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  • BMD 15 août 2007 12:30

    Les ENR sont souvent qualifiées de gratuites et inépuisables. Cela est peut-être un bon argument pour les « vendre » mais c’est tout à fait inexact.Le pétrole dans ses gisements est tout aussi gratuit que l’énergie solaire. Mais il en coûte , tout comme le solaire,de l’extraire et de l’utiliser. De la même façon, le pétrole se renouvelle constamment dans la nature, tout comme l’énergie solaire. Mais nous l’exploitons à un rythme 100 000 fois supérieur à son renouvellement. Quant au solaire, la quantité déversée chaque année sur terre est pafaitement connue et nous ne pouvons en consommer plus. Elle n’est donc pas inépuisable, même si elle est abondante. Le problème majeur posé par le solaire et l’éolien est leur variation de puissance au cours du temps, c’est ce qu’on appelle leur intermittence.Il faut donc leur adjoindre une autre source d’énergie quand ils font défaut ; en ce qui concerne la production d’électricité sur réseau, on considère qu’il est hasardeux de dépasser 15 % en moyenne annuelle d’électricité intermittente, ce qui signifie que 85% doit être assuré par une autre source.L’amélioration des rendements de transformation en électricité n’y changera rien, et c’est l’amélioration des capacités de stockage de l’électricité qui seule peut aider à résoudre ce problème



  • BMD 14 août 2007 20:01

    @Stéphane Klein, je complète mon commentaire, cette fois-ci à propos du plutonium Comme vous le savez sans doute, la totalité des déchets nucléaires de moyenne et haute activité accumulés par l’industrie nucléaire française tient dans un cube de 36 m de côté,emballages compris. Si l’industrie nucléaire est condamnée à l’échéance du siècle comme certains l’on dit, on atteindra pour la France un cube de moins de 50 mètres de côté.Si elle rebondit grâce aux surgénérateurs,le plutonium sera réutilisé et le volume sera bien moins important. Ces déchets seraient enfouis sous forme de colis vitrifiés dans une argilite de 100 mètres d’épaisseur à 500 mètres de profondeur. Quand on sait que les rayonnements les plus énergiques sont arrêtés par 3 mètres d’eau, où sont les terribles dangers que, nous dit-on, courraient les populations de Bure. Quant à vos préoccupations pour les civilisations futures, quel merveilleux souci vous avez de l’avenir lointain ! Le problème est d’ailleurs de savoir à quelle vitesse les isotopes radioactifs pourraient s’échapper de cette formation si les colis étaient détruits avec le temps et le débit de dose correspondant parvenant à l’extérieur sous forme de radionucléides dissous dans l’eau,et non la quantité stockée. Et cette quantité ne peut être qu’insignifiante, en particulier avec le plutonium qui est insoluble dans l’eau. L’expérience du réacteur fossile d’Oklo,dont l’âge est supérieur au milliard d’années, montre qu’effectivement la migration des radionucléides est extrême faible dans le milieu géologique. Je trouve vraiment touchante cette sollicitude pour une civilisation future qui irait dénicher ces colis radioactifs à 500 mètres de profondeur en un lieu qui n’est qu’un confetti sur la carte de France, en essayant de faire croître que la France entière serait en danger. Pendant ce temps là des dizaines de centrales à charbon envoient depuis des années dans l’atmosphère de l’Europe du radon 222 dont un des descendants est le polonium 218 bien plus dangereux que le plutonium, ainsi que du mercure, et les cendres de ces centrales, qui contiennent au total plus d’éléments radioactifs que les déchets des centrales nucléaires se retrouvent dans les matériaux de construction sans qu’aucun écologiste n’y trouve rien à redire. Inconscience ou cynisme,éclairez ma lanterne SVP !



  • BMD 14 août 2007 19:23

    Stéphane Klein « il n »existe aucune étude complète et volontaire etc..« vous êtes très mal informé ! Le Conseil Mondial de l’Energie publie régulièrement des évaluations de ce genre. D’autre part, il est parfaitement possible de calculer les limites extrêmes des énergies renouvelables à l’aide de quelques »règles de pouce" simples à condition de se donner la peine d’y réfléchir. Exemple : l’énergie hydroélectrique est l’utilisation de l’énergie potentielle de l’eau tombant chaque année sur terre, dont la quantité est tout à fait calculable.En France par exemple cette quantité est en année moyenne de l’ordre de 300 km3.Il suffit ensuite de connaître l’altitude moyenne, et d’identifier les débits des cours d’eau réellement utilisables. Il y a longtemps que ces calculs ont été faits en France ( rapprt Dambrine par exemple) et cela permet de se rendre compte qu’avec nos 65 TWhe de production d’électricité hydraulique nous ne sommes pas loin du taquet,cela d’autant plus que les barrages s’envasent et que l’eau des barrages sert de plus en plus à d’autres usages ( tourisme, agriculture). Des calculs analogues peuvent être faits pour l’éolien, le solaire, la biomasse ( bois+biogaz+biocarburants),l’énergie des marées etc..qui montre que l’exploitation du potentiel maximum des énergies renouvelables en France ne pourra guère ,et cela peut-être vers la fin du siècle, couvrir plus du quart de nos besoins énergétiques ACTUELS.Pour faire plus que cette proportion, il faut faire décroître considérablement notre consommation énergétique !et que nos modes de production soient centralisés ou décentralisés, ne change rien à l’affaire.Et mettre d’énormes moyens sur la recherche n’y changera rien non plus.Les choses ne peuvent s’améliorer que si nous savons mieux utiliser le solaire, qui est la seule énergie renouvelable ayant un potentiel à la hauteur de nos besoins. Pour cela, il faut être capable de stocker l’électricité dans des dispositifs ayant une capacité massique au moins dix fois supérieure à celle de nos meilleures batteries actuelles.J’espère que la recherche sur ce thème est très importante.Mais elle n’aboutit pas. Aborder la question de l’énergie sans avoir en tête les contraintes imposées par la physique et par les rendements thermodynamiques est parfaitement stérile.



  • BMD 14 août 2007 14:01

    Liens intéressants.Mais quelle est la voie pour échapper à ce monde paranoïaque et apocalyptique que décrivent les commentaires ?Les difficultés qui justifient cette évolution, épuisement des combustibles fossiles, effet de serre etc. ; sont-elles réelles selon vous, et si oui, que recommandez-vous ?



  • BMD 14 août 2007 13:47

    Un ouvage paru il y a trois mois présente cette problématique de façon mesurée ; « Energie et environnement, les risques et les enjeux d’une crise annoncée » chez EDP Sciences,B.Durand, ex-directeur de l’ENS de Géologie, disponible chez Amazon et autres libraires sur Internet.

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