• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

averoes

Ni laudateur obséquieux, ni contempteur licencieux, mais un simple adepte de la chose vraie qui essaye de faire en sorte que la quête du sens ne lui fasse pas perdre le sens de la quête.

Tableau de bord

  • Premier article le 22/12/2014
  • Modérateur depuis le 26/05/2015
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 14 69 318
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • averoes 7 mars 2013 19:49

    Bonsoir.

    « Si quelque chose subsiste, c’est une entité, appelons-là âme ou pensée, qui peut se passer du support corporel censé l’abriter ou la générer ou enfin participer à sa genèse. » […]

    « s’il y a une science contemporaine qui nous permet d’y voir un peu plus loin, c’est la physique avec ses trois branches, entropique, cosmologique, quantique. Sans oublier les neurosciences mais qui sans doute ne seront pas décisives. »

    Si l’auteur de ce billet évoque la physique avec ses trois branches (entropique, cosmologique, quantique) pour étudier le problème de ce qui passe après la mort, c’est qu’il entend placer le débat sur un terrain purement scientifique en envisagent l’analyse de la question à l’aune des outils de la physique moderne. Avons-nous oublié que l’objet véritable de toute science exacte digne de ce nom est l’observable, le quantifiable ? Mais qu’a-t-elle de scientifique cette question de la continuité ontologique après la mort ? Depuis quand le concept de « l’âme » est un concept scientifique ? Tout au plus, il s’agit d’un concept philosophique dont l’acception religieuse ne fait pas l’unanimité des philosophes. D’aucuns d’ailleurs, tel un Feuerbach, lui opposent un nihilisme catégorique.

    Sans aller jusqu’à accorder une confiance aveugle à Wikipédia, et toute chose égale par ailleurs, voici quelques définitions qui peuvent jouir d’un certain consensus :

    « L’expression science exacte regroupe dans un même ensemble les sciences de la nature (chimie, physique, sciences de la vie...) et les sciences formelles (mathématiques, informatique théorique, physique théorique...). Outre cette définition par extension, généralement jugée conventionnelle et discutable, il existe également une définition par compréhension par laquelle l’expression science exacte s’appliquerait aux sciences pour lesquelles la notion de vérité, d’exactitude, ne pose apparemment pas trop de problèmes, car d’une part les notions de base sont bien définies et universelles (partagées par tous les chercheurs du domaine), et d’autre part parce que les « énoncés/affirmations/théorèmes/principes » de base sont aisément « vérifiables » (via des expériences reproductibles à l’identique ou via une preuve mathématique, etc.). »

    Ainsi, n’est-il pas temps de rendre à César ce qui lui appartient ? Qu’il faille opposer le grief  au ton péremptoire qu’adopte M. Onfray dans son assertion qu’il n’y a rien après la mort, cela peut se concevoir. Mais au moins, lui n’a pas eu la prétention de présenter sa thèse comme une vérité scientifique.



  • averoes 11 février 2013 19:26

    Au ‟Malistan” aussi, la raison du plus fort est toujours la meilleure.

    Ainsi s’exprimait Jean de La Fontaine, fin connaisseur de l’âme humaine, déjà au 17ème siècle. La validité de son enseignement, à travers cette fable, se vérifiant aisément dans les rapports Nord-Sud, constitue une belle occasion pour lui rendre hommage.

    Le discours officiel, quant aux événements du Mali, ne va pas sans jeter l’opprobre sur ses thuriféraires, tant l’impudence du mensonge est insoutenable. Que révèle-t-il en réalité lorsque l’on essaye de passer sous les fourches Caudines de l’examen critique sa principale thèse, celle consistant à présenter l’intervention au Mali comme une guerre contre le terrorisme et l’obscurantisme musulmans ?

    D’abord, si l’action française au Mali était mue par une volonté de lutter contre l’obscurantisme et le terrorisme musulmans, pourquoi la France entretient-elle des relations plus que amicales avec son pourvoyeur de fonds, l’Arabie Saoudite, cet État qui fait ouvertement du Wahhabisme, mouvance on ne peut plus obscurantiste, son idéologie officielle ? Comment s’explique cette attitude des pays occidentaux, dont la France bien entendu, caractérisée par une promptitude pavlovienne à caresser l’obscurantisme dans le sens du poil de la barbe wahhabo-fasciste, quand il s’agit de pays comme la Libye, hier, et la Syrie aujourd’hui ?

