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benedicte_gab

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  • benedicte_gab 2 juillet 2012 11:55

    Notre histoire, comme celle de toute « civilisation » est celle d’une dégénérescence, c’est ce que le terme « décadence » couvre en fait. Les cultures, présentes et passées, se prétendant « civilisées » n’ont jamais été que des tyrannies érigées et dirigées par une caste d’individus mus par un fantasme de toute-puissance et d’immortalité, mettant le plus grand nombre en servage et les privant de leur droit à l’existence, érigeant l’arbitraire en valeur suprême, se coupant du mouvement de la vie, et de la Vie tout court.
    Par essence, une « civilisation » vise à créer un monde clos, figé, rigide, ayant pour objectif de se reproduire et perpétuer à l’identique de façon mécanique pour que la caste dirigeante puisse se donner l’illusion d’être « toute-puissante », de tout contrôler.
    La conséquence est la dégénérescence, parce que le mouvement de la vie, est un mouvement en perpétuelle transformation, liée tant au mouvement propre à chaque chose qu’aux innombrables interrelations. Ce qui caractérise un environnement stérile est l’absence de vie, et c’est ce vers quoi tendent toutes les civilisations à la stérilité.
    La nôtre est la pire, parce qu’elle détruit physiquement tout ce qui est vivant, elle est un véritable cancer, ayant érigé la psychopathie, la démence, le déni de la réalité et du vivant en valeurs supérieures, et que c’est « valeurs » sont revendiquées en quelque sorte par tout un chacun dans cette société, et pas seulement par les tarés de la caste dirigeante et de ses castes vassales.
    De ce fait je ne suis pas optimiste sur un changement, qui supposerait une prise de conscience d’une partie significative de la population de l’enfermement dans des croyances, dogmes, fantasmes qui l’amènent à croire que la vie se limite à cette vie de comateux sous perfusion dans cette cage et qui vivant dans la peur refuse d’ouvrir la porte de cette cage ce qui lui permettrait de prendre conscience que la Vie, la Réalité sont bien au-delà de ce qu’elle peut imaginer.
    Il va falloir attendre que les conséquences de l’effondrement du système soit dramatique pour une majorité des gens, et encore, quand on voit le résultat des élections en Grèce, moins lamentable que celui des élections françaises, mais qui ont toutefois abouti au « non-changement », il n’y a pas de quoi être optimiste.
    Je sais que c’est un peu brouillon et pas très clair, mais ce sont des pages et des pages qu’il me faudrait écrire, ce qui serait un peu long pour un commentaire, et puis pour être honnête, je ne m’en sens pas vraiment le courage :)



  • benedicte_gab 30 juin 2012 11:51

    Houla ! Bon, en premier, parce que j’ai lu Castaneda quand j’étais jeune, il ne saurait être tenu pour responsable, en encore moins le peuple Yaqui, de vos propos.
    Je trouve que c’est un bel exemple de ce que la pensée occidentale qui prétendant s’affranchir de la réalité, voire que la réalité n’existe pas, tourne complétement à vide, peut produire de théories absurdes pour rester mesurée dans mes propos.
    Le fait même de ne pas s’apercevoir que c’est absurde relève en ce qui me concerne de la pathologie.
    La citation « retrouver sa chambre après un long voyage », en est un exemple typique.
    Je pourrais résumer : mon ego est le centre de l’univers, rien n’existe en dehors de lui, de ce qu’il veut croire, des éléments dont il a meublé la cellule vide dans laquelle il est enfermé et qu’il appelle « le monde », monde dont il est d’autant plus ignorant qu’il en nie l’existence.
    Après les théories délirantes de Dieu, du Big Bang, maintenant c’est la pensée humaine qui a créé l’univers !
    Ne parlez pas conscience, nous sommes là dans le déni total de la conscience, conscience visiblement absente de la plus grande partie de notre espèce, alors même qu’elle est normalement un élément intrinsèque du vivant. Je ne crois pas plus en la science qu’en Dieu, ce n’est pas enfermé dans des labos, à triturer des fragments de ce monde que l’on peut progresser dans la conscience/compréhension/connaissance de celui-ci ... c’est en le laissant entrer et en acceptant qu’il remette en cause nos croyances, en acceptant que la réalité mette à mal « le monde fantasmé » auquel nous voulons et avons été conditionné à croire, et dont nous maintenons l’illusion de l’existence par ce « bavardage incessant », mais également l’illusion de notre existence, car nous ne pouvons exister que dans l’interrelation avec ce monde, qu’en faisant partie de son mouvement et en y participant au même titre que toutes choses en celui-ci.
    Mais faut-il encore prendre conscience que nous ne voyons pas ce monde tel qu’il est, et non prétendre justifier notre perte de perception du réel.



