tu veux dire faire des grimaces à l’église pour "faire comme tout le monde". C’est sûr ça mange pas de pain et ça préserves les "bonnes relations" entre "vrais et faux croyants".... Bof.
Si j’étais croyante, ça m’ennuierais de fréquenter un pèlerin de ton espèce.
Peut-être voulait-tu dire : conserver la "culture chrétienne" qui est notre héritage afin que certaines valeurs telles que la fraternité, la compassion, la charité (perso. je préfère la justice) soit toujours d’actualité. Dans ce cas là je suis d’accord bien sûr, mais ton discours n’est pas clair, donc je peux me tromper...
En effet, la notion de bien et de mal est subjective. C’est la raison pour laquelle LA MORALE n’est pas une contruction figée, gravée dans le marbre pour des comme nous le proposent les religions.
LA MORALE (le bien, le mal) est contruite et adaptée par les sociétés à leurs besoins, et leurs interrogations. Pour autant, au fil des siècles de lente gestation et de rudes prises de consciences, ont émergées des notions qui s’avèrent pouvoir être universelles :.
LIBERTE - EGALITE -FRATERNITE sont un condensé de valeurs fondamentales adaptables à tous les individus, toutes les sociétés. Ces valeurs qui sont la NORME dans les bandes de chasseurs cueilleurs,sont déformées, dès que les sociétés croissent et se hiérarchisent . Ceci peut et doit redevenir la norme car ce sont en quelque sorte des valeurs "naturelles" perverties par les cultures.
Non Demex, je ne me contredis pas : j’ai parlé de déterminisme en effet, mais comme un gros frein à notre supposé libre-arbitre.
Notre libre-arbitre existe certes, mais nos marges de manoeuvres sont beaucoup plus minces que ce que laisse supposer la religion (catholique spécialement).
Quand à ma citation rapide de SCIENCES et VIE c’était pour faire court et suggerer des pistes de reflexion. Je n’ignore rien des limites de la science et des mauvais usages que l’on peut en faire. Cependant, la science admet la controverse, elle n’est pas dogmatique (ou plus exactement, un dogme chassant l’autre, une certaine verité finie par se faire jour et n’est plus discutable, sauf par des esprits intégristes). Les religions, au contraire, n’admettent guère la contradiction, il leur faut des millènaires pour digérer la moindre idée "nouvelle" ce qui rend le dialogue plutôt difficile...