Indépendant de tout système. Epris de liberté (et de justice). Un brin parano, je laisse mon instinct me défier des manipulations et je m'efforce de comprendre mon prochain.
votre lien : La politique des banques centrales bénéficie aux rentiers
Dans
les années 70, la planche à billets dopait les prix des biens et des
services, mais aussi les salaires. Aujourd’hui, les politiques
accommodantes des banques centrales font plutôt les affaires des
rentiers. Sauf quand les bulles éclatent, mais elles se reconstituent
très vite, comme l’atteste le regain de vigueur boursier depuis 2009.
L’auteur : La conséquence de cette folle inflation de monnaie bancaire fut la
terrible flambée de tous les actifs et en particulier des actifs
immobiliers lors de la dernière décennie.
Entièrement d’accord avec vous, mais qu’elle chance avons nous d’atteindre une telle démarche approuvée par une majorité de nos concitoyens ?
L’avantage de cet article, est qu’il nous propose une réforme qui pourrait faire le lien (chez les gens de bonne volonté) entre deux conceptions différentes de l’économie sans s’opposer brutalement à chacune d’elle. Même le monde honni de la spéculation, du moment qu’elle ne rime pas avec tricherie, et qu’elle s’adresse à l’épargnant de base, pourrait y trouver son compte en clarifiant la donne sous deux entités bancaires différentes. L’avantage qu’en tirerait l’état, c’est à dire l’ensemble des citoyens, serait immédiat : "
Sous le système 100%, la création et la destruction de monnaie
seraient totalement déconnectées du crédit bancaire. Ainsi, un
désendettement conjoint des ménages, des entreprises et des Etats serait
possible sans disparition des moyens de paiement ni déflation".
Le grand mérite de cette réforme, dont les conséquences seraient éminemment bénéfiques, est qu’elle peut s’établir indépendamment des projets politiques toujours clivants.
Le problème de sa réalisation vient davantage du fait de l’opposition évidente du monde de la haute finance à toute modification du statu-quo actuel qui lui est favorable et qu’il a lui-même imposé par la ruse*. Le pouvoir écrasant des méga-banques privées sur les états et leurs dirigeants est tel que ceux-ci ont perdu toute indépendance jusqu’à ne plus pouvoir œuvrer pour le bien commun. L’exemple de la Grèce et son renoncement au référendum est à cet égard, emblématique.
Merci à l’auteur pour l’exposé remarquable de cette réforme. (On peut toujours rêver qu’elle puisse un jour, être appliquée.)
@Alison "Ce n`est pas la finance, la politique, la religion qu`il faut changer mais
plutôt d`arrêter de « juger » . Agir oui mais forcement de manière
fracassante« . ????
hélas, contrairement à ce que vous pensez, un grand nombre de gens ont adopté consciemment ou inconsciemment votre vision des choses. C’est en fait un vrai malheur, non pas que l’expression »ne jugez point et vous ne serez point jugé" n’est pas vrai,au contraire, mais parce-que d’une part, elle ne s’applique pas à cet article, et que d’autre part vous n’en comprenez pas visiblement le sens car cette parabole du christ s’applique à l’homme et non pas aux actions des hommes. Elle incite l’individu a une meilleure introspection mais elle ne le dédouane pas de ses mauvaises actions . Montrer ce qu’il y a de faux, de cynique et d’odieux dans notre monde n’est pas un jugement mais une démarche salutaire pour le plus grand nombre et les esprits avisés et plus affutés (ou moins naïfs) ont un devoir de vérité que je qualifierai de salutaire.
Trouvez-vous que jeter un voile pudique sur des injustices criantes et des manipulations à l’oeuvre de façon évidentes est une bonne façon d’établir une société plus juste et plus fraternelle ? Le monde est trop
dangereux à vivre ; pas seulement à cause
de ceux qui font le mal, mais aussi à cause de ceux qui regardent
et laissent faire. Albert Einstein
Soljenitsyne a évoqué dans un de ces écrits que même les régimes les plus féroces ne pouvaient étouffer chez l’homme son désir de justice et de vérité qui transcende toute chose y compris les pires sévices. C’est également cette même démarche qui en germant dans chaque être va peu à peu fusionner pour révéler une humanité réconciliée.
N’oubliez pas puisque vous faites référence à une parole de l’évangile, celle de Mathieu : « JE VOUS ENVOIE COMME DES BREBIS AU MILIEU DES LOUPS. SOYEZ DONC PRUDENTS COMME DES
SERPENTS ET SIMPLES COMME DES COLOMBES. » (CHAP. X, 16 JUSQU’AU VERSET
25. »
Le monde n’est pas celui que vous rêvez, il est magnifique dans sa création mais d’une cruauté souvent inouïe et ce sont bien les hommes qui ont oubliés ou méprisés leurs semblables qui en sont la cause. Ne pas en faire le constat, c’est nous faire complice du malheur de ce monde et nous placer délibérément dans le plus bas niveau de conscience.
L’homme souhaite le
bonheur même lorsqu’il fait en sorte que le bonheur devienne impossible.
j’ai remonté rapidement l’ensemble de vos articles, j’en suis presque gêné, mais comme dirait Brassens (au masculin) : « tout est bon chez ..., y’a rien a jeter,.... »
même pour la cigarette, c’est vous dire !
Alors bien cordialement aussi et au plaisir de vous lire.