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  • Bracam Bracam 26 décembre 2012 23:36

    Merveilleux score de ceux qui « moinssent » ici : peut-on raisonnablement supposer qu’ils ont perdu de leur précieux temps à lire réellement ce que j’ai écrit ? Qu’ils sont assez éclairés pour en comprendre le sens exact (ou du moins celui que j’ai souhaité partager) ? Que leur sensibilité se traduit en humanité ? Quant à imaginer qu’ils disposent des lumières suffisantes pour s’exprimer de manière intelligible plutôt que par le biais du « pouce des cirques romains », je m’interroge. En tout cas, le temps semble leur faire défaut pour la discussion démocratique. Dans la droite ligne du sentiment qu’ils m’inspirent, le pouce baissé est une marque de mépris, symbole des rapports qui régissent en majorité nos sociétés. 



  • Bracam Bracam 26 décembre 2012 22:59

    Oh oui, mille merci ; je la cherchais tout à l’heure (en charge de). Elle m’est si insupportable que je l’avais effacée de ma mémoire proche... Et là, pas question de lire ou entendre quiconque encore capable de dire simplement « chargé de ». Désolant. 


    Je suis certain que ce genre de discussion déclenche une raillerie assez générale. Ce que ne comprennent pas les zélateurs du tout à l’égout linguistique, c’est que l’appauvrissement des mots témoigne de ou implique celui des idées. Et que le fait de manger des mots macdo, rares et gavés d’huile de palme non académique, dénature la pensée et les moyens qui lui sont indispensables. Trois mots pour exprimer la vie, l’amour, la destinée humaine, le lendemain ? C’est très insuffisant.

    Autre fait majeur : les mots ont un sens, et vider le langage de certains d’entre eux pour les remplacer par d’autres répond à des impératifs cachés : qui se plaindrait de vider les poubelles quand l’éboueur est promu agent de propreté, ou de perdre des années de chômage quand il se trouve en situation de rebondir.


  • Bracam Bracam 26 décembre 2012 18:38

    Fergus, avoir manqué la pire des dérive, la préposition « sur » qui remplace toutes les autres, montre à quel point cette déviance à brûlé les cerveaux disponibles. 


    Proposition : Comme je travaille sur Paris, sur une société de presse qui a des succursales sur la province, je me rends souvent sur CDG pour prendre l’avion. Parfois, c’est sur le TGV que je vais sur les itw plus proches, en particulier sur la fin de l’année quand les vols sont surbookés. C’est sur, enfin... je n’en suis pas sûr.

    Très important aussi, remplace tes mots par des lettres qui ne signifient plus rien : en ce moment, je découvre avec bonheur l’itw de machin ou de truc ; la vie est plus belle quand on dispose de tant de micro secondes supplémentaires arrachées à l’infini par la contraction de la pensée qui nous ramène sur notre vraie condition. Qu’est-ce qu’on devient pointu sur la langue. Non, faire la liste des atteintes à la langue et au sens des mots, sans compter l’orthographe en totale perdition est une tâche probablement sans espoir, et je crains que les forums n’aident pas à garder espoir contre toute raison. 


  • Bracam Bracam 20 décembre 2012 19:01

    On se raconte ce qu’on veut, n’est-ce pas. Moi en qui résonnent tant de beaux discours et de conférences magistrales de Jean-Luc Mélenchon, je suis convaincu que sa passion méditerranéenne lui nuit gravement, qu’il défend avec autant de force que l’ensemble de ses convictions, ce qui très souvent braque l’auditeur qui s’interdit toute analyse des thèses et arguments politiques. Qui niera que la forme compte avant le fond lorsqu’il s’agit de séduire ? A ce titre, Jean-Luc Mélenchon séduit par sa vigueur extraordinaire et sa manière directe de présenter ses convictions. Il se reconnaît lui-même séducteur : mais qui séduit-il ? Ce furent les foules immenses qui se rassemblèrent durant la campagne présidentielle, faisant naître de vrais (et fous) espoirs de changement. Cet extraordinaire engouement, cette passion collective s’est-elle retrouvée dans les urnes ? Ce seraient les 4 millions, peut-être. Je ne crois pas que le langage de la campagne soit valide aujourd’hui dans sa forme, le long temps qui s’ouvre exige, pour les mêmes combats, non plus le conflit qui fait de vous un mouton noir, mais une lutte inconditionnelle dont la forme devrait être repensée.

