@bart, tout simplement parce que j’ai déjà donné , ainsi que bien d’autres, ces informations à Monsieur Cabanel.C’est lui qui prétend qu’il y a des réserves quasiment illimités de gaz renouvelable disponibles sur la planète !Il avait tout à fait la possibilité de vérifier, et il l’a d’ailleurs toujours.Même sur Internet , ces informations sont disponibles à la rubrique biogaz pour qui veut s’en donner la peine et les quantités de biogaz produites dans le monde sont disponibles pays par pays sur le site www.iea.org à la rubrique statistics. Trop, c’est trop,on finit par se lasser, c’est pourquoi je soupçonne Monsieur Cabanel de faire de la désinformation systématique pour le compte de je ne sais qui !Et çà marche parce qu’effectivement peu de gens se donnent la peine de chercher et encore moins de vérifier les informations. Dans ces conditions, on se contente de suivre sa pente, alors à quoi bon un débat ?
@Christoff et Pierrot, Pierrot nous a expliqué que l’Iran essayait de construire un réacteur plutonigène de type militaire, Arak. J’ai lu quelque part que l’Iran essayait de construire un réacteur à eau lourde. Les réacteurs à eau lourde à ce qu’il me semble permettent assez facilement de produire du tritium qui est la matière première des bombes à hydrogène. D’autre part, l’Iran dispose , probablement grâce au père de la bombe pakistanaise Abdul Khan qui en a dit-on volé les plans quand il travaillait dans un laboratoire anglosaxon européen, de centrifugeuses à grande vitesse qui permettent de produire de l’uranium enrichi en uranium 235, procédé URENCO. Or il est possible de faire une bombe A avec de l’uranium enrichi à pls de 90%. J’aimerais à ces sujets connaître l’opinion de Pierrot.
J’ai lu par ailleurs que les services secrets pakistanais étaient persuadés depuis longtemps que l’Iran avait l’intention de posséderla bombe.
Mais tout cela, ce ne sont que des lectures !
@Spiritatus et Christoff,la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a. La discussion sur les réserves d’uranium a déjà eu lieu dans cette session:celles connues d’uranium 235 permettent semble-t-il de doubler la puissance installée actuelle d’ici 2030 pour des réacteurs à neutrons thermiques ( RNT) du type de ceux qui fonctionnent actuellement, réacteurs prévus pour fonctionner 60 ans. Dit plus simplement, on peut tenir jusqu’à la fin du siècle avec une puissance installée au plus du double de l’actuelle. Reste à voir comment évolueront les réserves d’uranium : l’exploration commence tout juste à reprendre ! Avec les surgénérateurs, on devrait pouvoir produire toute l’énergie mondiale et non plus seulement l’électricité, pendant plusieurs siècles, peut-être 1000 ans si l’on fait appel au thorium.A noter que nous avons déjà stocké en France suffisamment d’uranium 238 pour faire une bonne partie du chemin. La soudure entre réacteurs actuels et surgénérateurs deviendrait peut-être problématique si les surgénérateurs arrivaient très en retard au rendez-vous, mais peut-être pas en France puisque nous avons déjà ces stocks.
Pour le pétrole, je vous conseille de vous rapporter à un diaporama de l’Institut Français du pétrole, faites Yves Mathieu+pétrole par Google : le maximum de production possible de pétrole devrait être pour 2010 et ce maximum devrait pouvoir être tenu jusqu’en 2030 environ à condition de faire des investissements colossaux. Le gaz suivra avec un décalage de l’ordre de 15 ans. Le « peak coal » devrait avoir lieu vers 2050, peut-être plus tôt, en tout cas ce devrait être vers 2020 pour la Chine.
Je vous recommande une fois de plus de vous procurer le rapport de la Commission Energie de l’Académie des Sciences, qui est tout comme moi très pessimiste si nous persistons comme actuellement à gaspiller à tout va et à balancer des quantités de plus en plus grandes de CO2 dans l’atmosphère.
