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  • ARCHER 6 avril 2007 04:07

    Il ne faut pas nier a priori la sincérité d’un témoignage.

    Et de votre côté, il faudrait accepter que la formulation d’un message et sa réception possible sont tout aussi importants que le message.

    J’ai de plus posé la question du rapport de force numérique qui ne me semble pas négligeable dans ce contexte de paupérisation généralisée.



  • ARCHER 6 avril 2007 03:55

    Permets-moi de douter sur ta situation de quasi-famine : vu ton orthographe et ton claviardage, tu as un réseau qui te permet au moins de bouffer.

    Pour certains qui ont écrit ici, ce serait crédible : toi, ça ne l’est pas.

    Désolé.



  • ARCHER 6 avril 2007 03:45

    Mais voyons Aleste81 ! Ce sont les patrons qui ont eu besoin de main-d’oeuvre immigrée, et les accords sur l’immigration faisaient partie des échanges inégaux entre le Sud et le Nord, le Nord disant au Sud, « je te prends une partie de tes surnuméraires et tu me refiles tes ressources sans faire de chichi ».

    Et cette immigration a permis à certains de s’enrichir. Contrairement à ce qu’on dit ou à ce qu’on a dit, les salaires des ouvriers français n’ont globalement pas baissé en raison de l’immigration des années 60-70.

    Par ailleurs, il est assez vain d’exiger des gens qu’ils exhibent « les signes de leur intégration », avec une ségrégation économique/géographique aussi criante (dans une démocratie prétendument fondée sur LEF - liberté égalité fraternité) et un taux de chômage aussi élevé. Où pourraient-ils s’intégrer et pourquoi ? Pour rester chômeur dans leur famille ?

    Le discours anti-immigré a fini par cacher une réalité : les emplois industriels ont diminué considérablement, la sous-traitance est toute puissante (pas de syndicats) et la création d’emplois se fait dans les services - emplois précaires, mal payés et jetables. Pendant que vous regardez constamment du côté des « immigrés », vous oubliez de regarder du côté de cette gigantesque transformation et de ses effets destructeurs socialement.

    À quoi sert de faire constamment allusion au regroupement familial ? C’est fait c’est fait, il va falloir le digérer, et sortir de ces discours stériles.

    Comment pensez-vous que les descendants des immigrants devenus Français par l’application de ce principe « entendent » les pleurnichages lepénistes nostalgiques sur le regroupement familial ? Ils se sentent menacés par des gens qui expriment implicitement l’envie de les faire repartir le plus vite possible et par bateau dans le pays d’origine de leurs grands-parents qu’ils ne connaissent pas. Cela crée une ambiance de « punition collective ».

    AUTRE POINT

    J’ai vécu au Québec, et permettez-moi de vous dire que des Français qui immigrent au Québec et qui ne se mêlent pas aux Québécois ou qui les méprisent, il y en a. Pourtant, ils restent ici, tout simplement parce qu’ils ont un boulot et du mètre carré. Ils mettent leurs enfants à l’école française, se marient entre eux, et c’est terminé. On ne leur demande pas de s’intégrer même si les Québécois sont très conscients du mépris plus ou moins affiché de cette partie de l’immigration franchouille. Ils ne sont pas intégrés mais évidemment, il n’y a pas de délinquants parmi eux (quoique des délinquants en col blanc ... il y en a sûrement) : ils ne vivent pas dans des barres HLM, mais dans le confort, au centre-ville, à l’heure d’Ardisson.

    La paix urbaine semble exiger un degré de confort, d’espace vital et de reconnaissance par le travail. C’est comme ça.

    Les chômeurs chroniques sont désorganisés, ils ont un sentiment de colère et d’impuissance, qui les rend réactifs, les uns comme les autres.

    CITATION : « C’est la « cité » au sens large (donc l’État) qui produit l’humain, et qui, pour cette raison aussi peut le détruire. »



  • ARCHER 5 avril 2007 04:31

    Je cite « Barbouze » dont le message - très sensible, clair et désespéré - n’a pas suffisamment retenu l’attention des lecteurs du site. Cela ne m’étonne pas mais c’est déplorable.

