Ouf... A la lecture des réactions, il semble bien que l’espèce sarkozyste ne soit pas encore tout à fait éteinte en France ! Tout n’est donc pas perdu et peut-être même un jour l’Empire sera-t-il ressuscité, mais cette fois en pureté, par la ligne directe du Glon.
Un vibrant hommage aux foyers de résistance regroupés autour de la Mairie de Levallois, de la Présidence du Conseil Général des Hauts de Seine, du Quai d’Orsay, de la Place Vendôme, du Bristol, du Fouquets et de tous ceux que je ne peux citer.
Votre approche "échantillonniste" et classificatrice de la question est tellement sidérante que je comprends que cette personne n’ait pas "riposté".
Face à certaines apostrophes, on reste effectivement interdit et il vaut mieux ne pas répondre. Nonobstant... je ne pense pas que vous ayiez convaincu votre interlocuteur. Bien au contraire.
Dès qu’un type ne rentre pas dans le schéma convenu de la bien-pensance et de la bien-jactance, appelle un chat un chat et pas un félinidé, il se fait déchiqueter.
Bravo à Zemmour dont le propos était foncièrement antiraciste au cours de toute l’émission. Regardez-la en entier, merdre. Vraiment pas de quoi fouetter un... mistigri.
Au fait, il n’y a pas de parti politique, et je le prouve : il y a moins de différence entre Strauss-Kahn et Sarkozy qu’entre Strauss-Kahn et Hamon ou Aubry.
Vous avez raison de poser la question en termes politiques : quel homme politique, quel parti, défend aujourd’hui la population française ? Va-t-il falloir se mettre à voter PC, voire NPA ? Le trouble de La Taverne est révélateur car la gestion politique de cette crise déchire le voile UMPS. Rhétorique chère à Le Pen et .néanmoins de plus en plus patente. Le PS avait pourtant une chance unique de s’affirmer en dénonçant la brutalité fiscale du plan et l’absence de garanties. Il aurait peut-être même pu réclamer des contreparties.
Il ne faut pas non plus oublier qu’entre la crise des subprimes et la faillite de Lehman, ce sont entre 500 et 1.000 Milliards d’annulation de dette que les Européens subissent au profit des Etats-Unis. Le coût de cette annulation sera largement supporté par les contribuables et les actionnaires français (qui sont pour la plupart des français moyens, à travers leurs plans d’épargne - entreprise ou assurance-vie).
Cette crise est donc avant tout l’occasion d’un gigantesque transfert de pognon de toute la planète vers les USA. Il ne s’est trouvé aucun politique pour dénoncer cela. Pourtant, cet argent a énormément profité à la croissance et à la richesse des Etats-Unis. N’aurait-il pas mieux été employé en Europe ?