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Daerel

Daerel

Enseignant.

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  • Premier article le 27/02/2009
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Derniers commentaires



  • Daerel Daerel 25 juillet 2008 18:32

    Je dois corriger ce que j’ai écrit. Ce ne sont pas les Etats-Unis les champions (j’ai rpis pour argent comptant une blague d’un ami).

    Mais on est battu largement par de nombreux pays dits moins grèvistes que nous.

    Je cite ma source :

    http://www.acrimed.org/article2415.html

    Acrimed conclut en disant : « Après le passage en revue de ces sept études comparatives, il est clair que la grève, qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, ne peut pas être considérée comme un « sport national français ». Tout au long du XXe siècle, la France est globalement restée dans la moyenne basse des pays industrialisés. »

    Ma foi... elle est pas belle la vie de patron en France !

    (Pour 1998-2004, il semble avoir un souci de méthodlogie... en clair, ils disent qu’il ne savent pas où est la France dans le classement suite à une erreur ne prenant pas en compte les grèves du service public... choses qui semblent être le cas pour d’autres pays faussant totalement le graphique 6 cité).



  • Daerel Daerel 25 juillet 2008 18:11

    J’ai lu avec intérêt l’essai de Lerma. Il a le droit d’exprimer ses opinions et je l’en remercie.

    Maintenant, allons au fond du problème :

    - Cela fait plus d’une décennie que la France est dans le top 5 des pays les plus attractifs du monde pour les investissements. Raisons invoquées : le maillage très serré et très performant des transports (pour info, un jour normal dans les trains en Grande-Bretagne ressemble à un jour de grève forte chez nous ^^ testé et approuvé... je ne prends plus le train en Grande-Bretagne), le fait d’être au coeur de l’Europe, les positions excellentes de Lyon et Paris (Paris à moins de 2h de Londres, Bruxelles, Cologne, Lyon proche de Milan et de Genève...), une main d’oeuvre très qualifiée peu chère (par rapport à l’Allemagne, nos diplômés sont moins chers selon le même rapport cité par Lerma... et cela fait des années que cela est dit)... et curieusement pas beaucoup de grèves (le pays champion du monde des grèves est... les Etats-Unis !!! Tadadadammm ! AU nombre de jours de grèves par habitants, nous sommes étalés largement), une gestion des ordures sans commune mesure et bien d’autres points positifs (comme un enseignement gratuit de qualité, l’accès à la santé gratuit...).

    - La création d’entreprises : cela fait des années que la création d’entreprises est forte en France... la question est de savoir quel type d’entreprises : des artisans, des entreprises de service où c’est le patron qui vend ses propres ressources... etc et bien évidemment les sociétés écrans ^^ De même, le nombre d’entreprises qui ferment est encore colossal (surtout après 2 ou 3 ans quand le crédit d’impôt est fini).

    - La recherche... il serait temps que ça soit lancée. Ce crédit recherche est une bonne chose... Cependant, la recherche publique doit aussi être stimulée car elle est source de richesse... or, ce n’est pas le cas.

    - Les heures sup’ ne sont pas dans les PME ou la fonction publique (donc déjà 80% de la main d’oeuvre française en est exclue) mais dans les grandes entreprises. Raison invoquée par les patrons : la paperasse qui en fait une pure horreur administrative.

    - AH oui... la dette... elle s’accroit... Le FMI et la Commission européenne ont déjà alerté la France. Et si vous regardez les chiffres, à chaque fois que Sarkozy gère de près ou de loin les finances publiques... c’est une catastrophe, la dette s’envole (voir les chiffres avant et après son passage au ministère des finances ou du budget... je les confonds toujours ces deux là). Contrairement à une idée reçue, c’est sous les gouvernements de droite que la dette explose et que les déficits se creusent (bah ouais : la vente des autoroutes = moins de revenus, les cadeaux fiscaux = -15 milliards, les subventions aux entreprises qui ne créent pas souvent d’emplois grâce à ces aide...).

    - Pour sauver les meubles... on supprime des fonctionnaires... ça va permettre de payer Tapie l’économie qu’on a faite cette année tiens !

    Enfin bref, Sarkozy n’est pas responsable de ce que vous dîtes. Grâce à dieu, la France dispose d’une économie solide et d’un peuple courageux que les coups de butoir débiles d’un gouvernement d’amateur n’arrive pas (encore) à éreinter... Et je confirme mon avis que nos ministres sont des amateurs (il suffit de faire un florilège des phrases de nos ministres pour s’en rendre compte genre : les Français n’ont qu’à faire du vélo de la Lagarde... on pourrait presque entendre : Ils n’ont qu’à manger de la brioche s’il n’y a plus de pain !).

