C’est une socialisation des dettes, au niveau national comme international, et une privatisation des profits pour les banques. Les mesures d’austérité sont tellement drastiques que les services publics comme le marché du travail sont cassés, avec des contrats de plus en plus précaires, qui ne sont plus des références économiques (comme un cdi), mais une précarisation de plus en plus importante.
Les salaires qui constituent la référence concernant la consommation intérieur, sont baissés puis gelés. Le secteur public qui fait fonctionner des services comme l’éducation, la santé, l’aide sociale ou les transports en communs sont dérégulés (comme la finance), privatiser, mise en concurrence par les services venant de l’étranger, et précariser par des contrats partiels ou à titre gratuit. Et les dettes qui sont dans un fonctionnement cavalier, des emprunts succèdent à d’autres emprunts, sont mutualisés au frais du contribuables, jusqu’aux produits de consommation commun comme la TVA.
Les multinationales qui ne paient pas d’impôts, et voient au contraire par une myriade d’avocats contribués à des reversements provenant des Etats, ont contribués (sans le moindre remboursement) à une destruction du tissu social (local), dont dépendait financièrement les citoyens. Ainsi les collectivités locales ont vus leurs capacités de revenus baissés, associés à une explosion des dettes, par aussi une décentralisation sans transferts de revenus.
Les dettes sont colossales en Chine, représentant près de 220% du PIB, et il en est de même en Inde, ou autres pays qui contribuent à ouvrir ses marchés, avec des emprunts (cavaliers) et des taux d’intérêts très élevés, qui sont mathématiquement non remboursable.
Les pays européens comme en Amérique du Nord sont spécialisés dans l’industrie de masse (hors Allemagne et Pays-Bas qui bénéficient du protectionnisme national), et qui voient les services qui étaient vanter comme l’industrie d’avenir, se délocaliser à leurs tours dans des pays à nearshoring (proche par la langue), qui pourraient être délocaliser en Inde ou en Chine, mais qui ne le sont pas à cause de la spécificité de la langue. De plus, la hausse des prix par la spéculation rends la vie de plus en plus chère, et les circuits économiques de circulation de la monnaie ne favorisent plus les classes moyennes et populaires.
Le plan de « sauvetage » vient de supprimer 100 000 personnes de son salaire en Espagne, alors que les citoyens dépendent de revenus pour survivre en société, ce sont les dettes des citoyens qui vont exploser (comme en Angleterre ou aux Etats-Unis) mettant en péril l’habitat par le loyer, la nourriture pour s’alimenter et les autres moyens de subsistances comme prendre les transports en communs pour ses activités professionnelles ou personnelles.
Pourtant comme le spécifie l’article, on sait très bien que :
« Ces »plans« successifs n’ont eu pour conséquence que d’aggraver l’économie et la situation sociale de la population est pire qu’avant le premier prêt. Les milliards d’euros dits »d’aide« ont transité des banques vers la BCE, pour revenir au final aux banques privées, qui ont rachetés les titres de la dette ».
L’argent des emprunts et des intérêts à taux si élevés qu’ils sont mathématiquement non remboursable, ne revont pas dans l’économie. Economie qui fait face à une désindustrialisation massive en Europe et en Amérique du Nord, qui sont des baisses de revenus pour les citoyens et pour la collectivité (par l’impôt). De plus, les délocalisations provoquent une hausse des prix par la spéculation avec des marges très élevées de profits pour les multinationales, alors qu’on nous disait que les prix allaient baisser. C’est le niveau de vie qui allait de toute façon baisser.
En Catalogne, les subventions sociales ont été supprimés pour « il s’agirait de 400 millions d’euros, destinés aux hôpitaux, centres pour handicapés, résidences pour personnes âgées ou centres d’accueil pour mineurs »
Peu à peu toutes les aides ou les services publics vont vouloir être casser, en précisant que tout va revenir à la normale plus tard, tandis que la dette rapporte énormément de profits. Il n’y a pas de plan d’aide lorsqu’une population n’a plus accès, et voient supprimer les services publics, les salaires et les aides sociales.
On peut rajouter au sujet de l’ Union Européenne, le dumping social et le fiscal intra-communautaire, entre l’Irlande (fiscal) ou la Pologne (social), entre autres exemples, et du dumping environnemental et climatique, vers les pays asiatiques comme la Chine ou l’ Inde.
Le volume des richesses est
insuffisamment distribué depuis des années, avec d’un côté des
parts colossales qui vont vers l’évasion fiscale, et de l’autre une
réduction des salaires ou une trop faible hausse par rapport aux
richesses (proportionnelles) créées.
Le rythme du coût de l’inflation ne
suit pas la hausse des salaires en fonction de l’augmentation
(proportionnelle) des richesses. Ce qui est un indice de prolongement
de la pauvreté, et va précariser la société à court-moyen-long
terme, puisque de toute façon le volume des revenus se réduit avec
le temps, alors que les richesses se développent.
Une réduction du volume des richesses
équivaut de facto à une baisse générale du niveau de vie, alors
qu’un niveau des richesses mieux réparties socialement permets de
vivre convenablement, et améliorer le vivre-ensemble. C’est la
répartition financière qui absente car elle est considérée comme
un frein au developpement, alors qu’elle permets de créer une
cohésion sociale.