Bien évidemment, le nucléaire n’est qu’une partie de la solution, le reste étant les énergies renouvelables mais surtout les économies d’énergie.
@ Olivier Cabanel, vous êtes un homme curieux : non seulement vous ne semblez rien connaître aux sujets que vous traitez, mais vous continuer inlassablement à répandre les mêmes inepties quand on essaie d’éclairer votre lanterne. Ne feriez vous pas partie d’une officine spécialisée dans la désinformation, en chansons bien sûr, à l’attention des ignorants ?
Non pas pour vous parce que c’est totalement inutile, mais pour d’autres, voici quelques informations sur le biogaz :
1-le biogaz est ce qu’on appelait autrefois le gaz des marais : il se forme dans des eaux dépourvues d’oxygène, ainsi que de sulfates et de nitrates,grâce à des bactéries qui se nourissent à partir de substances organiques dissoutes dans l’eau et dont le méthane est un déchet de leur métabolisme.
2-la destinée normale des déchets végétaux et animaux, qui dans leur écrasante majorité sont décomposées par des bactéries en milieu aérobie est de former du gaz carbonique
Il en est de même du lisier de porc dont il est question ici s’il n’est pas récupéré dans des fermenteurs.
3-les fermenteurs agricoles, mais aussi les décharges, et les usines de traitement des boues d’épuration reconstituent un milieu anaérobie où l’on produit du méthane, mais aussi du gaz carbonique , assez souvent un peu d’hydrogène sulfuré qui est un gaz extrêmement toxique et parfois, dans les décharges, d’autres joyeusetés dont il faut se débarrasser.
4- le bilan énergétique de la fermentation est bien moins favorable que celui de la combustion:brûler les déchets permet de récupérer environ 3 fois plus d’énergie que de brûler le méthane issu de leur fermentation ; En effet cette fermentation laisse un résidu qui contient la plus grande partie du carbone initialement contenu dans les déchets.Ce résidu peut par contre souvent être utilisé comme engrais, d’où un intérêt en milieu agricole
5-le méthane a un pouvoir de réchauffement à 100 ans qui est 21 fois celui du gaz carbonique, ce qui veut dire que si vous brûlez votre méthane avec une fuite de 5 % de méthane de vos installations, ce qui bien sûr se produit , vous doublez à peu près le pouvoir de réchauffement de votre système.
6-il est délirant d’annoncer l’équivalent de 30 millions de tep produits à partir du biogaz en France. Ces 30 millions de tep correspondent à la totalité de l’énergie que la biomasse végétale brute est capable de produire EN NET, c’est-dire après déduction de l’énergie servant à produire et conditionner cette biomasse. Si vous transformez intégralement cette biomasse en biogaz au lier de la brûler, vous n’en tirerez plus comme je vous l’ai expliqué que 10 millions de tep, ce qui est vraiment stupide.Passer par la voie animale, porc ou vache, est encore plus stupide car le rendement de transformation végétal-animal n’est que de 10%.
6-L’économie du biogaz est donc une économie de niche : décharges, boues d’épuration, fermenteurs aricoles, pour traiter ou valoriser des déchets polluants.
7 Il est impossible d’en faire une source majeure d’énergie. Le champion européen dans ce domaine est l’Angleterre, qui produit l’équivalent de 2 Mtep, wwww.iea.org Le syndicat français du biogaz pense que l’on peut arriver à 4 Mtep en France. C’est raisonnable. Nous consommons actuellemnt l’équivalent de 40 Mtep de gaz naturel ;ce serait donc non négligeable.
@Pierrot, ôtez-moi d’un doute. L’Iran n’a-t-il pas la possibilité de fabriquer une bombe atomique à l’uranium enrichi,plus de 90 d’uranium 235, fabriqué grâce à des cascades de centrifugeuses ?