    A côté de tes chiffres, tu as oublié de citer le chiffre de personnes sous le seuil de pauvreté (13,2% en 2006 http://fr.biz.yahoo.com/18072008/290/la-france-comptait-13-2-de-pauvres-en-2006-selon.html ce qui est loin d’être glorieux...) après 4 ans de droite et Nicolas Sarkozy était alors au gouvernement.

    Faut-il aussi que je cite le nombre de logements manquants en France, la flambée du cours de l’immobilier qui nuit aux jeunes actifs et aux classes moyennes, l’inflation galopante...

    Et que fait le gouvernement sur ces sujets importants : rien pour le logement (sauf le 1 mois de caution au lieu de 2 avant, ça c’est bien), rien pour l’inflation (Lagarde qui dit que cela dépend de tellement de choses que j’ai cru qu’à un moment elle oserait dire que l’inflation dépendait du taux de reproduction de la drosophile... j’ai carrément halluciné en l’entendant sur BFM au début du mois de juillet).

    Oui, la France est une économie puissante... mais ton Sarkozy la bousille en ce moment ou ne prévoit rien à moyen ou long terme (c’est pas la fusion de Suez-GDF qui va faire quelque chose... ni ses « oulalalala, c’est vilain » quand une banque joue et perd avec 50 milliards d’euros sur les marchés financiers européens déjà en crise...).



  • Daerel Daerel 25 juillet 2008 11:48

    Bonjour, collègue,

    Lire votre article demande du courage tant il est compact et massif. Et il souffre d’une chose : il est peu accessible à des gens qui ne sont pas enseignants ou sociologue/éthologue.

    Ceci dit, le pédagogisme comme vous le qualifiez n’existe plus que très peu et ses tenants sont très vite méprisés par les collègues et les parents.

    Dans ma propre pratique, je me vois comme un guide et un dictateur (celui qui dicte ce qu’il faut faire/savoir). Mes élèves me disent souvent : « Mais monsieur, on est en démocratie ! » Je leur réponds systématiquement :« Vous serez citoyen à 18 ans et là, vous aurez votre mot à dire. En attendant, je commande et bosse ! » Il est dès lors assez dingue de voir qu’ils adorent ça. Les élèves demandent à ce qu’on soit nimbé d’une autorité immanente. Cela leur plait. Les collègues qui les mettent sur un piédestal et leur font faire ce qu’ils veulent, ils les méprisent et souvent ne retiennent rien. Ce sont eux qui le disent souvent.

    Néanmoins, il y a une belle hypocrisie dans notre métier. Elle est sur la philosophie de la directive de 1989 : « l’élève au centre de l’école ». J’ose dire que oui, c’est lui le centre de l’école. Néanmoins, attention ! Cela ne veut pas dire, comem ce fut souvent le cas, qu’il est son propre constructeur et apprenant comme certains ayatollahs de notre métier le disent. Cela veut dire que nous devons tout faire pour que chaque élève évolue et réussisse. Vaste défi sur lequel nous échouons souvent lamentablement car nous sommes les seuls à véritablement nous occuper des élèves.

    Ensuite, je ne crois pas que le pédagogisme fut si répandu. Il y a d’autres facteurs explicatifs à votre problématique : la massification de l’école s’est-elle accompagnée de sa démocratisation (le PPRE ou PPRS je ne me souviens jamais de nos sigles enfin mis en place aurait dû exister depuis 1982... nous n’avons que 26 ans de retard) ? La réponse est non ! L’accueil des familles suite à la loi sur le regroupement familial a-t’il pensé qu’un enfant dont la maman vient du Hoggar central où elle était paysanne illettrée a autant de chance d’être aidé à la maison qu’un gamin dont la maman est née à Chartres et est allée jusqu’au collège ? La réponse encore une fois est non ! Nous avons loupé l’intégration de toutes ces populations issues du regroupement familial en ne créant pas un programme d’accompagnement à la connaissance du pays où ils aterrissaient ! ET ce sont leurs enfants qui souffrent de ce fait (combien de mes élèves traduisent pour moi ce que dit leur mère qui ne comprend pas bien le français... j’ai dû me mettre à certains langues orientale pour expliquer aux parents ce qu’il se passait pour leurs enfants... et entre le turc et le soninké... je me suis fais des fiches phonétiques !). Et surtout, nous vivons un changement de civilisation : nous passons d’un monde livresque et élitiste à un monde de l’image où c’est encore l’élite livresque qui contrôle tout, donc encore plus élitiste. Que faisons-nous pour démocratiser et massifier la culture livresque face à la dictature de l’image que veulent imposer certines élites... bientôt, on nous dira qu’avec les images, la majorité de la population n’a plus besoin de savoir lire ! Il n’y a qu’à lire un article en ce moment sur agoravox où Bernerd Werber annonce la fin du livre... et là, je prédis une société en caste si c’est réel ! ET on nous présente ça comme une révolution !

