Salut, ce sont de bonnes questions. Je pensais qu’on pouvait procéder par étapes :
1) se mettre d’accord sur un sujet et une façon de l’aborder
2) réunir toutes les idées pertinentes sur le sujet
3) écrire un plan
4) rédiger le texte.
Comme tu le fais remarquer, il est extrêmement probable que tout le monde ne soit pas d’accord jusqu’au bout ; mais je pense qu’il serait très profitable pour tout le monde d’échanger des idées et des points de vue sur un sujet qui nous intéresse. Même si ça n’aboutit pas immédiatement à la création de quelque chose, l’intérêt est important pour tous les participants. Quand au texte (si texte il y a, à la suite de ce débat ou plutôt de ce « brainstorming »), je pensais qu’on pouvait tout simplement le diffuser sur Agoravox. Les grands médias (journaux ou magazines) prendront peut-être ou peut-être pas en compte un article écrit par des gens du commun n’ayant pas autorité en la matière. On peut essayer.
J’ai eu une idée : puisque nous sommes plusieurs à être d’accord, que diriez-vous de mettre nos idées en commun pour rédiger un texte collectif sur le même sujet ? Avec les newsgroups, il est facile de faire un travail collectif. Qu’en pensez-vous ?
Je suis entièrement d’accord avec vous, et vous exprimez très bien vos idées. La nécessité d’une raison à leurs souffrances est vitale pour bien des gens. Ca a longtemps été l’arbitraire de la volonté divine, maintenant c’est l’incompétence d’un individu.
Les Français sont particulièrement réticents à se sentir moralement justifiés, au contraire par exemple des Américains. Il n’y a qu’à voir les propos de Bush : « l’Axe du mal », c’est assez clair comme façon de désigner les ennemis du moment, par conséquent le Bien est du côté des Etats-Unis.
Les Français ont longtemps vécu dans une société culpabilisante et ne peuvent s’en défaire. La victime a longtemps été stigmatisée, mais personne ne se serait posé en vainqueur.
Vous avez habilement redécoupé mes propos pour leur donner le sens qui vous arrange. Le principe d’incertitude sera vrai en l’an 3000, comme il est vrai aujourd’hui, comme il l’était il y a cent, cent mille ans. La démarche scientifique n’est pas un doute aberrant, mais un doute au service de la raison. Autrefois la science était faite d’idées reçues ; aujourd’hui il y a toujours des idées reçues, mais moins. On ne justifie plus les lacunes de nos connaissances par des phénomènes surnaturels. Les postulats de base tels que les lois de la thermodynamique ne sont pas des axiomes destinés à masquer des lacunes de nos connaissances, mais bien des lois inviolables. Les défis de demain ne sont pas de remettre en cause les bases de la physique pour servir des intérêts personnels.
J’ai dit tout ce que je voulais dire, à moins qu’autre chose me vienne à l’esprit, j’arrête de discuter avec vous, c’est fatigant.
La science a accepté ses limites une fois pour toutes. Le principe d’incertitude par exemple. Chacun a le choix entre deux options : soit accepter les postulats de base qui, je le répère, expliquent merveilleusement notre monde et permettent de forger des outils très utiles ; soit les nier, et avec eux tout le travail des anciens, et faire appel à des notions partisanes servant l’intérêt personnel. Vous avez choisi de ne pas observer une démarche scientifique. Vous n’avez pas tenté de reproduire l’expérience en question. Vous êtes-vous demandé pourquoi personne ne l’avait faite auparavant ?