    Peut-on encore douter que la prédation entreprise sur l’Irak par l’administration Bush et ses alliés occidentaux était fondée sur un tissu de mensonges fait d’un montage de fausses “preuves” de l’existence d’armes de destruction massive –saluons, au passage, la France d’un Chirac pour son refus de participer à la pantalonnade- et dont le but non avoué consistait à s’emparer du pétrole irakien ? N’est-il pas aujourd’hui permis, eu égard aux récentes déclarations de Ziyad Takkeddine, cet autre poisson de l’ombre rompu à l’art des opérations secrètes en matière de trafic d’armes entre autres, de douter des arguments sarkoziens quant à sa campagne libyenne et ses intentions indicibles d’enterrer ses histoires de financement de campagne électorale et, d’une pierre deux coup, récupérer tout ce qui pourrait traîner dans le sous-sol Libyen ? Justement, comment ne pas voir un lien entre les événements actuels du Mali et cet épisode libyen, dont les effets secondaires étaient la transition de tout un pan de l’arsenal militaire libyen vers des mains dont on ne pouvait ignorer l’estampille barbue ?

    Or, il est à noter que la compréhension de ces événements et de leurs réelles motivations peut être aisée si l’on songe à ce qui suit : la stratégie de la prédation est bien rôdée et les événements favorisant son entrée en action agissent sempiternellement tel un éternel recommencement. On commence par provoquer la déstabilisation et le chaos, on agite le spectre de la Charia et, in fine, on favorise l’accaparement à bon compte des ressources locales par les représentants des industries du pétrole et de l’armement, pendant que les populations locales achèvent de crever. Et pour garantir la pérennité de ce statuquo, rien de tel que l’installation d’un régime complice et nécessairement faussement légitime. Il faut reconnaître au néocolonialisme une certaine ingéniosité. Ce que les prédateurs obtenaient, à savoir l’accaparement des richesses des populations sans défense, à des frais non négligeables, à l’époque de l’ère coloniale (entretiens des forces armées en place pour réprimer d’éventuels risques de soulèvement populaire ou d’opposition armée, installations d’infrastructures en vue de l’exploitation des richesses locales, etc.) peuvent l’obtenir aujourd’hui avec la stratégie du néocolonialisme à moindres frais, puisque les basses manœuvres, d’étouffement et d’oppression de toutes velléités d’aspiration à la démocratie et à la justice, sont assurées par les régimes corrompus et complices.

    Alors, si, comme on veut bien nous le faire croire, la guerre au Mali est une guerre contre l’obscurantisme et le terrorisme musulmans, une simple analyse rationnelle ne peut pas nous empêcher de constater ce qui suit : de deux choses l’une, ou bien les chantres de ce genre d’intervention –et, au-delà, de toutes les guerres menées par l’Occident au nom de ces principes- sont dans une ignorance telle que la haine, l’intolérance et l’obscurantisme prônés par une religion autre que l’Islam et dont le représentant officiel est passé maître dans l’art de pratiquer le terrorisme d’État, leur échappent totalement ou bien il s’agit d’une ignorance feinte et entretenue, où le « deux poids deux mesures » n’en demeure pas moins leur pis-aller. Mais, les deux positions sont malheureusement insoutenables.

    Alors que d’aucuns se laissent berner par la fable servie par les officiels que l’intervention au Mali est une guerre contre l’obscurantisme et le terrorisme musulmans, y croire c’est faire preuve d’une naïveté caricaturale, tant sont passées sous silence les réelles motivations géostratégiques et économiques qui sous-tendent le déploiement de cette armada française dans cette région du monde. Si servir ces contes pour enfants sages vise à susciter l’adhésion des plèbes incultes, de grâce, il est temps pour un citoyen éclairé de comprendre que le mensonge ne peut plus s’ériger en dogme.



