Bon article, c’est du grand n’importe quoi cette économie où les bénéfices sont privatisés et les pertes socialisées ! Mais de toutes les façons nous n’étions plus solvables depuis longtemps, alors un peu plus ou un peu moins de dettes hein...
Merci Annie, je voulais réagir de même, comme quoi l’auteur de cet article aurait pu se renseigner un peu plus avant de s’insurger bien inutilement à mon avis et surtout de noter "Pourquoi autant d’argent public investit dans ces centres alors que les étudiants pourraient en bénéficier de toutes autres façons ?")
Pour ajouter au paragraphe sur la fraude électorale *en plus* d’un éventuel effet Bradley : si vous avez l’occasion de regarder le documentaire "La démocratie piratée" (Hacking Democracy) sur les machines à voter électroniques aux USA c’est édifiant...
Sinon sachez que :
les cartes électroniques comptabilisant les voix contiennent du code exectutable,
les cartes et les machines sont protégés par des brevets qui en interdisent la publication et donc la vérification par les citoyens,
tout ceci pour la société privée n°1 qui équipe la majorité des bureaux de votes aux USA...
La *plus grande démocratie au monde* ne peut même plus recompter les voix d’une élection de manière transparente.
! "Ce forum est un espace de débat civique et civilisé qui a pour but d’enrichir cet article." ! A mon avis le point Godwin étant largement dépassé, je propose aux modérateurs d’Agoravox de virer tous les commentaires hors-sujet ci-dessus pour que l’on puisse repartir sur des bases plus claires...
Vu que 95% des commentaires ne parlent pas de l’article et ne sont que l’expression de vos gué-guerres personnelles inter-membres ils méritent presque tous un abus mais j’ai la flemme de les signaler comme tels car il y en a beaucoup trop !!! J’essaye de me garder des attaques personnelles improductives et surtout largement hors sujet dans les commentaires mais... quand je constate aujourd’hui la nullité des "débats" ici... c’est très dur.
Bref, ceci dit, pour en revenir au sujet de cet espace justement, je vous rappel que le livre qui a servit de base à cet article est disponible en français depuis 2005 sous le titre Confessions d’un assassin financier aux éditions alTerre et aux éditions Ariane aux alentours de vingt euros, livre où vous trouverez le vécu hallucinant de l’auteur de 1963 aux début des années 2000.
Sinon l’article La Firme existe (...) n’est pas mal je trouve : il convient bien à l’air du temps qui est aux réglements de comptes et à la chasse aux boucs émissaires de la grande crise financière. Bien que l’ouvrage de John Perkins ne soit pas aussi récent que l’effondrement bancaire il s’inscrit parfaitement dans ce que l’arme économique a de plus sordide ! En un sens les USA semble aujourd’hui récolter ce qu’ils ont semés durant toutes ces années bien que les vrais coupables demeurent hélas à l’abris du besoin...
Malheureusement nous ne pouvons pas encore en parler au passé et ce serait se voiler la face que de croire que seul l’empire américain se nourrit de tels procédés. C’est certainement celui qui a fait et continu de faire le plus de dégâts mais peu à peu le regard du public que nous sommes semble s’ouvrir à la real politik et au coût en vies humaines que notre modèle de civilisation exige pour perdurer encore un petit peu. Face à la toute puissante raison d’état il n’existe plus ni éthique ni moral et encore moins la déclaration universelle des droits de l’homme dont se vante pourtant sempiternellement les démocraties occidentales.
Enfin je regrette les quelques passages en anglais de l’article qui auraient pu être traduit vers le français pour une meilleure compréhension. Si vous voulez en savoir plus avant d’acheter cet ouvrage vous pouvez lire un entretient avec John Perkins retranscrit depuis l’émission "Democracy Now !" et traduit en français à cette adresse : http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=2816