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clément dousset

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un citoyen qui a souci de faire entendre son opinion

Tableau de bord

  • Premier article le 03/08/2015
  • Modérateur depuis le 18/02/2016
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Derniers commentaires



  • clément dousset clément dousset 8 décembre 2017 08:16

    @L’Imprécateur
    Difficile effectivement déjà de s’entendre sur les mots. et surtout sur leurs définitions. Pour travail, il y en a deux pleines pages dans le Grand Robert. J’ai retenu celle-ci donnée par Carnot : « produit d’une force par le déplacement de son point d’application estimé suivant la direction de cette force ». Cette définition renvoie à celle de l’énergie telle que je l’utilise : « état caractéristique d’un système s’il est capable de fournir un travail ». Calculer fibre musculaire par fibre musculaire le travail fourni par un coureur qui s’arrête et repart en rebroussant chemin est une tâche que je vous abandonne. Cela n’empêche pas qu’il y a là un travail bien réel dans le sens scientifique du terme que j’utilise ici. Ce travail s’accompagne d’une dépense d’énergie qui pour être faible n’en est pas moins réelle et calculable en fraction de joule ou en calories. La cause première de cette dépense d’énergie est l’intensité de la sensation éprouvée. Je déduis de cela que la sensation qui est cause première de la dépense d’énergie, qui a une intensité proportionnelle à la quantité d’énergie dépensée est de même nature que l’énergie et qu’il y a là une équivalence entre énergie physique et énergie psychique. En posant cette équivalence, je ne prétends contester ni les idées de Bergson, ni celles de Marx !



  • clément dousset clément dousset 8 décembre 2017 07:17

    @La Voix De Ton Maître


    suite de ma réponse (j’ai dû la scinder)


    J’insiste pour dire que cette modulation, ça n’est pas la conscience sinon on voit de la conscience partout comme vous en voyez dans le tournesol qui suit le soleil ou dans la boule qui suit la pente. Mais cette modulation entraînerait la modulation d’une « onde d’action affective », elle même productrice d’une succession d’affects. On sort certes là du domaine de l’expérimentable pour entrer dans le domaine de la spéculation. Mais la forme de modulation de champ particulière à la sensation étudiée permet de maintenir un lien réel entre le domaine de l’expérience et celui de la spéculation.

    Je ne spécule pas contrairement à ce que vous croyez sur l’existence d’une nouvelle force physique. Je dis seulement qu’il y a des propriétés virtuelles des quatre forces qui s’actualisent dans le cadre d’un organisme vivant pourvu de neurones et d’un système nerveux unifié. Vous dites qu’on connaît déjà toutes les propriétés de ces forces mais on ne peut pas dire qu’on connaît toutes les propriétés d’une chose si on ne connaît pas la façon dont elle produit tel ou tel effet. Or justement parmi les propriétés de ces forces, de leur combinaison, de leur mise en relation il y a de mon point de vue l’existence des forces fondamentales de la conscience… Convenez que l’étude des forces physiques s’est faite toujours de façon distincte des phénomènes ou réalités neurobiologiques. Mes théories ouvrent peut-être la voie à une coopération nouvelle entre physiciens et neurobiologistes.

    Mais en attendant, je me répète, ce sont des expériences du type de celle de Genève qu’il faudrait multiplier et pas seulement pour les sensations olfactives mais pour les tactiles, olfactives, visuelles. Ma théorie a déjà eu un début de confirmation par l’expérience, on ne peut pas la renvoyer au rancart des spéculations oiseuses tout en renonçant aux recherches qui permettraient éventuellement de réfuter mes hypothèses.





  • clément dousset clément dousset 8 décembre 2017 07:14

    @La Voix De Ton Maître


    « Voici l’image MRI de l’activité d’un cerveau humain au repos (avec la musique qui va bien) Sans stimuli il se passe toujours quelque chose. N’est ce pas un argument contre vos hypothèses ? »



    Je n’ai jamais au grand jamais prétendu que sans stimuli il ne se passait rien dans le cerveau. Ce serait nier l’existence des songes, des rêveries ou même des pensées. Je pense que ce que vous voulez dire c’est qu’il peut y avoir activation des neurones sans qu’il y ait de contenu conscient. Mais là encore je n’ai jamais dit le contraire. Je me permets de rappeler les deux avant-derniers paragraphes de mon article sur le modulisme :

    « En ce qui concerne les souris anesthésiées, il a été constaté qu’une proportion notable des neurones du bulbe olfactif voyaient leur fréquence de décharge changer lorsque l’animal était mis en contact avec l’odorant et que la population de neurones à fréquence modifiée était spécifique à l’odorant reçu. Ainsi a été mis en évidence que l’information entrée dans le bulbe olfactif à partir des récepteurs sensoriels était bien transmise dans sa spécificité aux axones sortant du bulbe olfactif qui se projettent en aval vers différents réseaux corticaux sans qu’il y ait présence d’un « ressenti ». De même il a été mis en évidence que l’activité électrique globale du bulbe olfactif ne variait pas de façon discriminante en fonction de l’odorant reçu.

