Mille fois merci à tous deux qui êtes en train, sans doute sans vous en rendre compte, de recentrer le débat sur la véritable problématique à laquelle psychanalyse et psychiatrie sont toujours confrontées depuis maintenant plus d’un siècle et que Freud traduisait ainsi :
« Il n’y a rien dans l’essence du travail psychiatrique, qui pourrait se dresser contre la recherche psychanalytique. Ce sont donc les psychiatres qui s’opposent à la psychanalyse, pas la psychiatrie. »
(Sigmund Freud - "Conférences d’introduction à la psychanalyse
[1916-1917], traduit par F. Cambon, Gallimard, "Connaissance de
l’inconscient« , 1999.)
Cette opposition des psychiatres à la psychanalyse - donc à l’acceptation de »l’inconscient" - est bien réelle et a été maintes et maintes fois manifestée par les psychiatres ces 100 dernières années, notamment lors de leur décision de rejeter du DSM tout ce qui pouvait leur rappeler son importance.
Provoquant du coup et alors qu’ils espéraient le contraire, un attrait sans précédent pour la psychanalyse de par le monde...
. Confirmation if still needed that « gender dysphoria » also called « gender identity disorder » instead of « homosexuality » is still considered by american psychiatrists as something that must be treated/cured at least on symptomatics level :
Constater et rapporter ici le fait qu’une chose a changé de nom ne démontre ni ne permet d’affirmer que cette chose a été enlevée de la catégorie dans laquelle elle avait été classée sous son premier nom.
En l’espèce, il s’agit de « homosexualité » qui, rebaptisée« dysphorie de genre » par les psychiatres because they accepted to be more« politically correct » at the time) , figure toujours dans le DSM en tant que « mental disease » !
C’est-à-dire figure toujours en tant que « maladie mentale » - hélas mille fois hélas pour toutes les personnes amoureuses d’une autre personne du même genre qu’elles - et toujours considérée comme « maladie mentale » par le monde de la psychiatrie !
Lequel monde de la psychiatrie est une partie du monde de la médecine qui, je le rappelle encore une fois, n’est pas celui de la psychanalyse !
Je ne fais que rapporter des faits qui sont bien plus « têtus » que vous ne le serez jamais.
Mais comme vous ne faites toujours pas le moindre effort pour prendre conscience et de leur « têtuisme » et du vôtre...
Néanmoins je vous rappelle que :
Les membres de l’APA et autres associations de psychiatres de par le monde intervenant pour l’élaboration du DSM et qui sont « en conflit d’intérêts » ne cachent plus désormais qu’ils sont « en conflit d’intérêts ». Il n’y a donc plus nécessité de dénoncer un quelconque « complot » puisque c’est connu de tout le monde ! (« ultralibéralisme décomplexé » que ça s’appelle, il paraît... )
Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de « formation » à la psychanalyse.
Un-e psychanalyste qui prescrit des médocs à un patient est obligatoirement un médecin et se comporte en médecin face à son patient et non pas en analyste face à un analysant.
Et si cet analysant, c’était vous, guld, (ou moi), cela ne me ferait pas rire du tout, votre vie (ou la mienne) étant « derrière » comme vous dites (et moi aussi)... Et les associations de psychanalyse qui supervisent l’activité des psychanalystes, encore moins.
Je ne défends pas la psychanalyse.
« Efficacité » de la psychanalyse :
« La psychanalyse est un remède contre l’ignorance. Elle est sans effet sur la connerie. » (Jacques Lacan). Des millions de sujets l’ont confirmé et le confirment encore chacun-e de par leur propre expérience qu’elles et ils ont acquise au décours de leur propre analyse.
La psychanalyse n’est pas « complètement décriée de par le monde ».