Oui, il peut y avoir de bons côtés. Sauf que ... on oublie certaines contraintes sociologiques comme par exemple le besoin des individus d’ appartenir à un groupe social et surtout d’y intervenir. C est comme pour les langues : plus une langue comporte de locuteurs, plus elle risque de se subdiviser en dialectes, puis en langues. La langue dans ce cas représente ce besoin d’identification qui n’est pas réalisable dans un groupe trop étendu. Vous parlez de culture geek mondiale. Là encore, je ne suis pas si sûr. Le mot Geek est trop générique. D ailleurs, peut on vraiment parler de culture ? De plus, un gouvernement mondial comporterait aussi d autres problèmes comme par exemple la stagnation idéologique ou la perte de contrôle par le peuple du pouvoir.
J imagine que tu as appris la culture japonaise puis habité dans ce
pays pour m’en parler si bien... J’imagine aussi que tu connais
beaucoup de japonais, que tu as travaillé avec eux et vécu avec eux.
Quand à ta réference aux fourmis, « no comment »...
Tout ca pour dire que l’on doit connaitre un pays pour en parler, je vous renvoie poliment la balle. Je sais pas trop ce que vous comprenez de ce pays, mais me semble que ca doit pas aller bien loin.
Dans l’article que vous sitez, il y a à la fin une note sur le japon. Justement, ce qui est interessant dans ce pays, c est l’évolution de la société qui est passée d une structure de groupe à une structure plus individualiste. Par exemple, autrefois, il n etait pas rare de voir votre patron se tenir au courant de votre vie privée et même de s y mêler (il pouvait vous aider en allant voir votre banque, vous aider à trouver une femme etc). Bref, c’était l’esprit de famille. Cela a changé dans les années 70-80 ce qui correspond grosso modo au début des suicides. D’autre part, il faut voir que la société japonaise n’est pas toujours facile à supporter, d’où encore là, les suicides (si vous êtes un "original’, ce pays se transforme vite en enfer). Les japonais sont friands de ces stages, pourtant, toujours autant de suicides... Peuve est faite que ces stages ne remplaceront jamais un réseau social cohérent.
En fait, il me semble que la vrai question n’est pas posée. Pourquoi les entreprises ont elle besoin d’avoir recours à ces stages ? On a en partie déshumanisé le lieu de travail, je pense que beaucoup de personnes sont d’accord. Toutefois, l’entreprise n’est pas la seule responsable. En fait, esemble que notre société soit en mutation dans le sens où notre réseau social est de plus en plus étendu, mais moins solide. Je prends souvent l’exemple de ces gens qui passent leur temps au telephone, mais ne prennent plus le temps d’avoir des conversations en face à face. (j ai vécu longtemps sans téléphone, pourtant, on m’a souvent dit que j’étais « présent »)