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Argo

Argo

Travailler plus pour gagner plus ? La forme même des pyramides d'Egypte, nous enseigne que les ouvriers, et ce dès la plus haute antiquité, avaient développé une tendance naturelle à en faire de moins en moins.

Tableau de bord

  • Premier article le 20/03/2007
  • Modérateur depuis le 12/04/2007
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Derniers commentaires



  • Argo Argo 19 janvier 2012 17:26

    Pour être plus précis, les propulseurs d’étrave ou de poupe ne s’utilisent pas dans un lieu donné, mais sont là pour faire pivoter le navire lors des évolutions à faible ou nulle vitesse, dont les manœuvres de port.


    Selon les relevés AIS le navire filait à une vitesse entre 1 et 2 nœuds quand il a amorcé son demi-tour par la gauche, sans moteur.

    D’après vous, qu’aurait-t-il bien pu utiliser sinon le propulseur d’étrave ? Je suis preneur.


  • Argo Argo 19 janvier 2012 15:27

    Beaucoup de questions. Alors vite :

    Deux hélices, propulsion électrique.
    Lors du naufrage vu le black-out et l’envahissement de la machine plus de propulsion principale. Le « retour » à la côte a du se faire sur l’erre avec la barre (très peu car peu d’erre = peu de filets d’eau sur la gouvernail = faible manœuvrabilité) et surtout le propulseur d’étrave alimentés en secours.

    Le lest, ce sont les ballasts (eau) + le combustible. Les moteurs font partie du navire nu.

    Les cloisons étanches et leurs portes on rentre dans la Solas. Vaste sujet dont je copie ici une toute petite partie qui répond à vos questions (le pont supérieur des compartiments que j’évoque est appelé pont de cloisonnement). Désolé, c’est un peu aride :

    5.1 Les portes étanches à l’eau, sauf dans les cas prévus au paragraphe 9.1 et à l’article 221-II-1/14, doivent être des portes à glissières mues par des sources d’énergie qui satisfassent aux prescriptions du paragraphe 7 et elles doivent pouvoir être fermées simultanément depuis le pupitre central de manœuvre situé sur la passerelle de navigation dans un délai maximal de 60 secondes, le navire étant en position droite.


    5.2 Qu’elles soient actionnées manuellement ou par des sources d’énergie, les commandes de toutes les portes à glissières étanches à l’eau mues par des sources d’énergie doivent permettre d’assurer la fermeture des portes lorsque le navire a une gîte de 15° d’un bord ou de l’autre. Il y a aussi lieu de tenir compte des forces susceptibles de s’exercer sur la porte, d’un côté ou de l’autre, lorsque l’eau s’écoule à travers l’ouverture, exerçant une pression statique équivalant à une hauteur d’eau de 1 mètre au moins au-dessus du seuil sur la ligne médiane de la porte.


    5.3 Les commandes des portes étanches à l’eau, y compris les conduites hydrauliques et câbles électriques, doivent être placées le plus près possible des cloisons dans lesquelles ces portes sont installées, afin qu’elles risquent le moins possible d’être endommagées si le navire subit une avarie. L’emplacement des portes étanches et de leurs commandes doit être tel que, si le navire subit une avarie d’une étendue transversale (mesurée de la muraille du navire vers l’intérieur et perpendiculairement à l’axe longitudinal au niveau du tirant d’eau maximal de compartimentage) inférieure ou égale au cinquième de la largeur du navire, telle que définie à l’article 221-II-1/02, le fonctionnement des portes étanches à l’eau hors de la partie endommagée du navire ne soit pas affecté.


    6 Toutes les portes étanches à l’eau à glissières mues par des sources d’énergie doivent être dotées de dispositifs de signalisation indiquant, à tous les postes de manœuvre à distance, si les portes sont ouvertes ou fermées. Les postes de manœuvre à distance doivent être situés uniquement sur la passerelle de navigation, conformément aux dispositions du paragraphe 7.1.5, et à l’emplacement au-dessus du pont de cloisonnement spécifié au paragraphe 7.1.4 pour la manœuvre manuelle.



    La coque (double coque dans le cas du Concordia), je ne sais pas.


  • Argo Argo 19 janvier 2012 14:45

    A jef88,


    Les naufrages survenus sur de grosses unités telles le Concordia sont rares. Le dernier en date (source Mer & Marine) est celui du paquebot grec Sea Diamond, le 05/04/2007. Il a sombré devant l’île de Santorin, après avoir heurté un récif, faisant deux victimes, deux passagers français, âgés de 45 et 16 ans. Après avoir déchiré sa coque sur les hauts fonds, le navire a pris une importante gîte. 1195 passagers ont été évacués. 391 membres d’équipage, restés dans un premier temps à bord, ont finalement quitté le navire avant qu’il ne se retourne à proximité du rivage. Long de 142.9 mètres pour une jauge de 22.412 tonneaux, le Sea Diamond était le treizième paquebot de Louis Cruises Lines.



  • Argo Argo 19 janvier 2012 14:33

    Lourde de sens, elle devrait l’être. Mais je suis loin d’en être certain.


    Je crains qu’on fasse ce qu’on a fait à chaque fois, faire évoluer la réglementation SOLAS pour qu’elle s’accommode de la course au gigantisme. Et non pas remettre en question cette folie.


  • Argo Argo 19 janvier 2012 14:10

    A Bertrand


    Prostré, on le serait à moins. Il a cherché jusqu’à la dernière minute à nier l’évidence et il continue aujourd’hui. Je ne le connais pas.

    Pour répondre à votre question sur le renflouement, ça va dépendre des conditions météo. La Société néerlandaise Smit Salvage a été mandatée. Pour l’instant, l’urgence est de pomper les 2480 tonnes de carburant (plus de 10 fois le Bremen).

    Traditionnellement, les Hollandais sont forts pour ce qui concerne le pompage (cf l’assèchement des polders chez eux). En revanche, pour ce que j’en ai connu, ils peuvent manquer d’imagination et de c...,comparés, par exemple, aux équipes de Rich Habib, le patron de Titan Salvage, auteur de renflouements incroyables ( je pourrais vous raconter celui du Cougar Ace, un jour, je crois que DreamWorks en fait un film « Deep Sea Cowboys »). Les Hollandais c’est matos, matos, matos, grues gigantesques, pompes, etc. Du classique. Ils vont probablement essayer d’assécher et de « gonfler » le bateau ou des ballons autour, pour le renflouer et le remorquer. En auront-ils le temps ?

    Le navire ne sera pas réutilisé. Il est 100% perdu. L’assurance paiera.
     
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