    On oublie que c’est l’école obligatoire pour apprendre à lire et écrire qui a instauré la république et la démocratie ainsi que la lutte syndicale dans notre pays...

    Enfin bref, je partage votre avis sur le fait que beaucoup voudraient que nos élèves deviennent juste des consommateurs et non plus des citoyens libres... Il n’y a qu’à voir le débat actuel : l’école ne prépare pas au monde du travail ! C’est tout à fait vrai et l’école en est fière. L’école prépare à la démocratie. Point. Le monde du travail, ce sont les études supérieures, pas l’école primaire, le collège ou le lycée.

    Maintenant, je vais vous donner une bonne blague que je donne à mes amis : « Nos détracteurs sont un peu stupides... S’il voulait vraiment faire baisser le nombre de profs et nous dévaloriser... il suffirait juste que le minitre de l’Education nationale lance un vaste débat : Quelle pédagogie pour notre école ? Là, ce serait la guerre civile entre profs... et environ 200 000 morts » :D



  • Daerel Daerel 24 juillet 2008 11:14

    Bazar, je ne connaissais pas cette initiative.

    Je remercie beaucoup l’auteur de cet article et Agoravox.

    Etant professeur d’histoire-géographie et éducation civique, je vois parfaitement comment intégrer avec un professeur de français ce DEFI pour des élèves de 6e.

    Contrairement à ce que beaucoup peuvent dire (en bien ou mal), ce défi semble percutant car il doit s’accompagner d’une initiation à l’analyse à la critique de l’image ainsi qu’à l’impact sur la vie quotidienne de la coutume de regarder un écran.

    Avec des enfants de primaire ou de 6e, vous ne pouvez pas imaginer la multitude et la richesse d’analyses et de remarques qui peuvent naître.

    Ensuite, le DEFI en lui-même est un bon truc poour recréer du lien social réel dans la vie de ces enfants et aussi pour les plonger dans les livres (et là, un travail avec un professeur documentaliste est nécessaire).

    La question sur la violence ou tutti quanti n’a rien à voir. Je vois plus dans le DEFI la possibilité de montrer aux gamins qu’il y a autre chose que les écrans dans la vie... surtout les livres mais aussi les gens.

    Ensuite, ce DEFI ne vise pas que les enfants... il vise aussi et surtout les parents. D’après vous, combien de parents plutôt que de discuter avec leurs enfants ou de faire des activités avec eux préférent rester devant la télé à regarder les Experts ou le match de foot ? SI les parents sont associés à ce DEFI, il est clair que ça peut être passionnant.

    A tester (de toute façon, je suis pas à un projet fou près pour ma part).



  • Daerel Daerel 22 juillet 2008 11:53

    Il y a une erreur dès le titre de l’article.

    La réforme a été votée avec un confort d’une voix. C’est en fait à 2 voix près qu’elle ne passait pas.

    Pour le reste : oui, les demandes socialistes faites depuis des décennies apparaissent dans la Constitution... mais à quel prix ?

    Elimination du Premier ministre au profit du Président qui n’est toujours pas responsabilisé sur sa politique.

    Création d’une dictature de droite dans le Parlement par la préservation du mode de scrutin du Sénat.

    Hochets donnés aux Parlementaires mais juste hochets (objet bruyant et coloré pour info) ; contrôle des nominations (en fait, possibilité de refuser le choix du gouvernement si 50% +1 votent contre... or, le gouvernement est issu de la majorité du Parlement... la bonne blague !), réferendum d’initiative populaire au nom bien mal choisi vu qu’il faut que 200 Parlementaires agréent la demande de 4 millions d’électeurs (on croit rêver)...

    Non, cette réforme n’était pas celle à faire. Point.

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