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Bernard

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  • Bernard 18 mars 2008 20:36

     

    Etant l’auteur de cet article je tiens d’abord à préciser que j’ignorais qu’il était en ligne sur Agoravox ! Je l’avais seulement mis en ligne sur mon blog sur les vaccins. Disons qu’on m’a gentiment poussé par derrière dans le bain pendant que je regardais une jolie nageuse…Bon ! L’eau est profonde et je sais nager alors…j’assume !

     

    Ceci dit, je serais assez de l’avis de 5A3N5D (message 1), ras le bocal des statistiques, on aimerait avoir une raison plus biologique du lien possible. Ayant enseigné la statistique pendant 20 ans dans une université je pense en connaître certains pièges et certaines limites. Elle ne peuvent pas tout faire. Mais elle peuvent servir de guide pour orienter des recherches d’une autre nature, biologique par exemple. Elles fonctionnent comme un signal d’alarme qui peut se déclencher en présence d’un voleur ou d’une chauve-souris. Il faut alors aller voir pour en savoir plus.

     

    Ceci dit on est obligé de reconnaître que le discours publique tenu par diverses autorités vaccinales ou personnalités sur ce sujet est quasi exclusivement statistique. Le débat sur la Cinq entre Robert Cohen et Marc Girard l’a une fois de plus démontré. Je n’y peux rien et le but de cet article était donc de voir si on pouvait y voir plus clair dans le débat entre les arguments des uns et des autres. Qu’on le veuille ou non leur débat nous influence et j’ai cherché à utiliser ce que j’ai appris de la statistique (je ne suis pas statisticien) pour essayer d’éclairer un peu le citoyen. Si on fait dire ce que l’on veut aux statistiques c’est d’abord en raison de l’ignorance du public sur cette méthode d’étude et d’aucuns en profitent. Bien comprise et utilisée sans parti pris, c’est une méthode irremplaçable pour orienter les recherches ; mal comprise elle s’apparente à l’analyse des vols de corbeaux par les grands prêtres d’autrefois.

     

    A Nicoberry ( message du 18 mars) : tout dépend de la question à laquelle on essaie de répondre. Si sur un échantillon on veut connaître le résultat d’une élection il faut prendre un échantillon représentatif et de taille suffisante. Si l’objectif est seulement de savoir si Tartempion a eu au moins une voix aux municipales il suffit d’en trouver une, peu importe dans quelle urne ou dans quel tas de bulletin. Compte tenu du niveau de la polémique, la première question à laquelle on aimerait répondre devrait être de savoir si le vaccin peut oui ou non déclencher des SEP (ou autres maladies). Donc peu importe le groupe de population choisi, si dans un groupe on en trouve, on peut alors répondre positivement à la question. Si on n’en trouve pas on ne peut pas conclure à l’impossibilité. Les autres questions viendront ensuite : chez les enfants, les ados, les drogués…et dans quel proportion. Il n’est pas rationnel de chercher à mesurer le risque AVANT d’avoir établi qu’il existait. Bien sûr, si le risque est évalué à 3 comme l’a fait Hernan, c’est qu’il existe. Mais en voulant le mesurer Hernan en a trop fait et s’est exposé à la critique qui n’a pas raté l’occasion.

     

    Si le risque existe et est différent selon les âges, voire certaines caractéristiques biologique ou génétique de telle ou telle sous-population, le risque moyen sur une population globale dépendra de l’importance relative des groupes ayant des risques différents. Pourquoi prendre la France plutôt que l’Europe, le Monde, la Chine ou Carcassonne ou un département ? Le risque moyen pourrait beaucoup varier entre ces entités et on pourra toujours déclarer que l’échantillon choisi n’est pas représentatif pour la France ou la Chine ou Madagascar ou pour mon village et contester une étude pour ce motif. Mais ce serait plus polémiste qu’acceptable. C’est pourtant ce qui a été fait et que j’ai voulu souligner.



  • Bernard 21 décembre 2007 19:24

    Vaccination BCG : l’Afssaps se réveille ! Mieux vaut tard que jamais ! L’Afssaps prend enfin l’affaire en main, 2 ans après le début de l’utilisation exclusive du BCG SSI dans le cadre d’une vaccination obligatoire exigée pour l’entrée en crèche ! La suppression du Monovax par Sanofi avait été annoncée 2 ans auparavant. A croire qu’on ne savait pas et qu’il s’agissait d’un nouveau vaccin aux propriétés inconnues !

