@nono le simplet Et toi tu es un sacré con, pour ne pas comprendre qu’un État qui veut t’agresser doit être désarmé, si toutes les tentatives diplomatiques pour éviter de recourir à la force ont échoué. Au sujet des Flamands, ce que tu dis apporte de l’eau à mon moulin. Pour l’avoir expérimenté moi-même, dans l’ouest de l’Ukraine certaines personnes refusent de parler en russe. Je leur disais que je ne comprenais pas l’ukrainien mais ils s’en foutaient. Même agressivité que tes Flamands. Mais je précise que c’était une minorité. La plupart étaient sympas et serviables. Dans les campagnes, apparemment certains ne parlaient pas le russe car je voyais bien qu’ils ne faisaient pas exprès de parler en ukrainien pour m’emmerder, contrairement à certains individus d’Ivano Frankovsk ou de Lvov.
@Eric F Vous inversez l’ordre des causes. Poutine n’a jamais exigé la démilitarisation de l’Ukraine mais sa neutralité. C’est parce qu’il n’a pas pu obtenir sa neutralité qu’il a été contraint de la démilitariser. Vous trouvez normal de désarmer un agresseur, n’est-ce pas ? Eh bien c’est la même chose pour un État, a fortiori si celui-ci n’est qu’un pion utilisé par une puissance étrangère qui veut vous détruire. Quant à la soi-disant désukrainisation, vous ne manquez pas d’air. Ici aussi vous êtes dans l’inversion. C’est le régime actuel qui se livrait depuis huit ans à un ethnocide envers les populations russophones. C’est lui qui se livrait à une ukrainisation forcée de ces populations. Que diriez-vous si les Flamands interdisaient le français aux Wallons et s’ils interdisaient les chaînes de télé en langue française ? Je vous fais remarquer au passage que, en Crimée, il y a trois langues officielles : le russe, le tatar et... l’ukrainien !
@Venceslas Ce n’est pas moi qui vous fatigue, c’est votre propre dissonance cognitive. Ce que je dis est vrai, mais comme ça ne colle pas avec votre version vous vous mettez dans une situation psychologique inconfortable. Deux solutions s’offrent à vous : abandonner le récit qui vous arrange et accepter la réalité, ou bien persister dans le déni. Entre le récit et le réel, j’espère pour vous que vous choisirez le réel. Il n’y a pas de honte à reconnaître qu’on s’est trompé, au contraire. Maintenant, tout dépend de l’honnêteté ou pas de votre démarche : cherchez-vous à comprendre le réel ou à défendre un camp quoi qu’il en coûte pour la vérité ? Posez-vous les bonnes questions. Ma ville est encerclée par l’armée russe. Malgré sa supériorité écrasante, notamment aérienne, l’armée russe n’anéantit pas l’armée ukrainienne. Pourquoi, à votre avis ?
@Venceslas « Ce sont les Russes qui gênent les évacuations en bombardant. »
J’ai failli la louper, celle-là. Je ne sais pas qui sont vos sources, probablement des gens qui sont pro-régime mais très objectifs et impartiaux, n’est-ce pas ? Les Russes créent des corridors humanitaires pour évacuer les civils, et ce seraient eux qui gênent les évacuations ??? Est-ce que vous vous rendez compte que ce que vous dites est d’une stupidité monumentale ? Ceux qui empêchent les civils de s’enfuir ce sont les ultra-nationalistes. Eux ils ne les gênent pas, ils les EMPÊCHENT. Vous m’entendez ? À Kharkov et à Marioupol, ceux qui réussissent à s’enfuir sont courageux et chanceux. Courageux et chanceux parce qu’ils ont pu se sortir des griffes des néonazis. Ce n’est pas les Russes qu’ils craignent, c’est les néonazis. Ces monstres leur tirent dessus au lieu de les laisser partir. Car ils ont besoin de boucliers humains. Cela ne vous rappelle rien ?
-Il y a des gens qui fuient car ils ont peur. Ils ont peur de la guerre, ce qui est tout à fait normal. Mais ils ne se rendent pas compte qu’ils sont plus en sécurité chez eux. En effet, quitter la ville c’est prendre le risque de tomber sur des maraudeurs, des bandits ou même des nationalistes extrémistes qui vous considéreront comme des lâches et des traitres.
-Il y a des gens qui fuient car ils sont en danger de mort. Que ce soit à Kiev, où il y a des détenus qui ont été libérés et qui sont armés, et des néonazis qui s’y sont regroupés et qui se servent des civils comme boucliers humains. Même chose à Kharkov et à Marioupol.
-Il y a les hommes qui fuient car ils ont peur d’être enrôlés de force dans l’armée. C’est le cas de mon beau-fils. Le soir du premier jour de l’invasion, il est parti d’Odessa en voiture avec des amis, en pleine nuit, pour aller à Ivano Frankovsk. Je précise qu’il est pro-régime
et qu’il pense que
Zelenski est un démocrate. Le
plus drôle dans cette histoire c’est que, au bout de deux ou trois jours il décide de
rentrer à Odessa. Vous savez pourquoi ? Parce que là-bas, dans
l’ouest de l’Ukraine, les gens dénoncent ceux qui ne veulent pas
faire la guerre. Il a dû s’enfuir de l’endroit où il pensait
qu’il serait en sécurité !!!