    Je cite : "parce que j’ai bien compris que tant que ce ne sont pas les votres qui se prennent les coups, tant que finalement ce sont les pauvres couillons de blancs trop pauvre pour se tirer des banlieues ( des villes comme des champs) qui subissent ET les problèmes de banlieue Et Vos dénies de solidarité"

    C’est exact : les gens des banlieues sont abandonnés parce que pauvres. Bronzés ou blancs, les bavardeurs s’en foutent. Ils palabrent.

    Les « antiracistes » et les racistes qui ont du boulot, vivent en sécurité dans des quartiers tranquilles sont aussi peu crédibles les uns que les autres, bien que je l’avoue, les premiers me semblent plus sympathiques que les seconds, qui attisent bel et bien la guerre des races et des civilisations.

    C’est un premier point.

    Je me demande (je vous demande) : si, dans le même contexte (très haut taux de chômage, lutte pour le logement, etc.) au lieu de 70 p. cent de Français de deuxième ou troisième génération et 30 p. 100 de Français « dit de souche » dans les quartiers, c’était l’inverse : 70 p. 100 de Français dit de souche et 30 pour cent de Français de deuxième ou troisième générationt, pensez-vous que les Blancs ne se comporteraient pas exactement comme les « racistes antiblancs » ?

    Je dis cela, car sous Thatcher dans les villes en crise, pour simplifier, ce n’était pas les Noirs qui coursaient, tabassaient et insultaient les Blancs, mais les Blancs qui coursaient, tabassaient et insultaient les Noirs (et les Indiens). Autrement dit, à l’époque, les Blancs pauvres se défoulaient de leur misère sur les bronzés. Je ne vous fais pas un dessin.

    N’est-ce pas tout simplement une question de rapport de force numérique dans une situation de crise grave de l’emploi ?

    Enfin, je vais vous dire une chose : personnellement, je ne me sens pas toujours en sécurité dans des lieux où je suis seule (femme) en présence d’un nombre importants d’hommes jeunes, pauvres, oisifs (sans petites amies) et agités, qu’ils soient blancs, noirs, verts ou jaunes.

    Le déni de solidarité est une réalité de la part de tous ceux qui « ont réussi à s’échapper » des banlieues et des autres, et il concerne autant les blancs victimes du racisme antiblanc que les autres habitants des quartiers pauvres, qui ne sont pas tous des racistes antiblancs mais très souvent victimes de diverses discriminations institutionnelles.

    Le mépris envers les plus pauvres (de souche et non de souche), la non solidarité envers eux et leur culpabilisation sont patents depuis les années 80, époque où le chômeur devient coupable.

    J’attire enfin l’attention sur le fait que les banlieues sont aussi beaucoup plus denses démographiquement que les autres quartiers à une époque où le confort est présenté comme « accessible à tous » (vaste appartement pour petit couple sans enfant style IKEA).

    Un peu moins de discours patriotico-culturalo-identitaires stériles, un peu plus de propositions concrètes pour sortir les banlieues du marasme économique : il y a urgence ! Les propositions devraient venir de la banlieue, car sinon les banlieusards risquent d’attendre longtemps.

    Enfin, pour clore mon petit laius, je vous signale que le cinéma a toujours aimé les gangsters. Je vous laisse méditer sur cette troublante fascination pour le gangster qui fait partie de NOTRE culture.

    DEUXIÈME POINT Pour ce qui est de l’Afrique, les Français sont responsables sur un point : leur gouvernement agit en Afrique, ou plutôt les entreprises françaises sont autorisées par le gouvernement à agir en Afrique, c’est à dire en leur nom, mais les Français ont préféré ignorer ce que les entreprises françaises y font.

    Je ne parle pas ici simplement « du Français moyen », mais du peu d’importance accordé par la majorité écrasante des intellectuels et journalistes à la politique française en Afrique. J’estime qu’il y a, en France, quelque chose qui ressemble à une ignorance volontaire.

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