@velosolex Déni de réalité : vous ne comprenez pas comment et pourquoi se constituent les empires. Si l’Histoire est passée de la petite Moscovie à l’empire russo-soviétique c’est qu’il y a des raisons qui vous échappent totalement. Essayez de comprendre au lieu d’éructer.
mais vous oubliez
Lebrun responsable aussi de cette défaite .Et pourtant il
sortit major de sa promotion. il était polytechnicien !
Votre remarque rejoint celle de
Jacques Julliard ce jour dans Le Figaro, à propos du déclin français, et qu’il
nomme « la sottise la plus difficile à combattre, celle des gens
intelligents. »
Si l’on date le début de notre
déclin français à la présidence de Mitterrand (la dette, le chômage …), il y a
un autre major de polytechnique qui officiait dans le bureau d’à côté …
Les contre exemples de super
diplômés ayant un beau parcours (Pompidou, Giscard) suffisent à relativiser ce
genre de rapprochements « populistes ».
Mais la vie nous enseigne que
l’intelligence scolaire/académique n’est qu’une forme très partielle de l’intelligence
humaine. Et que lui faire une confiance excessive (solution de facilité :
il a eu les meilleures notes à l’école, aux concours, il sera le meilleur directeur/manager/président)
conduit aux pires catastrophes, aux pires conneries et désastres. Le caractère et le courage sont peut-être plus précieux que l’intelligence spéculative.
veulent s’arracher
la langue Russe de la gueule. La langue des colons
C’est un vrai sujet.
Pourquoi l’Empire russe et puis
soviétique ? A cause de la langue (celle de Pouchkine : admirable).
La langue russe a écrasé les
langues slaves de l’est de l’Europe, le Bulgare, l’Ukrainien, le Tchécoslovaque,
le Polonais … (des sortes de patois) après avoir écrasé les langues des
peuples caucasiens et sibériens. Mais pas le Hongrois, langue à part, ce qui explique peut-être les assez bonnes relations entre la Hongrie et la Russie de Poutine
La langue, c’est la grande (et
seule ?) richesse de la Russie (avec le pétrole...), son arme de destruction massive.
Aujourd’hui, c’est l’Anglais (langue
tout aussi admirable que le Russe mais plus pratique/efficace : la langue de
Shakespeare) qui écrase toutes les langues du monde. Et certains auront remarqué
que des pays africains francophones (et l’Algérie) substituent l’Anglais au
Français en maternelle et veulent « s’arracher la langue française de
la gueule. La langue des colons ».
Pas surprenant que « Pouchkine »
et « Shakespeare » soient à la tête des plus puissants arsenaux d’armes
nucléaires. C’est la puissance de leurs langues qui veut ça (la puissance des langues
russe et anglaise à l’origine des conquêtes de la Sibérie et de l’Amérique).
Le Français et l’Allemand,
deux langues tout aussi admirables (avec l’Espagnol), ont eu leur temps « impérialiste ». Mais les
conquêtes territoriales de la France étaient trop éloignées de la Métropole et
les populations locales trop fortes pour être écrasées comme les Indiens d’Amérique
du Nord. Quant aux Allemands, ils ont « tout raté » malgré le
potentiel de leur langue et de leur culture, car ils ont voulu dominer l’Europe au lieu de se contenter de l’Afrique et de l’Asie : un trop gros morceau avec le Français et l’Anglais. Ils sont aujourd’hui, depuis 1945,
soumis aux Etats-Unis et à la langue anglaise (comme nous Français).
Ce qui est remarquable avec l’Anglais,
c’est que la colonisation anglo-saxonne du monde depuis 1945 (par la langue et la monnaie)
se passe relativement mieux que les colonisations russe (Europe de l’Est), française (Indochine, Afrique du Nord et subsaharienne) et allemande
(le IIIème Reich en Europe). Mais on assiste peut-être, avec cette guerre en Ukraine, à
un retournement : l’Occident anglo-saxon devient une sorte de camp
retranché (OTAN) face au reste du monde. Peut-être le début de la fin de l’aventure
coloniale anglo-saxonne, qui sait, nos Young Leaders et autres Velosolex devenant orphelins. On assiste à une sorte de raslebol mondial du Yankee.
Il faudra s’intéresser à la
langue et à la culture chinoises (indiennes, africaines) et à leurs potentialités
mondiales (pas évident, trop compliqué et subtil pour le Chinois, ils aiment bien rester entre eux au contraire des Anglo-Saxons qui aiment bien écraser, multiplicité des idiomes en Inde et Afrique empêchant tout impérialisme à base de langue ? Sans oublier l’Arabe, autre langue admirable).
@sylvain On peut a juste titre critiquer l’URSS, mais son existence aura au moins eu cette vertue : obliger le capital a faire des concessions.
Curieux ce
positionnement de l’URSS/Russie vis-à-vis de l’Occident.
Comme si cette
Europe de l’extrême est choisissait d’être toujours (sauf durant WWII, à moins
de considérer Hitler comme représentant la pointe extrême de l’Occident) en opposition frontale
avec l’Occident, quoi qu’il arrive par ailleurs.
Avec le
régime soviétique d’abord, les rares pro-soviétiques étant poursuivis et
condamnés au pays de la liberté (McCarthysme). Pendant que les dissidents pro-occidentaux en URSS mouraient dans les camps.
Avec le
régime poutinien ensuite, la guerre en Ukraine déclenchant en Occident un
mouvement russophobe frôlant l’hystérie, allant jusqu’à la censure de l’ancienne
culture russe pourtant patrimoine de l’Occident (Moussorgski …). En Russie, la chasse aux agents de l’étranger fait rage.
Est-ce la
Russie qui choisit cette confrontation systématique, pour motif culturel/religieux
assez difficile à comprendre, ou bien est-ce l’Occident qui n’admet pas que
cette région retardataire de l’Europe revendique jalousement son indépendance vis-à-vis
du leader occidental ? Les deux mon général sans doute mais il y a une part de mystère dans tout ça, et aujourd’hui la
guerre Russie-OTAN.