     En ce qui concerne les souris éveillées (non anesthésiées), le constat est d’une toute autre nature. D’abord la proportion de neurones qui voient leur fréquence de décharge changer de façon significative apparaît moindre. Ensuite et surtout plusieurs neurones présentent des séries de décharges distantes dans le temps selon un schéma particulier et propre à l’odorant perçu. Ainsi l’information n’apparaît pas ou plus seulement contenue dans les potentiels d’action présents ou pas dans les axones sortants mais dans la structure temporelle d’un train de potentiels d’action. Ce n’est pas tout. Ce train de potentiels d’action apparaît périodique et ajusté à une fenêtre temporelle de 20 millisecondes qui correspond précisément à une phase d’oscillation gamma dans le champ électrique du bulbe olfactif . Ainsi il y aurait à l’intérieur du bulbe olfactif de l’animal éveillé la superposition de deux modulations du champ électrostatique : une ordinaire liée à l’oscillation de l’onde gamma et une autre particulière, propre à l’odorant perçu. »

    Je commentais là une expérience simple menée à Genève en 2012 par une équipe de spécialistes. Deux groupes de souris étaient exposés à une série de stimuli odorants, le premier groupe formé de souris anesthésiées, le second formé de souris en état d’éveil donc, autant qu’on puisse se permettre de le dire, conscientes. Il a été constaté par une série d’enregistrements qu’il y avait bien activité de neurones dans les deux cas mais que cette activité changeait radicalement d’un groupe à l’autre et que celle qui correspondait avec la présence d’une sensation particulière avait une forme particulière elle aussi. C’est celle que j’évoque en conclusion : « Ainsi il y aurait à l’intérieur du bulbe olfactif de l’animal éveillé la superposition de deux modulations du champ électrostatique : une ordinaire liée à l’oscillation de l’onde gamma et une autre particulière, propre à l’odorant perçu. »

    Si l’on confond ici champ électrostatique et champ magnétique, on peut voir ici un début de confirmation essentiel de ma théorie. Dans un cas il y a une modulation périodique particulière du champ magnétique dans le temps et il y a la conscience d’une sensation particulière, dans un autre il n’y a pas de conscience du tout et il n’y a pas de modulation périodique particulière du champ magnétique dans le temps, au moins dans une fenêtre de temps donnée.




  • clément dousset clément dousset 7 décembre 2017 20:16

    @La Voix De Ton Maître
    Ce n’est pas un nouveau moyen de communication des neurones entre eux que je propose mais un moyen de communication des neurones avec une autre structure qui serait apte à produire et à moduler l’énergie psychique. C’est ce que j’essaie d’exposer dans mon article : « Une niche pour la conscience 2 : le modulisme. »



  • clément dousset clément dousset 7 décembre 2017 16:02

    @JL


    « Vous dites : ’’Qu’on enlève à la conscience l’intensité de la volonté et de l’affectif et il n’en reste rien.’’
     
    Hum ? est-ce que n’est pas une tautologie, vu que conscience et volonté c’est quelque part la même chose ? »



    Si l’on pense que la conscience est faite d’intensité de sensations et de l’intensité d’une volonté, c’est bien sûr une tautologie d’ajouter que, sans l’intensité de l’affectif et de la volonté, la conscience ne serait rien. Mais ce point de vue sur la conscience n’est pas celui de tout le monde. En particulier pas celui de Dehaene pour qui tout ce qui renvoie à l’affectif (les qualia en particulier) est sans intérêt et qui pense que l’on fera bientôt des machines conscientes sans nous dire un mot de ce que sera l’affectif dans ces machines ni en quoi sera faite la substance de leur volonté.


    Pour le reste, il faut bien voir que je distingue sensation et volonté tout en les considérant toutes deux comme des formes d’énergie psychique. Une sensation de douleur d’une intensité donnée implique logiquement et primitivement l’existence d’une volonté d’une intensité donnée de supprimer cette douleur (et l’inverse pour le plaisir). Mais ma sensation de la douleur et la volonté de supprimer la douleur, ça n’est pas la même chose, ce ne sont pas deux réalités que l’on peut confondre, c’est si l’on veut deux formes d’une même énergie psychique mais deux forces psychique fondamentales distinctes.


    Si je dis que la conscience, c’est de l’énergie psychique, c’est à peu près comme si je dis : la matière, c’est de l’énergie physique. Ca me donne les fondements de la matière ou de la conscience, mais ça ne m’éclaire pas sur l’aspect que prennent ces objets matériels ou psychiques. Si je dis que le rouge, ou le bleu, ou le parfum de la rose, ou le bruit d’une cloche c’est de l’énergie, ça ne me donne aucune intuition immédiate de ce qui peut faire dans le flux de mes sensations la distinction de ces objets-là. La théorie que j’appelle le modulisme est une hypothèse que je fais pour comprendre comment à partir de réalités psychiques fodamentales, à partir de quelques forces psychique simples les distinctions de ces objets pourraient prendre forme. Mais il y a bien un immense travail conceptuel et ensuite un immense travail expérimental pour tenter d’établir que mes hypothèses peuvent fonctioner et nous permettre de mieux comprendre les objets de notre conscience...

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