     

    Je reste extrêmement peu convaincu de la justesse d’une marche forcée portée par un vocabulaire guerrier et des intonations si souvent explosive, puisque ce spectacle a fait basculer Jean-Luc Mélenchon dans le camp des extrémistes, de par la volonté implacable de ses adversaires. Or, je l’ai si souvent entendu dans des interventions extraordinaires où il alliait une clarté de propos, une élévation de pensée, une vision supérieure des enjeux du temps et des réponses possibles, tout ceci sans la moindre attitude méprisante, que je suis convaincu qu’il peut aussi discourir et convaincre sur un mode plus recevable pour tous ceux qui veulent bien l’entendre par ailleurs, mais que sa verve renversante insupporte. 

     

    Il y a des combats contre soi qui sont si importants qu’il faudrait les mener presque en priorité. Jean-Luc Mélenchon ne fait pas seulement peur, et si ce n’était que cela, il faudrait déjà s’inquiéter de ce que le public et nombre de politiciens puissent éprouver ce sentiment. Bien plus grave, il est méprisé et honni comme on le faisait de le Pen il y a 10 ans encore. La foule a besoin de détester quelqu’un tout particulièrement, et le monde politique et la presse se sont si bien attachés à faire de Mélenchon cette tête de Turc que, dramatiquement, il a chuté dans ce piège mortel. Sa lutte contre Marine et le Front national est justifiée, mais la personnalisation extrême qui en a résulté de par sa volonté irréductible a fini par le condamner au statut même de celle qu’il combattait. En l’occurrence, je trouve même légitime de la part du public de refuser de telles formes de guerre politique. 

     

    Il y a toutes ces colères de Jean-Luc Mélenchon, contre les journalistes en particulier. Je pense que personne n’ignore désormais qu’il a (eu) contre eux des mots et des attitudes jugées parfois irrecevables, au moins pour le spectateur que la corporation ne manque pas de manipuler au besoin, sous la haute autorité des patrons de presse et des politiques. Dans cette foire d’empoigne, il est bien plus difficile de se souvenir qu’il a également loué plus d’une fois le statut et la mission sociale et d’information du journaliste en tant que professionnel, défendant sa position et son statut en butte aux pressions formidables du système politico-médiatique. Cette attitude lui serait bien plus profitable et l’honorerait mille fois plus si elle était connue.

     

    Jean-Luc Mélenchon ne fait pas seulement peur, c’est même à mon sens une erreur fondamentale de voir la situation de rejet qui lui est infligée par ce prisme déformant. Il est diabolisé à la manière dont le Pen père l’était, parce que cette chasse-là est la plus facile, la plus mortelle. Il est dangereux de se poser en victime tout comme de camper dans l’orgueilleuse pose du sauveur. Telles ne sont pas les attitudes et convictions de Mélenchon, combattant politique mais aussi, surtout, démocrate radicalement convaincu. Il doit bien y avoir une manière plus recevable de faire passer les mêmes idées qui sont les siennes mais aussi celles de nombreux camarades d’autres partis alliés, le programme vital de l’Eco-socialisme ! Nous sommes nombreux à mettre de côté les « exagérations » de l’homme (qui se reconnaît comme « exagéré parfois ») car nous l’aimons pour lui-même et pour la mission qu’il se donne en faveur non seulement du pays, mais de l’écosystème dont tous nous avons besoin pour vivre demain.

     

     



  • Bracam Bracam 16 décembre 2012 18:21

    Ce qui me choque le plus, c’est la manière dont ce personnage prend toute la parole et les médias à témoin, jouant de sa notoriété, gueulant sa colère dans l’énorme porte-voix complaisamment offert par la clique médiatique. On s’en fout complètement, de l’indécence de ses déclarations. Nous avons de telles préoccupations ici-bas que les beuglement du gros devraient tout simplement n’avoir aucune audience. Depardieu a fait un choix, conforme au droit (et au sien) dont j’espère qu’il pouvait imaginer qu’il ne passerait pas inaperçu. Qu’il assume la tempête dignement et silencieusement, car toute autre attitude peut être ressentie comme une insulte par les millions de malheureux dont le nombre grandit en Europe (sans parler des centaines de millions au monde qui sont torturés dans les guerres, les dictatures et les famines). Un peu de décence, merci.

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