    La Suède l’utilise depuis 1979, uniquement sur les enfants non suédois...de même en Suisse. La Finlande, qui avait opté pour ce vaccin en août 2002 dans le cadre d’une vaccination généralisée, a pris la décision en 2005 d’abandonner cette vaccination généralisée en raison des inconvénients du vaccin. L’Académie de médecine avait prévenu et réclamait l’abandon de la vaccination obligatoire pour janvier 2006...En vain ! Les expériences des uns ne sont jamais celles des autres... L’Afssaps donc, vient de mettre en ligne une lettre aux prescripteurs où elle présente sa campagne d’information sur les complications locales et régionales de cette vaccination (http://afssaps.sante.fr) :

    Avec une fiche « Mon enfant a été vacciné par le BCG », qui sera prochainement mise à disposition des pharmaciens d’officine, lors de la délivrance d’une dose du vaccin BCG.

    Avec une affichette qui résume les principaux messages à destination des patients. Les médecins sont invité à la mettre en évidence dans leur cabinet ou salle d’attente.

    Avec une mise au point sur la prise en charge des abcès locaux et des adénopathies consécutifs à la vaccination BCG, qui sera mise en ligne dans les prochains jours sur le site Internet de l’Afssaps.

    Tout cela, l’Afssaps ne pouvait pas le faire plus tôt ? Le problème n’est pas ici de savoir s’il fallait ou non continuer à vacciner mais, à partir du moment où l’obligation était maintenue l’Etat, en l’occurrence ici l’Afssaps, avait le devoir d’organiser convenablement le changement de vaccin.

    Cela n’a pas été fait et pendant 18 mois de vaccination obligatoire, familles et médecins ont été désemparés comme le démontrent les réactions des mamans sur les nombreux blogs. Cette action tardive de l’Afssaps est aussi un aveu de son incapacité à anticiper et à éviter les crises.

    Qu’on soit pour ou contre les vaccins, une telle incurie est aujourd’hui inacceptable, surtout si on est pour car elle nuit à l’image des vaccins. Pourtant, les experts de l’Afssaps rencontrent régulièrement leurs homologues européens dans le cadre de l’EMEA (agence européenne du médicament) à Londres. Ils pouvaient demander des infos aux pays qui font usage (très limité) de ce vaccin.

    Invraisemblable !!!



  • Bernard 21 décembre 2007 18:50

    12 décembre 2007 dans ce forum :

    « Encore un peu et les anti-vaccinations nous affirmeront que les égoûts sont une entrave à leur liberté. »

    Eh oui, les égouts ont apporté leur lot de maladies ! C’est d’ailleurs pourquoi on les a remplacé par l’assainissement qui consiste à envoyer les eaux usées dans des usines de traitement afin de les purifier d’un point de vue chimique et biologique avant de les renvoyer dans le circuit naturel. Le principe de l’égout était commode : on balance tous les déchets dans les cours d’eaux, en oubliant que la ville plus en aval puisait cette eau pour s’alimenter...Ce sont très probablement les égouts qui ont été les vecteurs des grandes épidémies de polio : la polio était une maladie rare et jamais épidémique quand, vers 1840, de grandes épidémies frappèrent les villes allemandes (Munich), puis Stockholm, New York avec 9000 cas et que ses habitants commençaient à fuir. Ils se doutaient que le mal venait de la ville car le phénomène ne se produisait pas ailleurs. Les virus polio sont des entérovirus excrétés dans les selles par les malades qui peuvent ainsi transmettre le virus par les eaux souillés par leurs excréments.

    A posteriori on en a la démonstration aujourd’hui avec l’échec du programme d’éradication de la polio qui bute sur ce problème au nord de l’Inde et du Nigeria tout particulièrement, là où il n’existe aucun traitement des eaux usées. La fin de la polio était prévue pour l’an 2000, repoussée pour 2002 puis pour 2005...depuis, l’OMS ne donne plus de date butoir. Cela repose le problème de la disparition de la polio dans nos régions : le vaccin ou l’assainissement des eaux usées ? Quelle part revient à chacun ? 100% pour le vaccin ? Pas si sûr !

    La polio provoquée par les égouts et éliminée par l’assainissement ? Pourquoi pas ?