  • benedicte_gab 25 juin 2012 12:12

    1. Etant donné que les « organismes internationaux » ont pour seule vocation d’imposer l’impérialisme occidental et interdire tout frein à la cupidité de leurs multinationales qui ravagent la planète, l’OME aurait la même vocation et ne changerait strictement rien à la situation actuelle
    2. 3 enfants par famille ? Ce n’est même pas une stabilisation de la population humaine, c’est poursuivre sa croissance démographique. Or c’est une politique de dénatalité sur des générations qui est nécessaire, visant à diminuer le population humaine en douceur, sans provoquer un brutal déséquilibre générationnel. Mais quand on voit qu’en Europe il est question de remettre en place des politiques « natalistes » en Allemagne par exemple, on voit bien que tout le monde se fout totalement de la vie des générations futures, à commencer par celles de ses propres enfants.
    4.Si la surconsommation de viande est réellement un problème et si les élevages industriels sont une horreur et devraient être démantelés (je ne vais pas pleurer sur la faillite de « Doux »), l’agriculture intensive est tout aussi destructrice, la dissémination de produits et déchets toxiques empoisonnent l’eau, l’air, la terre, et donc tous les être vivants y compris nous-mêmes, notre production de déchets transforme la planète en décharge, notre destruction exponentielle du vivant, les autres espèces tant animales que végétales est une véritable entreprise de démolition de la biosphère sans laquelle nous ne survivrons pas plus que la grande majorité des espèces que nous n’aurons pas encore détruites. N’oublions pas les nécro-carburants annoncés comme la panacée face à la pénurie de pétrole prochaine et dont la production détruit forêts et terres agricoles pour que ce système pervers et obscène puisse achever son entreprise de destruction.
    5. Le veganisme (végétalisme normalement en français) est à la mode, et pour l’agro-industrie un nouveau créneau commercial et marketing, enfin pas seulement, il y a aussi un créneau au niveau des chaussures par exemple. Or la grande majorité de ces vegans qui jouent la vertu, ne remettent en cause en aucun cas leur mode de vie et le consumérisme y afférent, qui détruisent la planète. Pas du tout, ils font du consumérisme vegan et achètent des produits « toxiques » estampillés « vegan » en provenance de l’agro-industrie. J’ai même failli attraper une attaque sur un blog vegan se déclarant non-spéciste, mais considérant par contre que la vivisection à des fins de recherche médicale ne saurait être supprimée ... ben voyons.
    6. Conclusion, il n’y a pas des solution si nous ne voulons pas à la fois admettre que notre « mode de vie » est destructeur, que notre démographie est destructrice, et que tant que nous nous refuserons à en être conscients nous creuserons notre tombe. Et puis ce mode de vie est-il une vie ? Est-ce que cette vie d’animal en cage dans les zones urbaines, de comateux sous perfusion, de tubes digestifs décérébrés, se nourrissant de produits toxiques dans un environnement toxique, privés d’espace, d’autonomie et donc de liberté, de relation avec ce qui est vivant, vouant un culte à l’argent et à la machine, se prosternant devant la cupidité et l’avidité, dans une société où le mépris de l’autre et du vivant est la règle, etc ... peut-on appeler ceci une vie ? Même nos enfants n’ont plus de place dans cette société, quand par une belle inversion/perversion des choses on ne prétend pas les jeunes responsables de tous les maux engendrés par leurs ainés !

    Je ne suis pas optimiste. Ce n’est pas la conscience dont est visiblement dépourvue la majorité de l’humanité, en particulier dans nos sociétés occidentales, qui va permettre un changement de direction, ce sont les catastrophes en série provoquées par à la fois par le chaos climatique et l’effondrement en cours du système actuel qui nous contraindront à le faire, mais faute de cette conscience, ce qui aurait pu être fait en douceur, engendrera bien des souffrances et des morts ... et ne croyez pas que ce sera seulement ailleurs, chez nous aussi et en plus le choc psychologique sera très violent.



  • benedicte_gab 23 juin 2012 11:03

    @ Alinea
    Il y a de nombreux points sur lesquels je suis en désaccord.
    1. Non chez les autres espèces le souci de l’autre ne se limite pas à ce que vous appelez l’instinct maternel. Et ce souci de l’autre nous serions bien en peine de prétendre en faire une « vertu » de notre espèce, tant son comportement est majoritairement marqué par la cruauté gratuite envers les autres espèces, mais également envers ses semblables.
    2. Si la peur dans une situation de danger réel est naturelle, et permet de booster l’individu (quelle que soit l’espèce) pour optimiser ses chances d’échapper à ce danger, vivre dans la peur, ce qui est propre à une grande partie de l’humanité, relève de la paranoïa.
    3. Non seulement nous refusons de voir que cette peur est pathologique, mais nous prétendons la justifier pour ne pas avoir à en comprendre les causes. Il est faux de prétendre que ce serait « la conscience de notre mortalité » qui en serait la cause, tout être vivant est conscient de son existence et de sa mortalité, il suffit de leur prêter attention pour en prendre conscience.
    4. « amour » ne signifie rien, c’est un concept qui est mis à toutes les sauces, et qui sert à couvrir les pires comportements humains, voire à les parer de vertu, donc qui ne recouvre aucune réalité. La compassion chez l’être humain, je n’en vois pas, nous avons mis cette planète à feu et à sang, nous détruisons tout, nous massacrons nos semblables également, c’est à partir de cette réalité que nous devons nous interroger.
    5. Notre anthropocentrisme et notre ethnocentrisme est un gros handicap en terme de compréhension et connaissance de nous-mêmes. Le dieu dont vous parlez est celui de notre culture, du moins pour ceux qui sont croyants, construit par les fantasmes de cette culture, et n’est révélateur que de ceux-ci. Les religions du livre, sont celles qui ont la représentation la plus pauvre du monde, l’univers n’étant qu’un décor pour mettre en scène l’humanité, Dieu et le Diable ... aucune place pour la Vie, le vivant. Les peuples amazoniens, vivant pourtant dans « la jungle », cohabitent avec les autres espèces et ne vivent pas dans la peur pourtant, c’était le cas également des peuples amérindiens du nord que nous avons détruits et parqués, et le cas d’autres peuples dans le monde. Nos peurs et nos croyances ne sont pas celles de l’humanité, mais les nôtres, même si il y a un fond commun.