  • averoes 9 février 2013 15:24

    Les médias, en Occident, refusent de tendre l’oreille et ouvrir leurs portails à une intelligentsia de culture musulmane qui s’est affranchie du poids de l’archaïsme culturel, caractérisant sa société, et du poids du conformisme communautaire qu’elle ne cesse de dénoncer en même temps que tout obscurantisme religieux que l’Occident nourrit, en catimini, notamment dans le monde musulman, pour pouvoir légitimer ses basses besognes de domination néo-néocoloniale.



  • averoes 1er janvier 2013 12:59
    Bonjour M. Jutier.
    Loin de moi l’idée de m’ériger en donneur de leçon, ou la tentative d’avoir une quelconque condescendance à l’égard de votre article, mais l’amour pour la langue de Molière, ainsi qu’une propension à une certaine rigueur intellectuelle, sont les principaux leviers qui sous-tendent les présentes remarques.
    À cet égard, il importe de reconnaître aux idées que vous avez développées une manifeste aptitude à susciter un certain intérêt chez un lecteur intéressé par tout ce qui a trait à la remise en question du capitalisme mondialisé ; mais le nombre important d’erreurs orthographiques et stylistiques, tachant votre expression d’une certaine médiocrité, a fini par ôter tout sérieux et toute crédibilité à votre réflexion.
    Mon intervention se limite donc à l’aspect formel, quant aux questions de fonds, je laisse le soin aux spécialistes de la chose économique...
    Voici une liste (non exhaustive) d’erreurs avec leur corrigé (à droite) :
    1- « les billets vert » : les billets verts
    2- « sera t-il » : sera-t-il
    3- « ils ne font preuves d’aucune audace » : pourquoi le mot « preuve » est-il au pluriel ?
    4- « parce que il y a » : parce qu’il y a (la langue française ne tolère pas les hiatus dans ce cas).
    5- « on leur auraient en plus coupé la tête » : on leur aurait en plus coupé la tête (pourquoi écrire l’auxiliaire « avoir » à la 3ème personne du pluriel, alors que son sujet est « on » ?)
    6- « D’autres part » : pourquoi l’adjectif « autre » est au pluriel, alors que le substantif auquel il se rapporte est au singulier ?
    7- « c’est nié un sentiment » : après « c’est », le verbe doit être à l’infinitif, donc « er » (erreur commise deux fois de suite, ce qui ne laisse aucune place à l’explication par l’inattention, mais par une manifeste non maîtrise de l’aspect morphosyntaxique).
    8- « dans un système capitalisme mondialisé » : grossière maladresse stylistique, car elle consiste à utiliser un substantif (le mot « capitalisme ») comme épithète d’un autre substantif (le mot « système »). Il vaudrait mieux dire : « dans un système capitaliste mondialisé » ou encore : « dans un système de capitalisme mondialisé ».
    9- « L’état nation » : où est la majuscule sur le mot « État » et le trait d’union entre les deux mots ? (État-nation).
    10- « ce nouvel ordre mondial voulut » : pourquoi la lettre« t » à la fin du mot « voulu » ? Le seul cas justifiant ce morphème grammatical est la conjugaison du verbe « vouloir » à la 3ème personne du singulier au passé simple. Or ici, le mot « voulu » n’est même pas un verbe, c’est un participe passé adjectivé, donc un adjectif qualificatif du substantif « ordre ». Par conséquent, le respect des règles de fonctionnement de la langue de Molière impose de dire : « ce nouvel ordre mondial voulu ».
    11- « par ceux qui contrôle le moyen d’échange planétaire » : le verbe « contrôle » est mal accordé avec son sujet « ceux », il doit être écrit à la 3ème personne du pluriel (ceux qui contrôlent).
    Allez ! J’arrête là. Votre article a dépassé le seuil de l’acceptable défini par les cénacles du linguistiquement correct. Car, quand bien même il y aurait dans votre article des idées susceptibles d’emporter notre adhésion, la maltraitance que vous avez fait subir à la langue française a fini par achever tout désir de poursuivre la lecture.
    À cet égard, il s’avère légitime de se demander comment les modérateurs du site ont-ils pu laisser faire ce massacre. N’assiste-t-on pas, dans ce spectacle, à la légitimation du linguistiquement médiocre ? Voyons, un peu de sérieux !

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv