Je serais tenté d’aller en ce sens. D’ailleurs, on peut voir la conscience comme un œil, possédant l’incapacité de s’observer, mais par contre la capacité de se savoir exister (ce qui constitue d’ailleurs un mystère fondamental laissant peu de place à une quelconque explication neurophysiologique). Cependant, il n’en reste pas moins que si l’observateur disparait (admettons qu’il pique un roupillon), puis qu’il revient, le monde aura évolué sans lui. J’aurais tendance à penser, en toute logique, que l’univers est une matérialisation de la conscience (qui en quelque sorte choisi un état parmi une infinité d’états superposés). Mais cette logique entre en contradiction avec le fait qu’il y a de multiples consciences observantes, et des conscience d’un différent degré de clairvoyance, et qu’enfin le monde semble bel et bien autonome. Je ne parviens pas à établir un modèle solide et cohérent sur l’ensemble de ces réflexions.
Si on prend une particule à l’état d’onde, le fait d’observer provoque la chute de la fonction d’onde, et la particule devient localisée sous forme de corpuscule. Cela vient du fait qu’il est impossible d’observer la particule sans interagir avec. Par exemple, on utilisera un photon pour mesurer la particule. L’interaction photon-particule provoque alors la chute de la fonction d’onde. Maintenant avant d’aller plus loin sur le rôle de la conscience là dedans, dites moi en quoi le processus décrit ne serait pas valable en l’absence d’observateur ? Au fond, tout ce dont a besoin la particule pour perdre sa fonction d’onde, c’est sa rencontre avec un photon qui passe par là.
Je connais pas beaucoup ce journal. J’y ai vu quelques articles intéressants, mais j’ai l’impression qu’il correspond finalement à une ligne « droite dure UMP » que gaulliste. (je peux me tromper). Par contre leur couverture sur belcasem est excellente !!
C’est une habitude chez les socialos de filer une promotion à leurs meilleurs incompétents. Si j’ai bonne mémoire, cela a été le cas pour harlem désir également.