    Personnellement je suis incroyante, mais si je ne crois pas en dieu, je ne crois pas non plus en la science, qui porte les mêmes croyances au fond et poursuit les mêmes fantasmes : anthropocentrisme, ethnocentrisme, vivant mécanique, fantasme de toute-puissance et d’immortalité. Et c’est au nom de ces croyances dépourvues de tout fondement, que nous détruisons tout, transformons la terre en univers toxique et hostile cette fois pour de vrai.



  • benedicte_gab 18 juin 2012 12:33

    Je ne suis pas d’accord avec votre article, parce que d’entrée avec le premier paragraphe. Vous n’êtes pas conscient qu’il est rempli des dogmes et croyances de notre société, que nous aurions tout pour être heureux, alors même que ce sont ces dogmes et croyances qui font que nous sommes tous malheureux et que le système actuel fonctionne.
    Le « progrès » est un mythe, avatar d’un fantasme de toute-puissance et d’immortalité pathologiques liés à une peur obsessionnelle et tout aussi pathologique de la temporalité (la mort).
    Je suis athée, mais ne crois pas plus en la « religion science », qu’en les autres.
    Nos problèmes politiques et sociaux sont liés à notre déconnection de la Vie, de ce qui est vivant. Dans notre société sont encensés la cupidité, l’avidité et la perversité, seul la possession et donc le quantitatif ont droit de cité ... nous menons une vie de tubes digestifs décérébrés, de comateux sous perfusion, de bétail d’élevage en clapier, privés d’autonomie, d’espace, de liberté ... et de par conséquent de vitalité.
    Notre société est morbide, carcérale, la vie n’y a pas de place, la place des enfants dans celles-ci est d’ailleurs éloquente ... ils en sont tout aussi absents que les vieux, mis à l’écart.
    Aujourd’hui contrairement à ce que vous dites, nous n’avons rien pour être heureux, tout ce qui peut rendre heureux, c’est à dire procurer un sentiment de plénitude, de satiété, de joie, permettrait de se sentir vivant, est méprisé, parce que relevant de l’être, du qualitatif, du relationnel et de l’interrelation, il ne peut co-exister avec le culte du quantitatif, de la possession d’objets (morts par nature), de la machine, de la biophobie et du mépris de ce qui est vivant, de sa diversité, son mouvement, sa transformation, et le fait que le vivant échappe à notre contrôle, mettant à mal ce fantasme de toute-puissance maladif ...
    Tant que nous voudrons croire que le monde, le vivant est hiérarchisé, pour nous croire une espèce supérieure, à part, en déni de la réalité incontournable, que nous sommes une espèce parmi les autres, issue et faisant partie de la vie engendrée par cette planète et ne pouvant exister qu’au sein de cette biodiversité, nous continuerons à creuser notre tombe.
    Il reste encore des peuples qui savent cela, soit qu’ils ne l’aient jamais oublié, soit qu’ils l’aient réappris, mais nous travaillons à détruire ceux que nous n’avons pas encore détruits, les prétendant primitifs ou archaïques.
    Nous avons érigé la démence, la perversité et le déni de réalité en « valeurs supérieures », mais pas question de nous regarder en face, d’admettre nos erreurs et d’en apprendre, non, nous continuons la course vers l’abîme ...
    Le système s’effondre, mais s’effondrera-t-il assez vite, pour laisser une chance aux générations futures ? Ou la vie repartira après notre disparition de ce qui aura survécu à notre entreprise de destruction massive ? Je ne sais pas.
    @schweizer.ch
    Parlez-en à des peuples amazoniens (ou d’autres) de ces fantasmes occidentaux issus d’une une pensée binaire et bipolaire, et ils tenteraient de vous expliquer, bien que sachant que vous ne comprendrez pas, que non ! Mais pour renvoyer à ce que j’ai dit ci-dessus, eux sont vivants, ils existent, et n’ont donc pas besoin de se donner l’illusion d’exister, ce qui est la raison du besoin d’avoir des repoussoir et des modèles. Spinoza a évoqué ce problème de n’exister qu’en comparaison, lié à une incapacité d’exister en soi, c’est à dire d’exister, de vivre tout simplement

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