  • Bernard 19 décembre 2007 21:30

    Cité par Aline (19/12/07) : « En 1970, la ville de Niort connut une grave épidémie de poliomyélite bien que, comme les responsables du service départemental de la Santé l’avaient déclaré à un journaliste (Parisien Libéré du 13/12/69), les personnes âgées de 1 à 32 ans avaient été vaccinées à 90% ! »

    En fait l’affaire fut très étrange (je suis du département de Niort). Il n’y a eu aucun cas à Niort mais on a appelé cela l’épidémie de Niort. De mémoire il y a eu environ 13 cas dispersés dans le département. A cette époque c’était le vaccin oral sur un sucre qui était en vogue à la suite d’une très intense campagne à la télé. Il y a eu d’abord quelques cas qui ont déclenché une campagne de vaccination dans tout le département (à partir de nov 1969). Il y a eu alors des cas apparaissant chez des adultes : 2 hommes de plus de 50 ans (Messieurs Lopez et Ingrand habitant à l’Absie si ma mémoire est bonne). Ils sont morts tous les 2 de la polio, l’un avait reçu une dose, l’autre 2 doses et étaient en attente des doses suivantes (campagnes en 3 doses s’étalant sur 2 mois). Si les journaux ont dit qu’ils avaient été vacciné, le ministère a retenu qu’ils ne l’étaient pas car ils n’avaient pas eu les 3 doses règlementaires :« 2 hommes de plus de 50 ans, non vaccinées meurent de la polio », (la polio, c’est la paralysie infantile). Imaginez l’effet dans la région...

    Une religieuse décède aussi (pas de la polio) ainsi qu’un enfant habitant à 8 km de mon domicile, quelques jours après avoir été vacciné. Le médecin a dit à la famille que c’était la grippe, mais la mère disait « je sais bien de quoi est mort mon fils ». Il y a eu beaucoup de cas ainsi, en plus des polios. On a alors dit que le département des 2 Sèvres était touché par une terrible épidémie de grippe. Ce fut le seul touché ainsi. Rien dans les départements limitrophes et la campagne de vaccination était limitée à ce département. Je travaillais à Poitiers, dans la Vienne qui est limitrophe. là, tout était calme, pas de grippe.

    Moins d’un an plus tard, en octobre, une infirmière de l’hôpital de Niort, religieuse par ailleurs, me disait qu’on voyait soudain beaucoup plus d’enfants nés avec une anomalie comme par exemple un mauvais raccordement des vaisseaux au niveau du coeur, mais qu’on ne savait pas pourquoi. Le vaccin polio à virus vivant donné à une femme enceinte peut fort bien provoquer de telles perturbations. Or, en nov, déc, janvier, on avait vacciné ainsi beaucoup d’adultes du département dans une campagne de folie. Les durées pouvaient correspondre.

    Que c’est-il passé ? On ne l’a jamais dit et je me le demande encore, mais difficile d’exclure a priori la vaccination orale avec les lots de vaccins qui avaient été attribué à ce département.



  • Bernard 12 décembre 2007 20:05

    Les parlementaires ne se sont pas contenté de prévoir 6 mois de prison pour refus de se soumettre aux obligations vaccinales pour les enfants (pas les professionnels) mais ont classé ce refus dans le cadre de la lutte contre les dérives sectaires et c’est cela l’essentiel. Au moment du vote de la loi (22/02/07) le BCG était encore obligatoire. Ainsi le refus de BCG fut considéré, ce qui était nouveau, comme révélateur d’une dérive sectaire alors qu’il n’est plus commercialisé en Allemagne depuis 1998, est non disponible dans les pharmacies de Belgique, n’a jamais été utilisé aux USA etc. Le seul pays d’Europe de l’Ouest a utilisé le BCG généralisé est le Portugal. Tous nos voisins seraient-ils submergés par les dérives sectaires ?

    La loi fut promulguée le 6 mars puis, 3 jours plus tard, le CTV et le CSHPF émettaient un avis recommandant la levée de l’obligation. Ces comités étaient-ils noyautés par les sectes ? En 2006 et 2007 la couverture vaccinale BCG avait chuté de plus de 50%, la plupart des médecins et pédiatres ne voulant plus le faire ; les familles, une fois informées, leur emboîtant le pas. Dérive sectaire généralisée qui aurait soudain pris fin au matin du 19 juillet avec la publication du décret ?

    Cette épisode démontre clairement le caractère ubuesque de l’affaire. Tous étaient contre cet amendement présenté par Georges Fenech : gouvernement, commission, de nombreux parlementaires et en particulier des sénateurs mais le rejet du texte, habilement présenté le plus tard possible en janvier, aurait bloqué toute la loi sur la protection de l’enfance alors que la législature s’achevait le 22 février. Alors, ils ont laissé passer...Un petit groupe de parlementaires a ainsi atteint son objectif. C’est pourquoi on a le droit d’être inquiet sur les dérives possibles qui ne sont pas qu’une simple vue de l’esprit.

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