointains vers le ciel.
Or les gaz à effet de serre sont relativement opaques à ces infrarouges lointains (alors que l’oxygene & l’azote y sont assez transparent)... donc quand il y a plus de ces gaz, la chaleur est plus retenue enfermée dans l’atmosphère, donc la température augmente.
C’est le même phénomène qui fait qu’une nuit transparente en hiver est beaucoup plus froide qu’une nuit couverte... car la vapeur d’eau et les nuages sont opaques aux infrarouges lointains, donc en cas de nuage la chaleur est conservée, alors que par une nuit cristalline, toute la chaleur est évacuée...
Bon en vérité le soleil envoie aussi des infrarouges lointains... mais ca ne change pas le principe. Disons que l’effet d’échauffement du sol convertit l’énergie solaire à une fréquence plus basse, et que c’est ca qui change la donne entre arrivée et départ... l’effet double face si vous voulez.
D’autre part votre exemple de 70 et 75% ne colle pas.
à 70% d’absorption ca voudrait dire que 30% arrive au sol, ensuite 70% encore signifierait que 30% des 30% repartent. donc en tout 30% de 30% ca fait 9%
à 75% ca ferait 25%de 25%, soit 6,25%.
dans un cas reste sur terre (et donc nous chauffe) 100%-9%= 91% dans l’autre cas reste 100%-6.25%= 93,75%
et c’est dans ces 2,75% de plus que ca chauffe... ca paraît peu mais n’oubliez pas que sur la lune, à l’ombre il fait -150°... donc si on dit que l’atmosphère nous maintient constamment à 20° ca veut dire (en simplifiant à l’extreme) qu’elle nous chauffe de +170°. 2,75% de 170° ca fait +4,6°. comme 1° seulement est dèjà une catastrophe...
Bref il suffit de peu pour changer fortement la température.